/2019

  • Le tribunal de Bayonne à nouveau sécurisé pour la troisième et dernière audience suite au G7 de Biarritz - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2019/12/03/le-tribunal-de-bayonne-a-nouveau-securise-pour-la-troisieme-et-derniere-aud

    Ce jour-là, ils étaient sept à comparaître devant le tribunal correctionnel de Bayonne, pour des faits survenus en marge du G7. Le tribunal n’avait alors condamné personne. Il avait relaxé les deux premiers mis en cause et doit rendre sa décision, pour les cinq autres dossiers, ce 3 décembre.

    Et le petit blâme envers la police, pour avoir encombré les tribunaux et coûté un « pognon de dingue » ?

  • Oise : l’institutrice est également catcheuse, des parents saisissent l’inspection académique - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2019/12/01/video-oise-l-institutrice-est-egalement-catcheuse-des-parents-saisissent-l-

    En arrêt maladie
    Pourtant, selon France 3, « sa passion pour le catch n’avait pas entraîné de problèmes sur son poste précédent », à Auneuil, également dans l’Oise. Interrogé par Le Parisien, son ex-directeur décrit ainsi une femme « très douce avec les enfants », qu’il n’a « jamais vue énervée ». Le Courrier Picard raconte que c’est l’image que véhicule Amale Dib quand elle monte sur le ring qui pose aux problèmes aux parents d’élèves. Plusieurs médias ont tenté de contacter des représentants de ces parents mais aucun n’y est parvenu, si bien que les raisons de leurs réserves demeurent peu claires.

    Bref, une femme dont le loisir est de faire du catch ne peut pas être enseignante. Mais les hommes enseignants qui font du vélo ou de la boxe, ça ne semble pas poser de problème.
    #sexisme #misère_française #enseignement

  • Suivi de l’affaire Élisa Pilarski, jeune femme enceinte tuée par des chiens dans une forêt de l’Aisne
    https://www.cnews.fr/france/2019-11-18/aisne-une-femme-enceinte-meurt-dans-une-foret-apres-avoir-ete-mordue-par-des

    Avant de mourir, la femme enceinte, qui promenait son chien lorsque le drame est survenu, avait eu le temps de joindre par téléphone son conjoint du danger qu’elle encourait.

    Alors que de nouvelles analyses doivent être pratiquées ce lundi sur le corps de la trentenaire à la demande du procureur, l’hypothèse retenue relie sa mort à la présence de chiens de chasse à courre au même moment dans la forêt.

    #chasse #mort

    • Scandale : la dernière phrase de l’article a été supprimée sans mention. Donc exit la chasse à courre.

      D’ailleurs cette version régresse avec l’hypothèse qu’elle aurait été « attaquée par son propre chien », d’après Ouest-France (https://www.ouest-france.fr/hauts-de-france/aisne/aisne-une-femme-enceinte-retrouvee-morte-en-foret-des-morsures-de-chien) :

      Pour l’heure, les circonstances précises du décès ne sont pas connues et une autopsie doit avoir lieu ce lundi 18 novembre. Plusieurs pistes sont envisagées par les enquêteurs, précise L’Union. La jeune femme aurait pu être attaquée par un animal errant ou la meute d’un équipage de chasse à courre qui avait lieu au même moment. « Lorsqu’ils chassent, les chiens sont menés par leur instinct et la piste de l’animal. Ils ne se détournent pas pour attaquer une personne », s’est toutefois défendu Antoine Gallon, directeur de la communication de la société de vénerie qui fédère les équipages de chasse à courre.

      La victime aurait également pu être attaquée par son propre chien. « Aucune piste n’est retenue ou privilégiée pour le moment », a indiqué auprès du quotidien régional, Frédéric Trinh, le procureur de Soissons.

      Voici un article détaillé de LCI (https://www.lci.fr/police/fait-divers-saint-pierre-aigle-aisne-une-femme-enceinte-de-six-mois-morte-en-for) de ce matin (dont je viens de faire une capture) qui vous laisse juges de l’hypothèse de l’attaque par son propre chien :

      C’est son compagnon qui l’a retrouvée samedi après-midi sur le sentier forestier, mais il était trop tard. Un peu plus tôt samedi dernier, 16 novembre, ce dernier avait reçu un appel de sa moitié, âgée de 29 ans et enceinte de six mois, alors qu’elle promenait leur chien en forêt à Saint-Pierre-Aigle (Aisne). « J’ai peur, viens vite ! » aurait dit la jeune femme âgée de 29 ans à son petit-ami après avoir aperçu une meute de chiens .

      Arrivé sur le sentier vers 15 heures après avoir quitté en urgence son travail à Orly, ce dernier aurait été guidé par « les hurlements du chien, blessé , et recroquevillé sur le corps mutilé de la jeune femme », rapporte L’Union ce mardi. Ni lui, ni les secours intervenus peu après n’ont pu la sauver. Le bébé est lui aussi décédé.

      Une enquête a été ouverte par le parquet de Soissons pour déterminer les causes de la mort. Dès ce week-end, le procureur de la République, Frédéric Trinh, avait confié à la presse locale que la victime présentait de nombreuses traces de morsures, de chiens très probablement, qui seraient à l’origine de son décès.

      Les premiers résultats des examens pratiqués sur le corps de la jeune femme, qui seront connus ce mardi, sont très attendus. En effet, la question se pose de savoir quel animal les lui a faites. S’agit-il de l’American staff de son compagnon qu’elle promenait ce jour-là ? S’agit-il de chiens errants ? S’agit-il des chiens de l’équipage de chasse à courre « Le Rallye de la passion », qui se trouvait près du sentier ce jour-là ? Le procureur devrait s’exprimer sur le sujet en début d’après-midi.

    • Une autre hypothèse fait l’objet de sérieuses investigations : la tenue d’une chasse à courre à proximité des lieux de l’accident et dont les chiens pourraient être mis en cause. Organisée par l’équipage du Rallye La Passion, basé à Morsain, ses membres vont être interrogés par les gendarmes de Soissons bien que le lieutenant-colonel Jean-Charles Métras, commandant du groupement de gendarmerie de l’Aisne fasse partie de l’équipage en question . « Les effectifs locaux sont en soutien pour les constatations », avait assuré Frédéric Trinh en guise de réponse.

      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/aisne-une-femme-enceinte-tuee-par-des-chiens-alors-qu-elle-se-baladait-en-f
      #caste #féminicide #gibier_humain #justice #impunité #privilège

      http://www.vuduchateau.com/actu-5415-bienvenue-jean-charles-metras-nouveau-commandant-de-groupemen

    • D’après les résultats d’autopsie réalisée à l’institut médico-légal de Saint-Quentin, elle est morte d’une « hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu’à la tête, certaines morsures étant ante mortem et d’autres post mortem », précise le procureur de Soissons, Frédéric Trinh.

      D’autres investigations ont lieu, notamment pour déterminer l’origine des morsures. Des prélèvements ont été effectués sur 93 chiens, ceux appartenant à la victime ainsi que des chiens ayant participé à une chasse à courre qui était organisée à proximité samedi. « Les analyses génétiques et la comparaison des prélèvements devraient permettre d’identifier le ou les chiens » qui ont mordu la victime.

      https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/aisne-une-jeune-femme-enceinte-retrouvee-morte-en-foret-apres-plusieurs

    • Des morsures à l’origine du décès. Il ne fait plus aucun doute que la femme de 29 ans retrouvée morte dans la forêt de Retz, entre Villers-Cotterêt et Soissons, dans l’Aisne, a bien été tuée par des chiens, révèle L’Union. L’autopsie, réalisée lundi, a montré que la mort était survenue entre 13 heures et 13h30, samedi.

      https://www.20minutes.fr/lille/2655043-20191119-aisne-femme-enceinte-retrouvee-morte-bien-tuee-chiens

      Par contre, pas de nouvelles de SON chien qui, selon un papier antérieur avait été blessé dans l’affaire (on suppose qu’elle n’a pas promené un chien escagassé dans la forêt et donc qu’il a pris cher en la défendant) et un glissement remarquable vers SES chiens…

      Et merci @mad_meg pour la news très intéressante de la participation à la chasse d’un haut gradé de la gendarmerie chargée de l’enquête… (une capture d’écran avec que l’info ne disparaisse malencontreusement ?).

    • La victime n’était vraiment pas du genre à avoir peur des chiens… mais vraiment pas https://www.facebook.com/elisa.pilarski.9/photos

      Samedi, Elisa Pilarski, 29 ans, se promenait avec son chien (un am staff de deux ans) dans la forêt de Retz, à Saint-Pierre-Aigle, au sud de l’Aisne. Enceinte de six mois, cette jeune femme s’est sentie menacée par la présence de plusieurs chiens qui aboyaient autour d’elle. Elle a alors appelé son compagnon. Au téléphone, elle lui a dit : « J’ai peur, viens vite ! Il y a plein de chiens qui aboient autour ». Celui-ci a alors quitté précipitament son lieu de travail, à Roissy, pour la rejoindre, à une heure de là. Ces deux passionnés de chiens s’étaient rencontrés lors de concours canins , précise L’Union. Sur la route, il a tenté en vain de la joindre à nouveau.

      Selon l’oncle de la jeune femme, contacté par L’Union, ce sont les hurlements du chien, blessé et recroquevillé contre le corps mutilé de la jeune femme, qui auraient guidé son maître jusqu’à elle. Elle se trouvait en lisière de bois, non loin de leur domicile.

      https://www.lavoixdunord.fr/667730/article/2019-11-19/femme-tuee-par-des-chiens-comment-son-compagnon-l-retrouvee-dans-la-for

      https://www.lavoixdunord.fr/667613/article/2019-11-19/la-jeune-femme-enceinte-trouvee-morte-dans-la-foret-bien-ete-tuee-par-d

    • Encore une autre version dans le journal du bled d’origine… peut-être la distance qui empêche de vérifier les infos avant de publier.

      C’est le compagnon de la jeune femme qui a fait la tragique découverte. En début d’après-midi, après une altercation avec un propriétaire de chien qui n’était pas muselé , la jeune femme l’avait appelé, inquiète. L’homme a aussitôt quitté son travail à Roissy pour la rejoindre. Ne la trouvant pas à leur domicile, c’est en suivant les cris du chien qu’elle promenait qu’il a découvert le corps sans vie de la jeune femme, couché sur le dos, et portant des traces de morsures en plusieurs endroits.

      https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2019/11/18/une-bearnaise-tuee-par-des-chiens-en-foret-dans-l-aisne-une-

    • He left work at Charles de Gaulle airport, in Paris, and arrived at the scene 45 minutes later where he found her mutilated body.

      Ellul followed the howls of Curtis, who survived the attack, to find Ms Pilaski’s remains.

      Police say it is possible the woman was attacked by stray dogs or even her own animal, and have refused to rule out any possibilities.

      The Forest of Retz is one of France’s largest and covers about 13,000 hectares.

      https://www.dailymail.co.uk/news/article-7701537/Six-months-pregnant-woman-mauled-death-pack-dogs-walks-woods-France.htm

    • « Les investigations se poursuivent », a précisé le procureur de Soissons. Lundi, ce dernier avait renouvelé sa confiance aux enquêteurs de la gendarmerie, alors qu’était révélée par le quotidien l’Union la présence, lors de la chasse à courre, du lieutenant-colonel Jean-Charles Métras, le commandant du groupement de gendarmerie de l’Aisne.

      http://www.leparisien.fr/aisne-02/femme-enceinte-retrouvee-morte-dans-l-aisne-sur-la-piste-des-chiens-meurt

    • VRAI OU FAKE Femme enceinte tuée par des chiens dans l’Aisne : le commandant de gendarmerie faisait-il partie de l’équipage de chasse à courre ?
      https://www.francetvinfo.fr/vrai-ou-fake/femme-enceinte-tuee-par-des-chiens-dans-l-aisne-le-commandant-de-gendar

      Le procureur de la République de Soissons, Frédéric Trinh, confirme à franceinfo la « présence » du lieutenant-colonel Jean-Charles Métras parmi les chasseurs. Le magistrat assure en avoir été « immédiatement informé » et explique avoir pris des dispositions, afin de s’assurer que cela ne nuise pas à l’enquête. Cela « a justifié que je confie le traitement de la procédure à un service qui n’est pas placé sous son autorité, à savoir la section de recherche d’Amiens ».

      La gendarmerie nationale, interrogée par franceinfo, confirme les propos du procureur de la République de Soissons. Le lieutenant-colonel était bien « l’un des suiveurs de la chasse à courre », mais « cela ne gêne absolument pas l’enquête », compte tenu de la mesure prise « en lien avec le procureur », affirme la gendarmerie nationale.

    • Où était-il raconté que les cadeaux faits aux chasseurs par M ont évité qu’ils ne rejoignent les gilets jaunes ?
      Même les anglais ne font plus de chasse à cour. Il n’y a pratiquement plus que ces crétins de français à s’enorgueillir de torturer des animaux, en passant du taureau aux cerfs, sangliers, lapins, biches oiseaux et chiens. Un permis pour psychopathes fachos avinés et ivres de sang.
      3 morts et un blessé en deux jours la semaine dernière à cause de la chasse …
      https://seenthis.net/messages/811582

    • Jeudi soir, cette société de vénerie a affirmé de nouveau qu’aucun des chiens n’était impliqué. Elisa Pilarski « promenait son chien Curtis, un American Staff, un chien de combat (...), dont on ne peut imaginer qu’il ait laissé sa maîtresse se faire dévorer sans la défendre ! Or, des vétérinaires mandatés par les gendarmes ont inspecté les 62 chiens de l’équipage et aucun ne présentait de traces de morsure », a déclaré à l’AFP Antoine Gallon, directeur de la communication de la société de vénerie.

      Le docteur vétérinaire Antoine Bouvresse, que franceinfo a contacté, est sur la même ligne. « Les chiens utilisés dans ce type d’activité sont habitués à la présence humaine, c’est naturel pour eux, ils connaissent, assure le spécialiste du comportement canin. Ce sont des animaux qui ont une réputation inoffensive. » Ce que confirment des militants anti-chasse à courre eux-mêmes. « Si la meute est en cause, ce serait vraiment étonnant. Généralement, il est question de morsures sur des particuliers qui s’interposent », témoigne un membre d’AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui) dans les colonnes du Parisien.

      https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/femme-enceinte-tuee-par-des-chiens/femme-enceinte-tuee-dans-l-aisne-les-chiens-utilises-lors-des-chasses-a

      Donc, faut juste pas se promener avec un chien, sinon, c’est tranquille.

    • La gendarmerie dessaisie de l’enquête sur la mort d’Elisa Pilarski à Saint-Pierre-Aigle
      https://www.lunion.fr/id110506/article/2019-11-21/la-gendarmerie-dessaisie-de-lenquete-sur-la-mort-delisa-pilarski-sain-pierre

      Le procureur a finalement confié les investigations à un service de police. Probablement en raison de la présence au sein de l’équipage de chasse à courre du commandant de la gendarmerie de l’Aisne.

      La section de recherche de gendarmerie d’Amiens est dessaisie de l’enquête sur la mort d’Elisa Pilarski au profit du Service régional de police judiciaire de Creil (Oise).
      […]
      Probablement désireux de dissiper tous soupçons sur l’impartialité de l’enquête dans cette affaire très médiatisée, le magistrat a finalement confié les investigations à un service de police.

    • Or, des vétérinaires mandatés par les gendarmes ont inspecté les 62 chiens de l’équipage et aucun ne présentait de traces de morsure »,

      62 + 1 = 93 ....
      Il manque une trentaine de chiens, peut etre ceux qui comportent des morsures d’Am Staff

      "Des prélèvements ont été effectués sur 93 chiens, ceux appartenant à la victime ainsi que des chiens ayant participé à une chasse à courre qui était organisée à proximité.

      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/aisne-une-femme-enceinte-tuee-par-des-chiens-alors-qu-elle-se-baladait-en-f

    • La société de vénerie a affirmé qu’aucun des chiens ayant participé samedi 16 novembre à une chasse à courre dans l’Aisne n’était impliqué dans la mort d’une femme, tuée par morsures de chiens, alors qu’elle promenait le sien.

      Elisa Pilarski « promenait son chien Curtis, un American Staff, un chien de combat (...), dont on ne peut imaginer qu’il ait laissé sa maîtresse se faire dévorer sans la défendre ! Or, des vétérinaires mandatés par les gendarmes ont inspecté les 62 chiens de l’équipage et aucun ne présentait de traces de morsure », a déclaré Antoine Gallon, directeur de la communication de la société de vénerie.

      Cette dernière fédère toutes les associations de chasse à courre françaises. Le maître d’équipage de cette chasse, Sébastien Van den Berghe, « possède 62 chiens, 21 étaient à la chasse, 41 n’y étaient pas. Tous ont été auscultés », a insisté M. Gallon, ce qui « disculpe totalement la chasse à courre », a-t-il affirmé.

      https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/femme-tuee-par-des-chiens-les-chiens-de-chasse-a-courre-hors-de-cause-7799526822

      21 à la chasse… ce qui contredit le témoignages qui parlent d’une trentaine, mais bon…

    • Ce drame met de nouveau la lumière sur le problème des attaques mortelles de chiens. « En France, il y a eu 33 décès par morsures de chien au cours des vingt dernières années. Les deux tiers concernaient des enfants de moins de 15 ans, 16 avaient moins de 5 ans », précise une étude publiée en 2011 par l’Institut de veille sanitaire (InVS). Pour cette étude, les auteurs ont analysé les morsures de chiens prises en charge aux urgences de huit hôpitaux français entre mai 2009 et juin 2010. « Les morsures étaient plus nombreuses et plus graves quand la victime connaissait le chien mordeur. Chez les adultes, les morsures survenaient souvent lorsque la victime cherchait à séparer des chiens qui se battaient, alors que chez les enfants, les morsures survenaient davantage lorsque le chien était dérangé », souligne l’étude.

      https://www.la-croix.com/France/Securite/Pourquoi-chiens-transforment-parfois-meurtriers-2019-11-21-1201061916

      Maintenant, la chasse a commencé après les faits…

      Selon lui, les 21 chiens chasseurs ne sont pas impliqués. « D’après le légiste, la mort de cette malheureuse dame serait survenue entre 13 heures et 13 h 30. Or, à ce moment-là, la chasse n’avait pas encore démarré. Une photo a été faite à 13 h 28 montrant les chiens sortant du camion », explique Antoine Gallon. « L’autre élément est que cette dame était accompagnée d’un Amstaff (American Staffordshire Terrier, NDLR), qui a été mordu plusieurs fois, ajoute-il. Il s’agit d’un chien de combat dont on ne peut pas imaginer qu’il se soit fait attaquer sans riposter et mordre le ou les chiens en face de lui. Or, les gendarmes ont constaté samedi soir qu’il n’y avait pas une seule morsure sur les 21 chiens de la chasse à courre. »

    • J’ai bien lu les articles où on t’explique que les propos du mari ont été mis en doute, mais qu’après vérification, il semble bien qu’il dise la vérité et qu’il ne s’agisse donc pas d’un meurtre de son fait.
      Je suis étonné qu’on ne t’ai pas encore expliqué que la thèse du suicide était envisagée.

    • Bonjour,
      J’ai plusieurs questions qui restent en suspens.

      Si aucun des 21 chiens qui participaient à la chasse, n’ont été mordus, peut-on penser, que le chien d’Elisa était muselé ? A t-on des précisions à ce sujet ?
      Ceci qui expliquerait d’une part, qu’il n’est pu se défendre et mordre mais aussi les multiples morsures qu’il présentait.

      Dans certains articles il est question de 93 chiens et dans d’autres de 62 chiens dont 21 participaient et 41 étaient restés au chenil.
      Qu’en est-il ? Est-il possible que d’autres chiens qui n’appartenaient pas à Rallye de la Passion, aient participé également à cette chasse ?

      Merci

    • Oui, quand sa nudité a été mentionnée la première fois, je me suis dit que comme chaque fois que l’on retrouve une femme morte violemment, la moindre des choses serait de sortir un kit de viol.

      Je m’interrogeais aussi sur l’excuse de la société de vénerie, sachant que sur son mur, Élisa parlait du fait que même si elle trouvait ça un peu injuste, elle ne sortait pas les chiens sans muselière… ce qui invalide la « preuve » de l’absence de morsures. Maintenant, on a retrouvé la muselière un peu plus loin…

    • Femme enceinte tuée par des chiens : l’indécence des chasseurs
      https://blogs.mediapart.fr/jerome-henriques/blog/041219/femme-enceinte-tuee-par-des-chiens-lindecence-des-chasseurs-0

      Une jeune femme partie promener son chien en forêt et qui est retrouvée morte. La présence d’une chasse à courre à proximité. Une enquête en cours. Et des chasseurs qui, en attendant, font preuve d’une indécence incroyable.

    • #en_marge de cette histoire

      Landes : une meute de chiens de chasse tue une chèvre domestique
      https://www.sudouest.fr/2019/12/18/une-meute-attaque-une-chevre-domestique-6971284-4585.php

      « Un incident rarissime. » C’est ainsi que le directeur de la Fédération de chasse, Régis Hargues, qualifie l’attaque, en marge d’une battue, qui a eu lieu sur la commune de Rivière, route des Clarions. « Une battue aux chevreuils avait lieu non loin de la maison, explique la propriétaire de l’animal. Nous avons, dans un pré clôturé et électrifié, une chèvre, une ponette et une jument. À un moment, ma voisine m’a alerté parce qu’elle avait vu des chiens traverser le pré, à la poursuite de chevreuils. Quand je suis allée voir, j’ai constaté qu’ils s’étaient attaqués à la chèvre, et malgré le vétérinaire, on n’a pas pu la sauver. La personne qui était responsable de la chasse a été très correcte, mais ce qui s’est passé m’interpelle : nous sommes une trentaine d’habitations dans ce secteur et avec les barthes qui sont noyées, le gibier se rapproche un peu plus des habitations. Comment un des chasseurs a pu perdre le contrôle de ses chiens  ? Comment faire pour que cela n’arrive pas à nouveau  ? »

      Bon, là, c’est la faute aux inondations…

    • Des nouvelles du chien

      Dans le cadre de la procédure judiciaire qui suit actuellement son cours, le chien Curtis a été placé par « réquisition judiciaire » aux soins du refuge animalier Clara de Beauvais. Sur sa page Facebook, Christophe, le compagnon d’Elisa et propriétaire du chien s’inquiète du sort de Curtis, il a d’ailleurs décidé d’engager un avocat spécialisé dans le droit animal. D’autres parts sur les réseaux sociaux, de nombreuses voix s’élèvent évoquant pour certain de « mauvais traitement » que subirait l’animal et d’autres évoquant un « comportement menaçant du chien » au refuge. Plusieurs pétitions et des cagnottes ont également été lancé en ligne, l’une d’elle intitulée « urgence vitale pour Curtis » qui doit être envoyée au Procureur de Soissons a recueilli près 13 000 signatures.

      https://www.lobservateurdebeauvais.fr/2020/01/09/mort-delisa-pilarski-le-refuge-clara-de-beauvais-assure-que-c

    • Des nouvelles de la meute

      La version de Jean-Michel Camus est toutefois contredite par un suiveur présent aussi ce jour-là. Selon ce dernier, le piqueux serait parti seul à bord du camion pour récupérer les chevaux à la ferme, le maître équipage quittant Faverolles avec les autres chasseurs vers 12h30.

      Sur place, le responsable de la meute, pris de nausée et de vomissements, renonçait à participer à cheval à la chasse et suivait la chasse à bord d’un véhicule. Au sein de l’équipage, ce dernier éduque et entraîne la meute. Valet de chiens à cheval, il la suit habituellement lors de la traque du chevreuil. Son rôle dans la chasse est indispensable.

      En ce jour important pour les chasseurs, pour ne pas gâcher la fête, le maître d’équipage remplaçait son salarié et décidait de prendre la responsabilité des chiens, enfermés dans le camion depuis midi. Si la chasse a débuté à 13h28, les a-t-on laissés si longtemps dans la fourgonnette ? Quelqu’un a-t-il pris l’initiative d’ouvrir les portes pour qu’ils se dégourdissent les pattes avant le début de la chasse et dans la confusion puisque le piqueux était défaillant ?

      https://www.sudinfo.be/id161994/article/2020-01-16/elisa-29-ans-et-enceinte-tuee-par-des-chiens-la-meute-de-la-chasse-courre

    • Des nouvelles du gendarme

      Arrivé dans l’Aisne en août 2017, Jean-Charles Métras devrait en effet s’en aller d’ici la fin du mois de janvier, quelques semaines après la polémique suscitée par sa présence parmi l’équipage de chasse à courre le jour du décès d’Élisa Pilarski.

      Un départ qui ne serait toutefois pas lié à l’affaire et s’expliquerait par des motifs d’ordre privé selon le haut gradé, dont les propos ont été rapportés par les journalistes de L’Union.

      « Après vingt années dans la gendarmerie, je vais vous dire au revoir. Pour des raisons personnelles, je quitte le département, je vais suivre mon épouse vers le privé », a précisé Jean-Charles Métras pendant la cérémonie traditionnelle en hommage à Sainte Geneviève – patronne des gendarmes – qui s’est déroulée dans la basilique Notre-Dame de Liesse le mardi 14 janvier.

      https://fr.theepochtimes.com/femme-enceinte-tuee-en-foret-le-commandant-du-groupement-de-gendar

    • En attendant de savoir si la meute de l’équipage du Rallye La Passion est dégagée ou non de toute responsabilité dans la mort d’Élisa Pilarski, chiens et cavaliers sont depuis le 16novembre « au repos forcé », selon Jean-Michel Camus. « C’est une consigne que nous a donnée la justice. Ils ont une cour fermée pour s’ébattre. »

      Les cavaliers sont enfermés dans une cour mais ils peuvent s’ébattre ? ^^ Ils relisent ce qu’ils écrivent parfois les journalistes ? :)

    • Des nouvelles de l’ex-gendarme

      Selon les informations exclusives de l’Union relayées par La Voix du Nord, Jean-Charles Metras va quitter le département et « suivre son épouse vers le privé ». Le militaire a été l’un des témoins clés dans l’affaire de la mort d’Élisa Pilarski. Ce dernier affirme qu’il suivait la chasse à courre « à pied et en voiture avec sa femme et ses quatre enfants », le 16 novembre. Une sortie en famille sur son temps libre, selon le commandant du Groupement de Gendarmerie de l’Aisne.

      Mais l’irruption du gradé dans ce dossier a provoqué de nombreux remous. Pendant plusieurs jours, le compagnon d’Élisa Pilarski, qui a retrouvé le corps de sa femme, a assuré que la première personne qu’il a croisée alors qu’il approchait du lieu du drame serait un cavalier. L’homme a cru reconnaître Jean-Charles Metras. Une affirmation que ce dernier réfute très fermement.

      https://www.lesoir.be/274167/article/2020-01-20/femme-tuee-par-des-chiens-en-france-un-patron-de-la-gendarmerie-quitte-ses

    • Mort d’Elisa : le comportement de Curtis, qui a mordu deux fois depuis le drame, en question

      Selon Marie, personne n’était au courant au refuge, avant un coup de téléphone du propriétaire de l’animal, qu’il s’agissait de Curtis et donc qu’il faisait l’objet d’une réquisition judiciaire. « Sinon, il aurait été placé dans un box pour mordeur et il n’y aurait pas eu d’accident, estime-t-elle. Il y a eu une faute quelque part. »

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-d-elisa-je-me-suis-dit-qu-il-allait-me-tuer-confie-la-benevole-mordu

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-d-elisa-son-chien-curtis-a-mordu-deux-fois-depuis-le-drame-23-01-202

    • Dernier post de Christophe sur FB, 2 février 2020

      « Cette journée du 16 novembre était peut être une journée comme les autres pour certains... mais pas pour nous. Ma Elisa a été sauvagement attaquée et dévorée par une meute de chiens en forêt de Retz. Mon coeur, mon amour, ils t’ont massacré.. qu’est ce que tu as du avoir peur, qu’est ce que tu as du souffrir..
      J’ai tourné dans ma tête tous les scénarios possibles, j’ai été aidé par un groupe de personnes composé de professionnels du chiens, vétérinaires, comportementalistes, professionnels du ring, de chasseurs, de témoignages nous avons reconstitué la scène sous des angles différents, en situations, réelles nous avons visionné pendant des heures des vidéos sur les réactions de personnes confrontées à des attaques de chiens, personnes voulant protéger un enfant ou leur compagnon à quatre pattes. Nous avons visionné des meutes de chiens de chasse sur leur proie, nous avons parlé de toi Elisa pendant des heures... Il fallait qu’ils comprennent qui tu étais...
      Après des semaines nous avons très certainement trouvé le scénario le plus probable.
      Tu m’as appelé à 13h19. Tu étais en panique, tu me disais je me fais mordre aux bras et aux jambes, je t’ai dis de lâcher Curtis. Et plus rien.
      Je sais que tu étais dans cette allée, où j’ai retrouvé ton blouson, ton gilet et ton écharpe. Tu avais Curtis en laisse avec son harnais et doublement muselé après ta frayeur que tu as eu avec le malinois. Tu ne l’as pas lâché. Ils en voulaient à Curtis et tu as du mettre des coups de pieds, te faire mordre aux jambes, tu as sorti ton blouson, ton gilet et ton écharpe pour les donner à tes agresseurs. As tu pris Curtis dans tes bras ? Tu étais enceinte de 6 mois, Curtis au moment des faits pesait environs 18kilos, tu l’as porté et a cherché le seul endroit où te protéger, où il y avait des arbres, c’était ce ravin. Tu n’as pas du le porter longtemps tes agresseurs te poursuivaient. Je suis sur que tu t’es couché sur Curtis. Tu as protégé ton visage, Enzo et Curtis.Tu as fait rampart avec ton corps contre tes agresseurs.
      Ils t’ont alors attrapé par ta chevelure, t’ont traîné avec acharnement, ça devait être d’une violence inouïe car ils t’ont totalement scalpé... Curtis a du se cacher, le vétérinaire qui l’a vu le jour même a constaté des griffures importantes au niveau des oreilles, je sais que tu attachais très bien les muselière..Il s’est blessé en essayant de se l’arracher. Curtis n’a pu mordre personne, et s’il n’avait pas eu sa muselière il ne serait plus là aujourd’hui, face à une meute il n’aurait jamais fait le poids.
      Quand je suis arrivé près des lieux, j’ai aperçu un petit groupe de chiens de chasse qui partaient. J’ai appelé Curtis qui m’a répondu en aboyant, c’est comme ça que je me suis rapproché du ravin dans lequel j’ai vu une meute d’une quinzaine ou vingtaine de chiens de chasse, silencieux autours de ce que je pensais être un tronc d’arbre. En me voyant, ils se sont lancés dans ma direction et sont partis.
      J’ai ensuite vu Curtis, il était pas très loin de toi. Ce que je pensais être un tronc d’arbre était en fait ton corps dévoré.. une vision d’horreur que je ne peux pas me sortir de la tête. Qu’on ne vienne pas me dire que mon chien est responsable de ce massacre. Même si aujourd’hui certains pensent avoir trouvé le coupable idéal. Qu’on ne vienne pas me dire que notre chien va très bien alors que son traumatisme n’a pas été pris en charge par des gens qualifiés. Tu as sacrifié ta vie Elisa et celle d’Enzo pour sauver ton chien et ça, je sais que c’était toi. Aujourdhui vous n’êtes plus là mais je me battrais jusqu’au bout pour trouver les coupables et proteger Curtis.
      Je sais que des gens savent forcément quelque chose si vous avez une âme, une conscience, vous pouvez contacter de façon anonyme mon avocat Maître Alexandre Novion.
      Je tiens à remercier tous les gens qui me soutienne dans ce cauchemar. »

      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=148783936582483&id=112721460188731&__tn__=-R

    • Affaire Pilarski : les analyses ADN des chiens sont trop chères pour la justice
      https://www.lavoixdunord.fr/712844/article/2020-02-20/femme-enceinte-tuee-dans-une-foret-de-l-aisne-les-analyses-adn-des-chie

      ce jeudi matin, France Info croit savoir que ces prélèvements n’ont même pas été transmis à un laboratoire. « Le coût des analyses serait supérieur à 100 000 euros. Une facture jugée un peu excessive par la justice », assure la radio publique. Un deuxième devis aurait été donc été demandé à un laboratoire concurrent par le juge d’instruction en charge du dossier et les enquêteurs de la police judiciaire de Creil. « Je suis sidéré qu’on en soit au point mort, que ces examens ne soient pas en route (…) Oui c’est coûteux, mais rien ne vaut une vie », a réagi Me Alexandre Novion, l’avocat de Christophe Ellul sur France Info.

      #déni_de_justice

    • Affaire Pilarski : des analyses ADN « trop coûteuses » pour la justice
      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/affaire-pilarski-des-analyses-adn-trop-couteuses-pour-la-justice-20200220

      Face au coût jugé trop élevé de la facture envoyée à la justice pour l’analyse ADN des chiens mis en cause, la juge d’instruction a demandé un nouveau devis à un second laboratoire. Sans garantie que le prix soit moins cher, et donc que la justice accepte, il faut s’attendre à ne pas connaître tout de suite la vérité sur l’affaire Pilarski.

      « Mon client n’arrive pas à comprendre pourquoi on ne met pas en place tous les moyens pour trouver la vérité ? Pourquoi cette lenteur et pourquoi entrer dans ce cycle d’immobilisme en ce qui concerne ces analyses ADN ? », s’indigne au Figaro Me Alexandre Novion, l’avocat de Christophe Ellul. « Il l’interprète comme une forme de retournement contre lui car cette annonce est à mettre en perspective avec cette sur focalisation sur son chien Curtis : on n’arrête pas de parler de ses morsures d’avant, d’après... Mon client le vit comme une stigmatisation en tant que victime », enchérit le défenseur du compagnon.
      67 chiens mis en cause, un second devis en cours

      Presque trois mois après le drame, l’énigme autour de la mort d’Elisa Pilarski reste donc totale. La jeune femme a vraisemblablement été tuée par un ou des chiens. La question est : le(s)quel(s) ? Le malinois rencontré par la victime lors de sa promenade a rapidement été écarté de la liste des suspects. Reste le chien du couple, Curtis, et les chiens présents lors de la chasse à courre. Au total, 67 chiens. Une information judiciaire avait alors été ouverte contre X pour « homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement résultant de l’agression commise par des chiens ».
      À lire aussi : Mort d’Elisa Pilarski : le chef de la chasse à courre placé sous le statut de témoin assisté

      « On se réfugie derrière les expertises ADN. Or, qu’est-ce que démontrent ces analyses ? Simplement qu’il y a eu un contact entre tel ou tel chien et le corps d’Elisa Pilarski. C’est tout », tranche pour sa part Me Guillaume Demarcq, l’avocat du maître d’équipage de chasse à courre Sébastien Van Den Berghe. « Enfin, il est clair que ces analyses mettront en évidence l’ADN de son chien Curtis, puisqu’il se promenait avec Elisa ». Pour ce qui est des chiens de la chasse à courre, le pénaliste assure que, « s’ils ont eu un contact avec elle après sa mort, leur ADN aussi sera présent dans les résultats, ce n’est pas exclu, mais cela ne mettra pas les chiens de la chasse à courre en cause , il ne faut pas conférer à l’analyse ADN une valeur qu’elle n’a pas », souligne-t-il.

      C’est trop cher car de toute façon, même si on trouve l’ADN des chiens de chasse ca ne mettra pas en cause les chiens de chasse car ce sont des chiens électeurs de Macron et cela les autorise à bouffer les sans-dents.

      Autre truc étonnant, je croyait que les analyses étaient en cour depuis 3 mois et en fait on en est toujours au stade du devis. Devis unique qui a été demandé à un seul labo manifestement...

      Autre truc étonnant, comment se fait il qu’on ne mesure pas la taille des morsures sur le corps. Ca m’étonnerait que les morsures d’un A.Staff soient identiques à celles des chiens de chasse.

    • C’est trop cher car de toute façon, même si on trouve l’ADN des chiens de chasse ca ne mettra pas en cause les chiens de chasse car ce sont des chiens électeurs de Macron et cela les autorise à bouffer les sans-dents.

      C’est horrible mais c’est tellement vrai.
      La haute bourgeoisie française et ceux qui rêvent d’en être a toujours les mêmes réseaux d’avant la révolution, la transmission d’un héritage financier et patrimonial exponentiel qui leur assure l’impunité. Ce sont les mêmes familles qui s’attachent aux mêmes valeurs ancestrales de traditions de noblesse méprisante, comme ces parties de vénerie complétement débiles. C’est pas des déguisés qui partent en goguette, c’est des satanistes qui se regroupent en caste pour se repaitre de l’angoisse et voir couler le sang de leurs victimes animales.
      La #vénerie c’est vraiment un des rouages de l’aristofachie française à détruire.

    • Affaires Pilarski ou Polanski, c’est toujours #deux_poids_deux_mesures, « les jugements de cour » etc. et de la machine à attiser des haines plus ou moins bien dirigées de la part du populo qui sait bien qu’il peut servir de bouffe pour chiens dès que les intérêts des classes dominantes sont menacés.

      Dans un autre style : deux enquêtes de police qui n’arrivent pas à trouver le propriétaire d’une bagnole non-volée, bonhomme que sept témoins ont vu tenter de tuer quelqu’une, vous y croyez ?

    • Cette semaine, France Info avait en effet révélé que c’était le coût de ces analyses – autour de 200 000 euros -, qui avait conduit la justice à les différer. Au premier devis d’un laboratoire devait être privilégié celui d’un second, moins cher. C’est donc ce dernier qui vient vraisemblablement d’être choisi par la juge d’instruction, comme le mentionne le parquet. « Dans cette affaire notamment, les expertises ADN ne constituent pas le Graal absolu, prévenait toutefois Me Caty Richard, avocate de la maman et de l’oncle d’Elisa. Il n’est pas question de fantasmer que ces expertises répondront à toutes les questions posées par le drame. »

      En attendant que leurs conclusions soient enfin connues, le parquet a donc précisé quels enseignements la justice pouvait tirer de l’autopsie du corps d’Elisa, décrit comme atrocement mutilé lorsque son compagnon l’a trouvé, aux alentours de 15 heures le 16 novembre. Les caractéristiques suggèrent « l’action d’un, ou plus probablement de plusieurs chiens au regard de la répartition des plaies, de leurs différences de morphologies et de leurs profondeurs », précise cette fois le procureur de la République, lequel indique qu’il est impossible « de dénombrer les animaux en raison des nombreuses morsures intriquées dans une même zone. »

      Si il y a de très nombreuses morsures d’un nombre de chien important à quoi bon gaspiller 200.000€ pour connaitre l’ADN individuellement de chacun de ces multiples chiens. On va pas mettre en taule chaque chien individuellement en rapport au nombre des morsures qu’ils ont faites. Curtis n’est pas une meute de chien à lui tout seul, si plusieurs morsures de plusieurs chiens sont visibles c’est que la meute est impliqué. A la limite l’ADN pourrait montre qu’il manque une trentaine de chiens dans la meute, mais sinon je voie pas l’intérêt de ces testes hors de prix.
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-pilarski-elisa-a-ete-tuee-par-un-ou-plus-probablement-plusieurs-c

    • Comment l’affaire Pilarski a emporté l’officier Jean-Charles Métras
      https://lessor.org/a-la-une/comment-laffaire-pilarski-a-emporte-lofficier-jean-charles-metras
      Donc, finalement, il n’a pas quitté la Gendarmerie pour raisons personnelles…

      L’officier brillant, passé par Saint-Cyr et l’école de Guerre, ancien attaché de sécurité intérieure à l’ambassade de France au Maroc, avait jusqu’ici de bons résultats à mettre en avant. Exemple avec le dispositif Diane, mis en place dans l’Aisne en 2019 par cet amateur de chasse. Signée entre préfecture, Gendarmerie et fédération locale de chasse, cette convention prévoyait un échange d’information pour lutter contre l’insécurité en milieu rural, “en ciblant en particulier les atteintes aux milieux naturels et à la biodiversité”, expliquait alors le groupement. Un partenariat monté en épingle après la mort atroce d’Elisa Pilarksi comme la preuve d’une connivence entre gendarmes et chasseurs.

      L’affaire repose la question des limites à respecter pour un responsable local. “Le poste de commandant de groupement est sensible, mais les officiers sont préparés à ces situations”, note un général en deuxième section. “Rien n’interdit cette participation à la chasse à courre, relève un autre ancien haut gradé. Un commandant n’est tenu qu’à l’observation de la loi”. Mais, ajoute-t-il, “même si on a le droit de le faire, il ne faut pas le faire”. Et cet officier général de confier ce jugement personnel : “Quand on est commandant de groupement, on ne suit pas une activité qui relève de la maltraitance”. La présence de l’officier interpelle d’autant plus que les pro et antichasse s’écharpent depuis quelques années aux abords des forêts. Apparaître auprès d’une partie dans ce type de conflit laisse ouverte la voie aux interrogations sur une supposée partialité.

    • Au moins à Saint-Pierre-et-Miquelon y’a pas trop de forêt … à moins qu’il préfère Clipperton ? y’a un vote pour le tribunal populaire ? Sainte Hélène ?
      #mutation_outremer (c’est là que S.Royal raconte que sont envoyés les criminels indésirables … sans passer devant la justice pour autant) #impunité #passe_passe

    • Note un point particulièrement grave, incidemment se mettent en place en 2019 des dispositifs chasseurs-gendarmes pour lutter contre l’insécurité …

      dispositif Diane, mis en place dans l’Aisne en 2019 par cet amateur de chasse. Signée entre préfecture, Gendarmerie et fédération locale de chasse, cette convention prévoyait un échange d’information pour lutter contre l’insécurité en milieu rural

    • Affaire Pilarski : de nouveaux éléments accablent le chien Curtis

      L’étau se resserre autour du chien de Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa Pilarski : six mois avant le drame, la jeune femme aurait déjà été mordue par Curtis.
      Par Margaux d’Adhémar

      Elisa Pilarski est morte suite à des morsures d’un ou de plusieurs chiens dans la forêt de Retz, dans l’Aisne, en novembre 2019. Reste à savoir le(s)quel(s) : serait-ce les chiens de la société de vénerie ou Curtis, un des chiens de son compagnon Christophe Ellul ? Pour l’instant, le canidé du couple est dans la ligne de mire. A-t-il dévoré sa maîtresse ce samedi 16 novembre ?

      « Si Curtis était méchant ça se serait passé avant. Et je sais que Curtis est innocent », a répété dans la presse, le compagnon d’Elisa. Pourtant, selon des informations publiées par Oise Hebdo, il semblerait que Curtis ait déjà mordu sa maîtresse, quelques mois avant la tragédie et, pour étouffer l’affaire, Ellul aurait menti aux médecins.

      Le 14 mai 2019, Elisa Pilarski se présente aux urgences avec la main droite complètement enflée et des morsures impressionnantes de plusieurs centimètres au majeur, sur la partie intérieure et extérieure. Les médecins ont été obligés de pratiquer une incision dans la paume de sa main pour la désinfecter, la plaie étant tout particulièrement profonde. « C’est Curtis, il ne m’a pas loupée », aurait expliqué Elisa à sa mère alors qu’elle est de retour dans le Sud, dans la maison familiale. Si Christophe Ellul avait confirmé cette version aux enquêteurs, il réfute en revanche l’idée selon laquelle les blessures d’Elisa auraient été infligées par Curtis, allant jusqu’à publier sur les réseaux sociaux le certificat médical attribué à Elisa lors de sa sortie, attestant qu’elle a été victime d’une morsure de chat.

      Ellul serait allé jusqu’à mentir aux médecins, comme semble l’attester un échange de messages avec son épouse, dont il n’est pas divorcé, publiés dans Oise Hebdo : « J’ai menti, j’ai dit que le chat était vacciné. On doit appeler le centre anti-rage, l’infection est trop importante, elle doit rester 3 jours à l’hôpital ».

      Aujourd’hui, Curtis a été placé en statut de « saisie conservatoire » et se trouve actuellement en fourrière à Beauvais. Une bénévole au « refuge de Clara » a également fait les frais de son comportement agressif : Oise Hebdo a publié une image de la jambe ensanglantée de la jeune femme, avec trois entailles profondes de morsure au niveau du tibia. Résultat : douze points de suture.

      « Je ne sais pas combien de temps ça a duré. La seule chose dont je me souvienne, c’est d’avoir hurlé et de m’être dit qu’il allait me tuer. La douleur était vraiment intense », confiait-elle à nos confrères du Parisien. « C’était extrêmement violent car, à aucun moment, le chien n’a montré de signes qu’il allait attaquer. Il n’a par exemple pas grogné », raconte un des témoins de la scène.
      À lire aussi : Femme tuée par des chiens : le compagnon de la victime veut engager un avocat pour son animal

      L’animal s’était également montré violent lorsque son maître livrait son témoignage à la police, juste après la découverte du corps déchiqueté de sa compagne, rapporte Le Parisien. Son chien l’aurait mordu à la jambe et ce dernier se serait écrié « Il est fou ce chien il faut le piquer ! ».

      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/affaire-pilarski-de-nouveaux-elements-accablent-le-chien-curtis-20200305

    • Elisa Pilarski a été tuée par le chien de son compagnon et non par un chien de chasse, annonce le parquet, AFP
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/03/elisa-pilarski-a-ete-tuee-par-le-chien-de-son-compagnon-et-non-par-un-chien-

      « Les opérations de recherche d’ADN et de comparaisons avec les traces retrouvées sur les prélèvements effectués sur les différents chiens » ont fait apparaitre que « l’ADN de la victime est présent à partir de traces de sang prélevées en différents points de la gueule et de la tête du chien Curtis », précise le communiqué du parquet. « Aucune trace d’ADN provenant des 33 chiens de meute prélevés n’a été retrouvée », ajoute-t-il. Par ailleurs, « aucune trace de morsure n’a été relevée que ce soit sur les chiens de chasse ou sur le chien Curtis , ce qui permet d’exclure un conflit direct entre la meute et ce dernier ».
      A la suite du drame, Christophe Ellul, le compagnon d’Elisa Pilarski avait mis en cause la meute de chasse, affirmant qu’Elisa l’avait appelé se disant « attaquée par plusieurs chiens ».

      Curtis a également été incriminé par le rapport de deux experts vétérinaires, portant sur son « origine et comportement » et « sur une analyse des morsures » relevées sur le corps, ajoute le parquet. L’animal, un « american pitbull terrier, provenant d’un élevage des Pays-Bas et introduit illégalement en France par son acquéreur » a « fait l’objet d’un dressage au mordant, forme d’apprentissage interdite en France et pouvant relever d’actes de maltraitance animale », et « de nature à abolir toute capacité de contrôle ou de discernement » chez l’animal, précise le communiqué.
      Elisa Pilarski, 29 ans, était partie se promener en forêt de Retz avec ce chien, qu’elle connaissait peu selon Me Cathy Richard, l’avocate de sa mère. Elle avait été découverte morte par son compagnon, victime d’après l’autopsie d’une « hémorragie consécutive à plusieurs morsures ».

      « Sur l’ADN, c’est un rapport que nous avons attendu très longtemps et ces longs délais sont pour moi suspects. J’attends plus d’informations sur la manière dont les experts ont travaillé et la méthodologie et je ne souhaite pour l’instant pas me prononcer », a réagi pour sa part l’avocat du compagnon, Me Alexandre Novion.

      Du danger d’#armes_par_destination heureusement plus rares que les voitures. Un chien qui mord, si on souhaite pas l’enfermer à vie, on le fait piquer. Je sais pas combien on gagne dans les concours canins. Moche de moche.

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce dimanche 13 octobre 2019
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/16651-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien. Veuillez trouver ci-dessous la Revue de presse de notre Contributeur anonyme, et bien sûr plus de titres dans la Defcon Room,

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette / Doudou

    La Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l’actualité française et internationale du 10 au 14 Octobre 2019 vues par notre contributeur anonyme

    DON : https://www.paypal.me/revuedepresse ou https://www.paypal.com/pools/c/7ZGVkA4zY3

    AIDE SOCIALE UNIQUE :...fusion du RSA+APL+PA

    = fusion/baisse/suppression après les élections 2022

    https://www.sudouest.fr/2019/10/09/futur-revenu-universel-d-activite-cinq-questions-sur-cette-arme-contre-la-p (...)

  • *AIDE SOCIALE UNIQUE* : ... Fusion du RSA+APL+PA
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16644-aide-sociale-unique-fusion-du-rsa-apl-pa

    *AIDE SOCIALE UNIQUE* :...fusion du RSA+APL+PA

    = fusion/baisse/suppression ou comment fabriquer des miséreux/révolutionnaires après les élections 2022

    https://www.sudouest.fr/2019/10/09/futur-revenu-universel-d-activite-cinq-questions-sur-cette-arme-contre-la-p

    http://www.leparisien.fr/economie/revenu-universel-d-activite-la-consultation-citoyenne-c-est-parti-09-10-2

    1... On fait une pseudo consultation à la mode RIC comme si tout n’était pas déjà décidé à l’avance. On pose des questions orientées où la réponse majoritaire fait peur : trop d’aides sociales, trop de fainéants, etc

    On voit bien qu’on conditionne les gens en les laissant penser que : supprimer les aides sociales fera faire des économies à l’Etat ou permettra des hausses (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Malgré l’aspect péniblement répétitif, je vais te recopier absolument tous les titres consacrés au tueur Samuel Little, parce que c’est à nouveau un cas d’école. Au-delà de l’aspect assez ridicule du qualificatif « le pire », ce qui frappe évidemment, c’est l’absence totale du mot « femmes » dans ces titres. On a des « personnes » et des « meurtres », mais jamais de femmes.

    Dans le texte de ces reprises de la même dépêche AFP, on apprend (au détour d’une unique phrase) que « la plupart de ses victimes sont des femmes ». Parfois « la majorité ». Pourtant, dans certains (très rares) articles, on lira que « toutes ses victimes » sont des femmes, parfois « nearly all ». Bref, « on sait pas trop », ce qui signifie grosso modo qu’on s’en fout.

    – Le pire tueur en série de l’histoire américaine aurait tué 93 personnes
    https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-aurait-tue-93-personnes

    La plupart des victimes de Little, qui a agi entre les années 1970 et 2005, sont des femmes.

    – Etats-Unis : Le pire tueur en série de l’histoire américaine a tué au moins 50 personnes
    https://www.20minutes.fr/monde/2622015-20191007-etats-unis-pire-tueur-serie-histoire-americaine-tue-moins

    La plupart des victimes de Little, qui a agi entre les années 1970 et 2005, sont des femmes.

    – Le pire tueur en série de l’histoire américaine aurait tué 93 personnes
    https://www.ladepeche.fr/2019/10/07/le-pire-tueur-en-serie-de-lhistoire-americaine-aurait-tue-93-personnes,846

    La majorité des victimes de Samuel Little sont des femmes, assassinées entre les années 1970 et 2005.

    – Cet homme est probablement le pire tueur en série de l’histoire américaine
    https://www.lalibre.be/international/amerique/cet-homme-est-probablement-le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-5

    Les Etats-Unis ont probablement trouvé le pire tueur en série de leur histoire : Samuel Little, 79 ans, a avoué avoir assassiné 93 personnes, la police fédérale (FBI) ayant confirmé pour l’heure 50 de ces meurtres.

    La plupart des victimes de Little, qui a agi entre les années 1970 et 2005, sont des femmes.

    – Le pire tueur en série américain avoue 93 assassinats
    https://www.africaguinee.com/articles/2019/10/07/le-pire-tueur-en-serie-americain-avoue-93-assassinats

    – Le pire tueur en série de l’histoire américaine
    https://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-14122329

    – Condamné pour trois meurtres, le pire tueur en série de l’histoire américaine en a commis au moins 50
    https://www.sudouest.fr/2019/10/07/condamne-pour-trois-meurtres-le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americain

    – Etats-Unis : le pire tueur en série de l’histoire américaine a tué au moins 50 personnes
    https://actu.orange.fr/societe/fait-divers/usa-le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-a-tue-au-moins-50-pe

    – "93 meurtres" dont 50 déjà confirmés : les aveux du pire tueur en série de l’histoire des Etats-Unis
    https://rmc.bfmtv.com/emission/93-meurtres-dont-50-deja-confirmes-les-aveux-du-pire-tueur-en-serie-de-l-

    – Le pire tueur en série de l’histoire des Etats-Unis ? Un Américain avoue 93 meurtres, dont 50 déjà confirmés par le FBI
    https://www.nicematin.com/faits-divers/le-pire-tueur-en-serie-de-lhistoire-des-etats-unis-un-americain-avoue-93-

    – Les États-Unis ont découvert le pire tueur en série de leur histoire
    https://www.lepoint.fr/monde/les-etats-unis-ont-decouvert-le-pire-tueur-en-serie-de-leur-histoire-07-10-2

    – Samuel Little, le pire tueur en série des Etats-Unis, aurait tué 93 personnes
    https://www.midilibre.fr/2019/10/07/samuel-little-le-pire-tueur-en-serie-des-etats-unis-aurait-tue-93-personne

    – Etats-Unis : un tueur en série confesse 93 meurtres, dont 50 sont confirmés
    https://www.lenouvelliste.ch/articles/monde/etats-unis-un-tueur-en-serie-confesse-93-meurtres-dont-50-sont-confirm

    – Le pire tueur en série de l’histoire américaine a tué au moins 50 personnes
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201910/06/01-5244355-le-pire-tueur-en-serie-de-lhistoire-americaine-a-tue-au-moins-50

    – USA : le pire tueur en série de l’histoire américaine a tué au moins 50 personnes
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_usa-le-pire-tueur-en-serie-de-l-histoire-americaine-a-tue-au-moins-50-pe

    –États-Unis : un homme de 79 ans avoue 93 meurtres, il pourrait s’agir du pire tueur en série de l’histoire américaine
    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5708517/etats-unis-un-homme-de-79-ans-avoue-93-meurtres-il-pourrait-sagir-du-pir

    – Les États-Unis ont trouvé leur PIRE tueur en série : Samuel Little avoue avoir assassiné 93 personnes
    https://www.rtl.be/info/monde/international/les-etats-unis-ont-trouve-leur-pire-tueur-en-serie-samuel-little-avoue-avoir-ass

    – Samuel (79) est considéré comme le pire tueur en série de l’histoire américaine : il a avoué avoir assassiné 93 personnes !
    https://www.sudinfo.be/id145063/article/2019-10-07/samuel-79-est-considere-comme-le-pire-tueur-en-serie-de-lhistoire-americaine

    – Un Américain a avoué avoir tué 93 personnes
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/monde/story/un-americain-a-avoue-avoir-tue-93-personnes-17138949

  • Tarbes : ivre, il s’enfuit au volant de la voiture des policiers - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2019/09/10/tarbes-ivre-il-s-enfuit-au-volant-de-la-voiture-des-policiers-6544401-4344.

    Les policiers tarbais devraient, à l’avenir, doubler de vigilance. Samedi soir, ils ont fait la douloureuse expérience d’un excès de confiance. Dans la nuit, un homme a été interpellé pour une conduite en état alcoolique. Le conducteur, qui présentait tous les signes d’une forte ivresse, a été installé à l’arrière de la voiture de police, sans menotte. Pendant ce temps-là, les forces de l’ordre stationnaient son véhicule.

    Soudain, l’homme est passé sur le siège conducteur, et s’est enfui au volant de la voiture de police. Il aurait pu tenter de s’échapper en toute discrétion mais, grisé, il a préféré activer le deux-tons et le gyrophare. Il a également hurlé dans le mégaphone des insultes à l’encontre de la police.

    Son cirque a duré plusieurs longues minutes avant qu’il ne s’encastre dans des voitures en stationnement, non sans percuter dans sa fuite le véhicule de la BAC. Il a été immédiatement placé en garde à vue et déféré devant le parquet de Tarbes lundi. Il devra prochainement s’expliquer devant la justice.

  • LE PIRE CONTRE-SOMMET DE L’HISTOIRE
    Biarritz ou le triomphe de la non-bataille

    On peut être défait pour avoir eu le dessous dans un affrontement, mais au moins a-t-on pour soi l’expérience de s’être battu, et parfois la certitude que d’autres viendront un jour vous venger. La défaite absolue consiste en ce que Guy Brossollet appelait la “non-bataille”. Il n’y a pas même de défaite, et c’est cela la véritable défaite.
    Depuis le sommet du G7 de Biarritz, Macron et son équipe se rengorgent de satisfaction pour les deux ou trois petits effets de scène que la mobilisation de tous les moyens médiatiques, militaires, policiers et diplomatiques à leur disposition leur a permis d’obtenir. Et depuis lors, symétriquement, les organisateurs du contre-sommet et ceux qu’ils prétendaient organiser s’échangent des noms d’oiseaux, se renvoyant la responsabilité de ce que lesdits organisateurs ne peuvent structurellement reconnaître comme un échec. Comme si cette situation ne contre-signait pas à elle seule la défaite advenue. La préfecture des Pyrénées-Atlantiques n’a pas manqué d’enfoncer le couteau dans le dos de ceux qui lui ont fait confiance par ces félicitations venimeuses : « Il faut saluer les organisateurs des rassemblements qui ont tout fait pour maintenir les éléments violents à distance, notamment concernant le choix des parcours. L’ultragauche et ses black blocs ont été marginalisés par des militants tout aussi hostiles qu’eux au G7 ». Cerise sur le gâteau : le ministère de l’Intérieur, au vu de cet état de choses, s’est même payé le plaisir de verser encore un peu d’huile sur le feu en déclarant au Canard Enchaîné qu’un deal tacite aurait eu lieu entre la préfecture et les organisations de gauche : l’autorisation de la symbolique “manif des portraits” du dimanche 25 août à Bayonne en échange du renoncement à toute action effective de blocage le matin du même jour. Et les organisateurs de se fendre d’un communiqué peu convaincant pour dénier toute collaboration avec les chefs des forces de l’ordre.
    Il n’y a pas jusqu’à la révélation d’une indic particulièrement active depuis un an tant dans l’organisation du contre-sommet que parmi les gilets jaunes de Toulouse et du Sud-Ouest - une ex-syndicaliste CGT d’EDF à Clermont-Ferrand semble-t-il - qui n’ajoute au marasme. Une si complète déroute ne peut procéder que d’un complexe faisceau de causes. Elle ne se laisse ramener ni à des généralités sur les contre-sommets, les Basques, les gauchistes, les anarchistes et les sociaux-démocrates. Plutôt que de courir après la prochaine échéance, le prochain mouvement et la prochaine défaite en déniant celle que l’on vient de subir cuisamment, plutôt que de tenter d’oublier au plus vite comment l’on a pu se méprendre sur ce qui adviendrait à Biarritz, Bayonne ou Hendaye, nous avons tout à gagner à ouvrir le débat afin de comprendre ce qui a bien pu se passer, et ce qu’il faut se garder de reproduire, si l’on ne veut pas produire de nouveaux échecs en série. Des participants au contre-sommet nous ont fait parvenir la contribution qui suit. Nous la publions en espérant que d’autres suivent.

    LE G7 EN FEU, LE CONTRE-SOMMET AU MILIEU

    Il promettait ce G7. Après une année où la France sortait de son atonie, marquée par l’émergence conjointe du mouvement des Gilets Jaunes et d’un renouveau des luttes écologistes et climatique, le rendez-vous avait été fixé fin août au Pays Basque pour contester ensemble le cynique spectacle de l’ordre néo-libéral. Ces deux luttes qui avaient cohabité pendant l’année, sans jamais vraiment se croiser, devaient être le fer de lance d’un combat anticapitaliste, antiraciste, antiautoritaire, féministe et anti-impérialiste. Tout le monde s’attendait à une incarnation en acte du slogan « fin du monde, fin du mois, même combat ». 
    Certain-e-s avait ironiquement sous-titré la réplique qui se préparait à ce sommet « Welcome to Paradise ! », comme un hommage à la beauté combative des côtes Basques et pour se placer dans la lignée de la réponse populaire et conséquente qui s’était dressée face au G20 de Hambourg en 2017 – « Welcome to Hell ! ». Pourtant, et à rebours de ce qui était annoncé un peu partout et par tout le monde, nous avons eu l’impression d’assister à « We love Green », un festival consensuel où l’impuissance est brandie en victoire politique par ses organisateurs. Alors, comment est-on arrivé à ce désastre ?

    NÉGOCIATIONS AVEC LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ?

    C’est ce qu’avance le Canard Enchainé dans son édition de la semaine dernière. Les concerné-e-s se disent heurté-e-s par de telles allégations et démentent formellement en disant, qu’au vu des organigrammes bureaucratiques, tel-le sous-chef-fe n’a pas pu participer à des réunions avec tel-le autre de la préfecture. 
    Alors, répondons dès maintenant à cette question qui taraude tout le monde : ANV, Bizi, Attac, Alternatiba & co ont-ils secrètement négocié avec le ministère de l’Intérieur ? A vrai dire, on s’en fout, puisque ces orga collaborent ouvertement, et depuis longtemps, avec l’Etat dans le cadre de la préparation de ce contre-G7. Et peu importe qu’il y ait eu ou pas une réunion avec l’une ou l’autre asso : les organisateurs du contre-sommet ont toujours été sur la même ligne politique, stratégique et médiatique que celle des organisateurs du sommet officiel. C’est ce qu’on va tâcher de vous raconter.

    LE G7 ET SON DOUBLE

    Dans un G7 réellement inversé, le contre-sommet n’est qu’un moment de l’officiel. Et c’est un des portes paroles de G7EZ – la plateforme basque - qui l’affirmait en juin : « Pour l’instant, on travaille en bonne intelligence avec les services de la préfecture, mais on n’est pas tout à fait sur la même longueur d’onde. Depuis le début, la préfecture souhaite un contre-sommet réussi pour valider le sommet du G7. Nous, on souhaite clairement invalider le G7 ! Et démontrer que ce sommet n’est que du gâchis. Malgré tout, nous voulons travailler au maximum pour pouvoir permettre aux personnes, aux militants qui souhaitent venir à ce contre-sommet de pouvoir nous rejoindre, dans le cadre de ce que l’on propose, c’est-à-dire une organisation avec un camp, des conférences et des actions pacifistes » [1]. Et étrangement, le « cadre proposé » et négocié avec l’Etat a fait en sorte que « le contre-sommet » soit réussi, c’est-à-dire qu’il ne se passe presque rien. Oupsi. Le ministère de l’intérieur avait de quoi être ravi. Il l’a été.
    Rien qu’à la lecture des plaquettes distribuées à l’entrée du campement d’Urrugne, on pouvait se dire que quelque chose n’allait pas : les trois premiers jours du contre-sommet n’étaient consacrés qu’à des conférences assez consensuelles, le temps des actions ne venant qu’après. « On l’a décidé, vous n’avez pas le choix, sinon partez » a-t-on pu entendre à l’une des premières AG improvisées.
    Dans le campement et dans Hendaye même, beaucoup de gens étaient déçu-e-s, puisque bon nombre, y compris certain-e-s de leurs membres étaient venu-e-s en ayant pris au sérieux leurs communiqués : Si ce G7 est aussi nuisible et cynique que vous le dites, il faut l’empêcher, ou au moins le perturber. A défaut, on leur a seulement proposé d’écouter la bonne parole alternative, dans des amphithéâtres climatisés, flambant neufs, avec leurs caméras et leurs écrans, lors de débats lénifiants et consensuels. La CGT et Greenpeace y ont même promis de se parler prochainement, devant une salle médusée. L’auditoire était venu pour saboter de néfastes réunions, et on leur imposait un piètre simulacre pour militants des conférences du G7. 
    C’est à ce moment-là qu’il est devenu clair que les assos organisatrices de ce contre-sommet voulaient exactement la même chose que Macron, ou plus précisément elles voulaient devenir son double : tout avait été fait pour que ce contre-sommet ne soit rien de plus qu’un droit de réponse télévisuel à l’officiel. La seule chose qui ait été véritablement pensée c’est un partage du temps d’antenne sur BFMTV, où les grand-e-s chef-fes des grandes assos pourraient prêcher la bonne parole, tout comme les grand-e-s cheff-e-s des grands pays prêchaient la leur. Petit théâtre d’ombres sous le soleil basque, où les un-e-s et les autres se répondent, sans que jamais rien ne vienne troubler leur dialogue de représentants.
    De la même manière qu’il est pathétique de se déclarer pour la paix dans un territoire qui connaît une militarisation rappelant les pires moments du franquisme, de se prononcer pour l’ouverture des frontières quand à quelques kilomètres de là des flics de tous pays contrôlent et arrêtent à une barrière de péage, de dénoncer l’impérialisme quand un hélico américain survole Hendaye [2], nos grosses orgas écolo ont demandé « la justice sociale et climatique » à des incendiaires [3], et prôné la non-violence au milieu de leurs policiers armés. Pour ces orgas, l’écologie n’est qu’une vitrine dans laquelle iels peuvent se faire voir, une marchandise symbolique à vendre et à négocier avec les puissants devant les médias du monde entier, et c’est dans cette optique qu’iels ont organisé ce contre-sommet. 
    L’écologie, quand elle est correctement articulée aux autres luttes, peut porter un potentiel immense d’émancipation. Mais elle comporte aussi les pires trahisons : ANV, Bizi, Alternatiba, Attac et consorts n’avaient rien à négocier avec l’État, puisqu’on ne négocie pas avec ses allié-e-s : on s’arrange entre ami-e-s. 

    LE PACIFISME COLLABORE

    En plus d’être sur la même ligne médiatique que l’Etat, ces assos et orgas ont construit une stratégie commune avec lui et l’ont nommée : « consensus d’action ». Ce consensus d’action a pris des formes assez étonnantes pendant cette fin de semaine : sorti bruyamment quand il visait les manifestant-e-s, et mystérieusement tu quand il aurait pu permettre de s’opposer au G7 et à la violence qu’il comporte intrinsèquement.
    Ce fameux « consensus d’action », si décrié, était présenté en très gros sur la jolie plaquette transmise aux participant-e-s du contre-sommet. Nous vous en proposons une retranscription : 
 
    « Les organisateurs de contre-sommet, nous avons convenu ce consensus d’action : 
     Nous agirons avec calme et détermination, dans un esprit de construction et de résistance.
     Nous ne dégraderons rien, nous ferons uniquement usage de méthodes et techniques non-violentes et pacifiques pour montrer notre détermination, nous ne participerons pas à la surenchère et nous ne mènerons pas de stratégie de confrontation avec les forces policières. En cas de charge et violence policières, nous mettrons en place des techniques de résistance non violente, à définir ensemble.
     Nous sommes attaché.e.s à garantir la sécurité des personnes présentes sur les lieux de nos manifestations et actions. Par notre présence, notre nombre et notre cohésion, nous montrerons que nous sommes la solution.
     Par contre, nous nous opposons à toute tentative de récupération de nos mobilisations à des fins commerciales, réactionnaires ou violentes. »
     À la lecture de ce texte, il devient clair que la défense d’ANV, Bizi, Attac, Alternatiba et leurs compères devient un peu plus futile : peu importe que l’une ou l’autre asso soit membre d’une plateforme, ou juste organisatrice de la marche des portraits ou de l’action de blocage annulée du dimanche, puisqu’elles partagent exactement le même point de vue et la même stratégie. Ce consensus d’action est le même que celui porté par Alternatiba, ANV-COP21 et Bizi lors de leur marche des portraits [4]. Et sur place, toutes ces assos étaient plus ou moins interchangeables, discutant cordialement ensemble pendant les conférences et se soutenant mutuellement dans les AG. Qui se renseigne un peu apprend que Bizi est une organisation basque, qu’Alternatiba est sa déclinaison européenne, et qu’ANV-COP21 est la branche "résistance" d’Alternatiba.
    Alors, oui, ANV-COP21, Alternatiba, Attac, Bizi et leurs associé-e-s dénoncent la violence. Mais quand ça les arrange, c’est-à-dire surtout quand elle ne vient pas de l’Etat. Le seul communiqué qui a été réalisé sur la question de la « violence », l’a été pour dénoncer « l’agression d’un passant » lors d’une manifestation qui amenait une charpente du campement au port d’Hendaye où était situé l’Ambazada (lieu des rencontres intergalactiques organisées par des personnes de Notre Dame des Landes) : un monsieur avec une caméra s’est énervé quand il s’est vu expliquer que la contestation n’était pas un spectacle et que les films qu’il réalisait pouvaient mettre en danger des personnes. Selon plusieurs sources, il aurait engagé une bagarre avec ses interlocuteurs. Cette manifestation n’étant pas au programme négocié avec l’Etat, les plateformes ont vu rouge et ont déclaré : « Comme le rappelle notre consensus d’action, aucune forme de violence morale ou physique ne sera tolérée. Nous appelons les agresseurs à prendre leurs responsabilités et à quitter le lieu de vie qui ne peut accueillir les auteurs de telles violence » [5]. Rien sur le contexte, juste une condamnation morale. On se croirait au Tribunal de Grande Instance. 
    En revanche, quand la police attaque par deux fois, dans la même soirée, coup sur coup, une manifestation et le campement, il n’y a plus de Bizi, d’Alternatiba, d’Attac, d’ANV ou de plateformes. Silence radio. Il ne faudrait quand même pas vexer ceux que l’on conteste. 
    Dans la fin d’après-midi du vendredi 23, deux motards de la gendarmerie et une voiture de la BAC se perdent dans une manifestation qui rentre, solidement escortée, d’une tentative de blocage. Ils en sont joyeusement chassés, mais pour sauver l’uniforme bafoué de leurs collègues, des forces antiémeutes (des CSI-CDI), des BAC et des voltigeurs (BRAV-M) chargent à moto sur les bords d’une falaise une foule de 300 personnes qui n’a pas d’autre choix que de courir ou de se prendre des LBD ou des coups de tonfa. Où est le communiqué appelant l’État à stopper sa violence et à quitter les lieux immédiatement ? Où est le soutien aux interpellé-e-s, aux tabassé-e-s et à ceux et celles qui n’ont pas eu la force ou la capacité de courir assez vite pour leur échapper ? [6]
    Moins d’une heure après, et toujours pour assouvir leur petite vengeance corporatiste, ces mêmes policiers accompagnés d’autres attaquent le campement, allant jusqu’à ses portes pour tirer à vue sur tous ceux et celles qui tentent de les faire reculer. Alors que l’auto-défense s’organise collectivement, toujours pas de Bizi, ni d’ANV, ni d’Attac, ni d’Alternatiba, ni de plateforme. Et elles brilleront encore par leur absence quand dans l’AG du soir on apprendra qu’une indicatrice de la police était vraisemblablement infiltrée dans le campement, et qu’une caméra avait été trouvée dans un arbre.
    À vrai dire, elles ont dû avoir peur, ces orgas : à entendre tous les soirs des « tout le monde déteste la police » qui sortaient gaiement du bar des gilets jaunes, à voir que les participant-e-s étaient prêt-e-s à s’auto-organiser sans leur demander leur accord (marche vers l’Ambazada, manif en non-mixité, concert nocturne, action de blocage de l’autoroute, organisation pour aller à Bayonne le samedi…), et surtout prêt-e-s à s’auto-défendre collectivement en cas d’attaque de la police. Elles ont compris que malgré tout ce qui avait été mis en œuvre avec l’Etat, elles ne contrôlaient pas grand-chose, que la politique était un peu plus compliquée qu’un festival We love Green, que personne n’était venu pour consommer des conférences et des actions. Du coup, prises de panique, elles se sont rangées ouvertement derrière l’État : elles ont convoqué une AG le samedi matin à 8h sur le campement pour « assurer la sécurité des personnes pendant ce week-end », reprenant ainsi le vocabulaire policier à défaut de penser une défense collective. 
    Et alors ça a été la débandade politique des alternatifs [7] : les seuls forces de l’ordre qui ont été aperçues dans Hendaye pendant la grande manifestation « anti-G7 » du 24 août, c’était les gilets verts d’ANV, d’Attac d’Alternatiba et de Bizi protégeant les deux banques du parcours, mais aussi, et plus cocassement, un petit salon de coiffure, comme si le black bloc, quand il n’est pas occupé à manger des enfants, complotait contre les teintures. 
    L’action "désobéissante" du dimanche - des occupations de places, sans "blocage" ni "départ en manif" nous a-t-on bien précisé - a été annulée, puisqu’elle risquait d’être trop désobéissante, et a été remplacée par une projet de "mur populaire". Personne n’a jamais su à quoi ça pouvait ressembler puisqu’il s’est vu sacrifié sur l’autel de la ’sécurité des personnes’. Alors, pourquoi ces renoncements en chaîne ? Parce que les orgas se sont rendu compte qu’elles ne pourraient rien maîtriser, et que malgré les leçons de morale faites à ceux et celles qui voulaient s’auto-organiser, on ne leur reconnaissait pas une once d’autorité : elles ont dû penser qu’il fallait mieux abdiquer que de perdre leur face acceptable. 
    Elles ont dû tellement être chamboulées par cette découverte qu’elles n’ont pas pris le temps de dénoncer l’attaque violente d’une manifestation, du campement et de demander la libération immédiate de toustes les incarcéré-e-s. Sûrement pensaient-elles déjà au prochain We Love Green, ou à écouter de la pop en mangeant du quinoa bio. 
    Reste une grande question : pourquoi la manif des portraits du dimanche a-t-elle été maintenue et n’a pas été agressée par la police comme l’ont été les manifs du vendredi 23 sur la Corniche et celle du samedi 24 à Bayonne ? La réponse est sûrement bien plus simple que des négociations secrètes : elle a été accordée par la préfecture aux opposants officiels, en guise de remerciement pour services rendus. Et c’est même Attac qui le dit : "Si la manifestation n’était pas autorisée, pourquoi les forces de l’ordre ne sont pas intervenues ?" La réponse est simple pour le porte-parole d’Attac. “Ils connaissent les organisations, ils savent qu’elles ne causent jamais de problèmes de maintien de l’ordre. Par exemple, vendredi (24 août, la veille du G7) nous avons pu mener une action pacifique, non déclarée, sans être réprimés par les gendarmes”.
    Et c’est ainsi qu’au milieu du week-end, le campement, dépité, s’est rapidement vidé : beaucoup étaient venu-e-s plein de motivations, mais finalement assez peu préparé-e-s. Peut-être avait-on oublié que les orgas ne font jamais des cadres facilement réappropriables. Peut-être avait-on trop cru aux prévisions sur le débarquement massif de contestataires venu-e-s de tous les ronds points et de toute l’Europe. Peut-être avait-on trop écouté la plateforme basque qui annonçait qu’un sommet ici était l’affront de trop qui ne passerait pas. Peut-être avait-on omis que le modèle un peu éculé de ’contre-sommet’ était peu à même nous faire revivre la créativité de ces derniers mois. Trop sûrement, on a pu penser que ce G7 se bloquerait tout seul, comme par magie, puisque tout le monde l’annonçait. Comme si l’histoire pouvait se faire toute seule. Et même si le déploiement délirant des forces répressives a sûrement rendu impossible toute confrontation frontale, il aurait pourtant été faisable de vietnamiser ce contre-sommet, de défaire Biarritz depuis les collines. Mais rien ne sert de refaire le match perdu, gardons juste à l’esprit que maintenant plus jamais, il ne faut croire les promesses médiatiques et bureaucratiques. 
    Bilan de ce contre-sommet pour ANV, Alternatiba, Bizi, Attac & co : un beau temps d’antenne télé, un joli statut d’opposants officiels, de jolies photos, une belle gestion du maintien de l’ordre des « agité-e-s » (de la même manière que Macron à bien géré son « agité » à lui, Trump), de grands discours pleins de bonnes intentions et des longs silences complices quand la police attaque leur contre-sommet. Et tout le monde peut rentrer chez soi heureux et satisfait. Et le sinistre cirque médiatico-politique peut reprendre. Mais jusqu’à quand ?

    LEUR ÉCOLOGIE N’EST QU’UNE VITRINE, DEVENONS LE PAVÉ

    Ce début d’automne va être marqué par le retour des luttes sociales et écologiques. Bon nombre d’actions sont d’ores et déjà prévues. Tâchons d’être à la hauteur de l’enjeu puisque ANV, Bizi, Attac, Alternatiba & leurs complices vont encore tenter de sévir, d’étouffer toute forme de lutte et de révolte un tant soit peu conséquente. Leurs actions continuent de se vouloir symboliques, c’est-à-dire insignifiantes, et c’est justement là qu’il faut les attaquer, les déborder. 
    À toustes les membres de ces assos et orga, nous tenons à vous rappeler que si vous voulez être à la hauteur de vos convictions et que vous essayez d’enrayer effectivement le désastre en cours, il n’est jamais trop tard pour déserter des rangs de la police et de tenter des choses nouvelles : 

    N’attendez rien, désirez tout !

    Lundi.am

    --
    [1] G7 Blokatu et G7 Ez, deux faces d’une même pièce - article à lire attentivement pour ceux et celles qui se laisseraient impressionner par la division du travail bureaucratique défendue par ANV, Bizi, Alternatiba et leur gang. 

    [2] « Pendant ce temps-là, un hélicoptère appartenant à la délégation américaine survolait le port. Ce dernier était arrivé, la veille, dans l’impressionnant avion de l’US Air Force, qui comprenait, en plus de cet hélico, du matériel militaire. » https://www.sudouest.fr/2019/08/21/contre-sommet-du-g7-l-ambazada-de-notre-dame-des-landes-prend-ses-quartiers

    [3] « De plus en plus autoritaires et bellicistes, ces 7 grands pyromanes se rencontrent pour perpétrer un système au service des plus riches et des multinationales. Il est temps de stopper les incendiaires de cette planète ». Contre-G7 et pour un autre monde, 12 juin 2019. Deux mois et demi que les incendies en Amazonie ébranlent le G7 et son double. Tristement prémonitoire

    [4] « Les mouvements Alternatiba, ANV-COP21 et Bizi organisent une « marche des portraits » pour le climat et la justice sociale le dimanche 25 août à 10h00 dans le centre ancien de Bayonne, à l’occasion de la tenue du G7 à Biarritz. (…) La participation à cette marche des portraits doit se faire impérativement à visage découvert et de manière 100 % non-violente, quel que soit ce que pourrait faire la police. » https://anv-cop21.org/g7-appel-a-marche-portraits

    [5] http://g7ez.eus/fr/communique

    [6] Un récit de cette attaque : https://blogs.mediapart.fr/fabrice-loi/blog/280819/incidents-en-marge-du-g7-lopinion-fabriquee-temoignage-de-garde-vue et un autre sous acide : https://www.leberry.fr/bourges-18000/actualites/deux-policiers-berruyers-violemment-agresses-en-marge-du-g7-a-biarritz_13629

    [7] Le sourire béat de la plateforme devant la violence de l’Etat : https://www.sudouest.fr/2019/08/24/apres-les-heurts-a-urrugne-les-organisateurs-du-contre-sommet-reaffirment-l
    --
    https://lundi.am/Le-pire-contre-sommet-de-l-histoire
    http://resistance-verte.over-blog.com/2019/09/le-pire-contre-sommet-de-l-histoire.html

    • Localisation : #Nyonoksa (Нёнокса)
      https://ru.wikipedia.org/wiki/Нёнокса
      (avec une version raccourcie en anglais)

      à noter : l’article inclut, sans aucun lien dans l’article, 2 tweets (du 5 août) qui représentent une grosse explosion d’un dépôt de munitions à Atchinsk, kraï de Krasnoïarsk, soit à quelques 3000 kilomètres de Nyonoksa, district de la municipalité de #Severodvinsk, oblast d’Arkhangelsk…

    • Security Brief: Botched Russian Weapons Test Leads to Radiation Leaks
      http://click1.crm.foreignpolicy.com/ViewMessage.do?m=pmdhymyy&r=idmygccmv&s=kstvvgqpqtvlllrrtg

      Radiation leaks after explosion. Two days after a mysterious blast at a Russian weapons testing range caused a spike in radiation levels in nearby Severodvinsk, Russia’s nuclear energy authority Rosatom confirmed Saturday that the explosion involved radioactive materials. 

      U.S. officials and experts believe the explosion, which killed seven, came after a botched test of a new nuclear-powered cruise missile that Russian President Vladimir Putin has trumpeted as central to Russia’s 21st-century nuclear deterrent, the New York Times reports.

      The possibility that this was another Russian mishap with its nuclear-powered cruise missile is looking frighteningly plausible,” said Ian Williams, the deputy director of the Missile Defense Project at the Center for Strategic and International Studies, in an email to Foreign Policy.

      The missile in question. Suspicion fell on the #Burevestnik, a nuclear-powered cruise missile Russia is developing, dubbed “Skyfall” by NATO. The weapon is intended to fly for hours or even days in a bid to evade missile defense systems. “The system is part of several new strategic-range nuclear delivery systems that Russia is developing. Most are having testing problems, behind schedule, or unlikely to be fielded in large numbers, if ever,” said Kingston Reif, the director for disarmament and threat reduction policy at the Arms Control Association.

    • Une description assez détaillée de ce que l’on sait de l’incident…

      No sign radiation from a missile explosion has spread beyond Russia | New Scientist
      https://www.newscientist.com/article/2213200-no-sign-radiation-from-a-missile-explosion-has-spread-beyond-r

      An explosion at a missile testing range in north-western Russia killed five people working for the state nuclear energy agency and saw radiation levels spike locally, but there is no sign the radiation has spread to Europe.

      The Rosatom scientists were thrown from a sea-based platform after fuel caught fire at the military facility near Severodvinsk on 8 August, Russian news agencies reported. In a statement, Rosatom said the work was “related to a radio isotope power source”. Observers have speculated it could have been a nuclear-powered cruise missile that Russian president Vladimir Putin spoke of last year.

      Russian authorities have confirmed the involvement of radioactive materials in the accident, but not the specific weapons system that was being tested,” says Ankit Panda at the Federation of American Scientists in Washington, D.C. “It’s important to clarify that the radiological event in this case is not due to the presence of nuclear weaponry, but what may be a prototype nuclear propulsion unit for a cruise missile.” He believes the difficulties and dangers of such a system mean it may never see deployment.

      Radiation levels in Severodvinsk, 25 miles away, jumped for nearly an hour, at levels of up to 2 microsieverts per hour, which is below levels considered dangerous. A statement on the city’s website reported a “short-term” spike on Thursday, but the statement had been removed by Friday.

    • … avec deux pics de radioactivité

      Russia news: Radiation mystery takes new twist as officials admit TWO spikes | World | News | Express.co.uk
      https://www.express.co.uk/news/world/1164742/russia-news-russia-explosion-radiation-Severodvinsk-vladimir-putin-milita


      Russia news: Officials have admitted two separate radiation spikes were recorded last week
      Image: GETTY / EAST2WESTNEWS

      Pictures emerged of the five “elite” scientists - dubbed “national heroes” - who were lost due to an explosion and fire during a test of a nuclear engine for an advanced new missile to equip Vladimir Putin’s military machine. This came as Moscow admitted there were two - not one as previously disclosed - spikes in background radiation near Severodvinsk as a result of the accident. Two of the men were blown into the sea during at the top secret weapons testing zone in the White Sea.

      Their bodies were initially lost but later found and funerals for all those killed will be held today in top secret closed nuclear research town Sarov, where foreigners are banned.

      According to one version, the troubling missile accident came as the scientists were working on the nuclear engine of deadly Burevestnik cruise missile with “unlimited range”, nicknamed the ‘Flying Chernobyl’, when it exploded.

      One of the dead was Evgeny Korotaev, 50, a leading electronics engineer and also a popular DJ, whose second wife had given birth to twin girls just seven months ago.

      Like the other dead, he worked for the classified Institute of Experimental Physics based in #Sarov, 235 miles east of Moscow, known as #Arzamas-16 in Soviet times.

    • Ah tiens, un des premiers articles (du 8 août…) était illustré d’une photo qui semble bien être liée à l’événement. On notera que par la suite, tous les autres articles sont illustrés par des photos de l’explosion du dépôt de munitions de Sibérie (Atchinsk).
      L’association des mots nucléaire et explosion entrainant de façon réflexe la sélection d’une image de boule de feu ou de champignon…

      Comme indiqué (parfois…) dans les articles, il est probable qu’une explosion (sans doute) chimique ait libéré les «  isotopes radioactifs  » qui se sont disséminés et provoqué le (ou les) pic(s) de radioactivité.

      Russia explosion : Fire at nuclear submarine missile test site - two dead during test | World | News | Express.co.uk
      https://www.express.co.uk/news/world/1163236/russia-explosion-Severodvinsk-nuclear-missile-submarine-military-radiatio


      Russia explosion : A fire at a military base has left at least one dead
      Image : TWITTER

      AN EXPLOSION and fire at a Russian site for testing missile for nuclear submarines has left at least two people dead and 10 injured.

      The incident at Severodvinsk, in the Arkhangelsk, was also feared to have led to a spike in radiation levels. A spokesperson for the city said: “At around 12 o’clock in Severodvinsk, a short-term excess of the radiation background was recorded.” However state-run media sources later said radiation levels were normal and no harmful substances had been released.

    • Explosion nucléaire en Russie : les médecins intervenus sur le site examinés à Moscou
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/explosion-nucleaire-en-russie-les-medecins-intervenus-sur-le-site-examines

      L’explosion sur le site militaire, qui a été fatale à cinq scientifiques nucléaires russes, s’est produite jeudi dernier près de la ville de Severodvinsk. Le ministère de la Défense avait déclaré qu’aucune substance toxique n’avait été libérée dans l’atmosphère mais les services météorologiques ont observé des radiations 4 à 16 fois supérieures à la normale. L’ONG Greenpeace affirme qu’elles ont été 20 fois supérieures à la normale.

      Les médecins qui ont soigné les victimes de l’explosion survenue la semaine dernière sur une site militaire du nord de la Russie ont été envoyés à Moscou pour passer des examens, rapporte mardi l’agence de presse Tass citant une source non identifiée.

      L’agence précise qu’ils ont signé un accord de confidentialité leur interdisant de divulguer la moindre information sur cette mystérieuse explosion.

      L’explosion, qui a été fatale à cinq scientifiques nucléaires russes, s’est produite jeudi dernier près de la ville de Severodvinsk (région d’Arkhangelsk, extrême nord de la Russie). L’agence atomique russe Rosatom a déclaré que l’accident s’était produit lors d’un essai de fusée sur une plateforme en mer.

      Le ministère de la Défense avait déclaré peu après l’accident qu’aucune substance toxique n’avait été libérée dans l’atmosphère et les niveaux de radiation étaient restés stables.

      Mais les services météorologiques ont observé des radiations 4 à 16 fois supérieures à la normale, rapporte mardi l’agence Tass. L’ONG Greenpeace indique pour sa part que les radiations mesurées dans le secteur ont été 20 fois supérieures à la normale.

      Des experts américains pensent que l’accident s’est produit lors d’un tir d’essai du missile expérimental à propulsion nucléaire Bourevestnik (Skyfall dans la classification de l’Otan).

    • Et le gentil Donald de s’inquiéter pour la santé des voisins russes… Mais lui, il a un joujou encore mieux.

      https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1161026203345723393
      Donald J. Trump
      @realDonaldTrump

      The United States is learning much from the failed missile explosion in Russia. We have similar, though more advanced, technology. The Russian “Skyfall” explosion has people worried about the air around the facility, and far beyond. Not good!

  • La confiance dans les médias s’effondre en France (Sud Ouest, 14.06.19)
    https://www.sudouest.fr/2019/06/14/la-confiance-dans-les-medias-s-effondre-en-france-6211342-10228.php

    24% des Français ont #confiance dans les #médias, contre 35% il y a un an, avant le mouvement des gilets jaunes, selon le rapport annuel du Reuters Institute

    Seulement 24% des Français déclarent avoir confiance dans les médias, un pourcentage en chute libre par rapport à 2018 et qui compte parmi les plus faibles au monde, selon le rapport annuel du Reuters Institute publié mercredi.
    […]
    Seul le Brésil constate une dégradation aussi importante (-11% également), dans un contexte de défiance médiatique après l’élection de Jair Bolsonaro à l’automne.
    Dans le détail, les Français sont 24% à faire confiance aux médias, 34% aux médias qu’ils consultent, et 14% aux informations qu’ils lisent sur les réseaux sociaux.
    Si le journal Le Monde décroche la palme du titre jugé « le plus fiable » par les Français (indice de confiance à 6,36/10), la chaîne BFM TV connaît le paradoxe d’être à la fois le deuxième canal d’information le plus consulté (43%, derrière TF1 à 44%) et celui détenant la cote de confiance la plus basse (4,94).
    À noter aussi que l’usage du #smartphone pour consulter l’actualité en ligne dépasse pour la première fois celui de l’#ordinateur (59% contre 52%). Entre 2013 et 2019, l’usage de la #télévision s’est par ailleurs dégradé (de 84 à 71%) mais reste la première source d’information, devant Internet (stable à 69%). La #presse_écrite s’effondre : si 46% des Français affirmaient lire des journaux papier en 2013, ils ne sont plus que 18% en 2019, deuxième pourcentage le plus faible de tous les pays étudiés.
    9% des Français payent pour de l’info en ligne
    […]
    Enfin, 9% des Français disposent d’au moins un abonnement à un titre de #presse en ligne […]. 
    Mais même dans les pays où un plus grand nombre de personnes payent pour l’information, la majorité d’entre elles ne dispose que d’un seul #abonnement. Dans certains pays, le rapport observe une « saturation » des internautes pour les abonnements, qui favorise le #divertissement (Netflix / Spotify) face à l’information.

  • Grève aux urgences : le mouvement prend une ampleur inédite, certains soignants réquisitionnés de force - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2019/06/04/greve-aux-urgences-le-mouvement-prend-une-ampleur-inedite-des-soignants-req

    Une crise inédite frappe les services d’urgences depuis plus de deux mois, mais les réponses de la ministre Agnès Buzyn se font attendre

    Le mouvement de grève aux urgences dure depuis plus de deux mois et ne faiblit pas, signe d’un profond malaise. Une manifestation est prévue jeudi à Paris, en plein congrès des urgentistes, où Agnès Buzyn n’a pas encore confirmé sa venue.

    La poussée printanière a pris racine : entamée mi-mars dans un hôpital parisien, la grève des services d’urgences a essaimé dans des dizaines d’établissements partout en France, notamment dans le Sud-Ouest. Au départ, il y a eu l’agression de trop, qui a poussé les infirmiers et les aides-soignants de Saint-Antoine, dans l’est de la capitale, à se mobiliser.

    L’initiative a fait tâche d’huile, d’abord au sein des Hôpitaux de Paris (AP-HP), où les soignants ont créé le collectif Inter-Urgences, qui n’a cessé de s’étendre depuis.

    « On en est à 80 services », a déclaré mardi Candice Lafarge, aide-soignante à Saint-Antoine et membre de ce collectif. À l’AP-HP, après plus de dix semaines de grève, le « taux global de mobilisation » prenant en compte les personnels absents et assignés se maintenait lundi « en-deça de 30% » dans les 25 services concernés, selon la direction.

    Le mouvement, soutenu et encadré par les principaux syndicats hospitaliers (CGT, SUD, FO), s’est cristallisé autour des revendications traditionnelles sur l’augmentation des salaires et des effectifs. Mais derrière l’effervescence, « le malaise est profond et général », observe François Braun, chef de service au CHR de Metz-Thionville et président de Samu-Urgences de France.

    >>> Lire aussi : « En fait, on craque » : paroles d’urgentistes au bord de la crise de nerfs

    L’association avait appelé à un débrayage symbolique de 5 minutes le 28 mai à midi. « Plus de 150 services ont répondu », photos à l’appui, assure-t-il. Soit près du quart des 640 établissements dotés d’une structure d’urgences.

    Ce praticien chevronné confie n’avoir « jamais vu un malaise de cette ampleur » et s’inquiète d’une « démobilisation complète » de professionnels pourtant « très attachés au service public ».
    Un niveau de malaise jamais atteint

    Un nouveau palier a été franchi ces derniers jours, avec une recrudescence d’arrêts maladie chez les soignants. À Lons-le-Saunier (Jura), « des mesures de réquisition de personnels ont dû être prises par le préfet », indiquait la semaine dernière l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté. En clair, pour obliger les soignants à se remettre au travail, l’ARS a fait appel aux forces de l’ordre, gendarmes ou policiers, qui viennent déloger les grévistes chez eux.

    Une infirmière, seule à son domicile avec ses enfants, raconte à Médiapart comment elle a été réveillée par les gendarmes en pleine nuit mercredi dernier.

    « Mes enfants ont été réveillés (…) J’étais en larmes, paniquée, en colère. La journée de travail a été terrible : le matin, il y avait une vingtaine de patients en attente d’un lit, pas de médecins, des internes désemparés. J’ai fini la journée en pleurs. Je travaille depuis 11 ans aux urgences, je n’ai jamais été dans cet état. Je suis nerveusement épuisée. Je suis à mon tour allée voir mon médecin pour me faire arrêter. Et en rentrant chez moi, j’ai trouvé les gendarmes, avec une nouvelle réquisition pour le lendemain matin. »

    De son côté, l’ARS pointe simplement un « absentéisme soudain dans un contexte de mouvement social », avant d’en appeler à « la déontologie médicale et (au) sens des responsabilités ».

    À Paris, l’équipe de nuit des urgences de l’hôpital Lariboisière s’est à son tour mise en arrêt maladie et ne s’est pas présentée dans la nuit de lundi à mardi. Pour pallier leur absence, les équipes de jour ont été réquisitionnées et forcées de travailler 18 heures d’affilée. « C’est un tournant historique dans le conflit social. Les personnels en ont tellement marre que, d’un coup, ils renoncent », explique Patrick Pelloux, président emblématique de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).
    Agnès Buzyn déplore le mouvement de grève

    Mais Agnès Buzyn n’en tire pas la même analyse : « C’est dévoyer ce qu’est un arrêt maladie. Je pense que ce n’est pas bien, ça entraîne une surcharge de travail pour les autres », a-t-elle réagi mardi matin sur France Inter.

    Déjà, la semaine dernière, elle avait affirmé qu’il n’y avait « pas de solution miracle tant que nous n’avons pas plus d’urgentistes formés dans notre pays », tout en demandant « un effort considérable dans les hôpitaux pour mieux organiser les urgences ».

    Pour le Dr Braun, « la question des effectifs est un faux problème », car « beaucoup de gens qui se présentent aux urgences devraient être pris en charge ailleurs », soit par les médecins libéraux, soit dans d’autres services hospitaliers.

    « Le diagnostic, on l’a déjà, le traitement on le connaît. On demande qu’on nous décharge la barque »

    La ministre de la Santé est comme chaque année attendue au congrès organisé par Samu-Urgences de France et la Société française de médecine d’urgence, qui débutera mercredi à Paris. Mais l’événement ne figure pas à son agenda diffusé mardi matin. En revanche, une « manifestation nationale » à l’appel du collectif Inter-Urgences partira de Montparnasse vers 13h30, en direction du ministère.

  • Ce matin, la presse françaoui essaie de me dire quelque chose :
    – Le Pen mouche Wauquiez lors du débat, sous les railleries d’autres candidats
    https://www.sudouest.fr/2019/05/23/videos-europeennes-le-pen-mouche-wauquiez-lors-du-debat-sous-les-railleries
    – Marine Le Pen a séché Laurent Wauquiez sur son débat de la présidentielle
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/lemission-politique-marine-le-pen-a-seche-laurent-wauquiez-sur-son-de
    – Marine Le Pen tacle Laurent Wauquiez en direct
    https://www.cnews.fr/france/2019-05-23/video-marine-le-pen-tacle-laurent-wauquiez-en-direct-843173
    https://www.midilibre.fr/2019/05/23/marine-le-pen-tacle-laurent-wauquiez-en-direct-sur-france-2,8216590.php
    – Le Pen mouche Wauquiez, d’autres candidats raillent le duel
    https://actu.orange.fr/europeennes-2019/debat-europeennes-le-pen-mouche-wauquiez-d-autres-candidats-raillent-le-
    – Ce moment où Marine Le Pen mouche Laurent Wauquiez en direct sur France 2 déclenchant les rires du public dans "L’émission politique" hier soir
    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-393945-ce-moment-ou-marine-le-pen-mouche-laurent-wauquiez
    – Quand Marine le Pen clashe Laurent Wauquiez
    https://www.ladepeche.fr/2019/05/23/debat-sur-les-europeennes-quand-marine-le-pen-clashe-laurent-wauquiez,8216
    – « Vous savez quoi, M. Wauquiez ? » : Marine Le Pen piège le représentant LR lors du débat
    https://www.ouest-france.fr/elections/europeennes/europeennes-vous-savez-quoi-m-wauquiez-marine-le-pen-piege-laurent-wauq
    – Quand Wauquiez se fait moucher en direct par Le Pen
    https://www.valeursactuelles.com/politique/europeennes-quand-wauquiez-se-fait-moucher-en-direct-par-le-pen-10
    – Le Pen tacle Wauquiez, d’autres candidats raillent le duel
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/debat-pour-les-europeennes-le-pen-mouche-wauquiez-d-autres-candidats-raille
    – L’allusion moqueuse de Laurent Wauquiez, Marine Le Pen le mouche dans L’Emission politique
    https://www.closermag.fr/politique/video-passe-d-armes-entre-laurent-wauquiez-et-marine-le-pen-dans-l-emissio
    – Laurent Wauquiez se moque de Marine Le Pen et son débat à la présidentielle, elle le tacle aussi sec
    https://www.programme-tv.net/news/tv/232993-lemission-politique-laurent-wauquiez-se-moque-de-marine-le-pen-
    – Le Pen mouche Wauquiez, des candidats raillent leur duel
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/debat-pour-les-europeennes-le-pen-mouche-wauquiez-des-candidats-raillent-le
    – Marine le Pen se paie Laurent Wauquiez
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-politique/europeennes-marine-le-pen-se-paie-laurent-wauquiez_3434519.html

    Et voilà le travail.

  • Enquête ouverte après des prélèvements sanguins lors de manifestations de gilets jaunes - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2019/05/21/enquete-ouverte-apres-des-prelevements-sanguins-lors-de-manifestations-de-g

    Des rumeurs de risque d’intoxication au cyanure par les gaz lacrymogènes circulent sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. Selon les spécialistes, il n’y a pas d’éléments scientifiques prouvant qu’une exposition prolongée aux gaz lacrymogènes peut entraîner une intoxication au cyanure.

    On va bientôt apprendre que selon les spécialistes, le gaz moutarde est bio.

  • Bretagne : des adolescents découvrent une cache d’armes, un policier mis en examen - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2019/05/07/bretagne-des-adolescents-decouvrent-une-cache-d-armes-un-policier-mis-en-ex

    #gorafi_encore_plagié

    Selon Le Télégramme, ce sont des adolescents qui ont fait la découverte, le 1er mai dans un hangar agricole, d’"une soixantaine d’armes de poing", de fusils, de « milliers de cartouches de différents calibres », et d’un fusil d’assaut, cachés derrière des ballots de paille.

    Le journal évoque un « trafic d’armes lié à un réseau de collectionneurs, ou à des gangs de motards, ou encore à la mouvance survivaliste ».
    Un des suspects est policier

    Selon Europe 1, l’un des deux suspects est un fonctionnaire de la police judiciaire de Rennes, âgé de 59 ans. Il est soupçonné d’avoir détourné des armes saisies par la police qui devaient être détruites, assurant aux enquêteurs être collectionneur d’armes.

  • Macron passe 8 heures avec des intellectuels à l’Elysée : qui était invité  ? Ce qu’il faut retenir - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2019/03/19/macron-passe-8-heures-avec-des-intellectuels-a-l-elysee-qui-etait-invite-ce

    Les gilets jaunes, incarnation des réseaux sociaux

    Pour lui (Macron), les gilets jaunes sont la « translation dans le réel de ce qui se passe sur les réseaux sociaux », à savoir « le langage désinhibé et la très grande violence sous couvert d’anonymat ».

    « Ce que je peux faire sur les réseaux sociaux, maintenant je le fais dans la rue, l’anonymat devient une cagoule, un casque, et je peux faire le pire dans un lieu qui n’est pas mien, détruire des commerces, qui n’appartiennent à personne et n’ont pas de réalité », a-t-il décrit, évoquant les violences de samedi à Paris.

    « Et toutes les paroles se valent », comme sur les réseaux sociaux où « je peux insulter le président de la République sur Twitter mais aussi construire des espaces de confiance avec des gens qui disent comme moi. Je ne me confronte plus aux autres », a-t-il commenté.

    (Étonnant, non ? Ceci dit, je ne suis pas prêt de retirer la mienne ... de cagoule.)

  • La réponse d’Israël aux manifestations à Gaza, un « crime contre l’humanité »  ?
    Publié le 28/02/2019 - AFP
    https://www.sudouest.fr/2019/02/28/la-reponse-d-israel-aux-manifestations-a-gaza-un-crime-contre-l-humanite-58

    Une commission de l’ONU indique que « plus de 6 000 manifestants non armés ont été touchés par des tireurs d’élite militaires » durant les manifestations de la « Marche du retour » à Gaza.

    La réponse d’Israël aux manifestations à Gaza en 2018 « peut constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité », affirme ce jeudi une commission de l’ONU. Les enquêteurs soulignent que des snipers ont visé des civils, dont des enfants.

    « Les soldats israéliens ont commis des violations du droit international humanitaire et des droits humains. Certaines de ces violations […] doivent immédiatement faire l’objet d’une enquête par Israël », a déclaré le président de la Commission, Santiago Canton.
    Des enfants et des journalistes pris pour cible

    Selon la commission de l’ONU, « plus de 6 000 manifestants non armés ont été touchés par des tireurs d’élite militaires, semaine après semaine lors des manifestations ».

    Les enquêteurs ont indiqué avoir « trouvé des motifs raisonnables de croire que des tireurs d’élite israéliens ont tiré sur des journalistes, du personnel de santé, des enfants et des personnes handicapées, sachant qu’ils étaient clairement reconnaissables comme tels ».

    La commission a été mise sur pied en mai 2018 par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU pour « enquêter sur les violations et mauvais traitements présumés […] dans le contexte des assauts militaires menés lors des grandes manifestations civiles qui ont commencé le 30 mars 2018 » à Gaza. (...)

    • La réponse d’Israël aux manifestations à Gaza « peut constituer » un « crime contre l’humanité », selon les enquêteurs de l’ONU
      le 28/02/2019
      https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/la-reponse-d-israel-aux-manifestations-a-gaza-peut-constituer-un-crime-

      Israël rejette comme « partial » ce rapport d’une commission d’enquête de l’ONU sur sa riposte face aux manifestations de 2018 dans la bande de Gaza. L’Etat hébreu impute au mouvement palestinien Hamas la responsabilité du bilan humain.

    • Gaza : Un rapport de l’Onu pointe de possibles crimes de guerre israéliens
      https://www.mediapart.fr/journal/international/280219/gaza-un-rapport-de-lonu-pointe-de-possibles-crimes-de-guerre-israeliens
      28 février 2019 Par Agence Reuters

      GENEVE (Reuters) - Des enquêteurs des Nations unies ont déclaré jeudi que les forces de sécurité israéliennes avaient peut-être commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en abattant 189 Palestiniens et en en blessant plus de 6.100 autres, lors des manifestations du vendredi l’an dernier à la lisière de la bande de Gaza.

      La commission indépendante dit disposer d’informations confidentielles sur ceux qu’elle pense être responsables de la mort de ces Palestiniens.

      « Les forces de sécurité israéliennes ont tué et mutilé des manifestants palestiniens qui ne constituaient pas une menace imminente de mort ou de blessures graves pour autrui lorsqu’ils ont été visés, et qui ne participaient pas non plus directement à des hostilités », ont déclaré les enquêteurs dans leur rapport.

      Les autorités israéliennes ont parlé de « théâtre de l’absurde », jeudi, à propos de ce rapport des Nations unies.

      Pour le ministre israélien des Affaires étrangères par intérim Israel Katz, le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a « accouché d’un nouveau rapport hostile, mensonger et biaisé contre l’Etat d’Israël(...). Nul ne peut dénier à Israël le droit à l’autodéfense et l’obligation de défendre ses ressortissants et ses frontières face à des attaques violentes ».

  • La mortalité routière en recul, mais les 80 km/h toujours sur la sellette - Sud Ouest.fr
    https://www.sudouest.fr/2019/01/28/la-mortalite-routiere-en-recul-mais-les-80-km-h-toujours-sur-la-sellette-57

    Le ministère de l’Intérieur note une baisse de la mortalité sur le réseau secondaire depuis juillet. Des estimations contestées par les anti-80 km/h, engagés depuis des mois dans une guerre de chiffres.

    On anticipait la chose différemment il y a quelques semaines...

    Pour l’exécutif, la dégradation « massive » des radars explique les mauvais chiffres à venir de la sécurité routière
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/12/pour-l-executif-la-degradation-massive-des-radars-explique-les-mauvais-chiff

    L’exécutif doit s’attendre à une nouvelle épreuve, avec la publication des chiffres de la mortalité routière de 2018. Bien que déjà connus, ils ne seront dévoilés que le 25 janvier. Au Parisien, Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière, a confié, le 11 janvier, que « les résultats sur les accidents mortels [de décembre 2018] [seraient] décevants ». Il a imputé ce phénomène à la « dégradation massive » des radars fixes, survenue en décembre 2018, dans le contexte de révolte des « gilets jaunes » : ceux qui les vandalisent les considèrent comme des instruments de racket de l’Etat, et non comme des outils permettant de sauver des vies.

  • Gilets jaunes à Bordeaux : un homme placé en coma artificiel, le préfet saisit l’IGPN
    Sud Ouest.fr - Publié le 14/01/2019 à 14h27. Mis à jour à 17h10 par Arnaud Dejeans et Aude Courtin.
    https://www.sudouest.fr/2019/01/14/gilets-jaunes-a-bordeaux-un-homme-place-en-coma-artificiel-les-medecins-son

    Olivier Beziade, 47 ans, père de trois enfants, a été blessé samedi lors de la manifestation à Bordeaux à l’angle de l’Apple Store rue Saint-Catherine. Sa femme témoigne. Le préfet a saisi ce lundi la police des polices

    Samedi, c’était la deuxième fois qu’il venait manifester à Bordeaux. Olivier Beziade, 47 ans, père de trois enfants et sapeur-pompier volontaire à Bazas (sud-Gironde) depuis 20 ans, a été blessé lors de l’acte IX des gilets jaunes.

    #maintien_de_l'ordre #violencespolicières #Bordeaux