• Éolien en mer – L’ensemble des cartes de propositions de l’Etat sont désormais disponibles pour être débattues | CNDP
    https://www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat/lensemble-des-cartes-de-propositions-de-letat-sont-desormais-disponibles

    L’Etat propose des cartes de zones potentielles pour le développement de l’éolien en mer sur les quatre façades maritimes.

    La CNDP met à disposition du public l’ensemble des cartes de propositions de l’Etat concernant les zones propices au développement de l’éolien en mer et leurs fiches explicatives.
    Retrouvez les dans l’Atlas des cartes
    https://www.debatpublic.fr/la-mer-en-debat/les-cartes-en-debat-4951

    Toute personne est invitée à réagir et à donner son avis sur ces propositions depuis la plateforme participative et dans les différents évènements et modalités du débat jusqu’au 26 avril.
    https://participer-la-mer-en-debat.cndp.fr/projects

    Bretagne–Pays-de-la-Loire (NAMO : Nord-Atlantique – Manche Ouest)
    https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2024-03/Carte-de-propositions-de-l-Etat-zones-propices-eolien-en-mer-Bretagne–Pa

    la fiche explicative
    https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2024-03/Fiche-explicative-de-la-carte-de-proposition-zones-propices-eolien-en-me

    • Planification et participation du public | Eoliennes en mer
      https://www.eoliennesenmer.fr/planification-et-participation-du-public

      La loi d’accélération et de simplification de l’action publique (ASAP) de 2020 prévoit la possibilité que les débats publics portent sur le développement de plusieurs projets éoliens en mer sur une même façade maritime, sur plusieurs années.

      De plus, la loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables (APER) de 2023 rend possible la mutualisation des débats publics sur le développement de l’éolien en mer et sur les documents stratégiques de façade (DSF), documents de référence sur la planification maritime. Cette disposition permet d’améliorer la cohérence de la planification maritime et de donner une visibilité pluriannuelle du développement de l’éolien en mer.

      S’appuyant sur ces nouvelles dispositions, la Commission nationale du débat public (CNDP) organise du 20 novembre 2023 au 26 avril 2024 un débat public d’une ampleur inédite sur la planification maritime, incluant les sujets de la mer, du littoral, de la biodiversité marine et de l’éolien en mer. Ce débat national est décliné sur le territoire des façades maritimes de la France métropolitaine et permet à toute personne de prendre part à l’élaboration de choix qui seront faits en 2024 sur l’avenir de la mer et de l’éolien en mer. Ce travail de planification de l’éolien en mer, intégré à la planification plus large de l’espace maritime, a pour objectif de donner de la visibilité aux citoyens et aux parties prenantes sur les projets à venir dans les zones maritimes concernées, en aboutissant à deux cartographies :
      – Une cartographie des « zones prioritaires » dans lesquelles des projets de parcs éoliens en mer pourront être attribués dans un délai de 10 ans suivant son adoption, avec un objectif minimum de 15,5 GW de nouvelles capacités à attribuer ;
      – Une cartographie de « zones prioritaires » à l’horizon 2050 qui sera précisée et révisée après une nouvelle participation du public qui devrait se dérouler d’ici une dizaine d’années, pour permettre l’atteinte de l’objectif de 45 GW installés.

  • Le point de vue de Global Chance sur le projet « Nouveaux réacteurs
    et projet Penly »
    https://www.debatpublic.fr/sites/default/files/2022-11/PenlyEPR-CA-06-Global-Chance.pdf

    La consommation énergétique finale de la France dépend à environ 70% de matières importées(combustibles fossiles et uranium). Le premier facteur de réduction de cette dépendance est de « consommer mieux et consommer moins » par la sobriété et l’efficacité énergétique. Les énergies renouvelables peuvent assurer à elles seules la consommation à l’horizon 2050.
    La construction envisagée de réacteurs EPR2 à partir de la fin des années 2020, entraînerait une augmentation notable des émissions de gaz à effet de serre avant l’échéance de la « neutralité carbone » en 2050. A contrario, la réduction des émissions de gaz à effet de serre pourra être assurée de façon progressive et dès aujourd’hui par la mise en œuvre plus rapide d’installations éoliennes et photovoltaïques

    #nucléaire #CNDP

  • Grand débat : le testament sans concession de Chantal Jouanno
    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/grand-d%C3%A9bat-le-testament-sans-concession-de-chantal-jouanno/ar-BBSea8f


    Chantal Jouannot à Paris le 7 janvier
    © JOEL SAGET

    Dans un rapport publié lundi, la présidente de la #Commission_nationale_du_débat_public (#CNDP), qui a renoncé à organiser le « grand débat national », critique la méthode de l’exécutif.

    Elle a renoncé à organiser le grand débat, mais pas à remettre en cause la méthode gouvernementale. Dans un rapport publié lundi, la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), Chantal Jouanno, renouvelle ses avertissements sur un possible manque d’impartialité de la part de l’exécutif. « Nous déconseillons fortement de préciser publiquement avant le débat les "lignes rouges", c’est-à-dire les propositions que le gouvernement refusera quoi qu’il advienne de prendre en compte », prévient notamment la Commission alors que l’exécutif a d’ores et déjà exclu de revenir sur ses principales réformes engagées depuis 2017.

    Le rapport intervient à la veille de l’ouverture officielle du grand débat par Emmanuel Macron. Et six jours après que Chantal Jouanno a renoncé à l’organiser, officiellement à cause de la polémique sur son salaire de 14 666 euros bruts mensuels. Missionnée mi-décembre, l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy s’était rapidement inquiétée de voir l’exercice trop étroitement cadré par l’exécutif. « Il est primordial de ne jamais laisser entendre que le gouvernement pilote directement ou indirectement la méthode du débat », prévenait-elle dès le 18 décembre dans un courrier adressé à Matignon.

    Un souci sur lequel revient largement le rapport rendu public lundi. Si l’exécutif « a légitimement identifié les quatre grandes thématiques » du débat (fiscalité, organisation de l’État, transition énergétique et citoyenneté), celles-ci ne sauraient « être exclusives des autres sujets spontanément évoqués par nos concitoyens », prévient Jouanno. Déplorant que le gouvernement ait « souhaité afficher […] ce qu’il qualifie comme ses "lignes rouges", c’est-à-dire les décisions sur lesquelles il ne reviendra pas : par son expérience du débat public, la CNDP a déconseillé ce positionnement qui est systématiquement assimilé à un signal de fermeture, quel qu’en soit le bien-fondé ». Selon la Commission, « afficher une telle position avant l’ouverture du Grand Débat National en videra les salles ou en radicalisera plus encore les oppositions. Un débat qui ne permet pas d’aborder l’option zéro d’un projet, c’est-à-dire son abandon, est systématiquement un échec. »

    L’exécutif a admis que le débat, qui se prolongera jusqu’à la mi-mars, dépasserait les quatre thématiques « officielles ». Avant l’envoi de la « Lettre aux Français » d’Emmanuel Macron, dimanche soir, le gouvernement a décrété irrévocables un certain nombre de réformes : grands acquis sociétaux tels que l’interruption volontaire de grossesse, le mariage homosexuel ou l’abolition de la peine de mort mais aussi les principales réformes socio-économiques du quinquennat Macron, comme la suppression de l’impôt sur la fortune.

    Chantal Jouanno a enfoncé le clou lundi avant la publication du rapport de la CNDP. « Dès lors que le gouvernement a décidé de reprendre le pilotage du Grand débat national, la CNDP qui est une autorité neutre et indépendante n’y a plus sa place », a-t-elle écrit sur Twitter, après que l’exécutif a confié à deux ministres, Sébastien Lecornu et Emmanuelle Wargon, l’animation du débat. Dans son rapport, la Commission se lave les mains de plusieurs sujets dont elle a d’abord eu la charge, comme les « kits méthodologiques » à destination des futurs animateurs du débat sur le terrain : « Dans la mesure où le gouvernement a souhaité le modifier et le valider, il ne peut plus être sous logo CNDP. »

    L’épisode achève de ruiner les relations entre Chantal Jouanno et un gouvernement où, selon un ministre, « personne n’a compris sa décision de nous planter à quelques jours de l’ouverture du débat ». Si la présidente de la CNDP est protégée par l’irrévocabilité de sa fonction, l’exécutif se cache à peine de souhaiter sa prompte démission. « Et le plus tôt sera le mieux ! », tranche un important parlementaire. Lundi, plusieurs sources gouvernementales faisaient d’ailleurs savoir tout le mal qu’elles pensaient du travail accompli par la CNDP avant le retrait de sa présidente. « La plateforme numérique du grand débat n’était pas satisfaisante, il a fallu la retoucher largement », indique un conseiller ministériel.

    Chantal Jouanno pourra, pour sa défense, évoquer le climat d’improvisation autour d’un grand débat annoncé le 10 décembre par Emmanuel Macron, et ouvert un mois plus tard. « L’urgence de la mise en œuvre dans la période de fin d’année n’a pas facilité les échanges et arbitrages », note pudiquement la CNDP dans son rapport, précisant que « quatre mois sont généralement nécessaires pour organiser un débat public sur un projet » de plus petite ampleur.