• Inégalités sexuelles : cette année, les femmes commencent à se masturber le 14 août
    https://www.letemps.ch/societe/inegalites-sexuelles-cette-annee-femmes-commencent-se-masturber-14-aout

    Une enquête dans 17 pays montre que les hommes se masturbent trois fois plus que les femmes. Pourquoi cet écart et comment le résoudre ? Réponses de deux spécialistes romandes

    D’accord, le sondage a été commandé par Womanizer https://www.womanizer.com/fr , une marque de sex-toys qui fonctionnent à air pulsé, sans contact. Mais au-delà de l’intérêt commercial, le constat demeure. Dans 17 pays interrogés en juillet dernier – de l’Australie aux Etats Unis, en passant par la Suisse, Hongkong, la Russie ou la Corée du Sud –, l’écart masturbatoire entre les sexes est de 62%. Ce qui permet aux commanditaires de déclarer le 14 août Journée mondiale de la masturbation égalitaire, puisque, à partir de cette date, les femmes commencent seulement à se donner du plaisir, tandis que les hommes se régalent depuis janvier.

    Il y a toutefois un progrès, note la marque. L’an dernier, l’écart était de 68% https://blog.womanizer.com/equal-masturbation-day et cette journée a eu lieu le 5 septembre… Honte, méconnaissance, manque de disponibilité, une sexothérapeute et une sexologue expliquent les raisons de cette discrimination et comment la dépasser.

    Chouchou des magazines féminins
    Un tabou ? Pourtant, si l’on tape « masturbation féminine » dans un moteur de recherche, les sites se bousculent pour expliquer ses bienfaits et comment exceller en la matière https://www.femmeactuelle.fr/amour/sexo/masturbation-femme-techniques-27287 . La masturbation détend grâce aux endorphines, atténue les douleurs et permet une meilleure concentration, recensent les observateurs. De plus, elle développe la connaissance de soi, permet de guider les partenaires et augmente la fréquence des orgasmes, précise Santé Magazine https://www.santemagazine.fr/psycho-sexo/le-blog-sexo-de-daisy-et-marine/8-conseils-de-femmes-pour-se-masturber-170626 qui conseille de faire durer la phase du « j’y suis presque » pour rendre l’apothéose plus intense. « Tétaniser volontairement ses jambes, sa ceinture abdominale, ses bras ou ses pieds » mène aussi à l’extase.

    Encore un conseil pour faire la différence ? Se chauffer. Musique, bain, bougies. Et ce préliminaire qui vient de l’Inde. « Réveillez Muladhara chakra en appuyant avec vos deux mains en triangle, six centimètres en dessous du nombril pendant environ trois minutes. Cette zone dégagera les énergies du plancher pelvien. »

    La Suisse parmi les derniers
    La lecture de ce qui précède vous embrase ?
    Calmez votre joie. En Suisse, lorsque les hommes se masturbent 174 fois par an, les femmes ne s’offrent ce plaisir que 49 fois. Le fossé masturbatoire est donc de 72%, ce qui fixe notre journée égalitaire au 20 septembre et nous place proche du Japon, beau dernier, avec son M-Day le 8 octobre – les USA sont les plus progressistes avec une Journée fixée au 28 juin. Pour enfoncer le pieu – si l’on ose dire –, 15% des Suisses voient dans la masturbation féminine « quelque chose de dégoûtant et d’indécent ». Par contre, 33,9% d’entre eux estiment qu’il est plus acceptable pour les femmes d’utiliser des sex-toys, contre 6,3% pour les hommes.

    « Je ne suis pas étonnée par ce dernier chiffre, commente Zoé Blanc-Scuderi, sexologue à Lausanne. Les hommes se méfient souvent des sex-toys qu’ils considèrent comme des concurrents. C’est un contresens, puisqu’il faut le dire et le répéter : la très grande majorité des femmes ont besoin d’une stimulation clitoridienne pour avoir un orgasme et, dès lors, si elles se caressent ou se stimulent avec des sex-toys pendant que les hommes les pénètrent, leurs partenaires ne doivent pas voir dans ce geste une incompétence de leur part. »
    Tout plaisir féminin est clitoridien

    La trentenaire, fondatrice de Sexopraxis https://www.sexopraxis.ch , précise encore le tir : « Dès lors et contrairement à l’idée reçue, les caresses manuelles et le cunnilingus ne sont pas des préliminaires. Pour les femmes, ces pratiques sont centrales. »

    Béatrice Devaux Still https://ds-seminaires.com i, sexothérapeute à la soixantaine épanouie, va encore plus loin. « Tout plaisir féminin est clitoridien. Même durant la pénétration, ce sont les bulbes du clitoris qui sont stimulés. D’ailleurs, la femme est faite pour l’extase puisque, avec le clitoris, elle est la seule à avoir un organe dont l’unique fonction est de procurer du plaisir ! »

    Au départ, l’Eglise était pour
    Mais alors, si la jouissance est inscrite dans le corps des femmes, pourquoi sont-elles si timides lorsqu’il s’agit de se l’auto-administrer ? « Parce que l’orgasme féminin, dont la puissance a été évaluée comme étant sept fois supérieure à l’orgasme masculin, fait peur et a été condamné par l’Eglise et le patriarcat, tous deux effrayés par cette prise de liberté », répond Béatrice Devaux Stilli.

    Une peur relativement récente, continue la spécialiste. Dans les premiers temps de la religion, le plaisir féminin était favorisé, car on estimait que si la femme jouissait, ses enfants seraient en bonne santé. L’Eglise a aussi postulé que le plaisir partagé était un ciment du couple, comment en témoigne le Cantique des Cantiques. Malheureusement, avec la Réforme et le regard plus culpabilisant sur le sexe, les femmes ont été sommées de préférer le devoir au désir et, désormais, « se toucher » est devenu sale.

    Le rôle des parents…
    « Aujourd’hui, les parents ont un rôle à jouer pour inverser la tendance, invite Zoé Blanc-Scuderi. Lorsque les enfants commencent à se masturber, les parents peuvent les encourager tout en leur faisant juste comprendre qu’il y a des moments et des lieux pour cette activité. » Malheureusement, surtout chez les petites filles, les parents condamnent souvent cette exploration, regrettent les deux spécialistes.

    Mais plus qu’à la honte, la jeune sexologue attribue au manque de connaissance la faible activité masturbatoire des femmes : « Déjà, on ne nomme pas la vulve de son vrai nom, mais on lui donne des appellations enfantines ou vulgaires. Une vulve est une vulve, comme un pénis est un pénis. Ensuite, beaucoup de femmes n’ont jamais observé leur sexe, alors que les hommes le connaissent bien puisqu’ils sont habitués à le manipuler quand ils s’habillent, urinent, se grattent, etc. Dans mon atelier Check ta chatte https://www.sexopraxis.ch/check-ta-chatte , de nombreuses femmes découvrent leur anatomie pour la première fois ! »
    … et celui de l’école

    L’école n’est pas étrangère au phénomène, ajoute Béatrice Devaux Stilli. « Durant les cours d’éducation sexuelle, les MST ou les grossesses indésirées sont évoquées, mais jamais la masturbation. » « A leur décharge, les spécialistes n’ont que deux séances d’une heure et demie par cursus scolaire pour tout expliquer, nuance Zoé Blanc-Scuderi. Mais c’est vrai que la masturbation n’est pas un sujet à l’école. »

    Condamnation morale et manque de connaissance expliquent donc le fossé masturbatoire entre les sexes. Et ce n’est pas tout. « Les hommes et les femmes n’ont pas le même imaginaire, note l’aînée des spécialistes. Les femmes voient l’amour comme une communion entre deux êtres. Se masturber, ça va un moment, ensuite elles se lassent. Tandis que pour les hommes, le plaisir, c’est avant tout le corps, et comme ils sont visuels plus que fantasmatiques, le porno les allume plus facilement avec, parfois, des dérives en la matière. »

    Addiction et sphincters
    Il y a donc une juste masturbation ? « Oui, mais le critère n’est pas la fréquence, c’est la souffrance, répond Zoé Blanc-Scuderi. Si des personnes se sentent bien en se masturbant deux ou trois fois par jour, aucun problème pour moi. C’est quand elles se sentent débordées que le problème commence à se poser. »

    Un dernier conseil pour que les femmes prennent du plaisir, à plusieurs ou en solitaire ? « Travailler les sphincters, répond Béatrice Devaux Stilli. Dans l’inspire, bloquer les sphincters et tenir dix secondes. On sent tout de suite l’énergie monter. Si les femmes font cet exercice 30 fois par jour, leur plaisir pourrait bien exploser ! »

    Les Etats-Unis, grands champions
    Avec une Journée mondiale de la masturbation égalitaire agendée au 28 juin, les Etats-Unis sont le pays le plus progressiste en matière de masturbation féminine. Il est suivi de la Nouvelle-Zélande (2 juillet), la Corée du Sud (9 juillet), Hongkong et la Russie (23 juillet), l’Italie (3 août), le Canada (7 août), l’Allemagne et l’Espagne (14 août), la France (18 août), l’Australie et l’Autriche (22 août), le Royaume-Uni (29 août), Taïwan (5 septembre), la Suisse (20 septembre), Singapour (27 septembre) et le Japon (8 octobre).

    #Sexualité #Femmes #USA #masturbation #égalité #famille #morale #sexe #plaisir #sphincters #école #éducation #plaisir #égalité

  • Atelier Mégèrisme
    Il faudrait des fêtes de l’IVG, fêtes du divorces, fêtes de la ménopause, fêtes du célibat, fête des nullipare, fête du départ des enfants du foyer... Et certainement d’autres dont j’ai pas encore l’idée. En voyant encore une fois que l’IVG est un droit sans cesse contesté grâce @nepthys
    https://seenthis.net/messages/764126

    Je me dit qu’il est urgent de faire des rituels sociaux de valorisation des étapes de la vie des femmes qui ne sont pas dévoué au pénis et à son agrément. Par exemple on pourrait faire des gâteaux d’IVG avec plus de bougies à souffler et plus de cadeaux à recevoir au fur et à mesure du nombre d’avortements réussis. On pourrait offrir un remonte-couille toulousain à l’éjaculateur importun et lui lancer des confettis blancs pour symboliser son incontinence séminale.

    La ménopause party c’est pour se réjouir d’être débarrassé de la fécondité et d’avoir survécu jusque là dans ce monde hostile. Fêter l’entrée des femmes dans le bel age des cheveux gris et se transmettre les conseils et experience sur la ménopause.

    Pour la fête des menstruations, il y a des rituels patriarcaux, la plus part du temps totalement horribles (nouveaux interdits, giffles, mise en quarantaine, violences sexuelles...). Quand je parle de fête des menstruations j’imagine plutot une vrai fete, pas une malédiction sur nos têtes. Par exemple quand plusieurs femmes cohabitantes sont synchronisées ca peut etre l’occasion de célébrations. On pourrais manger et boire des trucs rouges et faire de l’art menstruel entre ami·es en portant des couronnes d’hibiscus.

    Les fêtes de divorce ca permettrais de rassemblé ses proches dans un moment difficile. Ca pourrait se présenté comme un enterrement gaie, en violet couleur du féminisme qui va très bien pour un deuil joyeux et célébration d’une nouvelle liberté et d’un nouveau cycle de vie.

    #mégèrisme #féminisme

    • Sympas l’anniversaire de règles @aude_v et ton resto avec ta fille @monolecte Merci pour vos super pratiques festives et vos témoignages. Je croi que lors de mes premières règles j’ai eu un petit cours sur les protections périodiques et une visite chez le gyneco de ma mère. C’était pas très festif mais ca aurais pu être pire.

      Pour les règles ca peu se fêter à chaque cycle. Quant mes règles arrivent j’ai ce truc de vouloir manger des rognons ou du foie sanguinolent. J’en fait en général un rêve la veille de mes règles ce qui est pratique pour penser à prendre des tampons. J’interprète ca comme l’expression d’une carence en fer ou magnésium mais je suis pas connaisseuse en diététique. @touti m’avais conseillé le houmous avec le boulgour complet, mais j’ai pas encore fait de rêve de houmous ni de boulgour. J’imaginerais bien une belle tranche de foie de veau au vinaigre de framboise comme rituel menstruel, mais c’est pas une idée végétarienne alors je l’ai pas proposé.

      Sinon en version numérique il y a la blogueuse de Volubilis qui fait un poste « There will be blood » à chaque cycle
      par exemple voici les célébrations de ses menstruations de 2018
      https://volublog.blogspot.com/2018/10/there-will-be-blood-2018.html

      C’est quand même cool une fête qu’on peu faire chaque mois, je vais chercher ma voie de menstru-festation avant ma méno-party-pause.


      Merci aussi @rastapopoulos :) un magazine je ne pense pas car c’est trop de trucs administratifs et de coordination de groupe pour moi. mais il y a des chances que j’en fasse un livre un jour. Je me sert déjà souvent des recherches et idées taguées #mégèrisme sur @seenthis pour faire ma rubrique « Mégèrisme » dans la revue HEY ! mais pour le moment je suis plutot orienté sur une histoire des femmes mauvaises (gang de femmes, syndicat d’empoisonneuses, mangeuses d’hommes, bonnes tueuses de maitres et maitresses...), et je suis pas encore passé à la phase « fiche pratique » mais ça va venir.

    • En ce qui concerne les fêtes de divorce : en subissant à l’occasion les klaxons des cortèges de mariage, j’ai souvent pensé : « ils feront moins de bruit pour leur divorce » !

    • @aude_v oui quand je pensait à pire pour le rituel des premières règles c’était une allusion à cette gifle.

      Pour mon refus de manger du foie, c’est comme lorsque je ne succombe pas à un achat pulsionnel pour des raisons politiques. Comme je ne suis pas très mesurée d’une manière générale, c’est comme pour la cigarette, soit je fume comme une cheminée, soit j’arrête de fumer totalement, mais je peu pas fumer modérément. Le houmous me permet d’épargner facilement des vies en ayant l’apport en fer dont j’ai besoin, pas grave si mon inconscient ne fait pas le lien et me fait encore rêver de sang. Si j’en rêve c’est sympas c’est comme si j’en mangeait encore mais sans piquer de reins à personne. L’idée que ca traduise une carence instinctive me semble quant même un peu biaisé, à mon avis c’est plutot que je pense souvent à la viande vu que je m’en prive alors que j’aime bien. Il y a plus de chances que ça soit ma mémoire qui fixe mes fantasmes de rognons sanglants rétrospectivement au moment où je saigne.

      Pour la revue, j’avais bien sur ton témoignage sur l’An 02 en mémoire en écrivant ma réponse.

      @vazi le mariage m’évoque aussi avant tout le divorce. Avec les mariages il y a aussi souvent ces « enterrements de vie de garçon » qu’on décline maintenant en « enterrements de vie de fille » pour donner un aspect égalitaire à cette tradition proxénète. Au XXIeme siècle on pourrais dire « fête pré-nuptial », car « enterrement de vie de » ça renvoie à « la fête des mecs bourrés qui vont chopper en groupe la syphilis avant de la refiler à leurs chères compagnes le lendemain soir ».

      @monolecte c’est vrai que le sketch de Amy Schumer est assez d’à propos. Pour une fête de l’invisibilité, on pourrais s’offrir des poules qui ont finis leurs mues (ça leur ferais des tas de foyers plutot que d’en faire des bouts de viande) et aller se balader partout en gangs avec nos pitpulls puisqu’on est invisibles.

    • Le veuvage peut-être aussi l’occasion de faire la fête. La voisine de ma mère vivait un cauchemar, sans violences physiques mais des interdits en tout genre, elle voyait leurs enfants en cachette. Depuis que son salaud de mari est mort brutalement, elle vit une vie qui mérite d’être vécue.

      Et pour ma mère, même si mon père n’était pas à ce point, ma mère n’était pas libre de faire ce qu’elle voulait. Elle a eu du chagrin quand il est mort mais elle qui rêvait de voyage, a pu, à partir de ce moment, voyager dans le monde au moins une fois par an tant qu’elle était valide :)

    • Ma grand-mère paternelle aussi a vécu un calvaire avec son mari alcoolique et violent. Elle a été peinarde deux ans quand il est parti avec une copine mais il est revenu. Ma grand-mère ne voulait pas divorcer parce qu’elle avait peur pour sa réputation. Mort prématurément (je n’ai pas de souvenir de lui, je l’ai à peine connu) ça a été une délivrance mais elle a quand même porté le deuil par convenance.

    • C’est une idée sympas @rastapopoulos , mais j’avoue avoir trop de travail en ce moment pour faire une rubrique supplémentaire.

      Pour la fête des veuves joyeuses c’est bien un programme de mégères mais ca me semble un peu identique à une fête du célibat ou poste divorce. De plus ça me semble moins indispensable qu’une fête de l’IVG. Personne ne remet en cause le « droit » des femmes à êtres veuves (sauf si elles ont aidés le destin).

      Pour l’IVG il y avait le tag #Je_vais_bien_merci que tu avais signalé en 2011 @monolecte qui est dans cette esprit
      https://seenthis.net/messages/15234

      Dans l’idée de déplacé la responsabilité des femmes vers les hommes, je pensait à offrir du bromure de potassium aux fécondateurs inconséquents. Mais le bromure à beaucoup d’effets secondaires pas cool et semble plutot être un sédatif et un dépressif qu’un anti-andro-libido. Sur femme actuelle il y a une liste d’aliments pour faire baisser la libido.
      https://www.femmeactuelle.fr/amour/sexo/aliments-anaphrodisiaques-baisser-libido-42857

      Le houblon : cette plante grimpante présente notamment dans la bière est anti- androgène, c’est-à-dire qu’elle diminue les effets de la testostérone, l’hormone de la libido par excellence (surtout chez les hommes).

      Le houblon, ca tombe bien il y a déjà une bière de mégères !
      La Jester King Mad Meg Farmhouse Provision Ale, Belgian Strong Ale héhé


      https://www.beercartel.com.au/jester-king-mad-meg-farmhouse-provision-ale
      Elle est beaucoup trop chère par contre $36.50 les 750ml je suis pas prête de la gouter. Il faudrait plutot brasser la bière soi-même pendant la fête. Je note de faire des étiquettes avec des infos sur la contraception masculine et des appels aux hommes à contrôler leur fécondité comme doit le faire tout adulte qui se respecte.

    • On peut fêter l’ablation des seins ou revendiquer son état de guerrière ? Le cancer du sein (1 femme sur 8, pensez à faire la mammo régulière les copines !) est un tabou (les autres cancers aussi ceci dit) mais la médecine, à l’heure des modifications d’un brin d’ADN n’a pas prévu autre chose pour les seins que la boucherie. L’autre jour, il y avait une soirée féministe et nous étions plusieurs sur scène pour tout autre chose. J’avoue que j’étais un peu bourrée et comme j’avais trop chaud, je me suis mise en topless pour prendre la parole en même temps que je révélais ma cicatrice. Les spectateurices étaient surprises mais je comptais sur la bienveillante #sororité du lieu. Il n’y a que la responsable de l’action sur scène qui a dut croire que j’étais une femen et m’a fait des reproches idiots, j’étais choquée mais à postériori ça m’a bien fait rire.

    • Si tu veux tuer ton chien, affirme qu’il a la rage.

      Par exemple :
      « le moment où l‘on cesse d‘être des bouts de viande pour les bitards »
      Comme quoi des femmes (et en plus féministes) peuvent être plus imbéciles que la caricature de la caricature du beauf moyen.