• Big Data : le grand déséquilibre ? « InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2012/10/04/big-data-le-grand-desequilibre

    Me rappelle plus si j’avais déjà mis le lien dans seenthis, je n’avais pas retrouvé.

    La donnée est devenue une matière première, comme le pétrole au XXe siècle. Mais pour des raisons géologiques, le pétrole est concentré dans certaines régions du monde. Il est extrait, transporté, raffiné et consommé ailleurs. Pour les données, c’est exactement l’inverse. Elles sont produites par des utilisateurs partout sur l’internet, transportées sur le net, accumulées et analysées à certains endroits. Si la concentration du pétrole est due à la formation de la terre, les données sont tout aussi concentrées, mais par le fait d’une volonté humaine.

    #data #géopolitique #grumbach #pétrole #cloud #big_data

  • Tablettes : Des effets positifs au primaire selon une étude suisse
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/08/26082014Article635446381339812648.aspx

    L’étude souligne aussi la collaboration accrue entre les élèves et le développement de leurs compétences numériques (au rebours des affirmations de Prensky sur les Digital Natives). Il conclue comme Karsenty et Fievez : « ce ne sont ni les technologies ni les tablettes tactiles qui favoriseront la motivation ou la réussite des jeunes, mais bien les usages qui en seront faits, tant par les enseignants que par les élèves. »

    • Au fait, pas mal, le verbe concluer dans un texte qui s’inquiète de l’apprentissage à l’école.

      J’avais relevé aussi ... :-) Par contre « qu’on » est bien orthographié mais (si je puis me permettre) il serait plus correct de dire : ça dépend de ce qu’on en fait.
      Et sans arrière pensée, en ce qui concerne l’usage du français, on pourrait conclure en se persuadant que « nobody’s perfect » !

    • J’ai gardé ce texte à titre indicatif.

      Hier, ma fille a ramené des livres que sa maîtresse de CM2 lui avait prêté pour les vacances. Du coup, on a pu voir que la classe est équipé d’un tableau numérique et de tablettes pour les élèves, ce qui n’était pas le cas l’année dernière. Ma fille a reçu un super enseignement en primaire et je me demandais quelle sera la véritable valeur ajoutée éducative des tablettes. Le problème des tablettes, pour moi, c’est qu’elles ne répondent à aucun autre usage que ludique et passif. Pour la communication, les smartphones sont bien plus adaptés et polyvalents. Pour la lecture, les ebooks sont bien meilleurs, parce qu’ils évitent la distraction et la dispersion de l’attention. Pour la production (texte, image, etc.), la tablette est très peu adaptée, à moins de lui ajouter une interface de saisie, ce qui en fait un netbook, mais en moins puissant.

      Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts. Je me demande donc quels seront les apports cognitifs de l’usage généralisé des tablettes... et dehors d’améliorer leur taux d’équipement dans les foyers.

    • Ma fille et les gens de sa génération sont déjà des gens très volatiles en termes d’attention et d’efforts.

      Ceci me semble être très familier... Problème commun à beaucoup de parents que nous sommes, souvent impuissants à trouver les bonnes méthodes pour ramener les enfants à « un peu » de concentration et à (re)trouver le goût de l’effort, non pas dans l’idée de souffrir pour progresser, mais dans l’idée qu’après l’effort - par essence toujours difficile - après c’est toujours bien parce qu’on fait les choses « mieux ».

      Chez nous, pour les trois enfants, c’est le problème principal le plus difficile à aborder. Et on n’a pas encore compris si les tablettes et les ordi, dans ce cas, ça aide ou ça aide pas...

    • Le problème de la concentration des enfants est récurrent depuis déjà plusieurs décennies. Dans mes classes, je constatais d’année en année que j’avais de plus en plus de problèmes de « discipline » (comme disent nos managers maison), à savoir éviter les bavardages, ramener le calme après une récréation, demander un effort d’attention un peu soutenu pendant une activité de travail écrit, solliciter l’attention des élèves pendant une activité de découverte. A quoi toute cette volatilité est-elle due, je n’ai pas de réponses toutes faites.
      Je pense que l’institution a voulu pallier à ces problèmes en remplaçant les « vieux » supports d’information (livres entre autre) par le multi-média beaucoup plus « moderne » (comprendre : dans-l’air-du-temps). Le lobbying des grandes firmes américaines a fait le reste. À noter que les cadres de ces mêmes firmes ont choisi de scolariser leurs progénitures dans des écoles « non-connectées ».
      Personnellement, quand j’ai à lire un article sur une page web assez long, je le télécharge sur ma liseuse et la lecture est plus efficace, moins de distraction pa rapport à la page web truffée de boutons et de liens par lesquels on peut zapper l’activité qu’on s’impose. Avec un collègue du réseau d’aide, on avait, il y a une quinzaine d’années, déterminé un profil de « zappeur » pour les élèves présentant un tel comportement volatil.

    • Non, @corinne2, on ne chouine pas contre la technologie, mais contre ses mal-utilisations.
      Comme @sombre, je trouve que les longs articles touffus sont plus faciles à lire sur liseuse que sur tablette ou ordi : à cause de la distraction inhérente au support. Ce qui sauve ma gosse par rapport à beaucoup de ses petits camarades, c’est précisément la quantité folle de bouquins qu’elle ingurgite (même s’il y a de sombres conneries dans le lot). Quand on la prive d’écran, elle se rabat sur les livres (liseuse ou papier), ou sur ses activités manuelles sur rebuts de recyclage. Cela ne vient pas de nous, mais elle cultive une vraie passion pour les créations d’objets zarbis. Je pense que le fait de faire des choses avec ses mains, plutôt que de faire des choses sur un écran câble son esprit autrement.

      Après, elle a un ordi depuis qu’elle a 3 ans (merci Edubuntu), elle créé des mondes dans Minecraft et des niveaux de jeu dans Little big planet, écrit un bouquin depuis plusieurs mois sur Draft et tente de prendre en main le dessin vecto sous Inkscape.
      Ça, c’est une question de culture numérique et quand je vois le contenu des cours de B2I qu’ils ont à l’école, je suis un peu inquiète sur la nature de la culture numérique scolaire.

      Donc, les écrans, ce n’est pas le mal, à condition qu’il y ait tout un environnement autour et d’autres sources de stimulation. Visiter une expo de peinture avec ses pieds, voir une pièce de théâtre, en faire, visiter des trucs, même pas loin de chez soi, bouger, faire des trucs avec d’autres...

    • @reka : nos commentaires se sont croisés.

      L’escalade, ça marche bien : pas de concentration, pas de grimpette efficace. Et en même temps, ça détend.
      Le théâtre, aussi... mais toutes ces activités dépendent du caractère du gosse.
      Lundi, on s’est fait une petite expédition dans les Pyrénées. Pas un truc très ambitieux : juste lui montrer le Pont d’Espagne. Bon, c’est affreux, on dirait un disneyland-parc naturel. Je n’étais pas venue depuis 13 ans. Mais on a quand même fait un truc ensemble, respiré un peu d’air en grimpant au-dessus de la marabunta de bagnoles, discuté, rigolé... et on a même rien fait.

      L’idéal étant quand même de trouver des temps où on s’emmerde un peu. Dans notre société de la distraction, on a oublié les vertus de l’ennui !

    • Ceci dit @corinne2 et @monolecte : OUI, pour tel ou tel point précis : c’était mieux avant. Il n’y a aucun problème à affirmer ça. Encore une énième fois : comme si l’histoire était un truc uniforme et linéaire, et comme si chaque époque était un tout indissociable… Ben non. Il est parfaitement possible (et souhaitable ! et urgent de le faire !) de dire que tel truc était mieux avant tandis que tel autre est mieux maintenant.

    • Ma contribution toute personnelle (et donc parcellaire) à la discussion. Notre fils n’a pas de difficulté à rester longtemps sur une activité contrairement à d’autres enfants de son âge dans notre voisinage. Tout au moins doit on reconnaître que nous n’avons pas à nous plaindre d’une incapacité à se concentrer. J’ai envie de lier cette capacité aux jeux de construction auxquels il a eu accès très tôt. Et son unique usage de la tablette est le téléchargement de plans pour ce jeu de construction, en PDF, pour construire des modèles qu’il n’a pas.

    • j’avais envie de modifier mon « c’était mieux » avant par un #c'était_mieux_avant_mais_maintenant_c'est_pas mal_non_plus :)
      Pour en revenir à la concentration des enfants et leur manque du gout de l’effort, je suis dubitative.
      Quand je vois le temps que passe mon môme (et hop, j’vous raconte ma vie^^) passe à chercher des solutions pour ses jeux vidéos, le nombre de forum qu’il consulte, les recherches sur Google traduct pour s’exprimer dans son anglais vacillant je me dis que la concentration, il l’a, le sens de l’effort aussi... après il ne les met pas (encore ?) forcément là où le collège voudrait qu’ils soient mais c’est un autre débat.
      Et je n’ai pas l’impression qu’il se fasse déstabiliser par les différentes icones qui s’offre à lui quand il lit un truc, ça me semble plus être un problème pour nous « les vieux ».

      quand j’étais à la fac (j’vous raconte ma vie 2ème épisode), j’avais commencé des recherches pour écrire un truc autour de la question de la « sociabilité et les forums/chat de MMORPG chez les ados dit desociabilisés » car j’étais déjà dubitative face au discours ambiant disant que les écrans tuaient la communication et la sociabilité. Hélas, je n’ai pas mené le truc jusqu’au bout (manquerai je de sens de l’effort ?^^)

      De plus, je me dis que dans la société actuelle, pas mal d’adulte que nous sommes avons pas mal de culot de reprocher à nos enfants d’être tout le temps devant des écrans quand on voit le temps que nous y passons nous même.

      Donc je vais conclure comme vous, tout est question d’utilisation :)
      et le « c’était mieux avant » c’était pour rire et non pour critiquer.

      sinon, l’escalade ça developpe la concentration ET le sens de l’effort...
      Il y a le tir à l’arc aussi pour la concentration.

    • Les tablettes ont justement été "créées" pour abolir tout problème d’usage et pour ne proposer qu’une expérience utilisateur qui laisse celui ci bien loin d’un exomil.

      "Quand la question économique prime sur la réponse éducative
      Nicholas Negroponte, le fondateur du Media Lab du MIT et le promoteur du programme OLPC allait récemment, dans une tribune pour la Technology Review jusqu’à défendre l’apprentissage sans école."
      http://www.internetactu.net/2012/10/17/linnovation-educative-une-question-economique

      Vers une culture numérique lettrée ?
      http://skhole.fr/vers-une-culture-numérique-lettrée

      "La politique d’introduction des « TIC » à l’école conduite jusqu’ici a d’une part consisté en un effort d’équipement matériel et logiciel des établissements scolaires, certes incontournable en tant que tel, mais qui a pris d’emblée la forme d’un certain assujettissement à l’offre existante des industriels du secteur : ce faisant, l’institution scolaire renonçait déjà en un sens à jouer un rôle actif dans l’informatisation de l’école, et se contentait d’adopter sans se poser de questions les standards de l’informatique grand public ; l’outil lui échappait ainsi, faute d’avoir correctement estimé ni même peut-être envisagé que son choix même pouvait avoir une dimension stratégique. Parallèlement, côté contenu, dans une démarche adossée à la nouvelle politique européenne des « autoroutes » puis de la « société de l’information », il s’est agi avant tout de dresser une liste de « compétences » techniques de base à acquérir – gestion des machines, administration minimale des systèmes, formation aux usages les plus courants : mail, web, traitement de texte, recherche, etc. Cet ensemble de compétences ou d’habiletés était énoncé comme devant désormais faire partie du bagage technico-cognitif minimal attendu d’un homme ou d’une femme de la nouvelle époque en train de se dessiner.

      Cette démarche a minima, sans grande ambition ni apparemment sans grand danger, s’est accompagnée d’un discours, en France, en Europe et dans le Monde, sur la nécessité de favoriser l’ « intégration » des jeunes générations en leur donnant de quoi répondre aux « besoins » de cette nouvelle « société de l’information », autrement dit, mais sans le dire, de leur faire acquérir les habitudes d’usage réclamées par elle ; elle consistait donc en réalité essentiellement en une adaptation à la demande, aux critères et aux produits des industries qui dominent entièrement le secteur, et visait à parachever ainsi l’intégration de cette « société de l’information » elle-même, son informatisation intégrale. Comme l’a bien montré Alexandre Serres[1], cette logique adaptative, à fondement comportementaliste et à visée principalement économique, est manifeste dans un grand nombre de textes internationaux, notamment politiques, qui posent la nécessité d’enseigner cette « maîtrise » ou « culture de l’information » (Information Literacy) aux jeunes générations. Ainsi par exemple, en France, la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école » de 2005 intègre désormais au « socle commun » de connaissances et de compétences la « maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication »"

    • Le fait que des cadres de la Silicon Valley choisissent de scolariser leurs enfants dans des écoles déconnectées où les enseignants sont adeptes de la pédagogie « Waldorf-Steiner » doit nous interpeler :

      Il est à ce titre significatif, au delà de l’anecdote, qu’au moment même où M. Serres célèbre l’émancipation nouvelle de Petite Poucette grâce aux vertus de ses multiples prothèses numériques, les dirigeants des « Big Four » choisissent d’envoyer leurs propres enfants dans des écoles déconnectées…

      Cette éduca­tion « décon­nec­tée », à l’ancienne, n’est pour­tant pas don­née. Il faut en effet comp­ter 17.750 dol­lars (13.200 euros) par an de la mater­nelle au col­lège, et 24.400 dol­lars (18.150 euros) par année de lycée. Thierry Klein, pré­sident de Speechi (société qui déve­loppe des logi­ciels de for­ma­tion en ligne), ana­lyse sur son blog les rai­sons qui poussent ces parents high-tech à dépen­ser une petite for­tune pour pri­ver leurs enfants des gad­gets modernes :

      « Il y a bien sûr la convic­tion, étayée main­te­nant par de nom­breuses études, que la tech­no­lo­gie n’améliore pas, ou pas beau­coup, le niveau des élèves. Mais le fac­teur clé [...] est la convic­tion qu’ont les parents que [la tech­no­lo­gie] diver­tit les élèves, les détourne du savoir. Celui qui va sur Internet [...] a toutes les chances de se retrou­ver à faire autre chose que de la recherche (lire la bourse, les résul­tats spor­tifs, chat­ter sur MSN...). Les concep­teurs des machines que sont Google, l’iPad ou encore eBay sont par­fai­te­ment conscients du phé­no­mène d’addiction qu’ils créent et veulent en pré­ser­ver leurs enfants. C’est d’un cynisme génial. »

      Ces deux extraits se trouvent respectivement sur :
      http://skhole.fr/petite-poucette-la-douteuse-fable-de-michel-serres#_ftnref14
      http://www.vousnousils.fr/2012/02/28/pas-dordi-a-lecole-pour-les-enfants-des-cadres-de-google-ou-debay-522349

      D’autres lectures pour se documenter sur le sujet :

      http://www.icem-freinet.net/~idem68//309_19.pdf
      un interview de Pierre-Gilles De Gennes (prix Nobel de physique) diffusé par « Fenêtre sur cour » périodique syndicale du SNUipp (FSU), juillet-août 1999.

      http://www.cemea.asso.fr/IMG/UEN2003ouverture.pdf
      discours d’ouverture de l’Université d’été de l’Éducation Nouvelle (août 2003) qui reprend quelques citations de l’interview précédente pour illustrer un propos plus politique sur leurs missions. Et quand j’ai relu ce texte de 2003, j’ai trouvé qu’il était terriblement clairvoyant sur ce qu’il risquait d’advenir concernant l’évolution de nos sociétés.

  • #timewarp Nigel #Thrift, géographe, professeur à #Warwick, était invité l’année dernière de la FING. Il a parlé des #villessensibles en le liant au #réalismespéculatif.

    Aujourd’hui, les villes et les régions métropolitaines représentent 2 % de la surface de la planète et 53 % de la population. En 2050, 75 % de la population mondiale vivra en ville. Les villes participent de 20 % de la production mondiale et de 75 % de la production de CO². Cet assemblage de gens, d’objets, de flux de transports produit un nouvel environnement urbain qui se distingue des précédents par un changement d’ordre qualitatif et quantitatif. “Les mégalopoles mondiales sont devenues un énorme conglomérat d’objets que nous avons du mal à nous représenter, tant et si bien que dans ces villes, l’être humain ne semble plus le seul acteur réel et le monde des objets commence à y occuper une place centrale. A mesure que les villes se sont agrégées les unes aux autres, des effets ont émergé qui ne sont pas seulement la somme des parties.”

    Les villes sensibles sont nées dans les années 20, dans l’esprit d’auteurs de Science Fiction comme Wells et Lovecraft, estime Nigel Thrift, qui les premiers ont montré ce que pouvait être une ville douée de sentiments. Et prolongé par une autre vague d’auteurs de SF des années 70, qui ont interrogé les architectures urbaines parallèles. Ces villes sensibles sont caractérisées par 5 tendances communes à tous les écrivains qui se sont intéressés au sujet, estime le géographe :

    La prévalence des données. Les informations sont en croissance exponentielle. Pourtant, ce n’est pas leur richesse, mais l’intensité analytique qu’elles produisent qui est capitale, même si jusqu’à présent ce sont plutôt les gens du marketing qui les ont le plus exploité.
    L’autoréférence. Les règles d’associations entre les données produisent d’autres données et calculs hybrides animés eux-mêmes de leur propre vie.
    L’interaction machine machine. Les processus d’activités se passent désormais des humains. Brian Arthur a parlé de deuxième économie, qui constitue “la couche de neurones de l’économie physique”. “Certes, l’économie numérique ne va pas faire mon lit ou me servir mon jus d’orange, mais c’est elle qui exécute les opérations bancaires, les calculs de conception, guide désormais les opérations de chirurgie…”
    La profusion des capteurs. Non seulement il y a de plus en plus de capteurs, mais ceux-ci évoluent également. Le signal ou le mouvement ne sont plus qu’un des multiples domaines sensoriels par lesquels les objets captent notre environnement.
    “La croissance d’un environnement qui propose de créer des retours d’information créant sans arrêt des contenus permet de créer pour chaque objet des cartes qui évoluent sans cesse”. Les quatre éléments précédents créent de véritables systèmes opérationnels urbains qui permettent d’envisager demain de produire des villes intégrées d’information, des modèles urbains exportables partout, à l’image des projets de villes intelligentes…

    http://www.internetactu.net/2012/10/11/les-villes-sensibles-seront-elles-animees-de-sentiments

  • A quoi sert la pagination sur le web ?
    http://www.internetactu.net/2012/10/22/a-quoi-sert-la-pagination-sur-le-web

    Stop Pagination Now
    http://www.slate.com/articles/technology/technology/2012/10/website_pagination_stories_should_load_into_a_single_page_every_time_.single.

    “La pagination”, écrit Farahad Manjoo, “est, en termes de design et d’usage, le pire péché sur le Web. Elle est la preuve d’un mépris constant et silencieux pour ceux qui devraient être la cible privilégiée des sites d’informations : à savoir les gens qui veulent les articles jusqu’au bout. La pagination persiste parce que diviser un article en deux pages peut, en théorie, doubler la place pour les publicités. Alors qu’en pratique, la plupart des lecteurs ne cliquent jamais sur la deuxième page. La pratique de la pagination est devenue tellement courante qu’on a l’impression qu’elle a toujours été la norme sur le Web.”

    Or c’est faux, rappelle Manjoo. “Les premiers sites d’information ne paginaient pas, et cette pratique est vieille d’à peine dix ans, répondant à la pression de l’industrie publicitaire. Et il pourrait en être autrement, et d’ailleurs, quelques-unes des publications les plus intéressantes et les plus lues, comme BuzzFeed ou the Verge, s’en passent très bien.”

    + Je découvre ce qu’est un first world problem : http://knowyourmeme.com/memes/first-world-problems
    #tout_a_fait_d_accord #design #web #lisibilité #first_world_problem

  • Méthodes agiles : la conception logicielle appliquée au monde physique | Fabien Eychenne
    http://www.internetactu.net/2012/10/31/methodes-agiles-la-conception-logicielle-appliquee-au-monde-physique

    Depuis une quinzaine d’années, la majorité des développements de logiciels s’appuie sur des méthodes dites “agiles”. Sous cette bannière se regroupent plusieurs méthodes basées sur un développement itératif et incrémental, dans lequel la recherche de solutions aux problèmes rencontrés s’appuie sur la collaboration de pair à pair. Elle promeut des réponses rapides et flexibles, une planification des tâches adaptatives dans…

    #économie #bidouillabilité #coopération #créativité #design #do_it_yourself #fabrication_personnelle #intelligence_collective #open_innovation #open_source #Participation #produire_autrement #refaire #savoir-faire #swarming

  • Le phénomène pro-ana : panique morale et effets paradoxaux de la censure | Antonio A. Casilli, Fred Pailler et Paola Tubaro (InternetActu)
    http://www.internetactu.net/2012/10/30/pourquoi-la-censure-et-le-filtrage-ne-marchent-pas-lexemple-des-reseau

    En s’intéressant aux blogs et forums qui évoquent les troubles de l’alimentation, pourchassés sous prétexte qu’ils en font la promotion, les sociologues Antonio Casilli, Fred Pailler et Paola Tubaro nous proposent de porter un autre regard sur le filtrage et la censure. Ils montrent d’abord que celle-ci n’a pas grand effet sur l’existence même des contenus. En étudiant la composition de ces sites, ils montrent comment leur structuration leur permet de continuer d’exister et de se renouveler. Pire, cette censure (potentielle comme véritable) affecte la forme du réseau, destructure les blogs pivots permettant de faire circuler l’information et favorise le développement de l’entre-soi. Le filtrage et la censure ont donc l’effet contraire à celui désiré : ils favorisent les échanges entre ceux qui souffrent de troubles de l’alimentation, ce qui peut-être plutôt positif, tout en les coupant de sources informationnelles extérieures et donc différentes. (...) Source : InternetActu

  • Pourquoi la censure et le filtrage ne marchent pas ? L’exemple des réseaux liés aux troubles de l’alimentation « InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2012/10/30/pourquoi-la-censure-et-le-filtrage-ne-marchent-pas-lexemple-des-reseau

    Filtrer le web pour y éliminer ce qui nous dérange semble a beaucoup une solution simple, magique et logique. Qu’importe si cela ne fait que déplacer le problème ! Car bien souvent, en réaction, les contenus filtrés évoluent, se renouvellent, se déplacent sans réellement disparaître : sur de nouvelles plateformes, dans d’autres espaces, sur d’autres outils qui les rendent toujours plus diffciles à repérer (protection par mots de passes, langage cryptés…). On ferme Mega Upload et 100 000 refleurissent.

    En s’intéressant aux blogs et forums qui évoquent les troubles de l’alimentation, pourchassés sous prétexte qu’ils en font la promotion, les sociologues Antonio Casilli, Fred Pailler et Paola Tubaro nous proposent de porter un autre regard sur le filtrage et la censure. Ils montrent d’abord que celle-ci n’a pas grand effet sur l’existence même des contenus. En étudiant la composition de ces sites, ils montrent comment leur structuration leur permet de continuer d’exister et de se renouveler. Pire, cette censure (potentielle comme véritable) affecte la forme du réseau, destructure les blogs pivots permettant de faire circuler l’information et favorise le développement de l’entre-soi. Le filtrage et la censure ont donc l’effet contraire à celui désiré : ils favorisent les échanges entre ceux qui souffrent de troubles de l’alimentation, ce qui peut-être plutôt positif, tout en les coupant de sources informationnelles extérieures et donc différentes. Au final, ce sont les professionnels de la santé eux-mêmes, ceux qui font de l’information et de la prévention auprès de ces publics, qui ont plus de difficulté à les toucher, à leur faire entendre d’autres messages que ceux qu’ils échangent entre eux. Une belle démonstration qui illustre combien, sur le net, la censure et le filtrage ne sont jamais la solution. – Hubert Guillaud

  • Pourquoi la censure et le filtrage ne marchent pas ? L’exemple des réseaux liés aux troubles de l’alimentation | Invité extérieur
    http://www.internetactu.net/2012/10/30/pourquoi-la-censure-et-le-filtrage-ne-marchent-pas-lexemple-des-reseau

    Filtrer le web pour y éliminer ce qui nous dérange semble a beaucoup une solution simple, magique et logique. Qu’importe si cela ne fait que déplacer le problème ! Car bien souvent, en réaction, les contenus filtrés évoluent, se renouvellent, se déplacent sans réellement disparaître : sur de nouvelles plateformes, dans d’autres espaces, sur d’autres outils qui les rendent toujours…

    #analyse_des_réseaux #communauté #confiance_numérique #corps #réseaux_sociaux #surveillance #traçabilité

  • L’identité perdue ? | Xavier de la Porte
    http://www.internetactu.net/2012/10/29/lidentite-perdue

    La lecture de la semaine nous vient de la presse hispanophone. Il s’agit d’une tribune du Prix Nobel de littérature péruvien Mario Vargas Llosa (Wikipédia), tribune publiée dans le quotidien espagnol El Pais et s’intitule, “l’identité perdue”. Deux précisions : Dans sa tribune, Vargas Llosa commence par quelques anecdotes récentes. L’une concerne Philip Roth dont on sait, l’histoire a été…

    #confiance_numérique #identité #pdlt

  • À propos | Démocratie Ouverte
    http://democratieouverte.org/a-propos

    En 1999, Dick Morris, un ancien conseiller de Bill Clinton publiait Vote.com. Dans cet essai, il affirmait qu’Internet permettrait aux citoyens de peser si fortement sur les décisions publiques que leurs représentants seraient contraints, à terme, de changer la façon dont ils gouvernent.
    À cette époque, dans les milieux autorisés, rares étaient ceux qui accordaient du crédit à cette thèse. Tous considéraient que la liberté d’expression et le vote étaient des choses distinctes et que jamais les critiques ne prendraient le dessus sur le suffrage universel. Tous étaient également convaincus qu’une telle évolution était encore moins probable dans les régimes autoritaires, où la liberté d’expression n’existe même pas.
    Douze ans plus tard, l’histoire démontre que Dick Moris avait raison contre le dogme dominant. En 2011, Internet a bien joué un rôle majeur dans les révolutions arabes ou dans le mouvement des Indignés, et 57 Etats ont amorcé leur mue en intégrant l’Open Government Partnership (Partenariat pour un Gouvernement Ouvert).
    Ceci dit, rien n’est gagné ! Si ce Partenariat promet une démocratie « efficace et responsable » chacun connaît l’écart entre discours et réalité en politique et comme en 1999, les résistances au changement restent fortes. A ce titre, le fait que les « grandes » démocraties francophones ne participent pas à l’Open Government Partnership et n’ont, pour la plupart, aucune réflexion en la matière permet de mesurer le chemin à parcourir pour atteindre la démocratie ouverte que nous appelons de nos vœux.
    Pourtant, aussi ardue que soit la tâche, cette évolution de la démocratie vers plus de participation et de transparence est possible. Cela suppose néanmoins que les citoyens fassent usage de leur nouveau pouvoir, non pas uniquement pour exprimer leur indignation à l’égard de leurs élites, mais également pour participer à la construction de solutions nouvelles en collaboration avec ceux qui les portent.
    Fort de cette conviction, ce blog se donne donc pour objectif de faire connaître cette nouvelle forme de gouvernance et les acteurs qui œuvrent concrètement pour son avènement. Mais cela n’est qu’une première étape ! D’autres pages sont à écrire…

    #Démocratie #Open_source

  • A lire ailleurs du 19/10/2012 au 25/10/2012 | Internetactu
    http://www.internetactu.net/2012/10/25/a-lire-ailleurs-du-19102012-au-25102012

    . A la recherche du Next Big Thing – Wall Street Journal Le Wall Street Journal dresse son 3e classement annuel des 50 start-ups les mieux financées par le capital risque. http://online.wsj.com/article/SB10000872396390444813104578018940187057924.html?mod=rss_todays_us_nonsu Essentiellement des sociétés de services aux entreprises. Aucune société dans le domaine de l’énergie ou de la santé cette année. . L’artisan 2.0 existe-t-il ? – Batiactu Batiactu…

    #A_lire_ailleurs

  • L’importance de la contribution amateure à l’industrie des drones | Fabien Eychenne
    http://www.internetactu.net/2012/10/25/limportance-de-la-contribution-amateure-a-lindustrie-des-drones

    Les véhicules aussi bien volants que sans pilote sont en pleine expansion. Il ne se passe pas une journée sans que nous apprenions au journal de 20 heures que des insurgés, ou des cibles miliaires n’aient été frappés par des drones pilotés à des milliers de kilomètres de leur théâtre d’opérations. Si les véhicules sans pilote étaient l’apanage des militaires,…

    #armée #bidouillabilité #do_it_yourself #fabrication_personnelle #internet_des_objets #open_innovation #open_source #produire_autrement #refaire #sécurité #surveillance

  • Vers un internet du vivant | Rémi Sussan
    http://www.internetactu.net/2012/10/24/vers-un-internet-du-vivant

    La communication intercellulaire est une réalité de la nature, mais les adeptes de la biologie synthétique ne peuvent se contenter du système tel qu’il existe en l’état. Pourrions-nous améliorer la qualité de la communication entre cellules, tant en terme de bande passante qu’en richesse de contenu ? C’est l’ambition de deux chercheurs en biologie synthétique, Monica Ortiz et Drew Endy…

    #biotechnologies #NBIC #vie_artificielle

  • Faire la loi, ensemble ? | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/10/23/faire-la-loi-ensemble

    A TED Global en juin 2012 (vidéo), Clay Shirky (@cshirky), faisait une stimulante présentation sur ce que la programmation open source pouvait enseigner à la démocratie. Clay Shirky y rappelle d’abord la valeur de la contribution, comme il l’a fait dans ses deux livres. Il prend pour exemple le blog de la jeune Écossaise Martha Payne qui documentait chaque jour…

    #communauté #coopération #Participation #politique

  • A quoi sert la pagination sur le web ? | Xavier de la Porte
    http://www.internetactu.net/2012/10/22/a-quoi-sert-la-pagination-sur-le-web

    La #lecture de la semaine provient de la rubrique “technologies” du site d’information américain Slate (@slate), on la doit à Farhad Manjoo (@fmanjoo), qui tient cette rubrique, le texte s’intitule : “arrêtez tout de suite la pagination”. “La pagination”, écrit Farahad Manjoo, “est, en termes de design et d’usage, le pire péché sur le Web. Elle est la preuve d’un…

    #journalisme #pdlt

  • L’internet des objets… drogués | Hubert Guillaud
    http://www.internetactu.net/2012/10/19/des-objets-qui-ont-une-addiction-a-leur-utilisation

    Que se passerait-il si les objets connectés pouvaient se comparer les uns les autres ? Si les objets pouvaient réagir à la pression de leurs pairs ? C’est l’étrange question que pose le projet de recherche AddictedProducts (voir également le blog) de la designer Simone Rebaudengo, étudiante à l’université de technologie de Delft et qui travaille également en compagnie du…

    #économie_de_l'attention #design #domotique #internet_des_objets #marketing #monnaie #tangible #traçabilité

  • A lire ailleurs du 12 au 18 octobre 2012 | Internetactu
    http://www.internetactu.net/2012/10/18/a-lire-ailleurs-du-12-au-18-octobre-2012

    . Les robots peuvent-ils apprendre à cuisiner ? – The Atlantic Pour Gary McMurray du Georgia Tech Research Institute, les robots vont acquérir les connaissances tacites nécessaires pour désosser un poulet, comme le fait déjà un robot de Georgia Tech – http://www.myfoxatlanta.com/story/18853823/deboning-robot-developed-at-georgia-tech?clienttype=printable. C’est pourtant loin d’être simple. La coupe intelligente nécessite au robot de résoudre de nombreux défis d’adaptation, car…

    #A_lire_ailleurs

  • A quoi sert la pagination sur le web ? « InternetActu.net
    http://www.internetactu.net/2012/10/22/a-quoi-sert-la-pagination-sur-le-web

    “La pagination”, écrit Farahad Manjoo, “est, en termes de design et d’usage, le pire pêcher sur le Web. Elle est la preuve d’un mépris constant et silencieux pour ceux qui devraient être la cible privilégiée des sites d’informations : à savoir les gens qui veulent les articles jusqu’au bout. La pagination persiste parce que diviser un article en deux pages peut, en théorie, doubler la place pour les publicités. Alors qu’en pratique, la plupart des lecteurs ne cliquent jamais sur la deuxième page. La pratique de la pagination est devenue tellement courante qu’on a l’impression qu’elle a toujours été la norme sur le Web.”

    Or c’est faux, rappelle Manjoo. “Les premiers sites d’information ne paginaient pas, et cette pratique est vieille d’à peine dix ans, répondant à la pression de l’industrie publicitaire. Et il pourrait en être autrement, et d’ailleurs, quelques-unes des publications les plus intéressantes et les plus lues, comme BuzzFeed ou the Verge, s’en passent très bien.” De toute façon, selon Farahd Manjoo, le comptage des pages vues est une stratégie à court terme. Car sur le long terme, un design peu accueillant n’aide pas les sites à gagner de nouveaux adhérents, or le fait de gagner de nouveaux lecteurs est le but de tout site

    #web #ergonomie #pagination

  • L’encre perdue | Xavier de la Porte
    http://www.internetactu.net/2012/10/15/lencre-perdue

    La lecture de la semaine consiste en des extraits d’un livre qui ont été publié par le quotidien britannique The Guardian (@guardian). Le livre en question s’intitule The Missing Ink : The Lost Art of Handwriting, and Why it Still Matters (L’encre perdue : l’art oublié de l’écriture manuscrite, et pourquoi elle importe encore). L’auteur est un romancier et critique…

    #écriture #culture #pdlt

  • A lire ailleurs du 5/10/2012 au 11/10/2012 | Internetactu
    http://www.internetactu.net/2012/10/11/a-lire-ailleurs-du-5102012-au-11102012

    . Les offres d’emplois, les nouvelles bonnes affaires du Boncoin.fr – Lemonde.fr Après avoir révolutionné les petites annonces entre particulier, le marché internet de l’immobilier et de l’automobile, LeBonCoin.fr est en passe de devenir le premier site privé de recherche d’emploi (derrière Pôle Emploi). La simplicité, un modèle ? . hop ! – ideactionary Hop ! La valise qui vous…

    #A_lire_ailleurs