• « La dérive proconsulaire de Sciences Po » | Alain Garrigou (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/10/09/la-derive-proconsulaire-de-sciences-po_1772364_3232.html

    Si rien n’était écrit d’avance, les conditions étaient posées depuis longtemps. La « vraie-fausse nationalisation » de Sciences Po en 1945 commence en effet à expliquer les dérives financières relevées par la Cour des comptes en 2012. Dans l’atmosphère vertueuse et étatiste de la Libération, il fallait la fidélité de Michel Debré, son ancien élève, et l’entregent de son grand homme, André Siegfried, pour préserver l’exception de Sciences Po. Une école privée dont le président honoraire du conseil d’administration se nommait Philippe Pétain. Concession du gouvernement provisoire et de Paul Langevin, ministre communiste, il fut décidé que Sciences Po garderait son patrimoine et sa gestion financière grâce à la création bizarre d’une fondation privée financée par l’argent public. (...) Source : Le Monde