• Meurthe-et-Moselle : chanson polémique dans une école, un syndicat de police porte plainte (Le Figaro)
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/03/29/01016-20190329ARTFIG00055-meurthe-et-moselle-chanson-polemique-dans-une-eco

    France Police a décidé de porter plainte contre l’Éducation nationale et le directeur d’une école primaire de Ludres à cause de la chanson choisie pour le spectacle de fin d’année. D’après le syndicat, les paroles « appellent à la haine ».

    Fichtre, de quoi s’agit-il exactement ?

    Dans la classe de CE1 de l’école primaire Jacques-Prévert à Ludres (Meurthe-et-Moselle), les enseignants et la direction ont choisi d’apprendre aux enfants des chansons de l’artiste Guillaume Aldebert pour le spectacle de fin d’année. Mais les paroles de l’une d’elles ont déplu à certains parents d’élèves.
    […]
    L’auteur de chansons pour enfants écrit aussi : « faire pipi sur un policier », « prendre en otage ma petite sœur », « faire sauter la salle de classe à la dynamite ».
    L’un des parents, qui s’est livré à L’Est Républicain, considère que ce texte est « contraire aux valeurs de la République telles que doit les promouvoir l’école ». Il estime également que « dans le contexte que nous vivons, apprendre ce texte à des enfants de 7 ans (...) semble pour le moins inapproprié. »

    #LeGorafi_encore_plagié

    #éducation #école #spectacle_de_fin_d'année

    Le communiqué du syndicat de policiers
    Source : https://www.facebook.com/SyndicatFrancePolice/posts/2094137410704702

    Syndicat France Police policiers en colère
    28 mars, 13:25 ·

    Le syndicat France Police - Policiers en colère dépose plainte contre le directeur de l’école Jacques Prévert à Ludres et l’Education Nationale en tant que personne morale pour incitation au terrorisme, provocation d’un mineur à commettre un crime ou un délit et diffamation.

    Dans cette école de la « République » de Meurthe-et-Moselle, l’Education nationale a décidé d’intégrer dans ses programmes pédagogiques, l’apprentissage aux enfants de « l’œuvre » d’un « artiste » très engagé.

    Voici les paroles que les enseignants font apprendre à leurs élèves :

    « Faire pipi sur un policier […], prendre en otage ma p’tite sœur […], faire sauter la salle de classe à la dynamite […] Pour louper l’école ».

    Le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer n’a pour l’heure pas réagi ni d’ailleurs le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.

    Notre syndicat étendra le champ de sa plainte pénale à la personne du ministre Blanquer pour complicité si ce dernier ne fait pas immédiatement cesser les infractions.

    Guillaume Aldebert serait, semble-t-il, un artiste de référence dans de nombreuses écoles.. Il est vrai que là il y a du niveau..

    Laisser l’école de la République se transformer en école de la haine témoigne du niveau de déliquescence de nos Institutions et du degrés de responsabilité ou d’irresponsabilité de nos politiciens.

    • Le syndicat France Police – Policiers en colère dépose plainte contre le directeur de l’école Jacques Prévert à Ludres et l’Education Nationale en tant que personne morale pour incitation au terrorisme, provocation d’un mineur à commettre un crime ou un délit et diffamation
      https://france-police.org/2019/03/28/le-syndicat-france-police-policiers-en-colere-depose-plainte-contre-l

    • Le texte ne s’adresse pas aux filles ni aux grandes soeurs, les paroles sont au masculin stricte et les références très virilistes (armée, gars, chatouiller une panthère...). Je ne voie aucun encouragement adressé aux filles dans ce texte, à part des encouragements à subir encore la violence des garçons dans l’espace publique et privée.
      J’ai été voire les paroles complètes. Je croyais que c’etait une vieille chanson de machos des années 80, mais vu la référence à Fortnite et au Wifi c’est du masculinisme bien contemporain.

      Paroles de la chanson Pour louper l’école par Aldebert
      Pour louper l’école
      Je ferais n’importe quoi
      Pour louper l’école
      Moi j’irais jusqu’à…

      Faire le tour de la maison
      En pyjama pour chopper froid
      Manger des tartines au goudron
      Pour avoir mal à l’estomac

      Faire mon service militaire
      Traverser la manche en bouée
      Chatouiller une panthère
      Faire pipi sur un policier

      Pour louper l’école

      Je ferais n’importe quoi
      Pour louper l’école
      Moi j’irais jusqu’ ?

      Pour louper l’école
      Je ferais n’importe quoi
      Pour louper l’école
      Moi j’irais jusqu’à…

      Devenir magicien
      Pour me faire disparaître
      Prier pour que les martiens
      M’enlèvent sur leur planète

      Prendre en otage ma p’tite sœur
      Terminer mes choux d’Bruxelles
      Manger des crayons de couleur
      Pour vomir un arc en ciel

      Sans arme contre un gladiateur
      Je serais prêt à me battre
      Imiter les cascadeurs
      Espérer finir dans le plâtre

      Avaler deux cents limaces
      Pour effrayer les instits
      Faire sauter la salle de classe
      A la dynamite

      Pour louper l’école
      Je ferais n’importe quoi
      Pour louper l’école
      Moi j’irais jusqu’à…

      Pour louper l’école
      Je ferais n’importe quoi

      Pour louper l’école
      Moi j’irais jusqu’à…

      Pour moi c’est pire que le bagne
      Et lorsqu’il l’eut inventé
      Ce sacré Charlemagne
      Aurait du rester couché

      Comptez pas sur moi les gars
      C’est sympa mais c’est sans moi !
      Oui j’ai eu cette idée folle
      Un jour d’éviter l’école

      – Bon allez là faut y aller maintenant
      – On n’veut pas y aller, on n’y va pas
      – Ha si si vous y allez
      – Mais pourquoi ?
      – Mais vous avez signé, vous y allez

      – On n’a rien signé du tout c’est faux, arrête !

      On veut pas y aller
      On préfère rester couchés
      Haut les mains, peau d’lapin
      La maîtresse en maillot d’bain

      On veut pas y aller
      On préfère rester couchés
      Les cahiers : au feux
      La maîtresse au milieu ! »

      jouer à Fortnite sur les mains
      Emménager à la cantine
      Chanter du Black M en latin
      Me faire tatouer les canines

      Passer la nuit sans WIFI
      Me parfumer au Roquefort
      Compter jusqu’à l’infini
      Faire la teuf en Corée du Nord

      Sauter dans l’compost tout nu
      Tester les Kebabs au chlore
      Siffler le gars d’la sécu
      Avoir comme coloc’ un croque-mort

      Courir dans l’désert de doudoune
      Faire mon anniv’ aux urgences
      Traiter Dark Vador de clown
      Regarder le tour de France

      Pour louper l’école
      Je ferais n’importe quoi
      Pour louper l’école

      Moi j’irais jusqu’à…

      Pour louper l’école
      Je ferais n’importe quoi
      Pour louper l’école
      Moi j’irais jusque .....là !

      –------

      Je n’apprendrais pas la chanson d’Aldebert

      Je ferais foiré le spectacle de fin d’année
      J’irais crevé les ballons de foot à la récré
      J’étranglerais mes camarades à la corde à sauté
      et je les enverrais tous se faire émasculer.

      Même sous qualifiés les gars serons mieux payer
      alors vous pouvez bien jouer à fortnite
      puisque vous aurez des bonniches gratuites
      une fois que vous nous aurez engrossés.

      Moi j’irais nulle part, même pas au spectacle de fin d’année.

    • OK sur le « les gars » peu inclusif mais je ne savais pas que chatouiller une panthère était réservé aux hommes... On a donc aussi hâte qu’après les flics, des associations féministes portent plainte aussi, et puis pourquoi pas des vegans, car c’est scandaleux évidemment de manger des limaces pour se faire vomir, sans parler d’embêter des panthères qui n’ont rien demandé. Je pense aussi que fort légitimement, les Nord Coréens seraient autorisés à s’émouvoir qu’on sous-entende des choses fort peu sympathiques sur leur compte. Sans compter les producteurs de choux de Bruxelles, de roquefort, de crayons de couleur, de goudron puis les descendants de Charlemagne, les instits et les tenanciers de kebab qui pourront se porter partie civile. #flic_de_la_pensée

    • OK sur le « les gars » peu inclusif mais je ne savais pas que chatouiller une panthère était réservé aux hommes... On a donc aussi hâte qu’après les flics, des associations féministes portent plainte aussi,

      Qui parle de porter plainte ??? Je donne mon analyse de ce texte qui n’est pas « peu inclusif » (non merci pour ta litote) mais explicitement masculiniste. Chose qui n’avait pas été remarqué, pas même par les profs qui ont choisi de faire chanter cette chanson sexiste.
      A part ca merci d’avoir mentionner que texte est aussi spéciste.

      #spécisme #déni #fraternité

    • explicitement masculiniste

      , rien que ça ! C’est vrai qu’il y a un appel à un féminicide, via un bûcher qui plus est ! Mais finalement, ces parents d’élève et les flics, ils ont carrément raison de s’insurger !
      #ironie
      @aude_v si on prend la chanson au pied de la lettre, oui forcément c’est horrible et dans le lot des femmes en prennent pour leur grade. Effectivement l’auteur est un homme et prend le point de vue d’un petit garçon lambda, c’est assez genré dans le style (mais vraiment pas au point de considérer ça comme masculiniste pour ma part) et oui c’est vrai, ce n’est pas un tract féministe (et pas d’écriture inclusive non plus, je ne l’utilise quasiment pas moi même donc ça me choque pas). La défense des enseignants par rapport à la plainte est juste, à mon sens : il s’agit d’étudier l’ironie et le second degré ici donc je suppose qu’en classe l’enseignant doit précisément expliquer à ces élèves qu’il ne faut pas faire ce que la chanson incite à faire. C’est quand même terrible (et ridicule) de devoir expliquer ça à des adultes... En plus je suis pas du tout fan d’Aldebert mais vraiment des procès d’intention comme ça, qu’ils viennent de flics ou autres adeptes de moraline dénués du moindre humour, c’est juste dégueulasse. Tiens y a ce hashtag aussi que personne n’a mis : #censure

    • pour la censure c’est en rapport avec la plainte et le fait que l’école a donc décidé de ne pas utiliser cette chanson pour éviter les coûts d’une procédure (ce que je peux comprendre). Sur le côté « boys will be boys », encore une fois, c’est aussi un préjugé d’associer tout acte violent à quelque chose de forcément masculin.

  • "La justice des « gilets jaunes » en chiffres" [encore un titre délirant où on écrit "des gilets" au lieu de "contre les gilets"]
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/03/21/01016-20190321ARTFIG00061-la-justice-des-gilets-jaunes-en-chiffres.php

    Les mandats de dépôt représentent près d’un quart des comparutions immédiates et 5% des gardes à vue.

    Comment la justice traite-t-elle les dérives violentes de certains « #gilets_jaunes » ? Nous dévoilons les chiffres de la Chancellerie :
    Depuis le 17 novembre dernier, les autorités policières ont procédé à 8645 #gardes_à_vues. Certes, toutes ne se sont pas traduites par des #comparutions_immédiates. Ces dernières se sont élevées, sur la France entière, à 1665. Elles ont débouché sur 388 mandats de dépôt exactement, c’est-à-dire à de l’emprisonnement immédiat après l’annonce du jugement. Cela représente très exactement 23,3% des condamnations, soit près d’un quart.

    En tout, 1800 affaires sont en attente de jugement. Un chiffre en constante évolution qui grossit samedi après samedi, au fil des exactions. Au nombre de ces dernières, les convocations ultérieures devant les chambres correctionnelles, au nombre de 1655, certains auteurs présumés étant sous #contrôle_judiciaire.

    Actuellement, on compte 111 informations judiciaires - des affaires dont la complexité exige l’enquête longue de juges d’#instruction -. C’est notamment le cas pour le saccage de l’Arc de Triomphe et les destructions du week-end dernier qui ont donné lieu à plusieurs interpellations. Mais l’on ignore le nombre de #détentions_provisoires.
    Sur ces près de 9000 gardes à vues, il faut retrancher le cas particulier des mineurs : pas moins de 349 d’entre eux ont été présentés à un juge pour enfants.

    Par ailleurs, la justice a classé sans suite, souvent faute de preuves suffisantes, 1725 dossiers. Elle a déjà infligé 1796 mesures alternatives aux poursuites, soit près de 20% des gardes à vues, et a déclenché 518 comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité, qui n’ont pas vocation à déboucher sur des incarcérations.

    On notera l’us et l’abus des "mesures alternatives aux poursuites soit des #rappel_à_la_loi, une reconnaissance de culpabilité extorquée sous la menace de procès voire d’emprisonnement (élision radicale du "contradictoire", supposé régir le droit)..

    #justice #prison #répression

    • Vol au Fouquet’s : les deux Gilets Jaunes tourangeaux en comparution immédiate samedi Info Tours.fr l’actualité de Info Tours.fr
      http://www.info-tours.fr/articles/tours/2019/03/23/10738/vol-au-fouquet-s-les-deux-gilets-jaunes-tourangeaux-en-comparution-immedi

      Après leur arrestation jeudi.

      Une semaine après les dégradations du célèbre restaurant parisien le Fouquet’s sur les Champs-Elysées, deux personnes se retrouvent devant la #justice ce samedi 23 mars : un couple de Gilets Jaunes tourangeau (Ambre et Franck). Ils sont accusés d’avoir volé des éléments de l’établissement. Arrêtés jeudi matin à leur domicile, ils ont été identifiés par la gendarmerie suite à la publication de photos sur #Facebook, la jeune femme posant avec un tabouret ramené de Paris après l’Acte XVIII du mouvement. Des proches avaient pourtant conseillé de retirer rapidement les clichés.

      Prévenus par la gendarmerie, les policiers parisiens sont venus interpeller la jeune femme avec son compagnon jeudi matin dès 8h aux portes de l’agglomération tourangelle, avant de ramener les deux jeunes gens dans la capitale pour des interrogatoires dans les locaux du commissariat du Ier arrondissement.

      La garde à vue a été prolongée pour la journée de vendredi, et on apprend ce samedi que les deux militants très impliqués depuis le 17 novembre (où on les décrit comme pacifistes et modérateurs) sont convoqués devant le tribunal dès ce week-end. Ils devront s’expliquer sur la présence du tabouret mais aussi de couverts à leur domicile. Selon leurs proches, ils n’auraient pas participé aux violences et ne se seraient pas non plus rendus coupables de vol, ils pourraient même avoir reçu un accord tacite d’un membre du personnel du Fouquet’s pour emporter les objets.

      Depuis la révélation de l’arrestation, de nombreux messages de soutien ont été publiés sur les réseaux sociaux. Notons que le couple a la possibilité de demander un délai pour affiner sa défense.

      On rappellera également que la jeune femme a été placée en garde à vue 10h mercredi pour une action [tentative de blocage du centre de stockage pétrolier de La Sotrapid] à La-Ville-aux-Dames, une interpellation qui avait déjà entraîné bon nombre de commentaires hostiles aux forces de l’ordre. Néanmoins, les deux affaires n’auraient pas de lien entre elles.

      #gilets-jaunes

    • « Gilets jaunes » : près de 2 000 condamnations depuis le début des manifestations
      Environ 40 % des jugements ont abouti à une peine de prison ferme
      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/03/24/2-000-condamnations-en-justice-depuis-le-debut-du-mouvement-des-gilets-jaune

      (...) la garde des sceaux a précisé que « 390 mandats de dépôt [avaient été] prononcés », représentant le nombre de personnes à être effectivement allées en prison, soit dans le cadre d’une condamnation, soit dans le cadre d’une détention provisoire dans l’attente d’un procès.
      Lors d’une condamnation à de la prison ferme sans mandat de dépôt, la personne concernée est laissée libre avant d’être convoquée à une rencontre avec le juge des libertés et de la détention, qui est chargé d’examiner les modalités de la peine et de possibles aménagements (placement sous bracelet électronique par exemple).

      1 800 personnes en attente d’être jugées

      Les quantums de peine prononcés sont très variés et s’étalent entre un mois et trois ans de prison, parfois avec une partie assortie d’une mise à l’épreuve, selon les données de la chancellerie :
      « Il peut par ailleurs être observé que la peine d’#interdiction_de_séjour, notamment à Paris, est fréquemment prononcée à titre complémentaire, notamment dans le cadre des comparutions immédiates. »
      « Près de 1 800 » personnes interpellées lors des manifestations, qui se tiennent tous les samedis depuis plus de quatre mois en France, doivent encore être jugées, selon la ministre, (...)

      #incarcération #détenus #interdits_de_séjour

  • 69% des bénéficiaires de l’aide alimentaire en France sont des femmes
    http://www.lefigaro.fr/social/2019/03/13/20011-20190313ARTFIG00239-69-des-beneficiaires-de-l-aide-alimentaire-en-fra

    Selon les Banques alimentaires, 2 millions de personnes bénéficient de l’aide alimentaire en France. 71% des foyers bénéficiaires de l’aide alimentaire vivent sous le seuil de pauvreté, et disposent de ressources mensuelles estimées à 821 euros.

    Dans l’Hexagone, 8,8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, et ce sont près de 4,7 millions de citoyens qui ont eu recours en 2018 aux aides alimentaires distribuées par Les Restos du cœur, la Croix-Rouge ou bien l’une des 5400 associations et CCAS qui s’approvisionnent auprès des Banques Alimentaires. A l’occasion de leur 35 ans, les banques alimentaires, premier réseau au niveau national, ont dévoilé mercredi une étude sur les profils de leurs bénéficiaires.

    En 2018, plus de 226 millions de repas ont été servis à 2 millions de personnes, par les associations partenaires des banques alimentaires. Les grandes surfaces représentent près de la moitié des sources d’approvisionnement. Selon l’étude des banques alimentaires réalisée par l’institut CSA, 71% des foyers bénéficiaires de l’aide alimentaire vivent sous le seuil de pauvreté, et disposent de ressources mensuelles estimées à 821 euros. Ces foyers fragiles estiment réaliser une économie de 96 euros par mois grâce à l’aide alimentaire. La majorité des bénéficiaires expliquent que leur situation financière s’est dégradée progressivement, souvent à la suite d’une perte d’emploi ou d’une séparation. Majoritairement, ils vivent grâce à un minima social, tel que le RSA, et aux allocations familiales. Mais cette population précarisée n’est néanmoins pas marginalisée en matière de logement, puisque 84% des bénéficiaires sont locataires d’un logement stable .
    Les femmes restent les principales bénéficiaires de l’aide alimentaire

    L’âge moyen des bénéficiaires est de 47 ans, et la majorité sont des personnes isolées. Dans le détail, 5 % ont moins de 25 ans, 55 % entre 26 et 50 ans et 40 % ont plus de 50 ans. Les femmes demeurent les plus touchées par la précarité alimentaire et représentent ainsi 69% des bénéficiaires. Autres figures de la pauvreté en France, les familles monoparentales, à 85% menées par des femmes, représentent un tiers des bénéficiaires. La précarité n’épargne également pas les personnes âgées, notamment chez les femmes en milieu rural qui perçoivent de petites retraites. En 2018, la catégorie des retraités gagne trois points par rapport à la précédente enquête.

     » LIRE AUSSI - Grand débat : coup de projecteur sur les mères isolées

    Pour 53 % des bénéficiaires, l’aide alimentaire représente une aide dont ils ne pourraient se passer. « Même en France, où on ne meurt pas de faim, conclut Jacques Bailet, le président des Banques alimentaires, l’aide alimentaire est essentielle car elle permet aux foyers modestes d’équilibrer un peu leur budget. C’est autant d’argent qu’ils peuvent consacrer au logement ou à des dépenses pour les enfants. »
    83% des bénéficiaires sont sans emploi

    Pour la première fois depuis quatre ans, la part des bénéficiaires ayant un emploi a diminué et celle des inactifs a pour sa part progressé. Il y a deux ans, le phénomène des travailleurs pauvres sollicitant une aide alimentaire concernait 23% des bénéficiares, contre 14% en 2018 selon l’étude. L’étude souligne ainsi que 83 % des bénéficiaires sont sans emploi, un tiers sont au chômage, 15 % sont retraités, 13 % sont en situation de handicap ou malades, et 6 % sont sans papiers ou bien demandeurs d’asile.

    Par ailleurs, le recours à l’aide des banques alimentaires est de plus en plus fréquent, et la période s’étend sur la longueur avec 52% des bénéficiaires qui viennent depuis plus d’un an. Jacques Bailet, président de la Fédération française des banques alimentaires, « plus de la moitié des bénéficiaires interrogés (52 %) témoignent d’un recours durable à l’aide alimentaire, d’un an et plus, ce qui n’est pas bon signe ». Pour plus de la moitié d’entre eux, ce recours est également hebdomadaire.

  • Meurtre de Julie Douib : « Elle vivait dans la peur permanente » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-de-julie-douib-elle-vivait-dans-la-peur-permanente-05-03-2019-802

    Meurtre de Julie Douib : « Elle vivait dans la peur permanente »
    Les proches de la jeune femme, tuée dimanche à L’Ile-Rousse, assurent qu’elle était harcelée et menacée par son ex-conjoint. Témoignages.

    Je ne sais pas si c’est un effet de l’approche du 8 mars ou un vrai changement mais ici pour une fois on parle bien de meurtre et le recit est centré sur la victime.

    Le figaro utilise même le mot féminicide dans son titre

    Julie Douib, trentième victime de féminicide depuis le 1er janvier

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/03/05/01016-20190305ARTFIG00215-julie-douib-trentieme-victime-de-feminicide-depui

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    La procureure de Bastia, de son côté, assure que « les éléments portés à la connaissance des services de gendarmerie ne corroborent pas des faits de harcèlement et de violences au quotidien ». En tout, entre fin octobre et le 1er mars, plusieurs « plaintes croisées » ont été déposées par Julie, son père et par Bruno, pour des faits de violences sans ITT et avec ITT de moins de 8 jours, pour vol, dégradations, menaces de mort et injures non publiques, sur fond de « conflit autour la garde des enfants ». « Toutes ont été traitées », assure la magistrate. Le 28 janvier, le Juge aux affaires familiales, saisi après échec de la médiation pénale, a fixé « provisoirement la résidence chez le père, en attente des résultats de l’enquête sociale ». Des résultats que Julie, selon ses amies, attendait avec beaucoup d’espoirs. Une marche blanche est organisée samedi à L’Ile-Rousse.

    La fin de l’article du parisien on nous apprend que la justice envisageait de confier une garde alterné à ce tueur misogyne et organisait des médiations.

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    Sur le figaro

    Pourquoi cette augmentation ? D’après une administratrice du groupe bénévole qui recense les meurtres de femmes, « plus les femmes revendiquent leurs droits et leur liberté et plus les hommes sont violents. Tous ces messages qui disent aux femmes de partir, de porter plainte mais rien pour les protéger ensuite. Les juges aux affaires familiales qui laissent des droits de visite aux hommes violents ce qui met les mères encore plus en danger. Avec de moins en moins de places en foyer d’hébergement, l’aide sociale à l’enfance qui ne fonctionne pas, les femmes sont livrées à elles-mêmes avec leurs enfants. Nous avons beaucoup de femmes en danger qui nous contactent via la page, on les oriente vers les centres d’information sur les Droits des Femmes et des Familles (CNIDFF) mais là aussi quels sont leurs moyens ? », interpelle-t-elle.

    #sexisme_d'etat #injustice #féminicide #violence_masculine