Ce que j’aime bien dans l’article de Nature, c’est que plus que se débarrasser d’un outil mal-adapté et fétichisé, c’est surtout un appel à la nuance et à la mise en contexte.
Mais le véritable pouvoir de changement se trouve surtout du côté des éditeurs et des relecteurs ; si les scientifiques doivent danser la gigue de la p-valeur, c’est parce que le système de publication les y oblige, pas parce qu’ils y sont spécialement attachés.
Il n’y a qu’à voir l’édito dans le même numéro de Nature pour voir que c’est pas gagné :
There are reasonable viewpoints on all sides; Nature is not seeking to change how it considers statistical analysis in evaluation of papers at this time, but we encourage readers to share their views.
▻https://www.nature.com/articles/d41586-019-00874-8
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A p-value is a bijection of the sufficient statistic for a given test which maps to the same scale as the Type I error probability.
Ah ben dit comme ça, c’est tout de suite plus clair ! :)