• Les lycéens privés d’éducation à la sexualité (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/12/07122018Article636797638384439406.aspx

    Dans le cadre des sciences de la vie et de la Terre (SVT), l’éducation à la sexualité (mise en place de l’identité sexuée de la fécondation jusqu’à la puberté en passant par le développement embryonnaire et fœtal, physiologie de la procréation intégrant la notion de système hormonal, contraception, méthodes de PMA palliant l’infertilité, IST, liens entre cerveau et plaisir sexuel…) qui faisait jusqu’alors l’objet d’un enseignement quasi identique quelle que soit la filière de la classe de première générale (S, ES ou L) sera transféré en classe de seconde. A l’heure où le premier rapport sexuel en France, selon la plupart des études, semble se situer entre 17 et 18 ans, il n’y a rien de choquant à aborder ces questions un peu plus tôt qu’auparavant.

    Malheureusement, tous les élèves n’auront pas droit à cet enseignement en SVT. Le problème réside dans le calendrier de mise en place de la réforme. Dans la mesure où celle-ci sera mise en œuvre dès la rentrée prochaine pour les élèves qui entreront en classe de première, ces derniers, qui auront donc suivi l’ancien programme de seconde dans lequel il n’est nullement question de sexualité (à part peut-être d’un point du vue évolutif…), ne recevront donc aucun enseignement scientifique relatif à celle-ci durant l’intégralité de leur scolarité au lycée (il semble peu probable en effet d’y revenir en classe de terminale).

    SVT : Quand le ministère reconnait l’oubli de l’éducation à la sexualité... (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/03/12032019Article636879715223299854.aspx

    Le ministère reconnait ainsi l’oubli de taille de l’éducation à la sexualité pour les élèves qui vivent la transition entre anciens et nouveaux programmes. Aux enseignants de réparer la légèreté avec laquelle les programmes du lycée sont conçus.

    #éducation #réforme_lycée #SVT #éducation_sexuelle

  • Lycée : Le « libre choix » des élèves soumis à la gestion des moyens
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/03/11032019Article636878872313563017.aspx

    Concrètement cette note confirme la priorité à la gestion donnée par la réforme. Les élèves seront obligés de remplir les spécialités que leur lycée offrira et cette offre pourra chaque année être ajustée en fonction des moyens accordés. Alors que le ministre parle d’un droit de choisir en fait l’administration trouve avec la réforme une souplesse de gestion nouvelle du fait de la suppression des filières.

    Le tri social permanent

    Le choix du lycée à l’issue de la troisième sera déterminant pour l’élève. Car le changement de lycée ou le suivi d’une spécialité en dehors du lycée sera très difficile. L’élève sera en fait attaché à l’offre de son établissement.

    • La réforme du lycée est vendue comme une plus grande individualisation des parcours (fin des filières) et un respect des choix de formation des lycéen·nes. En fait, la contrainte des moyens (les options ne sont financées que s’il y a assez de demandes) et la gestion administrative fondée sur la réussite et le mérite dessine une toute autre réforme que celle annoncée.

      « Vous avez la liberté de choisir en suivant vos goûts et vos centres d’intérêts ». C’est ce que JM Blanquer promet aux lycéens dans une vidéo diffusée par le ministère de l’éducation nationale pour justifier la réforme du lycée. Or une note de la Dgesco en date du 6 mars 2019 éclaire « le traitement des choix des enseignements de spécialité de 1ère générale » par les établissements. Le principe du libre choix des élèves est en fait cadré par une règle bien plus forte : la gestion administrative. Les élèves ne sont libres de choisir que dans les spécialités que l’administration veut bien leur offrir et s’ils le méritent par leurs notes.

      #éducation #RéformeBlanquer #lycée #baccalauréat