2008 submarine cable disruption - Wikipedia

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  • Severed cable sends Tonga ’back to beginning of the internet’ | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-tonga-internet-idUSKCN1PI0A8

    The South Pacific nation of Tonga has been all but cut off from the internet this week after an undersea cable connecting the archipelago to the wider world was severed twice on Sunday, throwing communications across the tiny and isolated country into chaos.

    The outage, which the cable’s owner said may have been caused by a ship’s anchor, also knocked out overseas phone calls and is hampering money transfers, airline bookings, university enrolments as well as Facebook connections to family and friends.

    In the capital, Nuku’alofa, a satellite dish was hastily mounted on Monday to provide limited and slow backup connectivity, prompting hundreds of people to queue outside a government telecom office where the signal is most reliable.

    It’s like going back to the beginning of the internet,” Tonga police spokeswoman Sia Adams said on the phone.

    You just wait for your turn to have your 20 minutes to access...it’s currently hot here in Tonga at the moment but they’ve put up a tent outside, with chairs, so people can wait.

    Hours have been extended to midnight to handle crowds of officials, business people and ordinary folk logging on to access cash remittances, buy plane tickets and “just chat” said Filimone Iloa, an employee at Tonga Communications Corporation.

    The problem illustrates the vulnerability of undersea fiber-optic cables, which with a data-carrying capacity some 200 times that of satellites have become the backbone of global communications. Broken cables left Somalia without internet for weeks in 2017 and cut off parts of Egypt and India in 2008.

    • Panne gigantesque d’Internet à Tonga, virtuellement coupé du monde - Outre-mer la 1ère
      https://la1ere.francetvinfo.fr/panne-gigantesque-internet-tonga-virtuellement-coupe-du-monde-67

      « C’est une catastrophe absolue pour Tonga, une crise nationale », décrit Mme Fonua. Tonga Cable, gestionnaire du câble de 827 kilomètres entre l’archipel de 110.000 habitants et Fidji, a expliqué que des choix devaient être faits en matière de trafic internet tant que la connexion ne serait pas réparée. « Les réseaux sociaux représentent 80% de notre trafic international », a précisé sur Radio New Zealand la directrice de Tonga Cable, Paula Piukala. « Il faut bloquer Facebook, YouTube et autres en attendant pour utiliser au mieux la faible bande passante du satellite pour ce qui est important pour le pays. »
       
      Des responsables tongiens ont indiqué que les réparations pourraient prendre jusqu’à deux semaines.

    • Comment les îles Tonga ont vécu deux semaines sans Internet
      https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/02/04/comment-les-iles-tonga-ont-vecu-deux-semaines-sans-internet_5419039_4408996.


      L’archipel des Tonga regroupe environ 170 îles et 100 000 habitants.
      David Broad / CC BY 3.0

      A quoi ressemble la vie, en 2019, quand on se retrouve soudainement coupé d’Internet ? Les 100 000 habitants des îles Tonga l’ont découvert le 20 janvier, quand le câble sous-marin connectant cet archipel du Pacifique au réseau mondial a été endommagé. Le problème a finalement été réglé samedi 2 février, mais les Tongiens risquent de se souvenir longtemps de cet épisode.
      Pendant deux semaines, ils ont été privés d’Internet, avec des conséquences particulièrement problématiques pour les activités commerciales et touristiques du pays. Les paiements par carte bleue, par exemple, ont été très perturbés, et les appels internationaux rendus impossibles. Les transferts d’argent, que les expatriés envoient fréquemment à leurs familles, ont aussi connu des difficultés, privant certains foyers d’une part notable de leur budget.
      Des heures de file d’attente

      Dans la capitale, Nuku’alofa, des opérateurs ont mis à disposition des connexions par satellite, avec un débit très limité. Priorité a été donnée aux agences gouvernementales, aux banques et aux compagnies aériennes. Mais interdiction d’utiliser les réseaux sociaux, trop gourmands en bande passante. « Nous savons que les gens ont besoin de Facebook. Mais on ne peut pas se concentrer sur le luxe quand on est coincé sur une île sans nourriture », a déclaré Piveni Piukala, l’un des dirigeants de Tonga Cable Ltd, qui opère le câble, à l’agence Associated Press (AP). La coupure n’a toutefois pas été assez longue pour que les îles Tonga se retrouvent privées de ressources, bien que les commandes de marchandises aient été fortement perturbées.
      […]
      Heureusement, samedi 2 février, « nous nous sommes réveillés avec une nouvelle bien agréable », a annoncé le porte-parole du gouvernement tongien, Lopeti Senituli, pour annoncer le retour d’Internet. « Ces deux dernières semaines ont été calmes, alors les gens essaient de rattraper le temps perdu dans les potins et les nouvelles », a-t-il ajouté.

      Cet épisode aura coûté cher aux îles Tonga, sans compter les coûts de réparation du câble, évalués à 870 000 euros. Se pose aussi la question d’un « plan B », dans le cas où un autre problème de ce genre se reproduise. « Malheureusement, et c’est le cas pour beaucoup d’îles du Pacifique, il n’y a qu’un seul câble et il n’y a pas assez de budget pour en avoir deux », regrette Christian Patouraux, responsable de l’opérateur Kacific, interrogé par AP.

      Si le câble a été réparé, les causes de sa rupture sont encore floues. La première hypothèse avançait qu’un pétrolier aurait arraché par accident le câble avec son ancre. Mais les constats de l’équipe chargée de la réparation mettent en doute cette hypothèse, avec des dégâts repérés à plusieurs miles marins les uns des autres. Piveni Piukala a évoqué la possibilité d’un sabotage.