• 1984 - 300 000 auditeurs de NRJ manifestent
    https://www.fetedelaradio.com/1984-300-000-auditeurs-de-nrj-manifestent

    Au moins 300 000 auditeurs de NRJ manifestent sur la place de la Bastille à Paris.

    la manif NRJ le 8 décembre 1984
    https://www.dailymotion.com/video/x8qrb6

    Ce jour de 1984 où la jeunesse est descendue dans la rue pour défendre NRJ (#paywall)
    https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/04/26/ce-jour-de-1984-ou-la-jeunesse-est-descendue-dans-la-rue-pour-defendre-nrj_1

    NRJ — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/NRJ

    NRJ, au statut associatif, comme toutes les radios libres avant 1984, est dirigée jusqu’à l’arrivée de la pub sur les ondes de la FM (1984) par Jean-Pierre d’Amico. Les animateurs sont bénévoles. Dès le début, NRJ entend se démarquer de ses concurrentes. Pour cela, elle concentre ses efforts sur deux points essentiels : la qualité du son et la programmation musicale. Alors que beaucoup de ses concurrentes ne sont audibles que dans certains quartiers de la capitale française, NRJ réussit à arroser une large zone. De plus, les disques diffusés à l’antenne doivent impérativement être approuvés par Jean-Pierre d’Amico - cela permet d’avoir une homogénéité de programme6.

    Grâce à cette stratégie, NRJ devient l’une des radios libres parisiennes les plus populaires, aux côtés de Radio show et RFM. Si la publicité est officiellement interdite, la radio ne manque pas de détourner la loi, en diffusant notamment de la publicité clandestine.
    L’institutionnalisation (1984)[réf. souhaitée]

    Ce n’est qu’après l’officialisation de la publicité sur la bande FM (1984) que NRJ se structure en prenant des bureaux au 39 de l’avenue d’Iéna. À ce moment-là, Jean-Paul Baudrecroux apparaît réellement publiquement et reprend les commandes du navire, il décide de se séparer de Jean-Pierre d’Amico. Les animateurs bénévoles, qui comprennent que la radio commence à faire du chiffre d’affaires, ne tardent pas à réclamer un salaire (une journée de grève a même lieu, avec messages à l’antenne). Cela devient encore plus légitime à partir de l’été 1984 où François Mitterrand autorise la publicité sur les radios FM : NRJ quitte alors son statut associatif pour devenir une véritable entreprise commerciale. Les animateurs commencent à recevoir un salaire et plusieurs d’entre eux sont renouvelés. Un avocat, Max Guazzini, devient directeur général de la station6.

    En décembre 1984 NRJ, ainsi que cinq autres radios parisiennes (95.2 dirigée par Benoit Clair et Robert Namias, Radio Libertaire, la Voix du Lézard, Radio Solidarité et TSF 93), sont suspendues le 4 décembre par la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, car elles ne respectent pas leurs conditions d’émission. NRJ, la plus touchée par cette mesure et la plus écoutée (1,2 million d’auditeurs), écope d’un mois d’arrêt ; 95.2 a quinze jours de suspension, et les quatre autres ont en moyenne douze jours de suspension. Il y a deux motifs : un non-respect des fréquences et surtout une puissance d’émission excessive qui perturberait notamment les liaisons radios des pompiers et des avions, selon la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, qui dit frapper d’abord les radios les plus écoutées, car elles seraient celles qui enfreignent le plus les règles, et pour éviter qu’on l’accuse de s’attaquer d’abord aux petites radios. NRJ est notamment accusée d’émettre avec une puissance démesurée (au-delà des 500 W autorisés) ce qui brouille France Culture et France Musique. Jean-Paul Baudecroux s’étonne depuis trois ans et demi que les radios libres émettent, ces mesures de suspension, jugées aujourd’hui indispensables, n’aient pas été mises en œuvre plus tôt. Malgré la suspension des radios, les émissions continuent. NRJ organise alors une grande manifestation : à l’aide d’une agence de publicité et de plusieurs stars dont Dalida, elle appelle ses auditeurs à descendre dans la rue. La manifestation est un énorme succès, rend encore plus populaire NRJ et contraint le pouvoir à suspendre ses sanctions.

    #France #histoire #radio #capitalisme #contre-insurrection

  • NRJ — Wikipédia - disruption !
    https://fr.wikipedia.org/wiki/NRJ

    Est-ce que vous vous êtes déjà demandés ce que c’est que cette disruption dont parle tout le monde ? Dans ce cas vous ne passerez pas à côté de l’article dans Wikipedia sur la montée du plus grand groupe radiophonique de France . Des fois que vous seriez trop pressé pour le lire voici une définition plus courte : La disruption c’est la manière des gangsters de faire fortune avec la collusion des milieux politiques en privant le peuple de ses acquis.

    Si la disruption est bien organisée, le peuple croira que le « disrupteur » défend ses intérêts. Avec un peu de chance le peuple ne se rendra jamais compte de ce qu’il lui aura cédé et acceptera tranquillement sa nouvelle situation catastrophique en attribuant la faute à des tiers.

    Menacée de fermeture en 1984 par décision du gouvernement en place, elle est finalement sauvée après une manifestation de ses auditeurs et de la chanteuse Dalida qui deviendra la marraine de la radio.

    Ce jour de 1984 où la jeunesse est descendue dans la rue pour défendre NRJ
    https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2011/04/26/ce-jour-de-1984-ou-la-jeunesse-est-descendue-dans-la-rue-pour-defendre-nrj_1

    P.S. Wikipedia aussi est un exemple pour un disruption . Dans ce cas on n’a pas privé le peuple d’un acquis typique comme un service public ou de semences librement produites et vendus. Le grand perdant sont à première vue les maisons d’édition d’encyclopédies, un monde assez bourgeois et élitiste. C’est seulement avec l’arrivée des alternatives facts de la droite étatsunienne qu’un nombre notable de personnes se rend compte des manipulations plus ou moins subtiles de la vérite’dans l’encyclopédie en ligne dite « libre ».

    #disruption #France #radio #privatisation