• La France mal classée pour l’espérance de vie en bonne santé (Sandrine Cabut, Le Monde, 19.02.2019)
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/02/19/la-france-mal-classee-pour-l-esperance-de-vie-en-bonne-sante_5425315_1650684

    Selon les dernières #statistiques Eurostat, portant sur l’année 2016, la France est sous la moyenne européenne dans ce domaine : l’#espérance_de_vie en bonne #santé est de 64,1 ans chez les femmes et 62,7 chez les hommes dans notre pays, alors que la moyenne en Europe est respectivement de 64,2 et 63,5 ans.

  • La France mal classée pour l’#espérance_de_vie en bonne santé
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/02/19/la-france-mal-classee-pour-l-esperance-de-vie-en-bonne-sante_5425315_1650684

    La France mal classée pour l’espérance de vie en bonne santé

    L’espérance de vie en bonne santé est de 64,1 ans chez les femmes et 62,7 chez les hommes en France, en dessous de la moyenne européenne.

    Par Sandrine Cabut Publié le 19 février 2019 à 13h00

    « Il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie, mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années », écrivait Oscar Wilde. Les Français, semble-t-il, ne l’entendent pas de cette oreille. Bons élèves de l’Europe et même du monde s’agissant de l’espérance de vie à la naissance, ils sont plutôt médiocres pour cet indicateur de la qualité de la vie qu’est l’espérance de vie en bonne santé. Selon les dernières statistiques Eurostat, portant sur l’année 2016, la France est sous la moyenne européenne dans ce domaine : l’espérance de vie en bonne santé est de 64,1 ans chez les femmes et 62,7 chez les hommes dans notre pays, alors que la moyenne en Europe est respectivement de 64,2 et 63,5 ans.

    #santé #démographie #population #france

  • On a retrouvé la masse manquante de l’Univers
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/02/25/on-a-retrouve-la-masse-manquante-de-l-univers_5428019_1650684.html


    Observation de gaz chauds dans l’espace interstellaire par le télescope Chandra de la NASA.
    NASA

    L’information a été annoncée jeudi 14 février dans la revue The Astrophysical Journal : une équipe américaine est parvenue à localiser la masse manquante de l’Univers. Pour la première fois, des scientifiques ont non seulement réussi à mettre en évidence la présence de cette matière sous forme de gaz chauds dans l’espace interstellaire, mais ils en ont également évalué la quantité. Selon leurs calculs, elle correspondrait bien au déficit après lequel on court depuis plusieurs décennies.

    Pour comprendre la portée de cette découverte mais aussi la relative discrétion de l’annonce – qui n’a pas fait les gros titres de la presse internationale –, une précision s’impose. Ladite masse manquante n’est pas la fameuse matière noire, ce Graal que les astronomes du monde entier traquent vainement. Si la relativité générale d’Einstein ne se trompe pas, l’Univers est en effet composé de 68 % d’énergie noire, à laquelle on ne connaît rien, si ce n’est qu’elle n’est pas de la matière ; de 27 % de matière noire dont on ignore à peu près tout, à part qu’elle n’interagit pratiquement avec rien. Et, enfin, de 5 % de matière dite baryonique, autrement dit normale, celle qui compose tout ce que nous touchons, observons, entendons.

    Pour ajouter encore à notre ignorance, plus de 30 % de cette matière baryonique nous était également imperceptible. Les astrophysiciens savaient qu’elle se dissimulait quelque part. Ils avaient en effet calculé la masse d’éléments chimiques produite au cours de ce que l’on nomme la nucléosynthèse primordiale, ces réactions nucléaires intervenues pendant les quinze premières minutes de l’Univers. Ils avaient également observé les grumeaux de matière dans le fonds diffus cosmologique, cette première photographie de l’Univers, qui remonte à 380 000 ans après le Big Bang. Et dans les deux cas, ils trouvaient le même résultat. Sauf que celui-ci ne corres […]

    #paywall

  • « Genèse », une sonde israélienne à destination de la Lune
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/02/21/genese-une-sonde-israelienne-a-destination-de-la-lune_5426472_1650684.html


    La sonde Beresheet, à Tel Aviv, en décembre 2018, avant son départ pour la Floride, son lieu de lancement.
    Ariel Schalit / AP

    Une bible nanogravée, la déclaration d’indépendance d’Israël et son hymne national, des écrits de survivants de l’Holocauste, des dessins d’enfants, la prière du voyageur, et une note de Shimon Peres… Voilà ce que la sonde Beresheet doit emporter vers la Lune, en plus de ses instruments scientifiques destinés à en étudier brièvement le magnétisme. L’engin devait décoller, vendredi 22 février à 2 h 45 depuis Cap Canaveral (Floride) (8 h 45 en France), à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX, en même temps qu’un satellite de télécommunications indonésien et un satellite militaire américain.

    Si tout se passe comme prévu, Beresheet (« genèse », en hébreu) doit se poser sur la Lune le 11 avril, faisant alors d’Israël le quatrième pays – après l’URSS (Luna 9, 1966), les Etats-Unis (Surveyor 1, 1966) et la Chine (Chang’e 3, 2013) – à avoir « conquis » notre satellite naturel. Ce sera aussi la première mission à avoir été financée essentiellement avec des fonds privés, pour un coût des plus modestes – 100 millions de dollars – au regard des standards spatiaux.

    Beresheet est en effet le fruit d’une initiative privée, qui répondait à l’origine à un concours, le Google Lunar XPrize. Lancé en 2007, celui-ci prévoyait de donner 20 millions de dollars au premier groupe envoyant sur la Lune un robot capable d’y parcourir 500 mètres. Après plusieurs reports, la compétition a été annulée en 2018, aucune équipe n’ayant réussi à respecter les délais.

  • Pourquoi l’espérance de vie des Français plafonne
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/02/19/pourquoi-l-esperance-de-vie-des-francais-plafonne_5425324_1650684.html

    A moins que l’origine ne soit sociale. « En matière de niveau de vie, on a connu une progression jusqu’aux générations nées en 1940, poursuit le statisticien. Puis un plateau jusqu’aux années 1960. Ensuite, c’est reparti à la hausse. » Ces chiffres se retrouvent dans les données de #mortalité, qui, à chaque âge, marquent un plateau autour de ces mêmes générations. Or ceux qui sont nés en 1940 atteignent 79 ans aujourd’hui, un âge où l’on commence à mourir en masse. Ces effets de générations sont théoriquement pris en compte par l’Insee dans ses prévisions. Mais difficile d’en apprécier le poids réel.

    Une étude rendue publique en février 2018 par cet institut plaide encore en ce sens. Pour la première fois, l’Insee a ventilé l’espérance de vie, non plus suivant les catégories socioprofessionnelles, mais en fonction du niveau de vie. L’espérance de vie des 5 % d’hommes les plus aisés culminait à 84,4 ans ; celle des 5 % les plus pauvres (470 euros de niveau de vie, soit le revenu disponible du ménage divisé par le nombre d’unités de consommation) plafonnait à 71,7 ans. Un écart de treize ans (huit ans chez les femmes), d’autant plus marqué que l’on descend dans l’échelle des revenus. « Aux alentours de 1 000 euros par mois, 100 euros supplémentaires sont associés à 0,9 an d’espérance de vie en plus chez les hommes, 0,7 an chez les femmes », indique ainsi l’étude.

    « Raisons bassement sociales »

    Si l’on ajoute, toujours selon l’Insee, qu’entre 2008 et 2016 le #revenu disponible a diminué en moyenne de 1,2 %, il est tentant de conclure, avec l’épidémiologiste américain Philip Landrigan, du Boston College, que « la montée des inégalités est la première cause de cette stagnation de l’espérance de vie ». « Même dans un pays comme la France, avec son accès universel aux soins, l’augmentation du nombre de #pauvres va tirer l’espérance de vie vers le bas, ajoute-t-il. D’autant que ce sont aussi eux qui subissent le plus lourdement les effets de la pollution de l’air », responsable, selon Santé publique France, de 48 000 décès prématurés chaque année. Eux encore qui ingèrent la plus grande quantité d’aliments ultratransformés, dont la consommation ne cesse d’augmenter. Or un pan d’une étude de la cohorte NutriNet-Santé vient d’établir une corrélation entre ce mode d’alimentation et une hausse de la mortalité.

    #espérance_de_vie #démographie

  • #Hippocampe, une nouvelle lune pour #Neptune
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/02/20/hippocampe-une-nouvelle-lune-pour-neptune_5425978_1650684.html

    Avec l’aide de trois collègues, Mark Showalter vient d’enrichir son tableau de chasse en décrivant, mercredi 20 février dans Nature, un nouveau #satellite de Neptune baptisé Hippocampe.

    A dire vrai, cet objet n’est pas un parfait inconnu. Mark Showalter en avait signalé l’existence dès 2013 dans un télégramme de l’Union astronomique internationale. Mais l’étude parue dans Nature en précise les caractéristiques et raconte comment cette petite lune attendait sagement qu’on la découvre sur des images prises par le #télescope_spatial #Hubble en… 2004-2005 puis en 2009.

    #astronomie