Une œuvre jugée blasphématoire retirée du Printemps de septembre, à Toulouse
►http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/10/04/une-uvre-jugee-blasphematoire-retiree-du-printemps-de-septembre-a-toulouse_1
Il souligne quand même que l’œuvre contestée appartient au musée d’art moderne de Doha, au Qatar. Quand cette dernière et une autre, également montrée à Toulouse, ont été présentées à Doha, « à quelques kilomètres de l’Arabie saoudite, ça n’a pas choqué. Que ça choque à Toulouse, je suis consterné, je ne comprends pas vraiment. »
►http://carredinfo.fr/deprogrammation-au-printemps-de-septembre-un-fond-dair-putride-15234
Car les manifestations d’incompréhension de mardi ne semble pas l’oeuvre d’une organisation particulière mais plutôt de quelques musulmans se connaissant et s’étant rapidement mobilisés. Une action que ne partage pas Assan*, membre de la communauté musulmane toulousaine : « Ça commence à faire beaucoup. Tout ça est improductif. Car suspendre la diffusion d’une œuvre d’art ne fait rien avancer, c’est le niveau zéro du dialogue. » Quant à considérer comme un blasphème le fait de marcher sur une calligraphie, le jeune homme préfère relativiser : « D’un point de vue religieux, ce n’est même certain car c’est un support numérique. Par exemple, il est fortement déconseillé d’emmener le Coran aux toilettes. C’est pourtant complètement toléré s’il est sur un téléphone… »