• Proportion de jeunes adultes agés de 18 à 34 ans habitant avec leurs parents, par âge et sexe - enquête EU-SILC - Data Europa EU
    https://data.europa.eu/data/datasets/pe4c4yxcndritdoj9shew?locale=fr

    Selon les données Eurostat, la branche statistique de la Commission européenne, 70 % des jeunes âgés de 18 à 34 ans habitent encore le domicile familial en Italie (près de 73 % d’hommes et 66 % de femmes). Le pays figure même en 7e position des États où les jeunes partent le plus tard en Europe, c’est-à-dire à 30 ans contre 23,4 ans en France, où les enfants majeurs sont beaucoup plus précoces (23e position).

    Jeu de données
    Proportion de jeunes adultes agés de 18 à 34 ans habitant avec leurs parents, par âge et sexe - enquête EU-SILC

    Carte https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/ilc_lvps08/default/map?lang=en

    • Pas evident à comprendre ces states. Ca me dit que les croates restent chez leurs parents jusqu’a 80ans... j’ai du raté un truc. Et pour le sexe ratio je sais pas quel couleur à qui. C’est mal fichu ce data europa, ca se voit que @fil n’est pas passé par là !

    • Oui @mad_meg c’est un traitement par defaut, à partir de données brutes, je suppose que si il en manque cela donne des bugs de ce type. N’empêche, visuellement, le changement de date sur la carte de l’europe permet de remarquer des différences. Il me semble que les enfants quittent désormais plus tôt le foyer parental, comme si le libéralisme obligeait à plus d’individualisme et au délitement des liens familiaux/sociaux (bon ça on l’a compris un peu, le manque de solidarité etc). Je n’ai pas dit qu’il ne fallait pas être autonome mais que la notion d’autonomie se rapproche maintenant de l’isolement (nous sommes interdépendants par nature) , et qui dit solitude dit une certaine servilité au système mais c’est mon interprétation hein :) C’est une question de modernité avec tout ces travers et ces questionnements.

    • Les variables explicatives sont à la fois nombreuses et assez universelles :
      – Taille des logements
      – Prix des logements
      (les deux sont liés en proportionnalité inverse)
      – Accès à l’emploi
      – Ambiance économique
      (Là aussi, les deux sont liés).

      Après, il y a d’autres facteurs moins matériels qui tranchent avec l’existence ou non d’opportunités. Comme le type de structure familiale et le type de gouvernance familiale.

  • Excess mortality rose sharply to 19% in December 2022 - Products Eurostat News - Eurostat
    https://ec.europa.eu/eurostat/web/products-eurostat-news/w/DDN-20230217-1


    Veuillez noter que si une augmentation substantielle de la surmortalité coïncide en grande partie avec l’épidémie de COVID-19, cet indicateur ne fait pas de distinction entre les causes de décès et n’identifie pas de différences entre le sexe ou l’âge.

    Excess mortality in the EU in December 2022 soared to +19% of the average number of deaths for the same period in 2016-2019, the highest recorded value in 2022. This is a sharp increase from November, when excess mortality was at +8%.

    In comparison, the excess mortality rate was +30% in December 2020 and +24% in December 2021.

    This information comes from data on excess mortality published by Eurostat today, based on a weekly deaths data collection. The article presents a handful of findings from the more detailed Statistics Explained articles on excess mortality and weekly deaths.

  • EU gas consommation down by 20.1%
    https://ec.europa.eu/eurostat/web/products-eurostat-news/w/ddn-20221220-3

    The #EU consumption of natural gas has dropped by 20.1% in the period August-November 2022, compared with the average gas consumption for the same months (August-November) between 2017 and 2021. The Council Regulation (EU) 2022/1369 on coordinated demand-reduction measures for gas, part of the REPowerEU plan to end EU dependence on Russian fossil fuels, set a reduction target of 15% for the period August 2022-March 2023 as compared to the average of the same period of the five previous consecutive years.


    #gaz

  • What is the pandemic’s true death toll? - Thread by Sondreus on Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1433864450524778502.html

    What is the pandemic’s true death toll? After months of work, we are launching our daily updating estimate of excess deaths around the world. With official deaths at 4.5m, I estimate the true tally to be between 9.3m and 18.1m, as of today Image
    That includes deaths to covid-19, but also those lost to overburdened hospitals - and lives saved due to fewer ill with influenza. Rather than trying to distinguish between types of deaths, our approach is to count all of them
    A true tally of 2 to 4 times the official one might seem striking enough. But knowing where the uncounted victims of the pandemic are is important too

    • @khalyp le nombre de morts à la date d’aujourd’hui est un cumul. Donc, si on tient compte de l’incertitude sur les données, cette incertitude aussi se propage au cours du temps, d’où l’intervalle important à la date d’aujourd’hui.

      Ça n’a donc strictement rien à voir avec la « véracité » que tu questionne dans ton commentaire.

    • Oui c’est vrais je suis d’accord avec toi, je comprends, on ne peut pas demander une précision de ouf, ni même de la précision tout court si ça de trouve.
      Mais quand même là... ? Tu ne trouve pas que c’est abusé cet écart ? Je ne sais même pas si on peut dire que ce sont des chiffres ou des stats...

      Et puis ça sous entends clairement à ce point que les chiffres officiels sont bidons ou que les officiels sont trop cons pour faire un tel calcul.
      Perso oui je pense que les chiffres officiels sont bidons mais l’article n’osent pas le dire... Juste qu’il propose une « meilleur image » de la réalité.

      Ben ça me fait quand même un peu l’effet de journalistes de données qui veulent faire du buzz.

      Merci pour l’explication quand même 🙂

    • Il faut arrêter de penser les choses en terme de « bidon » et lire et essayer de comprendre d’où viennent les chiffres.

      Dans le cas présent les explications se trouvent toutes au bout du lien posté initialement. Lis et pose des questions si tu ne piges pas, mais franchement pas ça :

      Mais quand même là... ? Tu ne trouve pas que c’est abusé cet écart ?

      Le résultat de ce genre de travail ne se jauge pas à partir d’une vague impression qui ne fait que refléter ton incompréhension. Plutôt que de s’en tenir là le mieux est d’essayer de comprendre.

    • Mais, franchement, tu crois vraiment que c’est marqué sur le front du défunt ou de la défunte, la cause de son décès ? Rappel : en temps normal (ie hors covid), il fallait 4 ans pour produire les statistiques sur les causes de décès.

      Compter les décès, on y arrive à peu près, et encore !… Cela suppose une organisation administrative et le respect strict de procédures et l’application de conventions. Mais, même dans l’Union européenne, on trouve des pays dans lesquels le chiffre lui-même est approximatif.

      La plupart des pays considèrent leur enregistrement des décès précis et complet. Toutefois, un petit nombre de pays l’estiment « acceptable » ou « assez bon ». A Chypre, environ 70 % des décès sont enregistrés et le nombre total de décès est obtenu en rapprochant les données individuelles des données fournies par les prêtres aux cimetières.

      Et tous les problèmes ne sont pas résolus. Genre de questions « toutes bêtes  » : dans les statistiques nationales de décès…
      • doit-on compter ceux des nationaux résidant à l’étranger ?
      • doit-on inclure les non-résidents décédés sur le territoire national ?
      c’est bête, hein ? Eh bien, parmi les 31 pays pour lesquels Eurostat fait la comparaison détaillées des sources d’état-civil,
      • 4 (A, IRL, P et UK) répondent non à la première question, tous les autres oui
      • 10 (CY, F, EL, HU, IRL, I, LI, P, E, UK) répondent oui à la deuxième question, les autres non

      en résumé …

      On peut en conclure que 20 pays agissent conformément au concept de la population de jure, selon lequel les décès des résidents à l’étranger sont inclus et les décès des non-résidents sont exclus. Les 11 autres pays peuvent être regroupés de la façon suivante :
      • Dans sept pays (Chypre, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie et Liechtenstein), le nombre de décès est statistiquement trop élevé parce que les deux groupes sont inclus.
      • En revanche, dans un seul pays (l’Autriche), ce chiffre est sous-estimé parce que les deux groupes sont exclus.
      • Dans trois pays (Irlande, Portugal et Royaume-Uni), le nombre de décès peut être sur- ou sous-estimé. Si le nombre de décès de non-résidents dans ces pays est supérieur au nombre de décès parmi les résidents qui sont à l’étranger, les décès sont sous-estimés. Toutefois, si le nombre de décès des non-résidents est inférieur, c’est qu’il y a surestimation du nombre de décès.

      … sans parler des doubles comptes quand on additionne les chiffres des différents pays de l’UE… Ainsi, dans quel(s) pays comptabilise-t-on le décès d’une Danoise, résidant en France, décédée accidentellement à Chypre ?

      autre détail « rigolo » :

      Dans de nombreux pays, le délai pour déclarer un décès est bien plus court que pour déclarer une naissance. Dans tous les pays, sauf huit, la déclaration de décès doit être effectuée très peu de jours après la survenance de la mort (voir le tableau 3.1). Ces huit pays sont :
      • Chypre, le Danemark, la Lettonie, la Norvège et le Royaume-Uni où la déclaration de décès doit avoir lieu dans les 5, 6 ou 7 jours après la mort,
      • l’Italie, qui tolère un délai de 10 jours,
      • la Grèce, qui permet un délai de 24 jours,
      • l’Irlande où le délai de déclaration est porté jusqu’à 12 mois après la mort.

      toutes ses infos proviennent d’une même source (tiens, ça fait longtemps que je ne l’avais pas citée !…)
      https://ec.europa.eu/eurostat/ramon/statmanuals/files/KS-CC-03-005-FR.pdf

      et là, il ne s’agit que du « simple » nombre de décès…

      pour le reste, du style estimer le nombre de « morts dans la rue » (non, on ne connait pas précisément ce chiffre, on doit se résoudre à l’estimer) ou qualifier le décès par une cause, tu peux chercher les mentions ici du #CépiDC, l’organisme spécifiquement chargé de la chose
      https://seenthis.net/recherche?recherche=cepidc

      plein de choses passionnantes – en tous cas qui me passionnent.

      Pour finir,

      Je ne sais même pas si on peut dire que ce sont des chiffres ou des stats...

      ha ha ha !
      (rire un peu jaune, quand même)

      j’imagine que, dans ton esprit, les chiffres, c’est quand on va les relever sur le compteur ad hoc, dans ce cas, ils sont «  vrais  », alors que les stats, ce sont les machins qu’on bidouille (et qu’on a, bien sûr, le droit de bidouiller à volonté pour leur faire dire ce qu’on veut…)

  • Coronavirus : pourquoi le taux de mortalité est-il aussi bas en #Allemagne  ?
    https://www.sudouest.fr/2020/03/19/coronavirus-pourquoi-le-taux-de-mortalite-est-il-aussi-bas-en-allemagne-734

    « Nous avons reconnu très tôt ici la maladie dans notre pays : nous sommes en avance en matière de diagnostic, de détection », affirme Christian Drosten, directeur de l’Institut de virologie à l’hôpital de la Charité à Berlin. Ce critère, associé à l’important maillage territorial de laboratoires indépendants en Allemagne qui dès janvier – alors que le nombre de cas positifs était encore très faible – ont commencé à tester les gens, aurait permis aux docteurs du pays de mieux diagnostiquer la maladie et d’écarter en quarantaine les cas les plus à risque.

    Ces nombreux laboratoires augmentent la capacité de dépistage, estimé à quelque 12 000 par jour par l’Institut Robert Koch (IRK), qui pilote la lutte contre l’épidémie. Se faire tester en Allemagne reste compliqué mais, aux dires des experts, plus simple que dans d’autres pays : l’apparition de symptômes couplée au contact avec un cas confirmé ou une personne revenant d’une zone à risque suffisent.

    • des tests immunologiques seraient aussi intéressants, car, si j’ai développé des anticorps, cela veut dire que, dans certains cas, notamment les relations d’aide et de soin, je pourrais à nouveau travailler sans risquer d’être infectée.

    • Deux causes principales pour expliquer la faible mortalité allemande :
      L’Allemagne est dans le peloton de tête en nombre de lits de soins intensifs (https://seenthis.net/messages/832342) et de lits de réanimation (https://seenthis.net/messages/832636) ; les tests sont beaucoup plus systématiques (ce que facilite grandement leur gratuité) d’où une prise en charge beaucoup plus précoce.

      J’y ajoute, après lecture des deux articles ci-dessous, un suivi médical soigneux des sujets contacts et des malades isolés à domicile, et le nombre plus élevé de sujets jeunes PCR positifs du fait que les tests ne se cantonnent pas aux cas les plus sévères.

      Par ailleurs grâce aux tests et l’isolement qui s’en suit, on diminue le nombre de contaminations et on évite ainsi que les capacités hospitalières soient dépassées.

    • La question demeure à ce jour,

      A German Exception ? Why the Country’s Coronavirus Death Rate Is Low - The New York Times
      https://www.nytimes.com/2020/04/04/world/europe/germany-coronavirus-death-rate.html

      Paywall pour moi, mais trouvé ici :
      A German exception ? Why the country’s coronavirus death rate is low - The Economic Times
      https://m.economictimes.com/news/international/world-news/a-german-exception-why-the-countrys-coronavirus-death-rate-is-low/articleshow/74989886.cms

      They call them corona taxis: Medics outfitted in protective gear, driving around the empty streets of Heidelberg, Germany, to check on patients who are at home, five or six days into being sick with the coronavirus.

      They take a blood test, looking for signs that a patient is about to go into a steep decline. They might suggest hospitalization even to a patient who has only mild symptoms; the chances of surviving that decline are vastly improved by being in a hospital when it begins.

      “There is this tipping point at the end of the first week,” said professor Hans-Georg Kräusslich, head of virology at University Hospital in Heidelberg, one of the country’s leading research hospitals. “If you are a person whose lungs might fail, that’s when you will start deteriorating.”

      Heidelberg’s corona taxis are only one initiative in one city. But they illustrate a level of engagement and a commitment of public resources in fighting the epidemic that help explain one of the most intriguing puzzles of the pandemic: Why is Germany’s death rate so low?

      The virus and the resulting disease, COVID-19, have hit Germany with force: According to Johns Hopkins University, the country had more than 92,000 laboratory-confirmed infections as of midday Saturday, more than any other country except the United States, Italy and Spain.

      But with 1,295 deaths, Germany’s fatality rate stood at 1.4% compared with 12% in Italy; around 10% in Spain, France and Britain; 4% in China; and 2.5% in the United States. Even South Korea, a model of flattening the curve, has a higher fatality rate: 1.7%.

      “There has been talk of a German anomaly,” said Hendrik Streeck, director of the Institute of Virology at the University Hospital Bonn. Streeck has been getting calls from colleagues in the United States and elsewhere.

      “‘What are you doing differently?’ they ask me,” he said. “‘Why is your death rate so low?’”

      There are several answers to this question, experts say — a mix of statistical distortions and very real differences in how the country has taken on the epidemic.

      The average age of those infected is lower in Germany than in many other countries. Many of the early patients caught the virus in Austrian and Italian ski resorts and were relatively young and healthy, Kräusslich said.

      “It started as an epidemic of skiers,” he said.

      As infections have spread, more older people have been hit, and the death rate — only 0.2% two weeks ago — has risen, too. But the average age of contracting the disease remains relatively low, at 49. In France, it is 62.5, and in Italy 62, according to their latest national reports.

      Another explanation for the low fatality rate is that Germany has been testing far more people than most nations. That means it catches more people with few or no symptoms, increasing the number of known cases but not the number of fatalities.

      “That automatically lowers the death rate on paper,” said Kräusslich.

      But there are also significant medical factors that have kept the number of deaths in Germany relatively low, epidemiologists and virologists say, chief among them early and widespread testing and treatment, plenty of intensive care beds and a trusted government whose social distancing guidelines are widely observed.

      Testing
      In mid-January, long before most Germans had given the virus much thought, Charité hospital in Berlin had already developed a test and posted the formula online.

      By the time Germany recorded its first case of COVID-19 in February, laboratories across the country had built up a stock of test kits.

      “The reason why we in Germany have so few deaths at the moment compared to the number of infected can be largely explained by the fact that we are doing an extremely large number of lab diagnoses,” said Dr. Christian Drosten, chief virologist at Charité, whose team developed the first test.

      By now, Germany is conducting around 350,000 coronavirus tests a week, far more than any other European country. Early and widespread testing has allowed authorities to slow the spread of the pandemic by isolating known cases while they are infectious. It has also enabled lifesaving treatment to be administered in a more timely way.

      “When I have an early diagnosis and can treat patients early — for example, put them on a ventilator before they deteriorate — the chance of survival is much higher,” Kräusslich said.

      Medical staff, at particular risk of contracting and spreading the virus, are regularly tested. To streamline the procedure, some hospitals have started doing block tests, using the swabs of 10 employees, and following up with individual tests only if there is a positive result.

      At the end of April, health authorities also plan to roll out a large-scale antibody study, testing random samples of 100,000 people across Germany every week to gauge where immunity is building up.

      One key to ensuring broad-based testing is that patients pay nothing for it, said Streeck. This, he said, was one notable difference with the United States in the first several weeks of the outbreak. The coronavirus relief bill passed by Congress last month does provide for free testing.

      “A young person with no health insurance and an itchy throat is unlikely to go to the doctor and therefore risks infecting more people,” he said.

      Tracking
      On a Friday in late February, Streeck received news that for the first time, a patient at his hospital in Bonn had tested positive for the coronavirus: A 22-year-old man who had no symptoms but whose employer — a school — had asked him to take a test after learning that he had taken part in a carnival event where someone else had tested positive.

      In most countries, including the United States, testing is largely limited to the sickest patients, so the man probably would have been refused a test.

      Not in Germany. As soon as the test results were in, the school was shut, and all children and staff were ordered to stay at home with their families for two weeks. Some 235 people were tested.

      “Testing and tracking is the strategy that was successful in South Korea, and we have tried to learn from that,” Streeck said.

      Germany also learned from getting it wrong early on: The strategy of contact tracing should have been used even more aggressively, he said.

      All those who had returned to Germany from Ischgl, an Austrian ski resort that had an outbreak, for example, should have been tracked down and tested, Streeck said.

      A Robust Public Health Care System
      Before the coronavirus pandemic swept across Germany, University Hospital in Giessen had 173 intensive care beds equipped with ventilators. In recent weeks, the hospital scrambled to create an additional 40 beds and increased the staff that was on standby to work in intensive care by as much as 50%.

      “We have so much capacity now, we are accepting patients from Italy, Spain and France,” said Susanne Herold, a specialist in lung infections at the hospital who has overseen the restructuring. “We are very strong in the intensive care area.”

      All across Germany, hospitals have expanded their intensive care capacities. And they started from a high level. In January, Germany had some 28,000 intensive care beds equipped with ventilators, or 34 per 100,000 people. By comparison, that rate is 12 in Italy and 7 in the Netherlands.

      By now, there are 40,000 intensive care beds available in Germany.

      Some experts are cautiously optimistic that social distancing measures might be flattening the curve enough for Germany’s health care system to weather the pandemic without producing a scarcity of lifesaving equipment like ventilators.

      “It is important that we have guidelines for doctors on how to practice triage between patients if they have to,” Streeck said. “But I hope we will never need to use them.”

      The time it takes for the number of infections to double has slowed to about eight days. If it slows a little more, to between 12 and 14 days, Herold said, the models suggest that triage could be avoided.

      “The curve is beginning to flatten,” she said.

      Trust in Government
      Beyond mass testing and the preparedness of the health care system, many also see Chancellor Angela Merkel’s leadership as one reason the fatality rate has been kept low.

      Merkel has communicated clearly, calmly and regularly throughout the crisis as she imposed ever-stricter social distancing measures on the country. The restrictions, which have been crucial to slowing the spread of the pandemic, met with little political opposition and are broadly followed.

      The chancellor’s approval ratings have soared.

      “Maybe our biggest strength in Germany,” said Kräusslich, “is the rational decision-making at the highest level of government combined with the trust the government enjoys in the population.”

    • Covid-19 : le faible taux de mortalité en Allemagne - Sciences et Avenir
      https://www.sciencesetavenir.fr/sante/pourquoi-y-a-t-il-si-peu-de-cas-mortels-de-covid-19-en-allemagne_14

      [...] Mais comme l’explique la Süddeutsche Zeitung, ce chiffre ne signifie pas que le virus est moins mortel en Allemagne qu’ailleurs. Il s’agit en réalité d’une « déformation #statistique », car il faut tenir compte de différents critères comme le nombre de cas non recensés, qui serait plutôt faible, mais aussi la gravité des symptômes. Sont ainsi prises en compte dans les statistiques allemandes de nombreuses personnes ne présentant que des formes légères de la maladie, tandis qu’en Italie c’est le contraire qui se produit, induisant un fort taux de mortalité, qui indiquerait plutôt qu’un grand nombre de personnes jeunes infectées sont passées à travers les mailles du filet.

      [...]

      La Süddeutsche Zeitung dénombre cinq critères pouvant influencer le taux de mortalité : l’âge des personnes [testées] infectées (en Allemagne 80% ont moins de 60 ans, en Italie 56% ont plus de 60 ans), la santé pulmonaire, la pollution atmosphérique, la résistance aux antibiotiques, et enfin la qualité et les capacités du système de santé.

      La question des tests qui permet de limiter les contaminations et une prise en charge plus précoce est aussi abordée plus loin.

    • merci @kassem Quand tu te dis que c’est un des acteurs majeurs de l’#Europe, tu peux te demander elle est où là l’#Europe tant vanté par macron avec le retard criminel qu’à pris la France ?
      Comme si la bande d’#incapables_LREM ne parlait pas allemand, n’avait pas d’ambassadeur, pas de surveillance ni d’espionnage des pays voisins.
      Y’a pas besoin de chercher très loin, dès le début du mois de janvier les allemands se sont préparés pendant qu’en france ils détruisaient les retraites et lançaient des LBD.
      #on_viendra_vous_chercher

      Le 24 février 2020, le Ministre de la Santé Jens Spahn déclarait en effet : « L’épidémie de coronavirus est arrivée en Europe. Nous devons donc nous attendre à ce qu’elle se propage aussi en Allemagne. L’Allemagne s’y est au mieux préparée. » Cette préparation a commencé dès le début du mois de janvier, avant même que le premier patient infecté soit identifié le 27 janvier en Bavière. Une seule procédure a dès lors été appliquée à tous les cas identifiés, aux personnes contact et aux personnes en provenance de zones à risque : mise en quarantaine immédiate, puis tests en fin de quarantaine. Ces mesures ont permis de circonscrire les trois clusters allemands (en Bavière, Rhénanie-du-Nord-Westphalie et dans le Bade-Wurtemberg) dès la fin février, dans le but d’interrompre le plus vite possible les chaînes d’infection.

  • La recherche produit des données de qualité sur les migrations et les migrants : utilisons-les pour un débat réellement informé !

    Des progrès remarquables en matière de statistiques sur les migrations ont été réalisées au niveau français, européen et international depuis les années 1990. Les décideurs politiques, qui consultent régulièrement les chercheurs, ne s’en emparent pas assez pour alimenter leur réflexion.

    Alors que se préparait le débat du 7 octobre sur l’immigration et la politique migratoire voulu par le président Macron, j’ai été questionné à trois reprises par les députés : en commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, dans le cadre de la « mission d’évaluation des coûts et bénéfices de l’immigration » et par un groupe de réflexion de députés de La République en marche. Cela représente une cinquantaine de députés au total.

    Des entretiens denses à chaque fois. Bien des députés ont de solides connaissances sur le sujet et peuvent se prévaloir d’une expérience locale, mais j’ai senti de leur part une volonté de s’informer en profondeur et de ne pas s’en laisser conter (ou compter) par les discours officiels. Dans mon souvenir, une audition-type à l’Assemblée ou au Sénat au cours des années 2000 était un exercice décevant : un premier parlementaire posait les questions en écoutant les réponses, le deuxième savait déjà tout, tandis que le troisième restait plongé dans son téléphone portable. Ce temps est révolu ; l’état d’esprit a changé.

    « La démocratie ne consiste pas à suivre en temps réel les mouvements de l’opinion publique »

    Comment l’expliquer ? Par le rajeunissement des députés, sans doute, et par leur plus grande familiarité avec les chiffres que la génération, souvent illettrée sous ce rapport, qui les a précédés. C’est aussi parce que la question de l’immigration divise la plupart des partis. Lors du débat du 7 octobre au Palais-Bourbon, les divers porte-paroles de La République en Marche ont tenu des discours contrastés, franchement sécuritaires pour certains, très humanitaires pour les autres. Un écart analogue existe chez les Insoumis, mais aussi chez les Républicains, même si les divisions de ces derniers sont évidemment décalées vers la droite sur le spectre politique.

    Il faut saluer le fait qu’une partie des députés se tourne alors vers les experts pour recueillir un surcroît d’informations et affiner leurs arguments. C’est un geste, même si le résultat est limité. Quand une telle occasion se présente, je prépare activement mes réponses, non seulement par respect pour la représentation nationale, mais aussi parce qu’il faut rappeler que la démocratie ne consiste pas à suivre en temps réel les mouvements de l’opinion publique, dans une sorte de référendum permanent.

    « Est-ce un hasard si les régimes qui étouffent la voix des statisticiens et des chercheurs sont aussi les moins démocratiques ? »

    En bonne démocratie, les décisions se prennent en connaissance de cause, ce qui implique de ménager un temps suffisant pour la délibération : prendre la mesure des contraintes et des possibles, effectuer des comparaisons internationales, évaluer les politiques passées, peser le pour et le contre… C’est dans cet intervalle que la consultation des scientifiques et des experts prend tout son sens. Il ne s’agit pas, pour ces derniers, de dicter des solutions, encore moins de revendiquer le monopole de l’information, mais de nourrir le débat en données de qualité pour favoriser une prise de décision lucide. Est-ce un hasard si les régimes qui étouffent la voix des statisticiens et des chercheurs sont aussi les moins démocratiques ?

    Mais que faut-il entendre par « données de qualité » ? Par définition, les migrations internationales sont un phénomène mouvant, bien plus difficiles à cerner que les naissances et les décès, qui sont des événements précis et bien datés. Dans le domaine des migrations, l’art du démographe est de savoir travailler sur des données imparfaites, sans renoncer pour autant à les perfectionner.
    Des progrès remarquables en matière de statistiques sur les migrations

    À l’orée des années 1990, les démographes de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) essuyaient des critiques cinglantes sur les lacunes de leurs données : la distinction entre « immigré » et « étranger » n’était pas claire, on enregistrait les entrées annuelles de migrants sans pouvoir compter les départs, leurs grandes enquêtes étaient incapables d’identifier la « deuxième génération » (les personnes nées en France de parents immigrés) et de suivre leur parcours dans le système scolaire ou sur le marché de l’emploi. S’ajoutait à cela l’absence de bases de données internationales permettant de comparer la situation migratoire de la France à celle d’autres pays.

    Sur tous ces points, des progrès considérables ont été accomplis, que j’ai relatés en 2017 dans mon ouvrage Avec l’immigration : mesurer, débattre, agir (https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Avec_l_immigration-9782707190246.html). La Commission européenne, par le biais d’Eurostat, et les pays occidentaux, par le biais de l’OCDE, en liaison étroite avec les agences des Nations-Unies, ont travaillé à collecter et harmoniser les données migratoires d’un nombre toujours plus grand de pays. Un des produits les plus marquants de cette activité est la Base bilatérale des migrations, qui vise à classer les 270 millions de migrants de la planète à la fois par pays d’origine et par pays de destination – une base actuellement reprise dans le projet Knowmad (https://www.knomad.org).

    Un autre produit majeur est la base Migr (branche « Populations et conditions sociales » > « Asile et gestion des migrations [t_migr] » : https://ec.europa.eu/eurostat/fr/data/database), construite par Eurostat, qui sape la vision habituelle d’une « attractivité » ou d’une « générosité » exceptionnelle de la France en matière d’asile. Elle ne considère par les chiffres absolus mais les proportions. Si l’on considère le nombre de personnes ayant obtenu le statut de réfugié pour un million d’habitants, la France passe sous la moyenne des pays européens, alors qu’elle est au 2e ou 3e rang en chiffres absolus. J’ai particulièrement insisté sur ce point dans mes exposés aux députés.

    « L’intégration est un défi pour toute la société, pas seulement pour les immigrés. »

    Dernière grande avancée en matière de données statistiques : les enquêtes menées sur les immigrés et leurs descendants par l’Ined et l’Insee, dont TeO (« Trajectoires et origines » : https://teo.site.ined.fr) remonte à 2008-2009 et fait l’objet en ce moment d’un remake amélioré. On ne peut légiférer sérieusement sur le « communautarisme » sans se rapporter aux résultats de cette enquête, qui montre que la tendance à fréquenter son semblable ou à l’épouser ne varie guère d’une religion à l’autre et s’observe aussi parmi les personnes « sans religion ».

    La recherche quantitative sur les migrations doit se raccorder ici à une investigation socio-économique et culturelle plus générale sur les divisions et les fractures de la société dans toutes les couches de la société, sans oublier les « ghettos » de riches. L’intégration est un défi pour toute la société, pas seulement pour les immigrés.

    Améliorer notre connaissance statistique des migrations, certes ; l’associer à des recherches qualitatives approfondies, bien sûr : les professionnels s’y emploient. Mais ne faudrait-il pas d’abord puiser dans le trésor des recherches nationales et internationales sur les migrations, et le faire correctement ? Mesdames et Messieurs les politiques, les chercheurs sont prêts à alimenter vos réflexions dans ce domaine !

    http://icmigrations.fr/2020/02/03/defacto-015-03
    #données #statistiques #chiffres #asile #migrations #réfugiés #débat_informé #François_Héran #recherche

    ping @karine4 @reka @simplicissimus

    • Avec l’immigration. Mesurer, débattre, agir

      En France, les « problèmes de l’immigration » se succèdent en rafale, dans un débat récurrent attisé par les cycles de la vie politique et en particulier le rythme de la présidentielle : crise des réfugiés, islam et laïcité, droit du sol, double nationalité, regroupement familial, « jungle » de Calais…
      François Héran replace les arguments de ce débat dans une perspective démographique et politique. Il revient notamment sur l’ère Sarkozy : neuf années de mainmise sur la politique migratoire de la France, mais pour quel bilan ? Abandon de la politique d’« immigration choisie », persistance de l’immigration dite « subie » mais légale : en fi n de compte, une personne sur quatre vivant en France est immigrée ou enfant d’immigré. Le volontarisme ultra rêve encore, cependant, de faire sauter le verrou des droits fondamentaux.
      Soulignant le progrès des connaissances sur l’immigration, l’auteur réfute les erreurs grossières de certains politiques (Marine Le Pen en tête) et essayistes médiatiques (tel Éric Zemmour). Il revisite la question de la citoyenneté : « droit du sang » et « droit du sol » sont en fait deux versions d’un même droit, le droit du temps. Sans occulter les obstacles à l’intégration, il la montre aussi à l’œuvre, comme dans ce gymnase de banlieue où chacun, sans distinction d’origines et de croyances, vient donner son sang, peu importe à qui.
      Au final, une approche sereine et réaliste. Ni pour ni contre l’immigration : avec elle, tout simplement.

      https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Avec_l_immigration-9782707190246.html
      #livre

  • La France devient le « premier pays » d’Europe pour les demandes d’asile

    VIDÉO. La France dépasse l’Allemagne avec 120 900 demandes d’asile en 2019 contre 119 900 de l’autre côté du Rhin. Une inversion radicale par rapport à 2018.

    https://www.lepoint.fr/societe/la-france-devient-le-premier-pays-d-europe-pour-les-demandes-d-asile-21-11-2
    #statistiques #asile #migrations #réfugiés #chiffres #France

    ping @karine4 @simplicissimus

    Une discussion autour de ces chiffres a lieu via la mailing-list de Migreurop. Je reproduis ici les discussions, car, comme vous le savez maintenant, j’aime beaucoup déconstruire les statistiques sur l’asile...

    • Premier commentaire de ces chiffres :

      Vous avez du le voir, depuis hier la plupart des médias reprennent une dépêche #AFP indiquant que la France deviendrait « le premier pays de demandes d’asile », passant devant l’Allemagne.
      https://www.lepoint.fr/societe/la-france-devient-le-premier-pays-d-europe-pour-les-demandes-d-asile-21-11-2

      D’après Place Beauvau : 120 900 demandes enregistrées en France depuis le début de l’année, contre 119 900 en Allemagne.

      Mais les chiffres #Eurostat sont très différents.

      Quelques heures après...

      Un contact au gouvernement me dit que ce sont bien des chiffres d’EASO, mais pas encore public…
      Mais c’est quand même bizarre qu’ils soient si différents de ceux d’Eurostat.

    • Deuxième commentaire :

      En France, les demandes d’asile peuvent durer plusieurs années et donc être décomptées plusieurs fois (une fois chaque année) avant une acceptation ou un refus. En est-il de même en Allemagne ? Il faudrait connaître le chiffre des demandes d’asile déposées pendant l’année en cours.

    • Troisième commentaire :

      ‘The data shared with EASO by the EU+ countries are provisional and unvalidated, and therefore may differ from validated data submitted to Eurostat (according to Regulation (EC) No 862/2007). In line with the dissemination guide on EPS data, EASO cannot publish data disaggregated per EU+ country.’

    • 4e commentaire :

      j’ai regardé les tableaux d’Eurostat, on y trouve le nombre de demandeurs d’asile (une famille compte pour 1) sur 7 mois (la France n’a pas donné les deux derniers mois) :
      Allemagne : 83 000
      France : 59 000
      Ce sont bien des premières demandes, pas la totalité des demandes déposées l’an dernier encore en cours d’examen.

    • 5e commentaire :

      Cette question des statistiques européennes est un vrai casse-tête…
      Pour ce que j’ai compris, le souci est déjà que les différentes sources de chiffres ne partent pas tous des mêmes critères : avec ou sans les mineurs accompagnants, primo-demandeurs ou pas, etc.
      Et pour couronner le tout, certains pays, dont la France, ne donneraient pas forcément les bons chiffres à Eurostat…

      Par exemple, ici : https://appsso.eurostat.ec.europa.eu/nui/show.do?dataset=migr_asyappctzm&lang=en
      Si j’ai bien compris ce que m’a dit la Cimade, les chiffres seraient faussés parce que tous les pays, sauf la France et la Roumanie, fournissent à Eurostat le nombre d’enregistrement de demande d’asile, Y COMPRIS les demandes d’asile en procédure Dublin.
      Donc les chiffres de la France seraient faussement diminués.

      On peut avoir les bons chiffres via les stats de l’OFII, qui les diffusent maintenant mensuellement.

      Mais est-ce vraiment juste de comptabiliser les demandes d’asile Dublin dedans ?
      Il me semble que non, justement… parce qu’une personne en Dublin passe souvent ensuite en procédure normale après quelques mois ou années, donc elle va être comptabilisé 2 fois.

      Il me semble que le plus juste serait de ne comptabiliser que les demandes d’asile normales et accélérées, en enlevant les dublin.
      Mais pour avoir ce chiffre, il faudrait prendre les stats globales et en retrancher les requêtes de prise ou reprise en charge.
      Mais pour ces requêtes, il n’y à pas, sur Eurostat, de stats mensuelles, à ma connaissance.
      Les chiffres 2019 ne seront connus que début 2020.
      Donc pour l’instant, on parle plus ou moins dans le vide…

    • 6e commentaire, de Vivre Ensemble :

      En ce qui concerne les demandes d’asile et les « cas Dublin », dans la mesure où une personne dépose une demande d’asile en France, il me semble que les Etats doivent doit l’enregistrer comme telle. C’est l’Etat qui choisit ensuite de rejeter sa demande au prétexte du Règlement de Dublin (elle peut parfaitement décider d’examiner sa demande dans le cadre d’une procédure nationale). Normalement, Eurostat fixe les règles à suivre par les Etats en ce qui concerne les données à lui transmettre.

      C’est d’ailleurs dans les données relatives aux décisions, à savoir dans le calcul du taux de protection accordés par les Etats européens, qu’Eurostat a inscrit comme règle de ne pas compter les personnes relevant du règlement Dublin, pour éviter justement le double comptage :
      Eurostat indique : “Since reference year 2014, asylum applicants rejected on the basis that another EU Member State accepted responsibility to examine their asylum application under ’Dublin’ Regulation No 604/2013 are not included in data on negative decisions. This has lowered the number of rejections. Consequently, the proportion of positive decisions in the total number of first instance decisions is estimated to have increased by around 5 percentage points.” Référence : “Statistics Explained, Final decisions taken in appeal, note 3″ (https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php/Asylum_statistics#cite_ref-3, consulté la dernière fois le 27.07.18)

      J’avais écris un décryptage sur cette question concernant la Suisse, car celle-ci « camouflait » dans ces décisions celles relevant de Dublin malgré les directives eurostat pour faire baisser son taux de décisions positives. Et notre intervention a conduit Eurostat à demander aux autorités suisses de corriger leurs données. Lors de notre analyse, nous avions pu mesurer l’absence de contrôle « qualité » par Eurostat des données transmises par les Etats, Eurostat nous indiquant avoir une marge de manoeuvre restreinte en la matière : ce n’est que lorsque nous avions obtenu la confirmation de l’agence suisse écrite noir sur blanc qu’Eurostat s’était bougée… Bref, je pense que dans chaque Etat, il devrait y avoir un regard critique sur la façon dont les chiffres sont transmis à Eurostat.

      Voici le lien vers les décryptages statistiques publiés par Vivre Ensemble :

      - Statistiques | En Suisse, quelle reconnaissance du besoin de protection en 2017 ? https://asile.ch/2018/08/20/statistiques-en-2017-quelle-reconnaissance-du-besoin-de-protection-en-suisse
      - Carte | La loterie de l’asile 2017 https://asile.ch/2018/07/25/carte-la-loterie-de-lasile-2017
      - Statistiques : À quoi servent-elles ? https://asile.ch/2017/08/08/decryptage-statistiques-a-quoi-servent
      - Eurostat et statistiques suisses : brouillage de pistes https://asile.ch/2017/08/09/eurostat-statistiques-suisses-brouillage-de-pistes

      A noter aussi que l’association ECRE fait aussi un travail critique à l’échelle européenne (voir ECRE, « Making asylum numbers count », Policy note #10, janvier 2018. ) Peut-être ont-ils aussi un point-de-vue sur la question.

    • Demandes d’asile : #Eurostat épingle la France pour avoir tronqué des statistiques

      En contradiction avec les consignes de l’office statistique européen, la France ne comptabilise pas dans les données qu’elle a transmises les demandeurs d’asile sous procédure de #Dublin. Ce qui a pour effet de minorer les chiffres.
      La France priée de corriger sa copie. Selon nos informations, Eurostat a récemment pris contact avec les autorités françaises, en raison de statistiques tronquées fournies par Paris quant au nombre de demandeurs d’asile. L’office statistique européen s’est en effet rendu compte que la France, depuis plusieurs années, ne comptabilisait pas dans ses chiffres les demandeurs sous procédure de Dublin (personnes demandant l’asile mais qui doivent en théorie être prises en charge par le pays dans lequel elles sont entrées dans l’UE). Ce qui a pour effet de minorer chaque mois de plusieurs milliers de demandeurs, et de biaiser toute comparaison. Ce qui est pourtant l’objet d’Eurostat.

      https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/20/demandes-d-asile-eurostat-epingle-la-france-pour-avoir-tronque-des-statis
      #paywall

  • Acquisitions de nationalité dans l’UE – Les États membres de l’UE ont octroyé la nationalité à plus de 800 000 personnes en 2017 – Les Marocains, les Albanais et les Indiens en ont été les principaux bénéficiaires

    En 2017, quelque 825 000 personnes ont acquis la nationalité d’un État membre de l’Union européenne (UE), un chiffre en baisse par rapport à 2016 (où il s’établissait à 995 000) et à 2015 (841 000). Si, parmi les personnes devenues citoyens de l’un des États membres de l’UE en 2017, 17% étaient auparavant citoyens d’un autre État membre de l’UE, la majorité était des ressortissants de pays tiers ou des apatrides.


    https://migrationsansfrontieres.com/2019/03/17/acquisitions-de-nationalite-dans-lue-les-etats-membres-de-l
    #Europe #citoyenneté #nationalité #naturalisation #statistiques #chiffres #Eurostat

    v. communiqué Eurostat :
    https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9641781/3-06032019-AP-EN.pdf/2236b272-24b1-4b59-ade4-748361331b18

  • Demandes d’asile dans les Etats membres de l’UE – 580 800 primo-demandeurs d’asile enregistrés en 2018, en baisse de 11% par rapport à 2017 – Syriens, Afghans et Irakiens demeurent les principaux demandeurs

    En 2018, 580 800 primo-demandeurs d’asile ont introduit une demande de protection internationale dans les États membres de l’Union européenne (UE), un chiffre en baisse de 11% par rapport à 2017 (654 600) et qui représente moins de la moitié du pic de 2015, lorsque 1 265 600 primo-demandeurs d’asile étaient enregistrés. Le nombre de primo-demandeurs d’asile en 2018 est comparable au niveau enregistré en 2014, avant les pics de 2015 et 2016.


    https://migrationsansfrontieres.com/2019/03/17/demandes-dasile-dans-les-etats-membres-de-lue-580-800-primo
    #Eurostat #réfugiés #asile #migrations #chiffres #statistiques #Europe #2018

    v. communiqué de presse Eurostat :
    https://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/9665556/3-14032019-AP-FR.pdf/c427dee1-27c6-42d7-924b-fe1accb86c2f

    reçu de @isskein

  • Exclusif ! Explosion à Saint-Etienne
    Un pacemaker fait exploser le crématorium
    http://www.ouest-france.fr/rhone-alpes/loire/saint-etienne-un-pacemaker-fait-exploser-le-crematorium-4112602

    #attentat_suicide_post_mortem :)

    Un pacemaker et un crématorium explose. Voilà ce qui s’est produit ce 10 mars, à Saint-Etienne (Loire). Un incident rare qui a partiellement détruit le crématorium de Côte-Chaude qui, ce jour-là, incinérait un défunt portant, donc, un pacemaker.

    La pile, qui fait fonctionner la prothèse et qui contient de l’hélium, serait à l’origine de l’explosion qui a endommagé l’un des deux fours de l’établissement.