http://www.marianne.net

  • Trump, Clinton, la France, Hamon et Fillon...

    Aux US, Clinton a été « boostée » jusqu’au dernier moment malgré ses casseroles multiples.
    En France, à priori, le suicide collectif va prendre des allures identiques : pour les progressistes, injonction à se réunir derrière le PS, encore une fois...
    Ça va être charmant sur les réseaux sociaux : partout, cela commence.
    Et avec l’argument massue « mais Hamon, c’est la Gauche du PS voyons ».
    Ceux qui ont interprété le remaniement d’août 2014 autrement que comme un repli stratégique de l’appareil du PS en prévision de 2017 en seront tôt ou tard pour leurs frais. Hamon et Montebourg n’ont jamais été anti-système...
    Comment ne pas penser à l’abandon puis au ralliement de Sanders à Clinton... et à la suite des évènements ? :-/

    • Des propositions compatibles avec le système

      La mesure phare de Benoît Hamon sur le revenu universel a déjà suscité bien des commentaires. Si le premier volet consistant à étendre des droits sociaux revalorisés aux 18-25 ans et à mettre en place une allocation d’étude pour les étudiants ne fait guère de débat à gauche, la généralisation à l’ensemble du corps social n’est pas sans poser quelques difficultés.

      Notons qu’une telle proposition n’est pas un marqueur entre gauche et droite, mais une différenciation qui traverse tous les camps. Ainsi des expérimentations ont été réalisés au Canada, aux Pays-Bas, et la Finlande a annoncé qu’elle testerait début 2017 un revenu de base universel versé chaque mois à chaque citoyen. En aucun cas, ces politiques ne sont une quelconque remise en cause des standards de la globalisation. L’approche de la Finlande sur le sujet de la dette grecque, parmi les plus dures du continent européen, devrait en convaincre aisément.

      Lu ici : http://www.regards.fr/web/article/pour-benoit-hamon-les-problemes-c-est-maintenant

    • Le rocardien Benoît Hamon ministre de François Hollande bat le rocardien Manuel Valls ministre de François Hollande au deuxième round...

      Et les médias nous présentent le résultat du match comme une victoire de la « gauche » de la « gauche ! » avec, en embuscade, Emmanuel Macron, l’homme-clef du quinquennat PS qualifié de candidat également « de gauche » !
      La ’primaire’ de « la belle alliance populaire » - en fait celle du PS - consacre la mort clinique du Parti dit ’socialiste’ en tant qu’instrument idéologique majeur du capital financier. L’acte de décès suivra dimanche 29 janvier, avec l’élection bidon de son candidat à la Présidence de la République.
      C’est en effet une sinistre farce que joue la classe politique en mettant en scène ces ’primaires’ pour tenter de faire croire au bon peuple qu’il est maître du jeu, que l’avenir politique dépend de ses choix, alors que la feuille de route établie par le grand capital, à l’intention de ses hommes sandwiches, est rédigée dans les salons dorés de la Banque Rothschild ou de l’Institut Montaigne, conformément aux vœux du libre marché.
      Et ce libre marché a des exigences : il ne lui suffit plus de pressurer jusqu’à plus soif le monde du travail, de dépecer le Code qui sanctifiait ses acquis sociaux, de placer les droits de L’homme en liberté surveillée. Le Capital financier veut aller plus loin et plus vite au rythme de ses besoins de profit. Il lui faut briser tout cadre légal ou juridique qu’il considère comme un obstacle à ses objectifs. Toute réglementation, toute loi qui freine la libre circulation des capitaux, des hommes et des marchandises, lui est insupportable. Et en premier les frontières qui limitent son espace de prédation mondiale, d’où sa volonté de mettre en pièces l’idée même de nation qui cristallise la résistance à ses volontés hégémoniques. Les derniers événements mondiaux, tels le Brexit et l’élection de Donald Trump, que l’oligarchie européenne considère comme d’horribles catastrophes, pousse celle-ci à réagir en accentuant la restructuration à mort de nos sociétés aux seules fins de leurs seuls intérêts.
      En France, le capital financier a trouvé son sauveur, l’homme-lige des banques d’affaire, Emmanuel Macron, pour piloter cette restructuration en profondeur. Et il a mis en place une nouvelle stratégie pour faire accepter ce choix de le substituer à la social-démocratie. Celle-ci d’avoir trop servi durant ces dernières décennies, en alternance avec le courant conservateur, n’est plus apte à jouer le nouveau rôle attendu du pouvoir politique.
      Mais comment faire accepter ce changement aux électeurs ?
      D’abord, ce fut l’été dernier, la mise sur orbite d’Emmanuel Macron, troquant son ministère pour le rôle d’opposant, accompagné depuis lors par l’ensemble des médias à gage, tous propriétés de grands patrons, faisant d’un presque inconnu le Sauveur suprême !
      Puis, il y a eu la renonciation de François Hollande, totalement essoré par cinq ans de présidence et la ’primaire’ de la droite, qui sortit du chapeau François Fillon, promettant au bon peuple cinq ans de misère...

      Enfin, ce dimanche, l’Opération Belle alliance a consacré le succès du candidat de « gauche » du PS, le gentil Benoît Hamon, qui s’opposera au méchant Manuel Valls...Certes, le vote aura lieu le 29 janvier, mais tout donne à penser que l’ex-frondeur sera choisi comme challenger de Manuel Macron, celui-ci, et pour la circonstance, étiqueté « de gauche », comme si la maison-mère d’En marche pouvait recevoir ce label !

      Le parti des banquiers peut respirer : son candidat n’a guère à craindre de celui, qui avant lui, fut ministre de François Hollande, et envisager ainsi la présence de Manuel Macron au second tour des présidentielles.

      Mais contre qui ?

      La candidature de Benoît Hamon présente aussi cet avantage : prendre des voix à Jean-Luc Mélenchon pour empêcher celui-ci d’accéder à la finale pour l’Elysée. Restent en lice comme postulants Marine Le Pen et François Fillon. L’oligarchie a fait ses comptes : avec ce dernier, tout baigne : Fillon sort de la même écurie que le préféré Macron !

      Le triste de cette histoire, c’est que le peuple risque fort de rester orphelin du combat à mener : pas de « rouge » en vue pour brandir le drapeau de la souveraineté populaire et du progrès social contre le pouvoir du capital...

      http://www.communcommune.com/2017/01/primaire-ps-le-rocardien-benoit-hamon-ex-ministre-de-hollande-present

  • « L’instrumentalisation identitaire monte en puissance chez les catholiques »
    http://www.marianne.net/instrumentalisation-identitaire-monte-puissance-les-catholiques-100249258.

    Plus connu sous le pseudo Koztoujours sur les réseaux sociaux, Erwan Le Morhedec, avocat de profession et blogueur catholique revendiqué, s’inquiète …

    http://www.marianne.net/sites/default/files/styles/file_de_l_eau__largeur_400_/public/14105-100249258.jpg?itok=Cspwuq5N

  • "La gauche contre le peuple ?"

    Les matins de France Culture. Entretien avec le philosophe #Jean-Claude_Michéa.

    Ne se définissant pas comme conservateur mais reconnaît qu’ « Il y a un moment conservateur dans la critique socialiste du capitalisme ». Il fait la distinction entre la gauche et le socialisme. La gauche ayant les mêmes aspirations que les libéraux ; la disparition du « vieux monde ».

    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/la-gauche-contre-le-peuple

    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins-2eme-partie/la-gauche-contre-le-peuple-2eme-partie

    "Notre ennemi, le capital"
    Climats, 2017 Jean-Claude #Michéa

    Le philosophe critique la gauche libérale, son égoïsme et son individualisme. Il explique comment elle manipule la population et analyse les propositions de nouveaux mouvements politiques pour revenir vers un monde décent.

    Si l’on veut réellement rassembler la grande majorité des classes populaires autour d’un programme de déconstruction graduelle du système capitaliste (et non pas simplement accroître ses privilèges électoraux), il faut impérativement commencer par remettre en question ce vieux système de clivages fondé sur la « confiance aveugle dans l’idée de progrès », dont les présupposés philosophiques de plus en plus paralysants (du type « parti de demain » – celui de la Silicon Valley – contre « parti d’hier » – celui de l’agriculture paysanne ou de la culture du livre ) ne cessent d’offrir depuis plus de trente ans à la gauche européenne le moyen idéal de dissimuler sa réconciliation totale avec le capitalisme sous les dehors beaucoup plus séduisants d’une lutte « citoyenne » permanente contre toutes les idées « réactionnaires » et « passéistes ».

    Jean-Claude Michéa est l’auteur de nombreux ouvrages, tous publiés chez Climats, parmi lesquels : L’Enseignement de l’ignorance, Impasse Adam Smith, L’Empire du moindre mal, Orwell anarchiste tory, Le Complexe d’Orphée, Les Mystères de la Gauche, et, avec Jacques Julliard, La Gauche et le Peuple.

    #Orwell #George_Orwell #Populisme #Populisme_Russe #Libéralisme #Gauche #Rose_Luxembourg #progressisme #lutte_des_classes #élection #macron

    • Utilisation de sa pensée par l’extrême droite
      Après La Double Pensée, Michéa se répète et exprime une aigreur toujours plus vive à l’égard de la gauche. Sa critique de la modernité, si elle est, à certains égards, perspicace, finit par atteindre ses limites politiques. Car il y a bien un moment où Michéa doit servir politiquement. Il s’est exprimé dans diverses tribunes libertaires ou décroissantes. Mais c’est plutôt dans les milieux nationalistes ou conservateurs qu’il intéresse. Outre le nationalisme de gauche version Mélenchon, ce sont quasiment l’ensemble des courants d’extrême droite qui le trouve utile. Forcément, à force de taper sans fin sur la gauche, on finit par intéresser la droite. C’est très grossièrement ce que les critiques de Michéa pensent. Luc Boltanski, Serge Halimi, Frédéric Lordon, Philippe Corcuff, Max Vincent ou Anselm Jappe à des degrés divers estiment que sa critique du progrès est réactionnaire. En réponse à Philippe Corcuff, Michéa affirme que peu importe ce à quoi servent ses idées du moment qu’elles sont vraies.
      Dans une interview à Marianne, il répond sur cette utilisation par l’extrême droite. Et, au fond, on a presque l’impression qu’il se réjouit que sa pensée circule dans les caniveaux néofascistes. Bien sûr, on sent confusément que ce n’est pas ce combat-là qu’il veut servir. Mais, après tout, ce n’est pas grave si l’extrême droite est l’antithèse absolue de toute émancipation. Pas grave puisqu’elle aussi prétend vouloir combattre le capitalisme et qu’elle produit même des analyses « lucides » qui ont toutefois l’inconvénient d’être ambiguës et antisémites… Or, si l’extrême droite utilise cette rhétorique anticapitaliste, en puisant notamment chez Michéa, c’est par ce qu’elle veut le pouvoir. L’extrême droite a besoin des masses pour accéder à l’État. Pour cela, elle doit utiliser un discours vaguement anticapitaliste. Michéa constitue un penseur de choix pour ce faire, car il cible quasi exclusivement et outrancièrement la gauche sans démonter franchement l’extrême droite. C’est donc en partie parce que son discours n’est pas juste qu’il est récupéré.
      C’est de sa responsabilité de ne pas analyser clairement cette utilisation par les nationalistes de droite ou de gauche. Clairement parce que Michéa aime parler et écrire tout en circonvolutions à la manière d’un prof faisant d’interminables digressions pour placer telle ou telle référence. C’est intéressant, mais il ne condamne pas un instant sa récupération. Il préfère cibler seul le capitalisme. Or, si le patriotisme se médiatise comme l’unique solution au libéralisme, c’est que le capital a toujours su habilement jouer avec lui. Inciter les dominés à s’opposer en fonction de leurs origines dissout la lutte de classes, sert la bourgeoisie et l’État. Le libéralisme provoque le repli identitaire, il se crée ainsi un bien utile faux ennemi. Évidemment, l’antifascisme ne mène à rien tant que l’on ne propose pas d’alternative radicale au capital et à l’État ce que font les anarchistes. Mais cela n’enlève aucune responsabilité à l’extrême droite en elle-même.
      Orwell savait sublimer sa pensée en des romans qui s’adressaient à tous. Il a combattu physiquement le fascisme en Espagne. Il s’est intéressé de très près aux marginaux. Il ne se gargarisait pas de citations de Marx ou d’Engels. Il s’est refusé à toute récupération de droite lorsqu’il dénonçait les crimes staliniens. Il s’est toujours placé à gauche. Ce n’est pas le cas de Michéa, dont l’expression tourne en rond et dont on s’interroge sur les actes. C’est toujours moins inquiétant, dit-il, d’être utilisé par le FN que par le Medef. Pas certain que préférer la peste au choléra relève du plus grand discernement intellectuel et combatif.

      Alexis
      Groupe George-Orwell de la Fédération anarchiste

    • @marielle
      Ca me fait un peu sourire « elle est, à certains égards, perspicace, finit par atteindre ses limites politiques ». C’est perspicace c’est pour ça qu’on le lit. Non ?
      Je suis pas là pour défendre tout ce que dit Michéa, il aime le foot « populaire » par exemple. Quand je lit Proudhon je ne valide pas ses thèse sexiste..

      1) L’extrême droite utilise tout. Nos erreurs d’avantage que nos textes clairvoyants. Désolé de le dire, c’est un procédé malhonnête. Marine Le Pen cite Jaurès, donc Jaurès est fasciste.

      2) « Dans une interview à Marianne, il répond sur cette utilisation par l’extrême droite 12. Et, au fond, on a presque l’impression qu’il se réjouit que sa pensée circule dans les caniveaux néofascistes. »
      (12) L’article est là :
      http://www.marianne.net/Michea-face-a-la-strategie-Godwin_a234731.html

      Je suis encore étonné de la réception de ce texte chez mes amis. Michéa ne déclare pas dans ce texte qu’il est de gauche ou antifa cela viendrai à dire l’inverse de ce qu’il dit tout le temps.

      Je comprens en gros « parmi ce qui me cite : »

      "Il y a :
      1) Les menteurs qui sont néo-conservateur et libéraux
      2) L’extrême droite plus dure et plus ancienne qui a une culture anticapitaliste

      Mais que cette droite puisse me citer aux côtés de ces grandes figures de la tradition radicale n’a donc, en soi, rien d’illogique.

      « rien d’illogique », c’est pas ce que j’appelle se réjouir.

      Et il les démolie de suite :

      J’entends à la fois les ultras qui rêvaient de restaurer l’Ancien Régime et les partisans de ce « socialisme national » - né des effets croisés de la défaite de Sedan et de l’écrasement de la Commune - qui, dès qu’il rencontre les conditions historiques de ce que George Mosse nommait la « brutalisation », risque toujours de basculer dans le « national-socialisme » et le « fascisme ». Or, ici, l’horreur absolue que doivent susciter les crimes abominables accomplis au nom de ces deux dernières doctrines a conduit à oublier un fait majeur de l’histoire des idées.

      Mais la question que je me pose c’est sommes nous capable de dépasser des clivages en creux (des anti-) et se questionner sur se que l’on veux. Douter de nos propres appuis (se remettre en question) c’est le propre d’une penser constructive.

  • Sylvia Pinel sera la femme de service de la gauche dyslexique
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/12/14/sylvia-pinel-presidente-du-parti-radical-de-gauche-participera-finalement-a-

    Diplômée en droit, cette élue de 39 ans était ministre de François Hollande jusqu’en février 2016 ; après le portefeuille de l’artisanat, du commerce et du tourisme qu’elle avait occupé de 2012 à 2014, avait ensuite été nommée femme alibi de parité au ministère du logement, en remplacement de Cécile Duflot, démissionnaire après l’arrivée de Manuel Valls à Matignon.

    Proche de Jean-Michel Baylet, élu lui aussi dans le Tarn-et-Garonne, elle lui avait succédé à la présidence du PRG quand celui-ci entrait au gouvernement comme ministre de l’aménagement du territoire, en février 2016, au moment où elle en sortait.

    Sur Jean-Michel Baylet il est accusé par Isabelle Attard de graves violences contre une ex-collaboratrice. Il a bénéficié d’un non lieu à l’époque.
    http://www.marianne.net/sexisme-assemblee-collaboratrices-temoignent-denoncent-100247163.html

  • Un petit rappel sur la loi #elkhomri
    Ce que nous disions sur les #GOPe le journal Mariane l’avoue.
    C’est la preuve qu’#Hollande exécute des ordres.
    C’est la preuve que la France ne décide plus de ses propres lois.

    Tout le monde a cru que c’était un excès d’autorité lorsque #Valls a imposé la loi par le 49-3.
    C’est faux. C’est simplement que l’ordre venait du dessus, cet à dire de #Bruxelles et que nous avons à faire qu’à des exécutants de la pire espèce.
    Par contre une question grave devrait être débattue.

    Puisque la loi El Khomeri est un ordre des GOPE de Bruxelles, pourquoi les #syndicats ont organisé toutes ces manifestations, avec les risques de blessures, ALORS QU’ILS DEVAIT LE SAVOIR ?

    Pire encore, Jean Luc Mélenchon le savait puisqu’il est lui-même DÉPUTÉ EUROPÉEN

    Vraiment, il est grand temps pour un #Frexit

    http://www.marianne.net/agora-loi-el-khomri-symptome-doxa-bruxelles-100243142.html

  • Finkielkraut n’a rien compris : Bob Dylan a tout à voir avec la littérature
    http://www.marianne.net/finkielkraut-n-rien-compris-bob-dylan-voir-litterature-100247153.html

    Qui menace donc la littérature ? Un essayiste, parlant avec l’autorité que lui confère l’habit vert, s’étrangle contre Bob Dylan : « Il n’a rien à voir avec la littérature ! » Le Nobel, pour un poète populaire, chanteur de surcroît... Ce même essayiste, qui protestait contre la seconde Palme d’or d’Emir Kusturica, pour Underground... Alain Finkielkraut, car c’est lui, avait même eu l’outrecuidance d’attaquer Underground sans l’avoir vu, au motif des origines serbes et bosniaques à la fois d’Emir, pour ensuite écrire un texte dément, qui commençait par « maintenant que j’ai vu le film »... Et ce film était condamnable, car il faisait appel à la musique, à ce rock yougo, tzigane, qui depuis le Temps des Gitans, rythme tous les films de Kusturica !

    En attendant que notre Immortel écrive un « maintenant que j’ai lu les textes des chansons et les chroniques de Bob Dylan », je voudrais dire deux trois choses de la littérature. Non, je ne pense pas que tout est égal à tout. Mais si l’on parle, par exemple de poésie française, il me semble difficile d’en exclure Serge Gainsbourg, Georges Brassens ou Etienne Roda-Gil, pour ne pas remonter à d’autres, considérés jadis comme écrivains mineurs, Boris Vian, Jacques Prévert et bien d’autres.

    La littérature est née du chant, et les clercs, gardiens de la langue latine pure, n’appréciaient guère la Chanson de Roland, cette poésie de troubadour écrite dans une langue populaire, le françois, mélange de bas latin et d’expressions franques. Le chant contemporain est né de la rencontre, sur la terre américaine, des rythmes d’esclaves noirs et des musiciens venus d’Europe, juifs, tziganes, italiens ou espagnols.

    « CE QUI NOUS TUE, CE SONT LES PETITS ÉCRIVAINS DU SYSTÈME »

    Bob Dylan est l’enfant de cette histoire, de nouveau croisée à celle d’une littérature américaine, passée par la Beat Generation, marchant Sur la route avec Kerouac suivi de Leonard Cohen, croisant la SF psychadélique de Californie et le protest song façon Pete Seeger... Comment peut-on, aujourd’hui, oser écrire que cette musique « détruit la musique savante », quand, depuis Kurt Weil, depuis Darius Milhaud et Arthur Honnegger, depuis Georges Gershwin et Leonard Bernstein, la rencontre avec les rythmes afro-américains a, au contraire, reconstruit la musique écrite !

    Il me faut développer, ailleurs, écrire un pamphlet peut-être... Mais ce qui détruit notre littérature n’est évidemment pas le mélange des genres. Je suis un romancier du premier et du second rayon. Je donne la moitié des académiciens français pour mes compagnons de Série Noire, Jean-Patrick Manchette, JB Pouy, Thierry Jonquet et Jean-Claude Izzo. Ce qui nous tue, ce sont les petits écrivains du système, présentant chaque année devant les prix de petites histoires fades, souvent mal écrites, que l’on voudrait nous faire passer pour de la littérature. La littérature, traverse tous les genres, surtout les mauvais, elle est dans la chanson populaire, le récit journalistique, le polar, l’humour, le dialogue et le scénario de cinéma et, figurez-vous, de bande dessinée.

    J’en ai par-dessus la tête des prétentions au magistère de gens qui ne se sont jamais confrontés à la poésie, au spectacle, au roman ou à la nouvelle. La littérature n’a pas de forme normative, elle ne se soumet pas. Et en ce qui me concerne, j’entends la pratiquer, sans me fixer dans un genre, like a rolling stone.

  • Pas de CETA chez nous !
    http://www.marianne.net/agora-pas-ceta-nous-100247127.html

    Sur le fond, ce traité est une étape de plus dans la mise en concurrence entre les peuples. Sous couvert de libre-échange, il se traduira en pratique par une baisse successive des droits sociaux et des normes environnementales. En laissant libre cours à la gouvernance du marché et en instituant une justice ad hoc, cette convention favorise le moins disant social et environnemental, faisant ainsi obstacle à la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    Nous refusons de mettre en compétition nos acquis sociaux, nos systèmes de santé, nos systèmes éducatifs et l’ensemble des services et biens communs.

  • Dans Le Canard Enchaîné du 12 octobre 2016, cette info :

    Lors de la perquisition au domicile de Bernard #Squarcini, la police y a découvert de nombreux documents dont l’original du dossier #Djouhri qui avait totalement disparu des archives…

    Pas vraiment de reprise dans les MSM… Juste en cherchant un peu, cette info au détour d’un article de Marianne du 10 octobre qui mentionne uniquement des « éléments de procédure » et reprend les arguments de B. Squarcini pour justifier de la présence de ces éléments chez lui.

    Pourquoi l’affaire Squarcini inquiète la DGSI (et le sommet de l’Etat)
    http://www.marianne.net/pourquoi-affaire-squarcini-inquiete-dgsi-sommet-etat-100246971.html

    Il y a aussi le fait que les enquêteurs aient ramassé dans la cave de Bernard Squarcini une impressionnante quantité de documents classifiés, aujourd’hui entre les mains de la commission consultative du secret de la défense nationale, qui doit rendre illisibles un certain nombre de noms avant d’intégrer ces éléments dans un dossier judiciaire. Sur ce point, la défense de l’ancien chef espion se résume ainsi : contrairement aux usages, qui veulent qu’un patron a environ quinze jours pour faire ses cartons, il a eu 48 heures pour faire ses valises, l’Elysée exerçant à l’époque une énorme pression sur Manuel Valls, qui continuait à l’époque de le recevoir à intervalles réguliers Place Beauvau, sans lui proposer le moindre poste. C’est donc avec l’aide de chauffeurs du service qu’au printemps 2013, il a transporté jusqu’à chez lui les cartons dans lesquels avait été jeté tout ce qui était entreposé dans son bureau. Coupures de journaux, courriers et documents internes du service, dont des éléments de procédure concernant l’intermédiaire préféré de la Sarkozye, Alexandre Djouhri, provenant, selon les explications fournies par le policier, d’une offre de preuve déposée par un journaliste qu’il poursuivait en diffamation… Déménagement effectué sans chercher à faire le moindre tri. Une recension précise aurait du être effectuée plus tard avec l’aide de son ancien service, mais on ne lui a pas fait signe, a-t-il expliqué à l’IGPN. Pas plus qu’on n’aurait réclamé à Bernard Squarcini son badge d’accès aux locaux de Levallois-Perret, mais que l’on se rassure : le policier avait bien rendu son arme de service… Comme le rappelle cependant un juriste, seul le service émetteur des documents classifiés, en l’occurrence la DGSI, sera à même d’apprécier le préjudice subi…

  • Les « femmes en grève » se soulèvent en Pologne pour le droit à l’IVG
    http://www.marianne.net/les-femmes-greve-se-soulevent-pologne-droit-ivg-100246814.html

    Cette manifestation fait suite à un autre rassemblement qui a eu lieu ce samedi 1er octobre devant le Parlement polonais. Les protestataires – essentiellement des femmes vêtues de noir -, étaient alors entre 5.000 et 10.000. Certaines figures de l’opposition avaient également pris la parole. C’est le cas de Agnieszka Dziemianowicz qui, à travers son mégaphone, a harangué la foule : "Les députés nous ont déclaré la guerre ! Ils ont déclaré la guerre à toutes les femmes polonaises. Nous sommes là pour leur dire qu’il ne gagneront pas, et qu’ils ne nous imposeront pas de nouveaux interdits."

  • Après des violences et menaces de viol, un prof part en guerre contre des policiers
    Lundi 26 Septembre 2016 à 19:16
    http://www.marianne.net/apres-violences-menaces-viol-prof-part-guerre-contre-policiers-100246644.h

    Rentrant chez lui à Saint-Denis le 22 septembre, Guillaume Vadot, professeur à Paris I, assiste à un contrôle de police musclé à la sortie de la gare de Saint-Denis. Outré, il décide de filmer la scène. Ce qui ne plaira pas aux agents sur place qui, d’après lui, le violenteront. Il a décidé de porter plainte pour « souligner ces pratiques courantes. »

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    Facebook censure un témoignage de victime de violence policière
    Par Manuel Vicuña le 26/09/2016 - 19h48
    http://www.arretsurimages.net/breves/2016-09-26/Facebook-censure-un-temoignage-de-victime-de-violence-policiere-id20

    Il a voulu témoigner sur Facebook des sévices policiers dont l’un de ses collègues avait été victime, mais le réseau social en a décidé autrement... en censurant le post de Guillaume Mazeau, maître de conférences à la Sorbonne. Dans cette publication, depuis retranscrite intégralement par Mediapart, le prof livre un récit cru et frontal. « Il vient d’arriver cela à un collègue enseignant à Paris-1. Une scène horrible et impensable il y a quelques années. Le discours anti-flic primaire me fatigue. Mais à un moment il faut ouvrir les yeux. », explique Mazeau qui a décidé de rapporter le témoignage de l’un de ses collègues, prof à la Sorbonne, Guillaume Vadot.

  • Chronique de la folie policière ordinaire, par christian salmon

    | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/christian-salmon/blog/230916/chronique-de-la-folie-policiere-ordinaire

    Il vient d’arriver cela à un collègue enseignant à Paris-1. Une scène horrible et impensable il y a quelques années. Le discours anti-flic primaire me fatigue. Mais à un moment il faut ouvrir les yeux. 

    "Je sortais d’une gare de banlieue avec une copine, en fin de journée. Au moment de passer les tourniquets, on entend des hurlements. Pas un cri normal, mais un cri de douleur, intense, et l’on comprend immédiatement qu’il se passe quelque chose. Comme tous les autres à côté de nous, mon regard est capté par la scène qui se déroule sur notre gauche. Une femme noire d’une cinquantaine d’années est menottée, et c’est elle qui hurle que les menottes lui broient les mains, qu’elle n’en peut plus. Entre elle et le petit attroupement d’habitants qui s’est formé, une trentaine de policiers équipés, avec un chien d’assaut. Il y a la sûreté ferroviaire et la police nationale.

    Les gens sont inquiets, l’ambiance est très tendue, tout le monde demande ce qui se passe, pourquoi ils torturent cette femme en pleine rue. La scène est marquante, elle ressemble à cet été après l’assassinat d’Adama, ou aux images de la mobilisation aux Etats-Unis : une rangée de policiers, face à une autre rangée d’habitantes et habitants noirs de la ville. Ces derniers sont clairs, ils n’ont aucune confiance. Un homme raconte comment son frère a été interpellé sans raison, mis en garde à vue et violenté. Les flics nous disent de « nous casser ».

  • Violences policières. « On va te violer, on va venir chez toi, on va venir à la Sorbonne vous exterminer toi et tes collègues »
    http://www.revolutionpermanente.fr/Violences-policieres-On-va-te-violer-on-va-venir-chez-toi-on-va

    Il vient d’arriver cela à un collègue enseignant à Paris-1 (ça n’est pas moi !). Une scène horrible et impensable il y a quelques années. Le discours anti-flic primaire me fatigue. Mais à un moment il faut ouvrir les yeux.
    "Je sortais d’une gare de banlieue avec une copine, en fin de journée. Au moment de passer les tourniquets, on entend des hurlements. Pas un cri normal, mais un cri de douleur, intense, et l’on comprend immédiatement qu’il se passe quelque chose. Comme tous les autres à côté de nous, mon regard est capté par la scène qui se déroule sur notre gauche. Une femme noire d’une cinquantaine d’années est menottée, et c’est elle qui hurle que les menottes lui broient les mains, qu’elle n’en peut plus. Entre elle et le petit attroupement d’habitants qui s’est formé, une trentaine de policiers équipés, avec un chien d’assaut. Il y a la sûreté ferroviaire et la police nationale.
    Les gens sont inquiets, l’ambiance est très tendue, tout le monde demande ce qui se passe, pourquoi ils torturent cette femme en pleine rue. La scène est marquante, elle ressemble à cet été après l’assassinat d’Adama, ou aux images de la mobilisation aux Etats-Unis : une rangée de policiers, face à une autre rangée d’habitantes et habitants noirs de la ville. Ces derniers sont clairs, ils n’ont aucune confiance. Un homme raconte comment son frère a été interpellé sans raison, mis en garde à vue et violenté. Les flics nous disent de « nous casser ».
    J’avais peur pour la victime de cette interpellation, peur de cette scène raciste, je voyais la police déraper à tout moment. J’ai sorti mon téléphone pour filmer, en me disant que cela pourrait cadrer les choses, faire baisser le niveau d’impunité. Ça n’a pas duré plus d’une minute. L’un des flics m’attrape par l’épaule gauche et me fait pivoter : « celui-là on lui fait un contrôle d’identité ». Je demande pourquoi, il m’arrache mon téléphone. Je lui dis qu’il n’a pas le droit de le consulter sans mandat de perquisition.
    Mais tout s’accélère : dès qu’ils ont réussi à me tirer de leur côté du cordon formé par leurs collègues, ils se mettent à deux sur moi, chacun me faisant une clé à l’un des bras. Une douleur énorme me traverse les articulations. J’ai les deux bras torsadés dans le dos, avec ces deux hommes dans des positions qu’ils ont apprises, qui pèsent de toute leur force pour me plaquer contre le mur. A plusieurs reprises, ils m’écartent un peu et me rebalancent, pour que je me cogne. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait juste de m’intimider et de me mettre à l’écart. Mais ils ne relâchent pas. J’ai le souffle coupé et je ne proteste plus, je me dis qu’ils vont m’embarquer pour « outrage » ou « rébellion », et sont en train de chercher à créer des faits de toutes pièces.
    Le pire en réalité n’était pas la douleur. Les deux flics qui sont sur moi sont surexcités. Et ils se lâchent. Crânes rasés, les yeux brillants, j’ai du mal à croire que la scène qui suit est réelle. « On va te tuer, tu es mort, on va te défoncer, je te crève là sur place dans dix minutes ». Et au fur et à mesure que les cartilages s’étirent sous la torsion, ils remontent mes poignets dans mon dos, et augmentent la torsion. Celui de gauche me met la main sur les fesses. « T’as cru que t’allais jouer avec la police ? Regarde comme on va jouer avec toi ». Et il me met une première béquille. Puis il remet sa main sur mes fesses. Avec les clés de bras, je ne peux plus respirer normalement. Nouvelle béquille. « On va te violer, ça te plaît ça ? Je vais te violer et on va voir si après tu filmeras la police ».
    Ça continue. « Tu soutiens Daesh c’est ça ? ». « Quand ils vont venir tu feras quoi ? Tu vas les sucer ? ». « Faudra pas pleurer et demander qu’on te protège ». Je n’ai réalisé que plus tard qu’ils étaient en train de parler de Daesh...pour justifier leur attitude face à une femme racisée qui avait oublié son pass navigo.
    Ils ouvrent mon sac et prennent mon portefeuille, le vident dans mon dos. Ils me prennent mes clopes en me disant de m’asseoir dessus. Ils trouvent ma carte de prof précaire à la fac. « T’es prof ? Quand l’Etat islamique viendra à la Sorbonne tu vas les regarder en te branlant ? ». Celui de gauche : « Regarde-moi sale pédé. Sale pute. Tu habites là-bas hein ? (il montre mon immeuble). Je vais venir chez toi, je vais mettre une cagoule et je vais te violer ». Je suis vraiment abasourdi, je pense qu’il a répété les mêmes menaces une bonne vingtaine de fois en tout. J’ai affaire à des flics politisés, des flics de l’état d’urgence permanent, qui se vivent comme en guerre contre Daesh, un Daesh qu’ils assimilent à toute personne racisée, et avec qui j’aurais pactisé en me solidarisant de leur victime du jour.
    Ils montent encore d’un cran. « Maintenant on va te mettre des coups de tazer, tu vas voir comment ça pique ». Et, toujours celui de gauche, m’envoie une décharge dans le bras. Je sursaute, et je me mets à trembler. J’essaie de ne pas le montrer, je ne dis rien, mais la pensée qui me vient à ce moment est que la situation va peut-être déraper encore plus. Qu’ils vont me faire une autre clé, ou me frapper avec leur tonfa avant de m’embarquer. « Tu vas crever ». « Je vais t’enculer ». Avec toujours les attouchements. Et la douleur est telle dans les bras, les épaules, le dos, que je me dis que je dois me préparer à ce qu’une de mes articulations lâche.
    Derrière, j’entends la copine avec qui j’étais qui crie, qui leur dit de me lâcher. Je voudrais lui dire de laisser tomber. J’ai une boule au ventre : qu’est-ce que ces tarés lui feront s’ils l’interpellent ? Mais entre-temps, l’attroupement a probablement un peu grossi, et le groupe de policiers doit savoir qu’il ne peut pas faire durer indéfiniment la situation. Celui qui me torsade le bras droit me dit : « Il faut qu’on chope la meuf, on la charge pour appel à rébellion ».
    J’entends qu’ils discutent entre eux. Un des deux hommes me lâchent le bras et me dit : « Tu regardes le mur, si tu te retournes, si tu bouges, on t’ouvres le crâne ». Je ne bouge pas. « On va venir à la Sorbonne, on va vous exterminer toi et tes collègues, sale gauchiste ». Puis ils me retournent et je me retrouve devant les yeux exorbités du flic qui me tenait le bras gauche. « T’es contractuel sale bâtard ? On va te faire un rapport salé, ta titu tu peux te la mettre ». Je ne dis rien. Ils m’appuient sur la poitrine. « Maintenant tu déverrouilles ton téléphone et tu effaces la vidéo ». Je m’exécute, en me disant que c’est dans ma tête et pas sur ces images de l’attroupement statique que ce qui vient de se passer est gravé. Il m’arrache l’appareil, et ouvre le dossier photo, commence à tout regarder.
    Puis tout à coup, le reste de leur groupe charge les habitants qui s’étaient regroupés. C’est rapide et extrêmement violent. Je vois leur chien se jeter sur les gens, et eux avec les gazeuses et les tonfas. Tout le monde fuit, en panique, y compris les personnes âgées. Les deux policiers qui m’ont agressé me jettent mon portefeuille et son contenu à la figure et partent en courant. Je craint pour mon amie, je ne la vois pas. Mais je l’aperçois finalement qui revient, elle avait réussi à s’échapper. Rien à faire d’autre que rentrer chez nous, la rage au ventre, et tout le torse ankylosé et douloureux. Je me dis que cette police raciste serait allée encore plus loin si j’étais racisé. Un homme nous explique que c’est comme ça dans toute la ville depuis ce matin. « Vous voyez on ne fait rien, mais ils tabassent des gens au hasard pour susciter des troubles ». On se réconforte mutuellement, se souhaite bon courage. Il en faudra ; mais on n’en manque pas."

    Source originale : https://www.facebook.com/guillaume.mazeau.1/posts/1116184055140521

  • La Poste : suspendu de ses fonctions après avoir sauvé la vie de sa collègue
    http://www.marianne.net/poste-suspendu-ses-fonctions-apres-avoir-sauve-vie-sa-collegue-100245582.h

    Il s’en est fallu de peu. Il est 8h30, ce 29 février au centre de tri de La Poste de Villeneuve d’Ascq (Nord). Deux heures seulement après sa prise de service, Emeline Broequevielle, 25 ans, est étendue au sol. Son bras ne répond plus, puis tout son côté gauche. Sommés d’appeler les secours par un collègue de travail de la jeune femme, leurs supérieurs font venir une ambulance. A 9h30, après une IRM à l’hôpital, un AVC est diagnostiqué. A la grande surprise de la direction de La Poste, qui n’avait pas vu d’urgence dans son cas : « Aucun signe visible ne pouvait laisser imaginer la nécessité d’une intervention rapide », assurera-t-elle pour justifier le temps mis à appeler les secours.

  • Jean-Pierre Le Goff : « Accuser un tel ou un tel d’islamophobie, c’est le désigner à l’ennemi »
    http://www.marianne.net/jean-pierre-goff-accuser-tel-tel-islamophobie-c-est-designer-ennemi-100241

    Il a la gouaille que l’on n’attend pas d’un ponte de la sociologie. En interview, Jean-Pierre Le Goff, surprend par ses saillies drolatiques, mimant tantôt la voix-gitane-maïs d’une féministe ultra des années 1970, tantôt, le diagnostic pointu d’un pédopsychiatre exalté… A l’occasion de la parution de son dernier livre (1), ce conservateur assumé – « mais conservateur dans la modernité », précise-t-il et pour comprendre la nuance, il va vous falloir lire l’interview ! – a accordé un long entretien à Marianne.net, que nous vous restituons en trois parties. La troisième constate le recul du « gauchisme culturel » sans pour autant se réjouir de ce qui vient après. Et déplore les conditions du débat intellectuel en France, aujourd’hui

    #islam #islamisme #islamophobie