Fête des pailhasses — Wikipédia

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    • Hérault : des Lyonnais attaqués à la lie de vin au carnaval des Pailhasses, cette « fête barbare »
      https://www.midilibre.fr/2020/02/28/proche-de-montpellier-un-couple-de-lyonnais-agresses-a-la-lie-de-vin-au-ca

      Sauf que lorsqu’ils se sont engagés dans une rue déserte, « un énergumène abominable » s’est littéralement jeté sur eux en les couvrant de lie de vin. « Nos cheveux, nos sacs en cuir avec tout ce qu’il y avait dedans, mon manteau en cuir qui, heureusement, me couvrait jusqu’aux chevilles, tout a été imprégné de cette boue visqueuse. Tout est foutu, on en a pour au moins 2 000 € de préjudice. Et j’ai eu beau hurler sur mon agresseur, expliquer que mon mari avait des problèmes cardiaques, rien n’y a fait, il ne nous a pas laissés partir et a continué à se frotter à nous et à avoir les mains baladeuses à mon encontre. » 

      L’intervention de deux adolescents qui lui ont crié sur la Pailhasse en lui disant qu’il n’avait pas le droit de leur faire ça n’y changea rien. « On a bien essayé de nous enfuir mais il nous a rattrapés et a recommencé son manège. On s’est retrouvé complètement maculé de cette bouillasse. C’est inhumain ce qui nous est arrivé à nos âges. »

      Au bout de plusieurs minutes de calvaire, le couple a trouvé refuge auprès d’un escadron de gendarmes en leur expliquant qu’ils souhaitaient déposer plainte mais « ils nous ont rétorqué que ça ne servait à rien car ils ne retrouveraient jamais l’auteur et qu’il s’agissait d’une fête païenne extrêmement connue depuis le Moyen-âge sur le département de l’Hérault. » Avant de les inviter à aller se nettoyer à la piscine municipale.

      « C’est quand même inadmissible que ce ne soit pas marqué aux entrées du village avec des panneaux qui indiquent que c’est une fête barbare et qu’il ne faut pas pénétrer dans le village lorsqu’on est piéton. On a essayé d’entrer en contact avec le maire mais on nous a dit qu’il était absent. On a essayé de porter plainte au commissariat de Sète on a là encore reçu une fin de non-recevoir. Alors on va faire une lettre au préfet. On ne sait plus vers qui se tourner. On veut absolument éviter que d’autres personnes vivent cet enfer. Ce n’est vraiment pas normal ces choses-là, c’était extrêmement traumatisant. »

    • On a essayé d’entrer en contact avec le maire mais on nous a dit qu’il était absent. On a essayé de porter plainte au commissariat de Sète on a là encore reçu une fin de non-recevoir. Alors on va faire une lettre au préfet.

      C’est pas une lettre au procureur qu’il faudrait faire plutot qu’a préfet ?

      Intéressante cette fête, je ne connaissait pas. La video met bien en évidence l’absence de femmes, la xénophobie et le virilisme de l’événement. Ca ressemble à du bizutage et j’imagine que beaucoup de femmes ont été violées et violentées lors de cette fête depuis des siècles et des siècles qu’elle se pérpétue. Ces hommes qui se roulent dans la boue et la vinasse me font pensé aussi que la saleté est très genrée. Les femmes n’ont pas le droit à la saleté, elles doivent non seulement être propres, mais être épilées, parfumées, corsetées. Elles doivent être propre mais aussi elles doivent nettoyé la crasse des autres. Elles ont la charge de l’hygiène de la demeure du domus à qui elle appartiens (on lui impose toujours le nom du domus) ainsi que du domus lui même et de ses gens (progéniture qui porte aussi le nom du domus), parents et amis du domus, animaux domestiques...
      De leur coté les hommes peuvent être des étrons ambulants comme ces Pailhasses. Ca les rend plus viriles, non seulement parcequ’ils peuvent humilier et agresser les femmes et les étranger·es qui s’aventurent dans l’espace publique, mais aussi ils vont donner une surcharge de travail à leurs femmes qui vont devoir nettoyé toute cette merde, cette pisse, ce vomis que les hommes ont rependus partout.

      https://www.youtube.com/watch?v=kv8rb5EpwPE

      #virilité #bizutage #agression_sexuelle #harcelement_de_rue
      #tradition #espace_publique #féodalisme #xénophobie #alcool #hygiène #saleté

    • https://www.youtube.com/watch?v=2E1UGUkycMY


      « Sans toit ni loi » : Les souillures du carnaval - CINÉLÉGENDE #5

      Dans cette video la fete des palihasses est clairement désigné comme un éventement durant lequel les hommes vêtus de paille s’acharnent à salir les filles.

      Sinon pour ce qui est dévérsé dans la fête des Pailhasse c’est pas seulement de la lie de vin, c’est un mélange de lie de vin et de bouse.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_des_pailhasses
      #sexisme #misogynie

      Selon cette vidéo « autrefois c’etait pas de la lie de vin, c’etait de la merde » - « il y avait du sang et de la merde »
      https://www.youtube.com/watch?v=j3AdDhmj4p4

  • Je me rends compte que hier, on n’est pas allés à la fête des Pailhasses de Cournonterral, tout près de #Montpellier :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_des_pailhasses

    À l’origine, les Pailhasses étaient les habitants de Cournonterral et les Blancs ceux d’Aumelas, mais désormais chacun choisit le camp auquel il veut se joindre. Résurgence médiévale ou païenne, la fête des Pailhasses permet d’évacuer les frustrations éventuelles entre villageois et tout le monde peut ainsi entamer le Carême avec plus de sérénité…

    […]

    Le bayle trouva un substitut. Durant trois heures, les Pailhasses donnent la chasse aux Blancs à travers les rues du bourg, en s’efforçant de les salir à coup de "peilles" (en occitan : « serpillières ») imbibées de lie2. Mais toute personne passant par là est considérée comme participant au jeu et peut être salie. À la fin de la période, les ex-Blancs attrapés sont carrément plongés dans des cuves remplies de lie. Les Blancs ont cependant l’initiative puisque ce sont eux qui provoquent en quelque sorte les Pailhasses qu’ils croisent sur leur chemin.

    Dans la bande-annonce de Sans toit ni loi d’Agnès Varda, une scène aux paillasses au bout d’une minute :
    https://www.dailymotion.com/video/x9rz77

    Sinon, en vrai ça donne ça :
    https://www.youtube.com/watch?v=t8CUpJEK4Dw

    • Une amie prenait tranquillement son café à Montpellier quand une furie est rentrée dans le bar, a tout envoyé paître posé son lourd sac à dos, elle avait l’air d’un vagabonde, mais c’était curieux, elle ressemblait à Sandrine Bonnaire que cette amie avait déjà vue dans A nos amours de Maurice Pialat quelques années auparavant et surtout cette vagabonde était suivie dans ses mouvements par un caméraman qui paraissait la filmer.

      Quelques mois plus tard cette amie a découvert cette scène en allant voir Sans toit ni loi et s’y est vue lors d’une très brève seconde.

      J’ai rencontré cette amie il y a une dizaine d’années et c’est plus ou moins à l’occasion de cette rencontre que cette amie m’a raconté cette histoire. Je me suis empressé de télécharger « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda et je me suis jeté sur cette scène. J’ai à peine reconnu mon amie que je ne connaissais pas du tout à l’époque. Mais j’avais, je le jure, un vague souvenir de cette brève apparition à l’écran. Cela avait à voir avec l’expression de surprise sur le visage de ma future amie. Que j’allais rencontrer 25 ans plus tard. Il y a dix ans.

    • @corinne2 Merci tu es gentille. Cela rejoint certaines préoccupations d’un texte que je suis en train d’écrire à propos des figures de l’invisible notamment. Sandrine Bonnaire fait partie de ces figures.

      Pour le moment j’avais écrit ceci : « Le 15 juin 2008, Sandrine Bonnaire présentait son film Elle s’appelle Sabine à propos de sa sœur Sabine, autiste donc, au cinéma L’Univers à Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne, et dans la discussion qui a suivi la projection du film, elle m’a souri, de ce sourire ty-pique dans les films qui voit son visage se transformer, passant d’une certaine dureté à, au contraire, un visage radieux comme illuminé par ses deux merveilleuses fossettes, et elle m’a souri parce que je lui faisais remarquer que les images d’archives de son film avaient finale-ment la portée inverse de celle qui était visée quand elle les avait filmées, à savoir tenter de sauvegarder un peu de l’étrangeté de sa sœur pour s’en souvenir plus tard, quand elle irait mieux, et, ce qui se produit, in fine, c’est que ces images sont, au contraire, la sauvegarde d’une grâce engloutie sous des années de maltraitance aux psychotropes, et ce sourire de Sandrine Bonnaire, sourire qui m’était indubitablement adressé, aurait pu me faire m’évanouir, vrai-ment. Je suis sensible. Aux fossettes. À celles de Sandrine Bonnaire en particulier. »

      Mais je vois bien comment ce signalement d’@arno risque de me faire changer.