• #Israël : La Cour suprême confirme l’expulsion du représentant de Human Rights Watch | #Human_Rights_Watch

    https://www.hrw.org/fr/news/2019/11/05/israel-la-cour-supreme-confirme-lexpulsion-du-representant-de-human-rights-watc
    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201903middleeast_israel_palestine_omarshakir.jpg?itok=lDKHGyrt

    Le 5 novembre 2019, la Cour suprême israélienne a confirmé que le gouvernement israélien a l’autorité d’expulser Omar Shakir, directeur de Human Rights Watch pour Israël et la Palestine. Si le gouvernement israélien maintient sa décision initiale, Shakir devra quitter Israël au plus tard le 25 novembre.

    Human Rights Watch a par le passé appelé les entreprises internationales à suspendre leurs activités commerciales dans les colonies israéliennes en #Cisjordanie occupée, invoquant l’obligation qui leur incombe de ne pas se rendre complice de violations des droits humains. Bien que Human Rights Watch ait lancé des appels similaires adressés à des entreprises menant des activités dans de nombreux autres pays, la Cour suprême israélienne a estimé qu’appliquer ce principe en vue de garantir le respect des droits des Palestiniens constituerait un appel au boycott. Cet arrêt s’appuie sur une lecture élargie de la loi de 2017 interdisant l’entrée aux personnes qui préconisent un boycott d’Israël ou de ses colonies en Cisjordanie.

    #droits_humains #colonisation #démolition #occupation

    • « Israël dénigre systématiquement les organisations humanitaires » - Libération
      https://www.liberation.fr/planete/2019/11/05/israel-denigre-systematiquement-les-organisations-humanitaires_1761712

      La Cour suprême israélienne a donné son aval à l’expulsion d’Omar Shakir, directeur de la branche locale de l’ONG Human Rights Watch, accusé de soutenir le boycott de l’Etat hébreu. Entretien.

      « Israël dénigre systématiquement les organisations humanitaires »

      Mardi, la Cour suprême israélienne a entériné l’expulsion du directeur local de l’ONG Human Rights Watch (HRW), accusé de soutenir le boycott de l’Etat hébreu. Il s’agissait du dernier recours légal d’Omar Shakir, citoyen américano-irakien en poste depuis 2017.

      Point d’orgue d’un long feuilleton judiciaire, la décision de la plus haute cour du pays établit un précédent. Pour la première fois, Israël entend expulser un de ses résidents, sous couvert d’une loi de 2017 visant à interdire l’accès du pays aux soutiens du mouvement pro-palestinien BDS (boycott, désinvestissement, sanction), bête noire de la droite israélienne qui en a fait une menace quasi-existentielle, accusant ses partisans d’antisémitisme. La législation anti-BDS avait déjà été utilisée cet été pour faire capoter la visite en Cisjordanie de deux représentantes du Congrès américain, Ilhan Omar et Rashida Tlaib.

      à lire aussi Israël interdit à deux élues américaines d’entrer sur son territoire

      Le ministère de l’Intérieur, qui avait révoqué le visa de travail de Shakir dès 2017, s’est appuyé sur d’anciens tweets de l’employé de HRW publiés il y a plusieurs années, alors que ce dernier était étudiant aux Etats-Unis, le qualifiant de « propagandiste propalestinien ». (Shakir conteste l’interprétation de ces tweets). En outre, le gouvernement israélien considère que les rappels au droit international de HRW à l’attention d’entreprises comme AirBnb pour les dissuader d’opérer dans les Territoires occupés s’apparentent à une forme d’incitation au boycott.

      « Omar Shakir est un activiste du BDS qui a profité de son séjour en Israël pour y nuire, ce qu’aucun pays sensé ne peut accepter », a réagi Gilad Erdan, ministre de la Sécurité intérieure et principal architecte de la législation anti-BDS. L’ONG israélienne B’Tselem estime quant à elle que la décision de la Cour suprême est une nouvelle étape dans le « rétrécissement de l’espace déjà limité en Israël pour s’opposer à l’occupation. Depuis des décennies, cet espace est inexistant pour les Palestiniens. Désormais, il se réduit plus encore pour les acteurs internationaux, et bientôt, pour les Israéliens. »

      Joint par Libération peu après la décision des juges, Omar Shakir, déjà expulsé par le passé d’Egypte et de Syrie pour ses activités au sein de HRW, dénonce « un précédent décisif […] et un blanc-seing à la répression et à la limitation d’accès des défenseurs des droits de l’homme ».
      Vous attendiez-vous à cette décision ?

      En tant que militant des droits de l’homme, je me dois d’être toujours optimiste en espérant que le droit prévaudra. Mais je suis parfaitement conscient que le gouvernement israélien s’est engagé dans une campagne de dénigrement systématique des organisations humanitaires sur son sol, et de Human Rights Watch en particulier [la diplomatie israélienne dénonce depuis des années le « biais anti-israélien » de l’ONG, ndlr], dans le but de faire taire tout plaidoyer en faveur des droits des Palestiniens, considéré désormais comme non seulement illégitime mais aussi criminel.
      Vous mettez en garde contre les ramifications juridiques de cette affaire…

      Cette affaire dépasse largement mon cas personnel ou celle de mon organisation : c’est un précédent décisif. La Cour suprême vient de donner son blanc-seing à la répression et à la limitation d’accès d’un acteur international dans la défense des droits de l’homme. Demain, est-ce que cela pourra s’étendre aux organisations israéliennes qui se battent pour les droits des Palestiniens, et rendre leur travail virtuellement impossible ? D’autant que celles-ci sont déjà dénigrées dans la sphère publique comme des « traîtres » et des « conspirateurs contre l’Etat et l’armée ». Il y a aussi un réel danger à considérer que toute campagne visant des compagnies internationales en activité dans les colonies s’apparente à un boycott d’Israël. Nous leur rappelons seulement le droit international, comme nous le faisons dans le reste du monde.
      Vous avez épuisé tous vos recours. Espérez-vous néanmoins que le gouvernement israélien suspende sa décision de vous expulser ?

      Les derniers signes laissent peu d’espoir. La Cour suprême a confirmé la légalité de la procédure d’expulsion, mais l’ordre doit encore être donné par le gouvernement. Une fois notifié, j’aurai alors vingt jours pour quitter ce pays qui est ma maison depuis deux ans et demi maintenant. J’en appelle donc à nouveau au gouvernement israélien, qui doit décider s’il se range au côté de l’Egypte, de Cuba ou de la Corée du Nord, ces pays qui ont expulsé des employés de HRW, ou s’il me permet de continuer mon travail en faveur des droits de l’homme.
      Guillaume Gendron correspondant à Tel-Aviv

    • Le représentant de Human Rights Watch en Israël et Palestine bientôt expulsé ?
      Publié le 05/11/2019
      https://www.courrierinternational.com/article/moyen-orient-le-representant-de-human-rights-watch-en-israel-

      Après une décision de la Cour suprême israélienne, Omar Shakir, directeur de la branche locale de l’ONG, a vingt jours pour quitter le pays. Il est accusé de soutenir le boycott de l’État hébreu.

      La Cour suprême israélienne a confirmé l’expulsion du représentant de l’ONG Human Rights Watch en Israël et en Palestine, Omar Shakir, mardi 5 novembre. “Il était accusé par l’État hébreu de soutenir le mouvement BDS [boycott, désinvestissement et sanction]”, rappelle Haaretz. (...)

  • #Afghanistan : CIA-Backed Forces Commit Atrocities | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2019/10/31/afghanistan-cia-backed-forces-commit-atrocities
    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201910asia_afghanistan_main.jpg?itok=gOMF4dVc

    Ces #milices ne sont pas simplement « appuyées » par les #états-unis, ces derniers participent à leurs #atrocités.

    “[...] the CIA has enabled abusive Afghan forces to commit atrocities including extrajudicial executions and disappearances,” said Patricia Gossman, associate Asia director and author of the report. “In case after case, these forces have simply shot people in their custody and consigned entire communities to the terror of abusive night raids and indiscriminate airstrikes.”

    [...]

    Night raids have often been accompanied by airstrikes that have indiscriminately or disproportionately killed Afghan civilians. The dramatic increase in civilian casualties from US air operations over the past year may reflect changes to tactical directives eliminating measures that had formerly reduced civilian harm, including limitations on striking residential buildings. The US and Afghan governments have not adequately investigated alleged unlawful airstrikes in Afghanistan. In one case Human Rights Watch investigated, an airstrike called in by strike forces in Nangarhar killed at least 13 civilian members of two families, including several children.

    Afghanistan : HRW dénonce des #crimes paramilitaires soutenus par la CIA - Asie-Pacifique - RFI
    http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20191031-afghanistan-hrw-crimes-paramilitaires-cia

    L’ONG HRW précise que les forces paramilitaires afghanes ont été recrutées, entraînées et équipées par la CIA. Leurs liens étroits dateraient des années 1980, lorsque la CIA équipait les rebelles afghans et les moudjahidines contre les troupes soviétiques.

    #combattants_de_la_liberté #propagande

  • #Yémen : Des navires de la coalition attaquent des bateaux de pêche | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/fr/news/2019/08/21/yemen-des-navires-de-la-coalition-attaquent-des-bateaux-de-peche
    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201908eme_hodeida_yemen_port_main.jpg?itok=B_ZqWjrN

    Par ailleurs, la coalition a détenu en #Arabie_saoudite, semble-t-il sans inculpation, plus de 115 pêcheurs, dont 3 enfants, de 40 jours à deux ans et demi. Sept anciens détenus ont déclaré que les autorités saoudiennes avaient torturé et maltraité les pêcheurs et membres d’équipage capturés et qu’ils les avaient privés de contact avec leur famille, un avocat ou les représentants du gouvernement yéménite.

  • The Health Risks of Burning Waste in Lebanon | HRW

    https://www.hrw.org/report/2017/12/01/if-youre-inhaling-your-death/health-risks-burning-waste-lebanon

    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2017/201711mena_lebanon_main_0.jpg?itok=ueFtb1lq

    https://www.youtube.com/watch?v=_PuqK9YJ2-s

    “It’s like there’s fog across the whole town. We are coughing all the time, unable to breathe, sometimes we wake up and see ash in our spit. The intensity of the smell would cause us to become dizzy.”

    —Othman, Kfar Zabad, February 16, 2017

    “When they burn we can’t breathe.... We’ve had to go to the hospital because of this.”

    — Mohamed, Kfar Zabad, February 16, 2017

    Open burning of waste is a dangerous and avoidable practice that takes place across Lebanon. Because it risks causing a range of short and long-term health problems, it implicates the Lebanese government’s legal obligations to protect the health of its citizens. In Lebanon, open burning is a consequence of the government’s failure to manage solid waste in a way that respects environmental and health laws designed to protect people. Children and older persons are at particular risk.

    –--------

    Lebanon: Beirut Landfill Near Capacity | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2019/06/25/lebanon-beirut-landfill-near-capacity
    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201906mena_lebanon_garbage.jpg?itok=vZEBY-JE

    (Beirut) – The Borj Hammoud landfill, one of two principal landfills serving Beirut, Lebanon, is set to reach capacity by the end of July 2019, Human Rights Watch said today. The government had initially estimated that the landfill would be in operation until 2020.

    #liban #beyrouth #waste_management #déchets #pollution #santé

  • L’Eurovision en Israël : « Oser rêver » sauf si l’on est enfermé à Gaza par Abier Almasri
    https://www.hrw.org/fr/news/2019/05/16/leurovision-en-israel-oser-rever-sauf-si-lon-est-enferme-gaza

    Les Palestiniens vivant dans la bande de Gaza aspirent pourtant aussi à la liberté et à l’égalité

    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201905mena_israel_palestine_gaza_eurovision.jpg?itok=2ui6LcRO

    Ces jours-ci, Israël accueille à Tel Aviv le concours Eurovision de la chanson, sous le slogan « Osez rêver » (« Dare to dream »). De nombreux Européens ont parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour se rendre en Israël afin d’assister aux festivités. Mais en tant que résidente de Gaza, je n’ai moi-même pas le droit de faire ce voyage, alors qu’il durerait moins d’une heure en voiture.

    En coordination avec l’Égypte, Israël a transformé Gaza en une prison à ciel ouvert, renfermant deux millions de Palestiniens sur une petite superficie. Depuis près de 12 ans, les autorités israéliennes ont sévèrement restreint la possibilité de traverser la frontière, essentiellement réservée à des « cas humanitaires exceptionnels ». Ceci équivaut à une interdiction généralisée de voyager qui est illégale, et ne repose sur aucune évaluation individuelle de risques sécuritaires. En 2018, le nombre de personnes autorisées à traverser le pont d’Erez pour sortir de Gaza ne représentait plus qu’environ 1 % du nombre enregistré en septembre 2000, avant l’imposition du blocus.

    Malgré cette dure réalité, j’ai longtemps « osé rêver » de pouvoir voyager et de voir le monde, et même simplement de visiter Jérusalem, non loin de Gaza. L’année dernière, l’armée israélienne m’a enfin permis de quitter Gaza pour la première fois de ma vie, à l’âge de 31 ans, afin d’assister à des réunions au siège de Human Rights Watch à New York. J’ai par la suite été autorisée à me rendre en Israël et en Cisjordanie pour la première fois. J’ai savouré chaque instant, sachant que ce serait peut-être la dernière fois.

    Je sais aussi que j’ai plus de chance que la plupart des habitants de Gaza, dont 80 % dépendent d’aide humanitaire et plus de la moitié sont sans emploi.

    Je souhaiterais que des spectateurs de l’Eurovision viennent aussi ici à Gaza et prennent connaissance de notre propre réalité, comme les longues et fréquentes coupures de courant, et le supplice psychologique de se sentir piégé et interdit de voyage.

    En tant que Palestiniennes et Palestiniens de Gaza, nous ne sommes pas en mesure d’assister sans entrave à l’Eurovision, mais nous ne cesserons jamais d’oser rêver de liberté.

  • UAE: Eight Lebanese Face Unfair Trial | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2019/03/25/uae-eight-lebanese-face-unfair-trial
    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201903mena_uae_court.jpg?itok=fL8Fw_xR

    (Beirut) – Emirati authorities detained eight Lebanese nationals for more than a year without charge in an unknown location, ill-treating them and denying them their due process rights, Human Rights Watch said today. Their trial, which began on February 13, 2019, continues to be marred with violations. The third session is set for March 27.

    Family members told Human Rights Watch that the defendants, who face terrorism charges, have been held in prolonged solitary confinement and denied access to their families, legal counsel, and the evidence against them. At least three detainees told family members that state security forces forced them to sign statements while blindfolded and under duress, and one said they forced him to sign a blank paper.

    “The UAE authorities reveal in their treatment of these men just how unwilling they are to reform their unjust state security apparatus,” said Sarah Leah Whitson, Middle East director at Human Rights Watch. “These men deserve, at the very least, to be treated humanely and to receive a fair trial.”

    The men – all of whom are Shia Muslims – have each lived and worked in the UAE for more than 15 years. Seven worked at Emirates Airlines as flight attendants, pursers, or senior managers. Family members said that none had any known political affiliations.

    State security forces arrested one defendant between December 2017 and January 2018, three defendants on January 15, and four others on February 18, and continue to hold them in solitary confinement without access to legal assistance, family members said. At the second session of their trial, on February 27, the prosecutor charged them with setting up a terrorist cell with links to Hezbollah in Lebanon. Hezbollah holds several key positions in the Lebanese government, yet is designated a terrorist organization in the UAE. Family members said that at least seven of the men still have not been able to meet with their lawyers and six remain in solitary confinement. All of the defendants deny the charges, family members who attended the hearings said.

    #Emirats nos amis clients et amis... #hezbollah

  • La France offre des bateaux aux garde-côtes libyens malgré les abus
    https://www.hrw.org/fr/news/2019/03/13/la-france-offre-des-bateaux-aux-garde-cotes-libyens-malgre-les-abus

    L’aide française pourrait mener à de graves violations des droits humains

    https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2019/201903mena_libya_migrants.jpg?itok=tk-H8ay9

    Personnes enchainées, battues, brûlées, écrasées, pendues la tête en bas, menacées, détenues dans des conditions abominables : les images diffusées récemment par la chaine britannique Channel 4, montrant apparemment les actes de torture et les conditions inhumaines infligées aux migrants en Libye, sont insoutenables.

    Ce n’est pas que de l’horreur que l’on ressent face à ces images, mais aussi de la colère, car elles mettent en évidence l’attitude cynique et insensible de la France sur la question de la migration.

    Quelques jours avant la diffusion de ces images, la ministre de la Défense Florence Parly a annoncé que la France allait fournir six bateaux aux garde-côtes libyens. Les garde-côtes utiliseront ces embarcations pour renforcer leurs capacités d’interception des migrants tentant désespérément la traversée de Méditerranée et, s’ils les prennent, les placeront en détention arbitraire, illimitée et abusive.
    Depuis 2016, l’Union européenne a déversé des millions d’euros pour renforcer les garde-côtes libyens du Gouvernement d’Accord National, l’une des deux autorités concurrentes en Libye. De fait, l’augmentation des interceptions par les garde-côtes libyens, y compris dans les eaux internationales, combinée à l’obstruction des navires de sauvetage des ONG par l’Italie et Malte, a contribué à la surpopulation et à la détérioration des conditions sanitaires dans les centres de détention libyens.