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  • Le gendarme du rail met la pression sur la ponctualité des trains
    https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/0600322595765-ponctualite-le-gendarme-du-rail-met-la-pression-sur-la-sncf-2

    Pour les trains régionaux (TER) et les Transiliens en Ile-de-France, la #SNCF applique bien le seuil des 5 minutes, mais en s’autorisant là encore une marge supplémentaire : le retard est pris en compte lorsqu’il excède 5 minutes... et 59 secondes, « et non 5 minutes zéro seconde comme il était légitime de s’y attendre, pointe le président de l’#Arafer [l’autorité de régulation du secteur], Bernard Roman. Ces 59 secondes changent dans des proportions importantes cet indicateur de mesure de la ponctualité. » A 5 minutes et zéro seconde, le nombre de trains en retards augmente de près de 20 %, avance-t-il.

    Le gendarme du rail a choisi d’appliquer ce seuil à l’ensemble des trains qui ont circulé sur le réseau en 2017. A cette aune, le taux de retard moyen ressort à 13 %. Il est de 11 % pour les Transilien et de 12 % pour les TER, des statistiques assez proches de celles fournies par la SNCF. Pour les TGV en revanche, le taux de retard à 5 minutes zéro seconde bondit à 24 %, alors que les chiffres fournis par la compagnie tournent bon an mal an autour de 10 %.

    Le rapport de l’Arafer
    Le marché français du transport de voyageurs, 2017
    https://www.arafer.fr/wp-content/uploads/2018/12/bilan_ferroviaire_2017.pdf

    • L’Arafer avait déjà levé ce lièvre des retards de « moins de 5 minutes » qui sont en réalité « strictement inférieurs à 6 minutes » l’année dernière.

      Parmi les nombreux critères qui peuvent caractériser la qualité du service de transport ferroviaire de voyageurs, la ponctualité (trains/passagers en retard) et la régularité des services (suppressions de trains) figurent au premier plan. C’est pourquoi, lors de la précédente édition de ce bilan, parue en novembre 2017, l’Arafer s’était attachée à compléter et clarifier les indicateurs existants que publiait l’AQST68 dévoilant pour la première fois le nombre de trains déprogrammés en sus des trains supprimés « en dernière minute ». L’Autorité avait également explicité que les seuils de retard exprimés en minutes (taux de retard à « 5 minutes » par exemple) intégraient une marge de 59 secondes, ce qui, dans un taux de retard à « 5 minutes », n’est pas négligeable et contribue à expliquer l’écart entre les statistiques officielles et le ressenti des voyageurs. En publiant également les taux de retard par tranche horaire pour la première fois l’an dernier, l’Autorité avait souligné l’importance de l’analyse de la ponctualité non seulement en prenant comme unité de mesure le nombre de trains, mais également en rendant compte du nombre de passagers affectés par ces retards. C’est l’une des principales avancées de cette édition, tout comme l’illustration de l’écart de résultat en fonction du seuil de retard retenu et du point de mesure (au terminus mais également par origine/destination), l’objectif étant à la fois de rendre compte plus fidèlement de la situation réellement observée et vécue par les voyageurs en 2017.

      (p. 26 du rapport)