• Visiblement #xénophobie et #sécuritarisme se portent bien au Parti Socialiste...

    http://www.liberation.fr/societe/2012/09/28/j-ai-fait-mon-travail-de-maire_849638

    La sénatrice socialiste Samia #Ghali, maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, revient sur l’évacuation contrainte par les riverains d’un camp de #Roms installé dans son secteur, jeudi soir.

    Comment qualifiez-vous ce qui s’est passé dans la cité des Créneaux jeudi soir ?

    Pour moi, c’est un déménagement, pas une #expulsion. Le départ des Roms s’est passé plutôt calmement, même si ce n’était pas aux habitants de le provoquer.

    [...]

    Mais en refusant de condamner des événements comme celui d’hier soir, ne risquez-vous pas d’encourager des initiatives de ce genre, où les gens se font justice eux-mêmes ?

    Ce n’est pas parce que je ne condamne que je cautionne. Mais à un moment, je ne peux pas aller au-delà des procédures judiciaires existantes. Le ministre de l’Intérieur Manuel #Valls est conscient des lourdeurs des procédures. Mais il ne pourra réussir que s’il a l’aide des communes. Je comprends que les habitants touchés par ces installations sauvages se sentent excédés, énervés. Et ça m’inquiète pour ma ville. C’est pour cela que j’ai réagi dès lundi en prévenant la police. J’ai fait mon travail de maire.

    Dans une lettre, vous interpellez le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin dans ce dossier. Que lui reprochez-vous ?

    Je lui demande depuis longtemps d’organiser une table-ronde avec les maires de secteurs de la ville, afin de trouver des terrains viables, sur lesquels on pourrait travailler à plus long terme avec les populations roms, en scolarisant les enfants par exemple. Je n’ai eu aucun retour. Je reconnais qu’il y a eu une baisse du nombre de campements à Marseille. Mais nombre d’entre eux, démantelés dans le centre-ville, sont arrivés dans le 15e arrondissement. Il y a même eu un campement dans les jardins de la mairie. On ne peut pas continuer à laisser perdurer de telles installations sauvages, dans des zones de précarité. Cela n’aide ni les Roms, ni les habitants des lieux. Ces derniers ont l’impression d’être tirés vers le bas.

    Samia Ghali était déjà à l’origine de propos étonnants pour une personne éthiqueté à gauche :

    http://www.bakchich.info/france/2012/08/31/samia-ghali-revolutionnaire-61631

    « Aujourd’hui, face aux engins de guerre utilisés par les réseaux, il n’y a que l’armée qui puisse intervenir. Pour désarmer les dealers d’abord. Et puis pour bloquer l’accès des quartiers aux clients, comme en temps de guerre, avec des barrages. Même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir »

    et elle ne manque pas d’ambition :

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/08/31/le-cri-de-samia-ghali-bouscule-le-paysage-municipal-a-gauche_1754030_3224.ht

    « Personne ne s’intéresse à cette ville à part pour dire qu’il est candidat. Quand je vois les prétendants socialistes à la mairie, je me considère comme quelqu’un qui peut l’être. »
    « Ça peut être l’un de mes rêves, reconnaît-elle. Au PS, on ne voit pas Samia Ghali maire de Marseille, comme on ne voyait pas Samia Ghali sénatrice, comme on ne voyait pas Samia Ghali première adjointe au maire en cas de victoire socialiste aux municipales. »