Afrik.com - L’actualité de l’Afrique noire et du Maghreb

https://www.afrik.com

  • Nahel froidement assassiné : le crime inexpiable
    Par Mustapha Saha - Publié le 4 juillet 2023 à 15h17
    https://www.afrik.com/nahel-froidement-assassine-le-crime-inexpiable

    [...]
    Le dimanche 30 octobre 2005, la police tire une grenade lacrymogène en direction de la mosquée Bilal. La fumée envahit l’édifice. La population musulmane s’exaspère. Les émeutes s’étendent à tout le territoire. Pendant trois semaines, les jeunes saccagent les voitures, les mobiliers urbains, les bâtiments publics. Les télévisions déroulent insatiablement les images spectaculaires du chaos. Le mardi 8 novembre, 274 communes brûlent. L’état d’urgence est décrété. Les préfets instaurent des couvre-feux. Les rébellions se prolongent jusqu’au vendredi 18 novembre 2005. Le retour au calme est une replongée dans la galère quotidienne. L’école républicaine n’est plus un tremplin social, mais un passage obligatoire d’échec et d’avilissement (Laurent Mucchielli, Véronique Le Goaziou, Quand les banlieues brûlent, Retour sur les émeutes de novembre 2005, éditions La Découverte, 2006).

    Vingt ans après, rien ne change. Le président, après une fausse indignation, désigne les coupables : « Les plateformes et les réseaux sociaux jouent un rôle considérable dans les mouvements des derniers jours. Nous avons vu sur plusieurs d’entre elles, Snapchat, TikTok et plusieurs autres, à la fois l’organisation de rassemblements violents se faire, mais une forme de mimétisme de la violence, ce qui chez les plus jeunes, conduit à une sortie du réel. On a le sentiment parfois que certains d’entre eux vivent dans la rue les jeux vidéo qui les ont intoxiqués » (Centre interministériel des crises du ministère de l’Intérieur, 30 juin 2023). Faux-fuyant à l’américaine. Déni des contenus spécifiques. Remise en cause despotique de la liberté d’expression. « Nous prendrons, dans les prochaines heures, des dispositions en lien avec les plateformes pour le retrait des contenus sensibles ». Le ministre de la Justice publie, dans la foulée, une circulaire permettant aux procureurs d’engager des réquisitions judiciaires contre les réseaux diffusant les images des affrontements. L’autoritarisme ne tolère aucune contre-information. La police envoie directement des sommations de fermeture de comptes. Le gouvernement envisage même de couper internet dans certains zones. Il demande aux opérateurs Orange, Bouygues, SFR et Free de couper la data mobile, la 4 G, la 5 G dans certains quartiers, autrement dit dans les banlieues. Les moyens de communication de la police et les appels d’urgence dans les mêmes lieux seraient du coup également interrompus. La répression aveugle ne s’embarrasse pas de cohérence. Facebook, Instagram, Snapchat s’empressent d’exécuter les directives gouvernementales, installent des cellules de veille, suppriment systématiquement les comptes détectés proactivement ou signalés par les autorités. Le ministre de la Justice déclare le samedi 1er juillet 2023 : « Je veux que la jeunesse sache, de façon claire, que les procureurs de ce pays iront chercher l’identité des utilisateurs des réseaux, notamment Snapchat, qui sont pour ces jeunes un vecteur de communication pour donner le lieu, le moment et la cible de l’agression. Que personne ne pense que derrière ces réseaux sociaux, il y a l’impunité ».

    En 2015, dans une synthèse brassant une centaine d’études sur les liens éventuels entre les jeux vidéo et les violences urbaines, le psychologue Christopher Ferguson de l’université Stetson en Floride conclut que l’influence des jeux vidéo, considérés comme violents, sur les enfants et les adolescents est minime, que l’on s’intéresse à la violence juvénile, au comportement social, à la dépression ou encore au trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. La santé mentale relève d’autres facteurs, plus réels, plus concrets, les inégalités économiques, sociales, culturels, les discriminations quotidiennes, les vécus insoutenables. Les conseillers présidentiels, ignorants des études scientifiques, recyclent les préjugés des cafés du commerce, bricolent comme ils peuvent des boucs émissaires. Les restructurations cérébrales, induites par l’addiction numérique, échappent aux effets de causalité. Elles obéissent à une prolifération rhizomique difficile à cerner dans l’état actuel des choses.
    [...]

  • Quand The Economist évoque l’aventure de Mohammed VI et les Azaïtar – Afrik.com 17/04/2023
    https://www.afrik.com/quand-the-economist-evoque-l-aventure-de-mohammed-vi-et-les-azaitar


    Les frères Azaitar et le roi Mohammed VI

    Une enquête du journal The Economist revient sur les dernières frasques du roi Mohammed VI. Notamment la présence remarquée d’Abu Azaitar, un repris de justice très connu des prisons allemandes.

  • Parenté à plaisanterie — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Parent%C3%A9_%C3%A0_plaisanterie

    La parenté à plaisanterie est une pratique sociale typiquement d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale qui autorise, voire parfois oblige, des membres d’une même famille (tels que des cousins éloignés), certains noms de famille (Fall vs Dieng, Niang ou Ndoyene), de certaines ethnies ou des habitants de telle région, territoire et province (on parle alors d’alliance à plaisanterie) à se moquer ou s’insulter, et ce sans conséquence. Ces affrontements verbaux sont analysés par les anthropologues comme des moyens de décrispation, de cohésion ou réconciliation sociale1, voire une pratique sacrée.

    #parenté_à_plaisanterie

  • Niger : le gouvernement maintient la fermeture des frontières
    https://www.afrik.com/niger-le-gouvernement-maintient-la-fermeture-des-frontieres

    Suite à la reconduction de l’Etat d’urgence sanitaire relatif à la pandémie du Covid-19, la fermeture des frontières sera observée. La décision a été prise au cours du dernier Conseil des ministres en date du 2 octobre 2020.
    Plus tôt en début d’année, et précisément le 17 mars 2020, le Niger avait pris la décision de fermer ses frontières qu’elles soient aériennes ou terrestres. Cette stratégie devait permettre de réduire la probabilité d’importation des nouveaux cas de Coronavirus sur le territoire. La réouverture des frontières aériennes a été observée le 1er août 2020.
    Malheureusement, force est de constater que deux mois plus tard, celles terrestres sont toujours closes. Les Nigériens, dans la globalité, souffrent des répercussions économiques d’un tel fait, d’autant plus que cela limite la libre circulation des populations des régions frontalières. Les petits commerces en pâtissent grandement. Selon quelques analystes, le Niger n’a pas les ressources financières et humaines pour s’assurer du respect du protocole sanitaire au niveau des frontières terrestres comme c’est le cas dans les aéroports. D’autres se disent que la faute n’est pas à l’Etat, mais que le manque de moyen des populations ne leur permet pas de respecter les contraintes relatives à ce protocole sanitaire. Une grande partie de la population nigérienne qui vit déjà sous le seuil de pauvreté, n’a d’autres choix que d’emprunter des voies clandestines de contournement pour traverser la frontière.Cela leur permet de mener leurs activités économiques ou de se rapprocher de leurs familles. Il faut souligner que cela n’est pas sans risque, car à cette date, le bilan de la pandémie au Niger est de 1 197 cas pour 69 décès.

    #Covid-19#migration#migrant#niger#sante#frontiere#protocolesanitaire#pauvrete#economie#circulation

  • Ghana : les aéroports rouvriront le 1er septembre
    https://www.afrik.com/ghana-les-aeroports-rouvriront-le-1er-septembre

    Selon le Président, le ministère de l’Aviation, l’Autorité de l’aviation civile du Ghana et la Ghana Airports Co. Ltd., ont travaillé avec le ministère de la Santé et ses agences pour s’assurer que le pays était prêt à rouvrir son aéroport. « Je veux m’assurer que nous sommes en mesure de tester chaque passager qui arrive dans le pays pour éviter la propagation du virus. Le résultat de cet exercice nous montrera la voie et déterminera quand nous pourrons rouvrir notre frontière par voie aérienne », a-t-il déclaré.

    #Covid-19#migrant#migration#ghana#sante#frontiere#depistage

  • Pourquoi les Algériens sont interdits d’entrée dans Schengen
    https://www.afrik.com/pourquoi-les-algeriens-sont-interdits-d-entree-dans-schengen

    C’est ce jeudi 30 juillet que le Conseil de l’Union Européenne, dans un communiqué, a annoncé retirer l’Algérie de sa liste actualisée des pays sûrs avec les lesquels les voyages sont autorisés. En clair, l’Union Européenne ferme de nouveau ses frontières avec l’Algérie.Pourtant, le 1er juillet dernier, l’Algérie figurait dans la liste des 15 pays établie par l’Union Européenne et avec lesquels les voyages étaient autorisés. Que s’est-il passé ? Cette décision qui fait face à une recrudescence des contaminations au Coronavirus depuis fin juin, avec un pic de nouveaux cas, entre 500 et près de 700 nouveaux cas quotidiens. Il n’y a pas que l’Algérie qui exclue de la liste des pays autorisés à avoir accès à la zone Schengen. Il y a eu en effet la Serbie et le Monténégro qui ont été soustraits de la liste, du fait de la dégradation de la situation sanitaire sur leurs territoires, avec notamment une nouvelle explosion des cas de Covid-19.

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#UE#espaceschengen#frontiere#contamination#sante

  • Montée du Covid-19 en Algérie : Tebboune confine deux communes frontalières de la Tunisie
    https://www.afrik.com/montee-du-covid-19-en-algerie-tebboune-confine-deux-communes-frontalieres-de-

    Conscientes de la dangereuse recrudescence de la maladie à Coronavirus dans certaines localités du pays, les autorités algériennes ont décidé de reconfiner deux communes de la wilaya d’El Kala, frontalière de la Tunisie.
    Deux jours après la décision de reconfiner 18 communes de la wilaya de Sétif, les autorités algériennes ont ordonné, ce jeudi 9 juillet 2020, le reconfinement de deux communes de la wilaya d’El Kala, frontalière de la Tunisie.Cette décision fait suite à un bilan du Coronavirus dans ce pays d’Afrique du Nord, établi le 8 juillet, dont le décompte officiel est passé à 17 348 cas confirmés et 978 morts, après l’enregistrement, le même jour, de 469 nouveaux cas de contaminations et 10 nouveaux décès. Le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, qui a confié que le retour à un confinement généralisé n’était pas à l’ordre du jour, déplore toutefois que cette recrudescence des cas de contamination est due, au relâchement de la population, qui foule aux pieds les règles de prévention et de protection

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#tunisie#frontiere#relachement#sante#reconfinement

  • Coronavirus - Afrique : augmentation des noyades de migrants en Méditerranée
    https://www.afrik.com/coronavirus-afrique-augmentation-des-noyades-de-migrants-en-mediterranee

    La Croix-Rouge et le Croissant-Rouge sont alarmés par l’augmentation des noyades de migrants en Méditerranée. Un temps plus chaud et une surveillance détendue en raison de l’épidémie de COVID-19 seraient à l’origine d’une augmentation du nombre de personnes tentant de traverser la Méditerranée de l’Afrique du Nord à l’Europe.

    #Covid-19#migrant#migration#mediterranée#traversee#mortalité#sante

  • Coronavirus : après avoir contaminé l’Afrique, l’Europe ferme ses frontières au continent
    https://www.afrik.com/coronavirus-apres-avoir-contamine-l-afrique-l-europe-ferme-ses-frontieres-au-

    L’Union Européenne a sorti une liste de 14 pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager sur son territoire. Quatre pays africains sur les cinquante-quatre que compte le continent font partie de cette liste. Les ressortissants des cinquante autres pays africains sont donc indésirables et indésirés en Europe qui les considère comme des personnes à risque. Tout ceci, alors que c’est l’Europe qui a contaminé l’Afrique. De quoi dessiller les yeux aux dirigeants du continent. « Il faut vivre longtemps pour voir une chose et son contraire », dit la sagesse africaine. La pandémie de Covid-19 aura permis de voir cet adage se concrétiser sous nos yeux, en un laps de temps très court. On n’a pas eu besoin d’attendre longtemps pour voir cela. A la fin de l’année 2019, en effet, le nouveau Coronavirus vecteur d’une nouvelle maladie très contagieuse, le Covid-19, fait irruption dans le monde, semant la panique partout. Partie de la Chine, la maladie s’est rapidement répandue dans d’autres pays, mais avec comme nouveau terrain de prédilection, l’Europe. Les pays comme l’Italie, l’Espagne, puis la France ont été frappés de plein fouet, et très vite les morts ont commencé par s’entasser, se décomptant par centaines par jour. Les systèmes sanitaires de ces pays qui passaient pour les mieux préparés pour faire face à des risques d’épidémies sont mis à rude épreuve. Les hôpitaux étaient débordés et les professionnels de la santé n’en pouvaient plus. C’était l’hécatombe. Jusque-là, l’Europe n’avait pas fermé ses frontières…

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#UE#sante#systemesante#pandemie#frontiere

  • Covid-19 : le Soudan rapatrie ses ressortissants bloqués à l’étranger
    https://www.afrik.com/covid-19-le-soudan-rapatrie-ses-ressortissants-bloques-a-l-etranger

    « L’aéroport international de Khartoum a achevé toutes les préparations nécessaires pour accueillir les résidents soudanais bloqués à l’étranger pendant la pandémie de COVID-19« , a déclaré Ibrahim Adlan, directeur général de la Civil Aviation Authority. « L’aéroport prend toutes les précautions nécessaires conformément aux directives et procédures internationales établies par le ministère de la Santé pour tester tous les passagers avant l’embarquement et à leur arrivée dans le pays, afin d’assurer la sécurité et la santé de tous, y compris les travailleurs et les passagers. » La majorité de ceux qui souhaitent rentrer chez eux se trouvent au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie. La priorité a été donnée aux personnes âgées et à celles nécessitant un traitement médical.
    L’OIM a fourni des équipements de protection individuelle (EPI), dont plus de 50 000 masques, 63 000 gants, 1 600 désinfectants pour les mains et 5 thermomètres à balayage thermique à utiliser à l’aéroport international de Khartoum. Des panneaux de signalisation pour la distance physique et la sensibilisation et la prévention du COVID-19 ont également été fournis.

    #Covid-19#migrant#migration#soudan#asie#moyenorient#rapatriement#sante#mesuresanitaire#

  • Dans un délai d’un mois, les Algériens bloqués en Turquie devront quitter le pays
    https://www.afrik.com/dans-un-delai-d-un-mois-les-algeriens-bloques-en-turquie-devront-quitter-le-p

    C’est une décision prise par les autorités turques et annoncée hier, mercredi 17 juin, par l’Ambassade d’Algérie en Turquie. « Tout les ressortissants algériens actuellement bloqués en Turquie et dont la résidence a dépassé la période légale spécifiée dans le visa ou le permis de séjour, après la suspension des liaisons aériennes en raison de la propagation du Coronavirus, doivent quitter le territoire turc dans un délai d’un mois à compter de la date à laquelle il devient possible pour eux de rentrer à leur pays », a écrit la représentation diplomatique algérienne en Turquie. Les autorités turques ont donc accordé un mois de délai aux ressortissants après la reprise des vols pour quitter le sol turc. Toutefois, selon un communiqué du forum de la communauté algérienne en Turquie, « au moins cinq ressortissants algériens, parmi ceux restés bloqués sur le sol turc, depuis la fermeture de l’espace aérien et la suspension temporaire des vols pour cause de pandémie Covid-19, ont trouvé la mort », durant la période du confinement. En effet, les cinq personnes décédées ont été identifiées par les services consulaires algériens en Turquie. (...) Les ressortissants algériens bloqués auraient été chassés des hôtels depuis plus d’un mois, poursuit toujours la même source, et n’ont pu tenir le coup que grâce à une chaîne de solidarité qui s’est formée autour d’eux.
    Les membres des familles des personnes décédées interpellent, par ailleurs, les autorités algériennes et réclament le rapatriement des dépouilles.

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#turquie#rapatriement#sante#deces#depouille

  • Tunisie : quand le déconfinement coïncide avec le retour des cas importés
    https://www.afrik.com/tunisie-quand-le-deconfinement-coincide-avec-le-retour-des-cas-importes

    Alors que la Tunisie abandonne, à partir de ce jeudi 18 juin, les mesures de confinement obligatoire dans les hôtels, pour les Tunisiens rapatriés, le ministère de la Santé a annoncé avoir enregistré quatre nouveaux cas de Coronavirus, à la date du 17 juin 2020.Cela ne sent pas du tout bon en Tunisie où l’abandon des mesures de confinement a été décrété à compter de ce jeudi 18 juin 2020. La raison, les autorités sanitaires, sous la tutelle du ministère tunisien de la Santé, ont annoncé avoir détecté quatre nous cas de personnes infectées au Covid-19. Ces cas, tous importés, ont été placés en confinement obligatoire.C’est suite aux tests réalisés sur 709 personnes que ces cas de Covid-19 ont été détectés, portant le bilan des contaminations à 1 132 cas, dont 1 006 guérisons, 50 décès, et 76 personnes toujours en cours de traitement. Ainsi, la Tunisie enclenche le rapatriement de ses concitoyen. Ces dernier ont l’obligation « de présenter un test PCR négatif au Covid-19, effectué 72 heures au plus, avant l’arrivée aux frontières tunisiennes ». La grande particularité est que ces vols de rapatriement ne seront plus suivis par des mesures de confinement obligatoire, puisque dès aujourd’hui, l’Etat se passer du contrôle des Tunisiens de retour de l’étranger dans les centres d’isolement

    #Covid-19#migrant#migration#rapatriement#tunisie#casimporte#confinement#test#retour

  • Solidarité interafricaine contre le Covid-19 : l’Ethiopie au chevet de la Somalie
    https://www.afrik.com/solidarite-interafricaine-contre-le-covid-19-l-ethiopie-au-chevet-de-la-somal

    L’Ethiopie vient d’offrir du matériel sanitaire d’une valeur de 500 000 dollars à la Somalie pour l’aider à mieux faire face à la pandémie de Covid-19. Hier jeudi, l’Ethiopie a fait don d’un lot de matériels de santé à la Somalie voisine, en guise de soutien dans la lutte qu’elle mène contre la pandémie de Covid-19. Au total, 15 tonnes de fournitures médicales d’une valeur estimée à 500 000 dollars américains ont été remises aux autorités somaliennes dans la capitale, Mogadiscio. A travers cet acte, l’Ethiopie veut renforcer la solidarité interafricaine et montrer la nécessité pour les Africains de faire front commun contre le Covid-19, cette pandémie qui met à mal l’économie de plusieurs pays. Et de ce point de vue, l’Ethiopie n’est pas à son coup d’essai. En effet, avant la Somalie, le pays de Abiy Ahmed avait déjà apporté un appui de la même nature au Soudan du Sud.Dimanche dernier, c’était le royaume du Maroc qui avait envoyé du matériel médical à une quinzaine de pays répartis dans toutes les sous-régions du continent.

    #Covid-19#migrant#migration#circulation#aideinternationale#materielmedical#ethiopie#somalie#maroc#pandemie

  • Sénégal : le Covid-19 « a permis de trancher les frontières entre la gouvernance mondiale de la santé, incarnée par l’OMS, et la souveraineté nationale »
    https://www.afrik.com/senegal-le-covid-19-a-permis-de-trancher-les-frontieres-entre-la-gouvernance-

    Oui. Il semble même que le Covid-19 soit par excellence l’épidémie de la stigmatisation. Contrairement au virus Ebola, qui avait une plus forte létalité, la faible létalité du Covid-19 semble se compenser avec la rapidité de la progression de la transmission. Pire, la stigmatisation épouse la dynamique de l’épidémie. Au Sénégal, nous avons assisté, tour à tour, à la stigmatisation du migrant de retour d’Italie, parce que le premier cas de contamination d’un Sénégalais provenait de la diaspora. Concomitamment, les familles de ces migrants, mises en quatorzaine par les services de la surveillance épidémiologique, souffraient de stigmatisations de la part des voisins. Ensuite, ce fut au tour des personnes suspectées : des personnes ayant un malaise dans la rue n’ont pas été assisté ni par les passants ni par les voisins, par peur d’être contaminés.

    #covid-19#migrant#migration#senegal#sante#stigmatisation#diaspora#retour#qquatorzaine

  • Coup d’arrêt pour l’hydroxychloroquine en France
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/26/coup-d-arret-pour-l-hydroxychloroquine-en-france_6040812_3244.html

    Coup d’arrêt pour l’hydroxychloroquine en France

    Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et l’Agence du médicament (ANSM) se sont dits défavorables, mardi, à l’utilisation de ce traitement contre le Covid-19.

    • Maires, Député.e.s, Sénateurs, Sénatrices, grands Bourgeois, Grandes Bourgeoises, ayant été soigné.e.s à hydroxychloroquine à leur demande seront arrêtés le 1 er Juin.
      Leurs identités seront rendues publiques et communiquées aux GAFA.

    • L’#hydroxychloroquine largement prescrite en #Suisse jusqu’à maintenant
      https://www.rts.ch/info/sciences-tech/11353756-l-hydroxychloroquine-largement-prescrite-en-suisse-jusqu-a-maintenant.h

      L’hydroxychloroquine, jugée à présent inefficace par les experts, a été largement prescrite en Suisse à des patients atteints de symptômes sévères. Pourquoi ? Parce que l’on n’avait rien d’autre pour lutter contre ce nouveau virus.
      A Genève, sur plus de mille patients hospitalisés à la mi-mai aux HUG, environs 400 ont reçu de l’hydroxychloroquine ces dernières semaines. La pratique est la même au CHUV où la proportion des patients traités avec ce médicament a atteint environs 40% depuis le début de la crise.

      Il n’y a pas encore de chiffres au niveau national, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) tente actuellement de compiler les différentes données publiées par les centres hospitaliers pour savoir combien de patients ont été traités avec ce médicament.

      Beaucoup d’incertitudes
      Mais une chose est sûre, l’hydroxychloroquine a été largement prescrite auprès de patients atteints de symptômes sévères. Mais toujours avec un suivi très strict de la part du personnel médical qui connaissait depuis le début les effets secondaires de ce médicament.

      Pourquoi a-t-il été massivement administré ? Parce que l’on n’avait rien d’autre pour lutter contre ce virus. Dans l’attente d’étude venues confirmer ou infirmer les effets thérapeutiques de cette molécule, les médecins ont pris le risque de l’administrer aux personnes très malades, d’autant plus qu’ils connaissent cette molécule utilisée depuis plusieurs dizaines d’année et qu’ils maîtrisent ses effets secondaires.

      Depuis l’apparition de ce nouveau virus, les hôpitaux ont dû composer avec un très grand nombre d’incertitudes. Aujourd’hui, les experts en savent un peu plus sur ce médicament et sa balance bénéfices/risques face au Covid-19, et ont décidé à la lumière des connaissances actuelles d’arrêter de le prescrire, en tout cas jusqu’à nouvel avis.

      Quelle autre molécule ?
      Après l’espoir déçu autour de l’hydroxychloroquine, quelle molécule pourra lutter contre le SARS-CoV-2 ?
      On a beaucoup parlé du #Remdesivir, du #Lopinavir et #Ritonavir qui font l’objet d’études cliniques, y compris dans les hôpitaux suisses. L’idée est de faire avancer la science et les connaissances autour de ce nouveau virus, toujours avec le risque de se tromper et surtout de ne pas trouver. Mais pour ces autres traitements, les résultats sont aussi mitigés pour l’instant.

      En fait, en l’absence de vaccin, il n’existe pas pour l’instant de molécule miracle pour lutter contre ce virus.

    • Coronavirus. L’#Algérie ne compte pas renoncer à la chloroquine
      https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-l-algerie-ne-compte-pas-renoncer-la-chloroquine-6847007

      Plus de 15 000 personnes contaminées ou suspectées de l’être ont reçu un traitement à base d’#hydroxychloroquine, selon le docteur Djamel Fourar, porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie en Algérie.

      L’Algérie ne renoncera pas à l’utilisation controversée de la #chloroquine dans le traitement contre le coronavirus, malgré la décision de l’Organisation mondiale de la santé (#OMS) de suspendre les essais cliniques, a indiqué ce mardi un membre du Comité de suivi de la pandémie.

      “Nous avons traité des milliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour. Et nous n’avons pas noté de réactions indésirables”, a déclaré à l’AFP le docteur Mohamed Bekkat, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Algérie.

      Aucun décès lié au médicament, selon l’Algérie
      “Nous n’avons enregistré aucun décès lié à l’utilisation de la chloroquine”, a précisé le Dr Bekkat, également président du Conseil de l’ordre des médecins algériens. L’Algérie a décidé fin mars de soigner les patients atteints du nouveau coronavirus avec un double traitement de chloroquine et d’azithromycine, un antibiotique.

      Depuis, plus de 15 000 personnes contaminées ou suspectées de l’être ont reçu un traitement à base d’hydroxychloroquine, selon le docteur Djamel Fourar, porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie.

      La fameuse étude publiée par The #Lancet
      L’OMS a annoncé lundi avoir suspendu “« temporairement »” les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution.

      Cette décision fait suite à la publication d’une étude dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace, voire néfaste, le recours à la chloroquine ou à ses dérivés, comme l’hydroxychloroquine, contre le nouveau coronavirus.

      Pour le docteur Bekkat, cette étude “prête à confusion” car elle “semble concerner des cas graves pour lesquels l’hydroxychloroquine n’est d’aucun secours”.

      “Il y a lieu de constater que l’utilisation de la chloroquine par des pays arabes et africains s’est révélé efficace quand elle est utilisé précocement”, a-t-il expliqué.

      L’Algérie est l’un des pays les plus touchés en Afrique par le virus. Au total, 8 503 cas et 609 décès y ont été officiellement recensés depuis le 25 février.

  • L’#Espagne lance un #clip pour décourager les clandestins sénégalais

    Le gouvernement espagnol, en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations et le Sénégal, a produit un spot qui met en garde contre les dangers de l’immigration clandestine. Lancé et diffusé mercredi sur les ondes sénégalaises, il s’inscrit dans une vaste campagne de sensibilisation officiellement lancée dans ce pays le 18 juillet dernier.

    Une femme d’âge mûr raconte, en wolof (langue nationale la plus parlée au Sénégal) comment elle a perdu son fils unique qui tentait de rejoindre l’Europe par la mer. L’image de son corps inanimé illustre son témoignage. Puis, c’est au tour du plus célèbre des Sénégalais, le chanteur Youssou N’Dour, de prendre le relais et de lancer ce message : « Ne risque pas ta vie pour rien, tu es l’avenir de l’Afrique ». Le spot qui a été lancé mercredi, au Sénégal, par le gouvernement espagnol en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre la migration irrégulière, financée en partie par l’Espagne, menée depuis le 18 juillet dernier au Sénégal. Objectif clairement affiché : dissuader les futurs clandestins sénégalais.

    Silence, on sensibilise !

    Le clip, réalisé par une agence de communication espagnole, vient compléter un dispositif composé de deux autres clips qui mettent en scène les dangers de l’immigration clandestine et qui ont déjà été diffusés sur les trois chaînes de télévision sénégalaise : RTS, RTS2 et Canal info. Notamment aux heures de grande écoute, par exemple avant le journal télévisé du soir. La presse écrite et les radios sénégalaises sont également mises à contribution dans cette vaste opération de communication. Des insertions publicitaires figurent en bonne place dans les journaux et des débats radiophoniques ont été organisés avec des représentants de l’OIM et du ministère sénégalais de l’Intérieur.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=LZBgBeBMTos

    Claire Sambou, 24 ans, étudiante en sciences économiques et membre active de l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (Aiesec), ONG de référence dans le monde estudiantin, a vu l’un des clips où l’on voit une jeune mère et son fils. L’enfant interroge sa mère sur la disparition de son père mort noyé alors qu’il rejoignait les côtes espagnoles. « C’est assez triste de voir les images de cette maman qui pleure et de cet enfant qui réclame son père. Cela pourra peut-être pousser certains futurs clandestins à ne pas se risquer dans cette aventure parce qu’ils laisseraient leurs familles dans une situation semblable. Mais, en même temps, ça dépend vraiment des gens ».

    Proposer des solutions concrètes aux jeunes

    Dans un pays où la pratique se banalise et est parfois encouragée par les proches, les campagnes de sensibilisation ne suffisent pas à décourager les candidats à l’immigration clandestine. L’OIM, ainsi que les autorités sénégalaises et espagnoles en sont conscientes. D’où des actions concrètes d’insertion et de réinsertion professionnelle. « Nous venons de financer 80 jeunes promoteurs de projets générateurs de revenus dans les régions de Mbour, Ziguinchor, Dakar et St-Louis », souligne Isabelle de Goussencourt, responsable du programme de Renforcement des capacités de gestion de la migration et de lutte contre la migration irrégulière au Sénégal financé par la Commission européenne. « Ces jeunes ont reçu des financements en nature et espèces et nous avons engagé l’Anej (Agence nationale pour l’emploi des jeunes au Sénégal, ndlr) pour assurer leur formation de quinze jours en gestion et entreprenariat ».

    Donner les moyens aux jeunes de rester et de ne pas céder à la tentation d’un exil souvent fatal est devenue l’une des priorités de l’Anej créée en 2001. « Notre mission est de trouver du travail aux jeunes », explique Badou Faye, directeur de la promotion de l’esprit d’entreprise à l’Anej. « Les messages ne suffisent pas pour avoir de l’impact sur les jeunes. C’est incomplet. Lorsqu’on leur dit de ne pas partir, il faut leur proposer quelque chose de concret pour qu’ils restent. J’ai reçu hier quatre jeunes – ils en représentaient une trentaine – qui ont tenté l’aventure et qui sont revenus. Quand je leur ai parlé du projet que nous étudions actuellement avec la coopération espagnole pour mettre en place un réseau de boulangeries un peu partout au Sénégal, il y ont vu une grande opportunité. Pour eux et pour leur localité. » L’Anej sensibilise les jeunes, mais aussi leurs parents. « Nous leur suggérons d’avoir la même ardeur à financer les petits commerces que souhaitent monter leur enfants que celle qu’ils ont quand il s’agit de payer leur passage », poursuit Badou Faye.

    En 2006, près de 32 000 immigrés irréguliers sénégalais sont arrivés aux îles Canaries quand beaucoup d’autres périssaient en mer.

    https://www.afrik.com/l-espagne-lance-un-clip-pour-decourager-les-clandestins-senegalais

    –-> article qui date de 2007, mis ici pour archivage.

    #campagne #dissuasion #vidéo #migrations #Sénégal #migrants_sénégalais #OIM #IOM #organisation_contre_la_migration

    métaliste :
    https://seenthis.net/messages/763551