• En France, la politique n’a plus d’humour
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/12/la-ve-republique-fait-blague-a-part_1773614_823448.html

    La flèche avait été soigneusement affûtée pour le duel télévisé de l’entre-deux-tours de la présidentielle, le 2 mai dernier. Trop soigneusement peut-être. Elle alla se ficher dans le décor du studio, loin de sa cible. « Ce n’est pas le concours de la petite blague, Monsieur Hollande », lança Nicolas Sarkozy, allusion transparente au surnom que lui avaient accolé ses rivaux socialistes. Mais la caricature du « Monsieur petites blagues » du PS avait dépassé depuis longtemps sa date de péremption : avant de se lancer dans la bataille de la primaire, François Hollande ne s’était pas seulement délesté d’une quinzaine de kilos, il s’était aussi mis à la diète humoristique. « Il est arrivé à la conclusion qu’en France l’humour ne forge pas une présidentialité », raconte la journaliste Hélène Jouan, auteur du livre Le Petit Hollande illustré par l’exemple (1). Car pour « faire président » sous la Ve République, il faut se conformer à l’image gaullienne du « premier de tous les Français » élevé, par la grâce du suffrage universel, au rang de divinité. « La charge suprême garde une dimension presque jupitérienne. Et Jupiter ne rit pas, il lance la foudre », analyse Aquilino Morelle, le conseiller politique du chef de l’Etat.

    #politique #france #humour #culture

    « Difficile d’imaginer, en effet, un candidat à la présidentielle se moquer de lui-même comme l’a fait le 7 octobre Barack Obama » et c’est bien dommage.

  • « Pigeons » : genèse d’une mobilisation efficace
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/04/pigeons-genese-d-une-mobilisation-efficace_1770123_823448.html

    Happy end pour les « pigeons ». Les revendications du mouvement des entrepreneurs contre le projet de loi de finances et l’intégration au barème de l’impôt sur le revenu des plus-values de cessions mobilières, en clair de la revente de parts de société, ont été entendues. Le gouvernement annonce qu’il va revenir sur ces dispositifs et rencontrer des représentants du mouvement issus du milieu des start-ups et des entreprises high tech.
    En quelques jours, la mobilisation née vendredi 28 septembre au soir et abondamment relayée sur le Web et les réseaux sociaux, a payé. Les « pigeons » ont su attirer l’attention sur leur cas, que Bercy avait quelque peu oublié : celui des jeunes entreprises et des start-up, dont l’économie repose sur des « business angels » qui investissent dans des sociétés prometteuses avec l’espoir d’en retirer une plus-value quelques années plus tard.

    Les « pigeons » ont surtout su fédérer une somme de mécontentements et de frustrations, de la part d’entrepreneurs sincères, qui s’estiment peu entendus et mal représentés par les syndicats patronaux traditionnels, Medef ou CGPME. Pourtant, derrière l’apparente spontanéité de ce mouvement, on trouve quelques personnalités bien connues du milieu high-tech français, dont l’influence a sans doute été déterminante.

    #facebookrepublique hashtag par @rosselin
    non seulement ils nous chient dessus et en plus le gouvernement recule, à vomir !!!

  • Vers un gros cadeau de 40 milliards aux patrons au nom de la compétitivité | Humanite
    http://www.humanite.fr/social-eco/vers-un-gros-cadeau-de-40-milliards-aux-patrons-au-nom-de-la-competitivite-

    L’Elysée tente de ravir la question de la compétitivité à la droite. Le gouvernement envisage ainsi une baisse des cotisations patronales de 40 milliards d’euros sur cinq ans, financée par une hausse probable de la CSG. Rien n’est encore fixé, mais c’est en tout cas un signe fort que le gouvernement adresse au patronat.

    C’est Le Monde daté de jeudi qui l’exprime ainsi : « Les entreprises bénéficieraient d’un allègement du coût du travail d’une quarantaine de milliards d’euros, avec le basculement de cotisations employeurs sur un impôt plus large, la piste la plus sérieuse étant celle de la contribution sociale généralisée (CSG) ». « Pour ne pas trop entamer le pouvoir d’achat des ménages, l’Elysée souhaite étaler ce transfert de charges sur la durée du quinquennat, à raison de 8 à 10 milliards d’euros par an », ajoute le quotidien.

    Une réunion sur ce dossier était prévue mercredi après-midi autour du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en l’attente de la remise du rapport sur la compétitivité que devrait remettre Louis Gallois dans les prochains jours. L’ancien patron d’EADS a en effet été nommé commissaire général à l’Investissement et réclame depuis des mois un « choc de compétitivité ».

    Un choc idéologique plutôt

    Ce serait un tel cadeau au patronat, au détriment du pouvoir d’achat des ménages, qu’on ne peut qu’espérer que cette annonce soit une manœuvre stratégique du gouvernement avant les négociations à venir sur la compétitivité.

  • L’"inceste" et la « pédophilie » seraient embusqués derrière le mariage gay, selon un maire UMP parisien
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/10/03/l-inceste-et-la-pedophilie-seraient-embusques-derriere-le-mariage-gay-selon-

    « Si le tabou immémorial du mariage hétérosexuel vient à sauter, qui et quoi s’opposera désormais à ce que d’autres tabous le concernant, bien moins anciens, bien moins universels, ne tombent à leur tour ? », demande M. Lebel, qui annonce que lui-même ne procédera « personnellement, à aucun mariage de cette nature ». « Par exemple : comment s’opposer demain à la polygamie en France, principe qui n’est tabou que dans la civilisation occidentale ? Pourquoi l’âge légal des mariés serait-il maintenu ? Et pourquoi interdire plus avant les mariages consanguins, la pédophilie, l’inceste qui sont encore monnaie courante dans le monde ? », poursuit l’élu, qui a uni l’ancien président Nicolas Sarkozy et Carla Bruni en février 2008.

    Barbarin, sort de ce corps ! (ah, ah, j’aime beaucoup cette image...) #homophobie #UMP #cathos