• ‘All the Beauty and the Bloodshed’ Review: Nan Goldin vs the Sacklers – Rolling Stone
    https://www.rollingstone.com/tv-movies/tv-movie-reviews/all-the-beauty-and-the-bloodshed-review-1234634854

    All the Beauty and the Bloodshed is not a condemnation of Goldin’s parents, or even of her critics, just as her work is not, in the neatest sense, a direct condemnation. There is an enemy in this movie, to be clear. Poitras’ documentary is as interested in Goldin as an artist as it is in her forceful and very effective work as an activist. The brunt of her activism, of late, has involved the opioid crisis, of which Goldin is a survivor. Goldin founded the organization Prescription Addiction Intervention Now (PAIN) in 2017 to hold the Sackler family — founders and owners of Purdue Pharma and Mundipharma — accountable for their role in the overprescription of OxyContin and other addictive opioids.

    She was inspired, in part, by the revelations disclosed in Patrick Radden Keefe’s 2017 New Yorker article on the Sackler family, which likened the pharmaceutical titans to “an empire of pain” and, in its very first paragraph, points to the reasons that this crisis, for Goldin, would prove not only personal, but institutional. Goldin is a renowned artist recognized worldwide for the groundbreaking candor of her photography, which has found homes in the permanent collections of the world’s most notable museums and archives. The Sacklers are a family whose name shares an equally broad, though far less noble, fame in the art world. You could see that name at the Met, on the Sackler Wing, and, as Keefe damningly listed, “the Sackler Gallery, in Washington; the Sackler Museum, at Harvard; the Sackler Center for Arts Education, at the Guggenheim; the Sackler Wing at the Louvre; and Sackler institutes and facilities at Columbia, Oxford, and a dozen other universities.” What is now seen as a canny, egregious feat of reputation laundering had for many years gone unchallenged. The family that made billions of dollars from its slick and novel approach to selling opioids — marketing them to doctors, rather than to patients — had also successfully wedded itself to a philanthropic image that the art world, Nan Goldin’s world, helped to secure. Her work was in the permanent collections of museums that took money from a family whose drugs almost killed her.

    #Nan_Goldin #Opioides

  • «The Crime of the Century»: le crime des opioïdes | Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/culture/ecrans/600256/le-crime-des-opioides

    Une crise, c’est quelque chose qui arrive. Et la crise des opioïdes n’est pas simplement « arrivée », dit Alex Gibney. Elle a été fomentée, réfléchie avec attention, élaborée avec le consentement, la complicité ou l’ignorance des institutions, alimentée par la permissivité des lois, le manque d’éthique et l’arrogance de personnages tout-puissants. « Ce n’est pas une crise. C’est une escroquerie. »

    Sans jamais critiquer ceux qui consomment, mais bien ceux qui poussent à consommer, il enchaîne les images d’ambulanciers, de matelas souillés, de chambres vides de tout, sauf de corps inertes. Tandis que, dans leurs bureaux aussi immaculés que leurs costards, les responsables de ce carnage se frottent les mains, impunis.

    Ayant eu accès à des courriels internes censés rester secrets, le réalisateur expose à la face du monde la douleur exploitée pour le profit, la détresse pour les milliards, le désespoir pour l’opulence.

    Milliardaires magouilleurs

    Il montre comment des milliardaires ont magouillé pour prescrire un médicament, l’OxyContin, au plus grand nombre de personnes possible. Même, et surtout, à ceux qui n’en avaient pas besoin. Pour « créer une drogue blockbuster ». Pour la proposer en doses trop élevées non pas comme dernier recours, mais bien comme première option. Portée par le slogan sinistre « OxyContin, le médicament avec lequel vous commencez — et avec lequel vous resterez ».

    « Ce sont de bons médicaments pour calmer les souffrances après une chirurgie grave, après un accident. Pour calmer les douleurs en fin de vie, celles du cancer, explique à l’écran le Dr Andrew Kolodny, directeur exécutif des Physiciens pour la prescription responsable d’opioïdes. Mais pas pour une douleur chronique commune. Pas pour des ados ayant mal au genou. »

    Si un journaliste est présent, et ce, sporadiquement, c’est Patrick Radden Keefe. Posé, professionnel, le reporter de talent du New Yorker retrace sobrement l’historique de la dynastie Sackler. Comme il l’avait fait en 2017 dans The Family that Built an Empire of Pain.

    Cette incroyable enquête, qu’il a depuis transformée en livre, relate le parcours d’un clan qui s’est bâti une renommée tout en bâtissant, dans l’ombre, un « empire de douleur ».

    Philanthropes dont le patronyme a coiffé des salles de cours d’université, comme des ailes du Guggenheim et du Louvre, les Sackler, bonzes de la compagnie Purdue Pharma, ont fait rouler le marketing médical sans arrière-pensées. « Faites affaire avec ceux qui prescrivent. C’est là que se trouve le fric. »

    Invité récemment dans le balado The Book Review, Patrick Radden Keefe faisait d’ailleurs remarquer ceci : « C’est l’histoire d’une saga familiale. Mais c’est surtout l’illustration de la façon dont, aux États-Unis, l’argent pollue toute chose. »

    En détail, Alex Gibney décortique le dédain des patrons de Purdue. Il révèle leurs messages méprisants qui pressent les équipes à écouler ce qu’ils nomment de la « hillbilly heroin ». En quantité industrielle, à qui en voudrait bien, et tant pis pour les morts.

    Il raconte les partys de la compagnie. Une mascotte de pilule géante qui danse sur un classique de Van Halen modifié pour vanter le Fentanyl. Des vendeurs qui chantent avec enthousiasme une relecture de Taking Care of Business. « Selling OxyContin, everyday ! Selling OxyContin, every way ! »

    Ce serait caricatural si ce n’était pas aussi tragique.

    #Opioides #Patrick_Radden_Keefe #Addiction_sur_ordonnance

  • C&F éditions et la santé publique
    http://0w0pm.mjt.lu/nl2/0w0pm/0gh1.html?m=ANAAAK5u2RYAAABAVd4AAAhharoAAAAAtBIAAK4dABjAHgBhLi4LmjudKSdLQM

    Bonjour,

    La rentrée se prépare, obscurcie par la menace d’une reprise épidémique en raison du variant delta. Que cela ne nous empêche pas d’envisager l’avenir avec des projets positifs. Pour y arriver, il nous faut regarder de près les nouvelles questions qui se posent sur les formes contemporaines de la démocratie, sur l’accès aux services publics (soin, éducation) et sur le rôle que jouent les géants du numérique dans cette situation. C’est pour offrir des livres alimentant ces réflexions que nous avons créé C&F éditions. Nous entendons continuer dans cette voie, et même accélérer la production d’ouvrages pour vous secouer les neurones. Attendez-vous à un automne plein de bons livres...

    Nous vous présentons aujourd’hui les ouvrages publiés dans le domaine de la santé.

    La pandémie du Covid remet au centre des questions sociales l’accès aux soins, la compréhension du développement des maladies, et les diverses règles qui permettent à une société équilibrée de protéger les populations et développer leur bien-être. Or ce n’est pas facile, coincés que nous sommes entre un service public de la santé victime de coupes claires et d’un management comptable avant d’être médical, une recherche universitaire exsangue et une industrie pharmaceutique avide de bénéfices. Les succès médicaux ne doivent pas cacher la dégradation globale de la santé publique, notamment dans les domaines de la santé mentale, du soin aux personnes âgées et de l’accès égalitaire à une politique de soin.

    C&F éditions a choisi de développer un axe santé au sein de la collection « Interventions »

    Soigner. Manifeste pour une reconquête de l’hôpital public et du soin.

    Un ouvrage collectif coordonné par Fabienne Orsi qui regroupe des témoignages de soignants et de patients, d’un glossaire des termes en débat dans le domaine de la santé et d’un texte collectif visant à reconstruire l’hôpital public, et plus généralement les lieux de soin, comme de véritables communs. Ce livre manifeste se veut un outil pour développer une inter-compréhension entre les soignants et soignantes en lutte et la population, afin de reprendre en main la santé publique.

    Version imprimée - ISBN 978-2-37662-026-6 - 15 €
    Version epub - ISBN 978-2-37662-028-0 - 5 €

    https://cfeditions.com/soigner

    Le désir de détruire. Comprendre la destructivité pour résister au terrorisme

    Daniel Oppenheim, psychanalyste, nous emmène aux portes de la barbarie qui réside en chacun et chacune et qu’il nomme la destructivité. Ce voyage, entre cas cliniques et exemples issus de la littérature, nous permet de mieux en comprendre les ressorts individuels et sociaux de cette pulsion de mort. Son objectif est de pouvoir ainsi éteindre le désir de détruire en construisant une société capable d’écouter les souffrances et de prendre soin des plus fragiles pour éviter qu’ils ne se laissent embringuer dans les formes extrêmes de violence.

    « L’auteur présente ainsi d’entrée de jeu une réflexion accessible au non spécialiste sur la destructivité telle que la comprend le psychanalyste : “Le penchant à l’agression est chez l’homme une disposition pulsionnelle originelle et autonome” écrit Freud en 1929 dans Le malaise dans la culture. » Dominique Bourdin dans la Revue française de psychanalyse.

    Version imprimée - ISBN 978-2-37662-022-8 - 18 €

    https://cfeditions.com/destructivite

    Addiction sur ordonnance. La crise des antidouleurs

    Patrick Radden Keefe - Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire Richard

    Cet ouvrage, que nous avons publié en 2019, est la traduction de l’article fondateur publié par Patrick Radden Keefe dans The New Yorker. Après une longue enquête dans les arcanes de la famille Sackler, il montre combien leur entreprise Purdue Pharma, au travers de la promotion mensongère de son médicament phare l’OxyContin, a été à l’origine de la crise dite des opioïdes, qui a provoqué en une quinzaine d’années près de 800 000 décès par overdose aux États-Unis. Cet article central est complété par quelques regards venant de notre pays sur l’industrie pharmaceutique, plus prompte à s’enrichir indument sur le dos des patients qu’à alléger les souffrances. Ou alors à remplacer la douleur physique par la douleur mentale de l’addiction aux opioïdes. Tant que cela profite au chiffre d’affaire...

    Depuis cet article séminal, Patrick Radden Keefe a développé dans un long ouvrage son travail sur les Sackler (Empire of pain - non traduit), et il est consultant sur la série éponyme à paraître cet automne sur Netflix. Son livre est numéro un des ventes d’essais aux États-Unis cet été, et nous sommes assez fiers d’avoir repéré depuis trois ans déjà sa façon de raconter des histoires, de nous tenir en haleine tout en n’hésitant pas à dévoiler les petites affaires entre amis et les complicités.

    En attendant une éventuelle traduction française de Empire of pain, ce petit livre vous donne les clés essentielles pour comprendre cette situation.

    Version imprimée - ISBN 978-2-915825-90-9 - 16 €

    Version epub - ISBN 978-2-915825-91-6 – 8 €

    https://cfeditions.com/addiction

    Dans les coulisses (parution en octobre) :

    Je vous présente PARO®, le robot co-thérapeute.

    Cécile Dolbeau-Bandin a suivi les usages d’un robot compagnon utilisé en institution dans le traitement de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Elle décrit les promesses comme les difficultés de l’accompagnement des soignants et soignantes par des machines artificielles. Pas question ici de remplacement, mais bien de complément d’usage.

    « Si Cécile Dolbeau-Bandin donne une place de choix à PARO® dans ses réflexions, celles-ci ne s’y limitent pas. Elle utilise ce robot comme une porte d’entrée pour explorer les enjeux de ce qu’il est convenu d’appeler les gérontechnologies, ou encore technologies pour l’autonomie ou technologies de la dépendance. Une préoccupation reste constante tout au long de ces pages : le but n’est pas, avec ces machines, de créer des suppléants artificiels capables de prendre la place des soignants, mais de favoriser, à chaque fois que c’est possible, les rencontres et les échanges. » Extrait de la préface par Serge Tisseron.

    Bonne rentrée, et surtout bonne santé.

    En tout cas, plein de bonnes lectures sur le sujet.

    Hervé Le Crosnier

  • Painkiller : La mini-série Netflix dominée par Uzo Aduba & Matthew (...) - Unification France
    https://www.unificationfrance.com/article68355.html

    Newman supervise le projet dans le cadre de son accord global exclusif signé avec Netflix. Fitzerman-Blue et Harpster ont écrit les scénarios des 6 épisodes de la série limitée et feront office de showrunners. L’article du New Yorker, The Family That Built an Empire of Pain de Patrick Radden Keefe et le livre Pain Killer - An Empire of Deceit and the Origin of America’s Opioid Epidemic, du journaliste et auteur lauréat du prix Pulitzer, Barry Meier, ont servi de base narrative à la série, avec Keefe et Meier comme consultants.

    N’oubkliez pas que la traduction en français de l’article de Patrick Radden Keefe est disponible :
    https://cfeditions.com/addiction

    #Addiction #Patrick_Radden_Keefe #Opioides

  • Ebene Magazine – Certains membres de la famille Sackler critiqués pour des liens avec des opioïdes | EBENE MAGAZINE
    https://news.ebene-magazine.com/ebene-magazine-certains-membres-de-la-famille-sackler-critiqus-
    https://i2.wp.com/news.ebene-magazine.com/wp-content/uploads/2021/04/Ebene-Magazine-Certains-membres-de-la-famille-Sackler-critiqueacutes-pour-des

    Le nom Sackler est peut-être partout, a déclaré Keefe, mais il est étrangement absent de la société qui les a rendus riches. « Eh bien, pour moi, c’était le paradoxe qui a lancé tout ce projet », a-t-il déclaré. « C’est une fortune dont la grande majorité provient de cette société, Purdue Pharma, qui n’a pas leur nom. »

    Purdue Pharma, propriété privée de certains membres de la famille Sackler, est le fabricant de médicaments qui a développé et commercialisé le puissant analgésique OxyContin. La société a été accusée d’avoir contribué à déclencher l’épidémie d’opioïdes qui a tué près d’un demi-million de personnes dans ce pays au cours des deux dernières décennies.

    Et pourtant, pendant une grande partie de ce temps, les Sackler – l’une des familles les plus riches d’Amérique (telle que compilée par le magazine Forbes) – ont largement évité l’examen public du rôle qu’ils auraient joué.

    Ils font maintenant l’objet du nouveau livre de Keefe : « Empire of Pain : The Secret History of the Sackler Dynasty » (Doubleday).

    « Isaac Sackler, le patriarche originel, il perd en quelque sorte sa chemise dans la dépression », a déclaré Keefe. « Et il convoque ses trois fils auprès de lui, et il dit :« Le plus important est le bon nom de famille, ce bon nom de famille. Si vous perdez une fortune, vous pouvez toujours en faire une autre. Mais si vous perdez votre bonne réputation, vous ne pourrez jamais le récupérer. ‘ »

    Les trois frères – Mortimer, Raymond et Arthur – sont devenus médecins. Mais c’est le plus âgé, Arthur, qui s’est fait le premier nom (et sa fortune) en tant que pionnier de la publicité.

    « Arthur devient une sorte de Don Draper de la publicité médicale », a déclaré Keefe. « C’est cet incroyable pionnier visionnaire qui conçoit toutes ces nouvelles façons de vendre des médicaments, et plus particulièrement de vendre des médicaments aux médecins. »

    Moriarty a demandé, « Vous écrivez dans le livre que la première fortune Sackler a été construite sur Valium. Il n’a pas créé ce médicament, il est juste de la publicité ? »

    « Juste de la publicité. Mais quand il a négocié son accord pour ce faire, il a dit : » Ecoutez, je veux avoir une série de bonus croissants en fonction de la quantité de drogue que vous vendez. » Le valium devient alors la drogue la plus rentable au monde, et ainsi, il le rend fabuleusement riche. « 

    #Patrick_Radden_Keefe #Sackler #Addiction_sur_ordonnance #Opioides

  • For Him, the Delight Is in the Digging - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2021/04/08/books/patrick-radden-keefe-empire-of-pain.html

    Patrick Radden Keefe has investigated human smuggling, government espionage and the Northern Ireland conflict. With “Empire of Pain,” he takes on the Sackler family and the opioid crisis.

    Un portrait de Patrick Radden Keefe en journaliste issu des études juridiques, et passionné pour découvrir les secrets qu’on cache.

    J’ajouterais à l’ensemble des remarques laudatives de l’article que Patrick est un formidable conteur. Qu’il sait nous prendre par la main et nous guider, nous donner envie d’aller encore plus loin dans ses recherches.

    Je suis finalement assez fier d’avoir repéré et publié son article sur les Sackler avant qu’il ne devienne célèbre.
    voir Addiction sur ordonnance https://cfeditions.com/addiction

    #Patrick_Radden_Keefe #Portrait #Addiction_sur_ordonnance

  • Opioids and Public Health | Journal of Ethics | American Medical Association
    https://journalofethics.ama-assn.org/issue/opioids-and-public-health

    Manufacturers of prescription opioids offered assurance in the mid-to-late 1990s that these drugs wouldn’t make patients with pain into patients with substance use disorders. Some physicians believed them and prescribed these drugs without appropriate regard for their addictiveness, contributing to prescription and street opioid misuse that has reached alarming proportions. This issue considers ethical questions that contextualize the opioid epidemic from social, cultural, and policy-based perspectives and illuminates potential solutions.
    Volume 22, Number 8: E645-750

    Le dernier numéro en date du journal d’éthique de l’American Medical Association. Son contenu confirme ce que Patrick Radden Keefe a montré dans « Addiction sur ordonnance » (traduit et publié par C&F éditions). Notamment un article par Andrew Kolodny sur le rôle (par inaction et complaisance) de la Food and Drug administration dans le déclenchement de la crise, une auteur largement cité par P.R. Keefe.

    #Opioides #FDA #Ethique #Big_pharma #Régulation

  • Netflix développe une nouvelle mini-série sur la drogue avec le showrunner de « Narcos : Mexico » - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2020/02/19/netflix-developpe-une-nouvelle-mini-serie-sur-la-drogue-avec-le-showrunner

    La version française de l’article de Patrick Radden Keefe a été publiée par C&F éditions sous le titre : « Addiction sur ordonnance : la crise des antidouleurs ». https://cfeditions.com/addiction

    Relaxnews) - La guerre contre la drogue continue sur Netflix. Le géant américain s’est une nouvelle fois entouré d’Eric Newman, le showrunner de « Narcos : Mexico », pour développer une mini-série sur le trafic de drogue. « Painkiller » s’intéressera aux origines de la crise des opioïdes qui a secoué toute l’Amérique, entraînant une vague de décès et d’addictions due à la consommation excessive de médicaments tels que le fentanyl, l’oxycodone et la Vicodine.

    Huit épisodes ont d’ores et déjà été commandés par Netflix qui a choisi Peter Berg ("The Leftovers") pour réaliser cette mini-série. Eric Newman, le showrunner de la série originale Netflix « Narcos : Mexico », fait partie des producteurs exécutifs aux côtés de Micah Fitzerman-Blue et Noah Harpster, qui prendront la place de co-showrunners.

    Ces derniers signeront également le scénario de « Painkiller » en s’inspirant du travail de l’ancien journaliste du New York Time, Barry Meier, avec son livre « Pain Killer : An Empire of Deceit and the Origin of America’s Opioid Epidemic » paru en 2018 et du papier du journaliste Patrick Radden Keefe, « The Family That Built an Empire of Pain », publié le 23 octobre 2017 dans le New Yorker. Les journalistes Barry Meier et Patrick Radden Keefe interviendront comme consultants sur le projet. Pour le moment, le casting n’a pas été dévoilé et aucune date de diffusion n’a été évoquée.

    « Eric Newman a raconté de façon magistrale le trafic de drogue pendant des années, et maintenant je suis ravi de le voir unir ses forces avec l’incroyable Alex Gibney, Micah Fitzerman-Blue et Noah Harpster pour porter une vision plus large sur l’épidémie d’opioïdes », a déclaré Cindy Holland, vice-présidente des contenus chez Netflix. « Associée à la réalisation de Peter Berg, +Painkiller+ promet d’être un point de vue puissant derrière les gros titres d’une tragédie qui se déroule en temps réel », a-t-elle rajouté.

    Eric Newman a travaillé avec Netflix pour la série « Hemlock Grove » entre 2013 et 2015, signant le début de sa collaboration avec le géant du streaming en tant que producteur exécutif. Il a par la suite été producteur de la première saison et showrunner sur la deuxième saison de « Narcos ». Un rôle qu’il a repris pour « Narcos : Mexico », dont la deuxième saison est sortie récemment sur la plateforme.

    Micah Fitzerman-Blue et Noah Harpster ont signé le scénario de « Un ami extraordinaire » avec Tom Hanks, récemment nommé aux Oscars.

    #Addiction_ordonnance #Patrick_Radden_Keefe #Netflix #C&F_éditions

  • Inside the Biggest-Ever Hedge-Fund Scandal | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2014/10/13/empire-edge

    How a doctor, a trader, and the billionaire Steven A. Cohen got entangled in a vast financial scandal.

    Patrick Radden Keefe a ressorti cet article des archives du New Yorker quand il a appris que Steven Cohen allait devenir le propriétaire des Mets. On comprend pourquoi à sa lecture.

    Ayant publié « Addiction sur ordonnance » par Patrick R. Keefe, et ayant lu cet été son livre « Say nothing » sur les troubles en Irlande du Nord, je savais que le journalisme qu’il incarne est passionnant, intriguant, que ses histoires sont construites comme des thrillers, avec des personnages haut en couleur. Et de longues enquêtes minutieuses auprès des témoins.

    Je dois dire que je n’ai pas été déçu... je n’ai pas pu décrocher de l’article avant la fin (et il est long, un mini-livre en fait). La construction, le style, les rebondissements, les doutes et l’accroche au fil de l’éthique sont des constantes de l’écriture de Patrick Radden Keefe.

    Ne le dites pas à ma mère, mais je suis au fond très fier d’avoir repéré son article sur les Sackler, cette bande de voyous déguisés en pharmaciens, autant pour son style que pour le contenu. Et de l’avoir fait traduire et publier en français. (https://cfeditions.com/addiction)

    Le livre « Say nothing » est en cours de traduction chez Belfond (oui, C&F éditions n’avait pas les moyens ;-).

    Et il est parmi la liste des dix principaux livres de 2019 du New York Times. Un film est en préparation. Préparez vous à la déferlante Patrick Radden Keefe...

    En attendant, jetez un oeil sur « Addiction sur ordonnance » pour voir comment les dessous du capitalisme sauvage peuvent aussi donner lieu à l’écriture d’un thriller et vous happer comme un roman.

    #Patrick_Radden_Keefe #C&F_édition #Addiction_ordonnance #Journalisme

  • Amour, gloire et opioïdes – Binge Audio
    https://www.binge.audio/amour-gloire-et-opioides

    Des podcast sur la crise des opioides

    La crise des opioïdes est désormais mondiale : 34 million de personnes en consomment, 27 millions y sont accros, et les morts se comptent par centaines de milliers.

    Cette crise est particulièrement forte aux Etats-Unis, où une famille est considérée comme responsable de cette addiction généralisée : les Sackler, propriétaires des laboratoires Purdue Pharma qui commercialisent l’OxyContin, le médicament à l’origine du problème.

    Retour sur l’histoire de cette famille, milliardaire et mécène, devenue paria.

    #Sackler #Opioides

  • Purdue Pharma Warns That Sackler Family May Walk From Opioid Deal - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/09/19/health/purdue-sackler-opioid-settlement.html

    Après avoir été maïtres-assdassins, les Sacklers deviennent Maîtres chanteurs. Belle famille.
    Pour tout savoir, un seul livre : « Addiction sur ordonnance » par Patrick Radden Keefe https://cfeditions.com/addiction

    Members of the Sackler family could withdraw their pledge to pay $3 billion as part of a nationwide deal to address the opioid crisis if a bankruptcy judge does not block outstanding state lawsuits against them and their company, Purdue Pharma, Purdue lawyers said in a legal complaint.

    Whether the threat is posturing or real, the move by Purdue, the maker of OxyContin, to inject it into the company’s bankruptcy proceeding could jeopardize the tentative settlement it reached last week with representatives of thousands of local governments that have brought lawsuits against it. Two dozen state attorneys general who have sued the company in their own courts have signed on to the agreement, too.

    The $3 billion to be paid over seven years, plus another contribution the Sacklers would make with the proceeds of the sale of their British drug company, Mundipharma, is a key component of the deal. But all lawsuits must be resolved, the lawyers said.

    The new complaint, filed in bankruptcy court in White Plains on Wednesday night, is aimed at about two dozen states that have not signed on to the settlement and are continuing to pursue cases against both the company and various Sacklers.

    #Sackler #Too_much #Opioides

  • Addiction sur ordonnance : la crise des antidouleurs, par Patrick Radden Keeke est disponible en version epub.
    https://cfeditions.com/addiction

    Bonjour,

    Il y a des coïncidences qui ne trompent pas.

    Hier soir j’ai mis en place la vente de la version epub de « Addiction sur ordonnance : la crise des antidouleurs ».

    Et ce matin on apprend via le New York Times que Le Louvre a décidé de retirer le nom des Sackler, la famille à l’origine de cette crise, de l’aile du musée financée par leur « philanthropie ».

    C’est le bon moment pour mieux comprendre les tenants et aboutissants de cette affaire. Les opioïdes tuent plus de 50000 personnes aux États-Unis chaque année, plongent les familles dans l’angoisse et le déchirement. Cette crise à commencé parce que des médecins ont prescrit sans retenue OxyContin, un antidouleur opiacé soi-disant "non-addictif" produit par Purdue Pharma, l’entreprise des Sackler. Une entreprise plus spécialiste du marketing que de la pharmacie.

    Or cette famille apparait aux yeux des mondes de l’art comme composée de grands « philanthropes », en effectuant des donations aux musées et aux universités. Grâce à la photographe Nan Goldin, de multiples actions ont lieu dans ces institutions, dont celle au Louvre le 1 juillet qui ne doit pas être pour rien dans la décision du musée de retirer la mention des Sackler.

    L’enquête qui a rendu public le lien entre la pratique de la famille Sackler et la crise des opioïdes a été écrite par Patrick Radden Keefe et publiée dans le New Yorker... et c’est elle que nous avons traduit et publié dans « Addiction sur ordonnance »

    Cette enquête se lit comme un roman noir... très noir.

    Vous pouvez l’emporter cet été dans votre liseuse, ou commander la version imprimée :
    https://cfeditions.com/addiction

    (et en principe dans la journée la version epub sera également disponible dans les diverses libraires numériques)

    Bonne lecture,

    Hervé Le Crosnier

    Addiction sur ordonnance : la crise des antidouleur
    Patrick Radden Keefe
    trad. de l’anglais par Claire Richard
    avec des compléments rédigés par Frédéric Autran, Cécile Brajeul et Hervé Le Crosnier
    Version imprimée - 16 € - ISBN 978-2-915825-90-9
    Version epub - 8 € - ISBN 978-2-915825-91-6
    commande, information et obtention d’un extrait spécimen :
    https://cfeditions.com/addiction

    #Sackler #Opioides #C&F_éditions

  • Addiction sur ordoannance : retour sur la crise des opioides et le récent accord Oklahoma/Purdue Pharma.
    https://cfeditions.com/addiction

    Bonjour,

    Permettez-moi de revenir sur la crise des opioides, dont vous entendez sûrement parler de plus en plus régulièrement dans les médias. Notamment parce qu’elle commence à se développer en France même.

    Nous avons publié en février avec C&F éditions un petit ouvrage qui se lit comme un roman noir (très noir) du journaliste Patrick Radden Keefe.

    Addiction sur Ordonnance : la crise des anti-douleur
    Collections interventions, 1. 16 €
    ISBN : 978-2-915825-90-9
    https://cfeditions.com/addiction

    Récemment, des articles dans la presse française viennent de mentionner « Aux Etats-Unis, victoire judiciaire majeure contre les fabricants d’opioïdes » (le Monde avec AFP, 27 mars). Malheureusement cet article (et d’autres sur le même sujet) reste peu clair sur l’étendue de la sanction et la temporalité des décisions judiciaires.

    En lisant l’ouvrage, les rédacteurs de l’AFP auraient appris que la famille Sackler et l’entreprise Purdue Pharma avaient déjà à plusieurs reprise échappé à des procès en « plaidant coupable ». Et en versant des sommes conséquentes (600 millions de dollars + 35 millions d’amende en 2006 dans un procès intenté par 5000 patients par exemple). La logique de défense des Sackler a toujours été d’éviter les procès qui rendraient publics les documents internes de l’entreprise et de la famille. Donc d’accepter de payer en plaidant coupable. Une tactique que le sénateur républicain de Pennsylvanie a explicité : « Des permis coûteux pour enfreindre les lois ».

    Ajoutons que récemment, l’entreprise Purdue Pharma a envisagé de se mettre en faillite (pour éviter les procès). Il faut dire que la famille Sackler a investi dans une autre entreprise, Rhodes, qui se partage maintenant la vente des opioides avec Purdue. Et que l’extension internationale se fait sous le nom de Mundipharma, qui oeuvre notamment en France (sa création et son développement économique ont même justifié la décoration de Raymond Sackler de la Légion d’Honneur en 2012 !!!)

    Pour finir sur le cynisme de cette famille, ajoutons un mot sur le règlement à l’amiable adopté par l’Oklahoma (on peut comprendre cet Etat, tant l’incertitude et la durée des procès ne permet pas de faire face aux coût exorbitants et qui se conjuguent au présent de la prise en charge publique des dégâts causés par les opiacés). Dans ce règlement figurent le « don » par Purdue Pharma de 20 millions de dollars en médicaments contre l’addiction. Car c’est devenu depuis 2014 (projet Tango) le nouveau rayon de développement de Purdue Pharma.

    Un cynisme à donner la chair de poule... mais je ne peux pas en un seul mail vous raconter tout ce que l’on découvre encore dans le livre.

    Bonne lecture

    Hervé Le Crosnier

  • Parution : Addiction sur ordonnance, La crise des antidouleurs, par Patrick Radden Keefe
    https://cfeditions.com/addiction

    J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de :

    Addiction sur ordonnance
    La crise des antidouleurs
    par Patrick Radden Keefe

    traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire Richard
    avec des contributions de :
    Frédéric Autran, Cécile Brajeul et Hervé Le Crosnier

    C&F éditions, 2019
    16 €
    ISBN 978-2-915825-90-9
    https://cfeditions.com/addiction

    Ce premier livre de la collection interventions traite d’un sujet douloureux, la « crise des opioïdes » qui ronge les États-Unis de l’intérieur et qui s’étend dans le monde entier. 400000 décès par overdose dans la dernière décennie aux USA, dont 70000 l’an passé... pour une addiction qui a souvent débuté dans le cabinet d’un médecin ou un service d’hôpital ayant prescrit des antidouleurs sans prendre les précautions nécessaires pour éviter la dépendance aux opiacés.

    Patrick Radden Keefe est remonté à la source en étudiant les stratégies marketing de la famille Sackler, et de sa petite entreprise de pharmacie du Connecticut, devenue une des plus riches du pays... au prix d’une crise de santé publique majeure.

    L’article de Frédéric Autran montre la vie quotidienne des personnes dépendantes aux opiacés, et plus particulièrement aux opioïdes de synthèse vendus comme des médicaments.

    Celui de Cécile Brajeul expose plus spécifiquement la situation en France.

    Dans sa postface, Hervé Le Crosnier considère les trusts pharmaceutiques comme des acteurs de la « société de l’information », pour lesquels l’appât du gain et les mensonges marketing sont le moteur prioritaire. Il appelle à reconsidérer la dépendance des organismes publics (musées, universités...) aux financements privés et notamment au cynisme de la philanthropie.

    On peut obtenir un extrait spécimen à :
    https://cfeditions.com/addiction/ressources/addiction_SPECIMEN.pdf

    Bonne lecture

    #Addiction #Opioides #C&F_éditions #Sackler #Oxycontin