Song for Diane Arbus

/201902.htm

  • http://www.desordre.net/photographie/numerique/divers/201902.htm

    Je rentre dans les dernières centaines de pages de la lecture du Dossier M. De Grégoire Bouillier, ébloui, littéralement, un peu de coq à lune pour se mettre en jambe, un peu de punaise de février, L’Image enregistrée, Les Images de l’accumulateur, qu’est-ce qu’un soubassophne me demande-t-elle, un soubassophone c’est ça lui répondis-je, fancy a cup of coffee with your lasagnas ? Et si je mettais bout à bout toutes mes vidéos du mois de janvier ? Les facéties de Zoé, la bonne trogne d’Emile, Eve Risser / Benjamin Duboc / Edward Perraud, Ervan Parker & Tyshawn Sorey, jouer du chaudron sur ressort, un art que je maîtrise encore mal, le temple de Janus, des huîtres ? Mais nous ne sommes pas lundi Martin, quand mes deux ordinateurs sont côte à côte c’est souvent qu’ils échangent à propos de Robert Frank pour l’un et d’Andreï Tarkovski pour l’autre, l’atelier d’Oana Munteanu, celui de Martin, toi aussi apprends à colorier en suivant les modèles de Diego, En Formation de Julien Meunier et Sébastien en cours de montage, Sylvain Lemêtre & Benjamin Flament, où je découvre, incrédule que c’est Grégoire Bouillier qui est l’auteur du mail de rupture de Sophie Calle, un tremblement de terre m’aurait fait moins d’effet (ceci dit je n’ai jamais vu de tremblement de terre), Marcel Solide m’a composé un très beau morceau de musique pour le mois de novembre de Clignements, retour dans le garage, l’appareil-photo est réparé, mais je ne fais plus de photos, Sylvain Lemêtre & Raphaël Thierry, et je n’aime pas les dimanches matins de semaine impaire parce qu’il n’y a pas de nouveau film de la série de L’Abécédaire des prépositions de Pierre Ménard, une jeune femme de ma connaissance souffle ses vingt bougies, je pourrais m’évanouir, Daphné Bitchatch à Angle-d’art-allez-y-voir, The Favorite de Yorgos Lanthimos, le Red Desert Orchestra, j’ai retrouvé le carnet de croquis dans lequel Emile et moi dessinions tous les soirs quand tout n’allait pas si bien, Canine de Yorgos Lanthimos, La Liberté de Guillaume Massart, une pensée pour Dominique, la grande galerie de l’évolution en compagnie d’Emile, thé à la mosquée, My Beautiful Boy de Félix Van Groeningen, mon économiseur d’écran affiche de belles photographies de Robert Frank, les Caroline déchirent, Sarah Murcia déchire (surtout quand elle chante L’Anarchie au Royaume Uni)

    • ce que dit Guillaume sur la liste du Terrier et qui mérite d’être un peu porté à l’attention seenthisienne :

      La presse est à ma grande surprise très enthousiaste. Les exploitants le sont moins, puisque le film sort sur une combinaison de salle absolument ridicule.

      Si vous voulez avoir néanmoins l’opportunité de voir le film, surveillez cette page Allocine, remise à jour tous les mercredis :
      http://www.allocine.fr/seance/film-267312/toutes

      Et puis, pour avoir une idée des séances avec débat à venir, je vous renvoie soit à la page Facebook du film :
      https://www.facebook.com/pg/La.Liberte.film

      soit à cette image :

      en d’autres termes, s’il ne passe pas près de chez vous, n’hésitez vraiment pas à faire du prosélytisme auprès de vos exploitants art et essai, petits ou grands : s’ils savent que des spectateurs veulent voir le film, ils prendront davantage le risque de le programmer...

    • Alors, voilà ce que j’ai noté dans mon petit journal en images à propos de ce film que je suis donc allé revoir (dans on montage définitif) dimanche après-midi, il faisait un temps radieux, un temps idéal pour aller voir un documentaire exigeant dans une salle obscure.

      La Liberté de Guillaume Massart. Et toujours cette fin qui me fait pleurer. Je vois dans ce documentaire de Guillaume une manière de réactualisation documentaire de Souvenirs de la maison des morts de Dostoïevski, pas moins. J’y vois le signe manifeste de la rédemption possible. De la guérison aussi. Il y a certaines personnes de ce film dont je sais qu’elles sont des délinquants sexuels incestueux et que je voudrais prendre dans mes bras et les consoler. Quand collectivement nous acceptons de faire un pas de côté cela devient un immense pas pour l’humanité. La prison ouverte, ce concept étrange et qui ne peut que fonctionner. Et, ce que la psychanalyse peut faire pour réparer des destins est incroyablement puissant. Dans un monde bien fait, ce film passerait à la télévision à des heures de grande écoute, comme on dit, et serait suivi de débats avec toutes sortes de personnes qui auraient tout leur temps devant elles pour réfléchir à haute voix, comme le font les personnes de ce film. Guillaume, quel film, quel travail !

      C’est quelque part là dedans :
      http://www.desordre.net/photographie/numerique/divers/201902.htm