Histoire de Montpellier depuis son origine jusqu’à la fin de la révolution... (première partie), par Albert Fabre,... (21 mars 1897.)

WP :

L’ingénieur Morrières fait réparer les dégâts et Henri de Schomberg, grand maître de l’artillerie de France, établit devant la ville 36 canons pour « tirer en ruine ».

Si bien que ce siège, que Louis XIII voulait expéditif, se prolongea finalement pendant 7 semaines et s’acheva sur un statu quo

Le siège s’étant terminée par une reddition négociée et un traité, la ville n’a pas été saquée.

Note que Les Campagnes de Rohan viennent de faire l’objet d’une étude et d’une présentation de figurines dans des numéros tout récents de Væ Victis, le magazine des jeux d’histoire
141, sept.-oct. 2018

https://anspessade.files.wordpress.com/2018/10/vaevictis-141-e1540393844275.png

142, nov.-déc. 2018

http://www.bir-hacheim.com/wp-content/uploads/2018/11/vaevictis-142.png

Un récit (de 1902, c’est presque d’époque ;-) des #Campagnes_de_Rohan sur quatre numéro (qui ne s’appesantit pas particulièrement sur Montpellier)

Tu peux trouver un article plus récent (2002)
Montpellier, ville de sûreté protestante (1598-1629) par Valérie Lafarge
▻https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2002_num_160_2_451107

et dedans une référence présentée comme la somme sur le sujet
Montpellier au cours des XVIe et XVIIe siècles (1510-1685), 1976, indisponible mais e-pub (payant) sur différents sites et chez les bouquinistes.

Le texte de Valérie Lafage sur Persée est haletant, merci. Mais reste très flou sur l’ampleur des destructions en ville (« Ce n’est pas le lieu ici… », « son lot d’escarmouches, de destructions, de blessés et de morts ») suite au siège de 1622.

Pour les fortifications de 1622, il y a une très belle carte établie en 1898 :
▻https://www.montpellier.fr/4053-cartographie-ancienne-de-montpellier.htm

https://www.montpellier.fr/include/viewFile.php?idtf=25655&path=c0%2F25655_249_Vigie.jpg

Intéressant aussi (il y a quelques plans d’époque, mais à une résolution insuffisante), le PDF Montpellier : chronique de la cathédrale inachevée
▻http://www.culture.gouv.fr/Media/Regions/Drac-Occitanie/Files/Doc-Ressources-documentaires/Doc-Publications/Doc-collection-DUO/Patrimoine-protege/Montpellier-chronique-de-la-cathedrale-inachevee/Montpellier-chronique-de-la-cathedrale-inachevee

Autre source, autre info (voire autre son de cloche) :

Histoire de Montpellier depuis son origine jusqu’à la fin de la Révolution, Albert Fabre, 1897
▻https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k143457k/f1.image

réédite en novembre 2015 aux Éditions des Régionalismes
Petite Histoire de Montpellier (des origines à la Révolution), Albert Fabre
▻https://editions-des-regionalismes.com/epages/78a1391f-9736-4f48-a055-7b67ee9ca57a.sf/fr_FR/?ObjectPath=/Shops/78a1391f-9736-4f48-a055-7b67ee9ca57a/Products/ARR153-C

https://editions-des-regionalismes.com/WebRoot/Store20/Shops/78a1391f-9736-4f48-a055-7b67ee9ca57a/542A/E74B/B022/6CC4/1999/0A48/354D/DA14/ARR153Cw2_pdf_m.jpg

De soixante-quatre ou soixante-cinq églises que Montpellier possédait, pas une ne resta intacte ou en état de servir au culte, et les pierres furent employées à élever de nouvelles fortifications (1621)

p. 134 chez Gallica, p. 78 de la réédition

_p. 79 :

Les pierres provenant de la démolition des églises et des faubourgs y [les bons bastions] avaient été employées, et, quant aux terrassements, les femmes et les dames de la ville y portèrent la hotte.

si le récit a quelques éléments pittoresques…

On publia une trêve, les assiégeants et les assiégés se visitèrent, et les dames de Montpellier [à ne pas confondre avec les femmes] vinrent se promener jusqu’aux avants-postes et se faire voir aux seigneurs de la Cour.

… je note surtout que A. Fabre a très nettement l’air de parti-pris pro-catholique : il ne mentionne pas l’instruction de Bassompierre de tir en ruine.

Note enfin que la démolition des faubourgs (hors les murs, par définition) était la règle en cas de siège, exécutée par les (futurs) assiégés.