Les « vaches-poubelles », victimes de la « maladie des déchets »

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  • Les « vaches-poubelles », victimes de la « maladie des déchets »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/02/23/les-vaches-poubelles-victimes-de-la-maladie-des-dechets_5427225_3244.html

    On n’est pourtant pas le 1er avril mais va savoir avec le réchauffement (particulièrement ce we, pas besoin d’être à Montpellier pour ce promener en tee-shirt (et toc))

    Dans la panse des ruminants peuvent pourtant s’accumuler morceaux de pneus usagés, fils de fer tordus, clous, morceaux de plastique durs, aiguilles cassées, fils barbelés et de clôture. En cause : les canettes jetées au bord des routes que les troupeaux réduisent en miettes, les restes d’emballages abandonnés dans les fermes, des déchets dispersés dans les pâtures ou qui se glissent dans le foin d’ensilage... En broutant, les vaches les ingèrent et peuvent tomber gravement malades.

    Interbev, l’organisation interprofessionnelle du bétail et de la viande, publie sur son site une liste non exhaustive de ces corps étrangers susceptibles de déclencher péritonite, péricardite, abcès, fièvres et troubles du comportement. Selon elle, 60 000 gros bovins sont concernés chaque année par cette « maladie des déchets », comme l’appellent les Américains. A l’abattoir, les carcasses des animaux victimes de tumeurs et d’infections sont partiellement ou entièrement détruites. Ce sont autant de pertes pour les éleveurs.

    Magique, il y a une solution ! (Mais non pas moins de déchets enfin !)

    Manifestement, le problème n’est pas nouveau pour eux. Ils ont imaginé une parade, plutôt rustique, afin d’éviter que les déchets métalliques se déplacent dans l’organisme de la vache et y cause trop de dégâts : l’aimant stomacal .

    Il n’est pas difficile d’en acquérir sur Internet, de « très puissants » sous forme de barrettes de 5,5 centimètres, vendues de 4 à 5 euros le lot de douze, ou bien encapsulés dans une « cage » de 10 centimètres à 3 euros l’unité. Le guide poussoir, qui permet d’enfoncer l’aimant vers la panse du ruminant via son tube digestif, coûte dans les 30 euros.

    « C’est douloureux, et d’autant plus choquant qu’il faut renouveler ces aimants au bout de quelque temps, assure Jacky Bonnemains, président de Robin des bois. Ce n’est pas une solution : les déchets doivent être sortis de l’environnement. »

    #pollution #bétail #aimant_stomacal #pneus #facepalm