Première partie : le sécugate financier

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  • Première partie : le sécugate financier - [SSI]
    http://www.securite-sociale-infos.net/la-presse-en-parle/2019-01-nexus/article/premiere-partie-le-secugate-financier

    Le trou de la sécu n’existe pas

    Dire qu’il existe est une vue de l’esprit perverse et malhonnête. En voici les raisons :

    La caisse de retraite des cadres du privé, l’Agirc, doit verser un peu plus de 6 milliards d’euros par an pour payer les retraites des 276 000 gaziers et électriciens, en lieu et place de la Caisse nationale des industries électriques et gazières (CNIEG) (est-ce qu’on connaît l’état des finances de la CNIEG ?).
    Des dettes d’État ont été transférées à la CADES sur la seule décision des sieurs Jospin, Raffarin, Fabius, Sarkozy, entre autres, pour un montant de 70 milliards et pour lesquelles nous ne savons toujours pas, aujourd’hui, à quoi elles correspondent.
    C’est la Sécurité sociale et, par conséquent, les affiliés sociaux qui pâtissent, sans que les syndicats s’en offusquent, des exonérations de charges patronales généreusement accordées par tel ou tel homme politique au grand patronat, et sans qu’elles soient compensées.
    Le plus gros employeur du pays, l’État, ne paie pas ses parts patronales, et l’Urssaf ne s’en émeut pas. À raison de 7 millions de fonctionnaires, avec une petite moyenne de 1 000 euros par agent sur 12 mois (voire plus), le manque à gagner pour la Sécurité sociale est de 84 milliards par an.
    S’agissant des maladies professionnelles, le coût supporté par la Sécurité sociale en lieu et place du patronat est de plus de 100 milliards par an, avec la complicité des délégués syndicaux.
    Les intérêts qu’il nous faut payer aux marchés financiers non pas à cause d’un « trou », mais de dettes appartenant à l’État, soit 5,6 milliards d’euros en trente mois.

    • Site pour ainsi dire non sourcé, les auteurs sont inconnus

      Ce qui va être révélé ici est le fruit d’un long travail d’investigation réalisé par des personnes strictement apolitiques, non syndiquées et appartenant toutes au milieu associatif non subventionné, en l’occurrence des associations qui défendent leurs adhérents en difficulté.