Plus de 26 millions de personnes ont déjà fait un test ADN en vente libre

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  • Plus de 26 millions de personnes ont déjà fait un test ADN en vente libre
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    Les tests ADN en kit, interdits en France et très populaires aux Etats-Unis, connaissent un succès exponentiel, avec de lourdes conséquences sur la vie privée. « Découvrez ce que votre ADN dit de vous ». « Retrouvez l’histoire de vos ancêtres et de leurs migrations à travers le monde ». « Reconnectez-vous avez des membres de votre famille ». En somme, connais-toi toi-même, grâce à ton génome. Affichée sur les sites d’AncestryDNA et 23andMe, les deux leaders du secteur, la promesse a de quoi piquer la (...)

    #23andMe #AncestryDNA #MyHeritage #FBI #biométrie #génétique #surveillance #GEDmatch

    • Or les risques pour la vie privée ne concernent pas que les testeurs. « Les bases de données ont grandi, et il est désormais possible de retracer les relations entre presque tous les Américains, y compris ceux qui n’ont jamais acheté de test », explique l’article.

      Une affaire de meurtre a permis de le montrer au printemps dernier. Le « tueur du Golden State », Joseph James DeAngelo, a été interpellé plus de 30 ans après les derniers meurtres après avoir été trahi par un site proposant des tests génétiques : il a suffi à la police californienne de télécharger son ADN, récupéré sur une scène de crime, sur le site de GEDMatch, qui rassemblait 900 000 échantillons d’ADN, pour obtenir des informations (en trouvant l’ADN d’un cousin éloigné au 3e degré) et finir par trouver le tueur.

      Pendant l’été 2018, les quatre entreprises du secteur ont toutes promis qu’elle ne laisseraient pas la police entrer dans leurs bases de données sans mandat, mais quelques semaines plus tard, « Family Tree DNA autorisait déjà le FBI à télécharger l’ADN récupéré sur des cadavres et des tâches de sang et à naviguer dans la base de données comme n’importe quel client, en regardant les noms et les relations entre les utilisateurs », souligne la MIT Technology Review.