Crack Capitalism (John Holloway) // Les éditions Libertalia

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  • Nous sommes la crise du capitalisme et nous devrions en être fiers
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    Il avait mis à mal les dogmes de gauche dans son livre Changer le monde sans prendre le pouvoir, le sens de la révolution aujourd’hui (Syllepse-Lux, 2008) et ne s’était pas fait que des amis parmi les représentants des partis d’extrême gauche et les militants professionnels. Aujourd’hui, John Holloway revient avec Crack Capitalism, 33 thèses contre le capital (Libertalia, 2012). On y gamberge dur, on y lit qu’il n’y a pas de petite révolte, que le capitalisme n’est pas qu’une forme d’organisation économique, que le temps de l’horloge ou l’identification de genre sont des formes propres à la dynamique capitaliste, que la fin de ce système c’est ici et maintenant. Discussion avec un Irlandais installé au Mexique, chercheur erroriste sans chapelle qui, en pensant le monde à l’envers, remet les idées à l’endroit.

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      « La révolution ne consiste pas à détruire le capitalisme mais à refuser de le fabriquer. La présenter comme la destruction du capitalisme, c’est partir perdant, c’est ériger un grand monstre en face de nous, si terrifiant que, soit nous renonçons par désespoir, soit nous en concluons que notre seule façon de tuer le monstre est de construire un grand parti avec des dirigeants héroïques qui se sacrifient (et tous ceux autour d’eux) au nom de la révolution. Nous partons à nouveau perdants, cette fois en élaborant une grande fable d’héroïsme, de direction, de sacrifice, d’autorité et de patience, une fable peuplée de saints – Lénine, Trotski, Rosa, Mao, le Che, Marcos ou qui vous voudrez – qui reproduit ce que nous voulons détruire. »