Réseau Sortir du nucléaire

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  • France : #Tricastin : 4 fois trop d’#hydrocarbures dans l’eau

    Publié le 22 février 2024, un très discret et très succin communiqué d’#EDF annonce sans le dire une #pollution du #Rhône. Un dépassement des concentrations en hydrocarbures dans les rejets de la #centrale_nucléaire du Tricastin (#Drôme) a été mesuré il y a 2 mois. L’industriel ne précise pas l’origine de cette pollution qui est pourtant révélatrice de dysfonctionnements sur le site.

    "Défaut ponctuel d’exploitation", c’est l’explication "la plus probable" selon EDF. L’industriel semble accorder bien peu d’importance au fait d’avoir très largement dépassé ses autorisations de #rejets dans l’environnement. En effet, un taux de 46.6 mg/l a été mesuré fin décembre 2023 dans les rejets de l’installation, alors que la limite est fixée à 10 mg/l. Plus de 4 fois la concentration maximale autorisée.

    Les eaux provenant des zones industrielles du site (comme la salle des machines par exemple) sont susceptibles d’être polluées par des hydrocarbures (#huiles, #pétrole et #dérivés). Elles passent par un système appelé #déshuileur : par un procédé de décantation dans des bassins, les hydrocarbures - qui restent en surface - sont séparés de l’eau avant qu’elle ne soit rejetée dans le milieu naturel (en l’occurrence le Rhône pour la centrale du Tricastin). Quand EDF parle de mesure en sortie de déshuileur, c’est donc bien après le procédé de (soi-disant) dépollution et avant le rejet dans l’environnement. Mais pour qui ne connaît pas le fonctionnement des installations, il n’est pas évident de saisir qu’il s’agit bien d’une pollution.

    Malgré le peu de lignes accordées à la description des faits, EDF prend soin de préciser dans son communiqué qu’il n’y a aucun impact pour l’environnement. Pourtant, ponctuel ou pas, tout déversement de produit chimique dans la nature est une pollution, une altération du milieu naturel qui vient s’ajouter à tous les précédents. Peut-être pour appuyer un peu plus sur le caractère "sans gravité", EDF annonce que les faits sont classés au plus bas niveau de l’échelle INES [1], l’échelle des incidents nucléaires. Sans préciser qu’elle est utilisée uniquement pour les faits qui impliquent de la radioactivité. Ce qui n’est pas le cas de cette pollution chimique. Il est donc normal que l’incident en question ne soit pas classé sur l’échelle INES : il n’a rien à y faire. Ce qui ne veut pas dire qu’il est sans gravité ou sans conséquences.

    Outre le communiqué laconique de l’industriel et son annonce plus que tardive (2 mois après les faits), outre l’art du discourt qui élude toute mention de pollution et ne favorise pas - loin de là - une compréhension des faits, la fréquence des mesures et la surveillance des installations posent questions.

    Que des mesures ne soient faites qu’une fois par mois, est-ce suffisant quand il s’agit de surveiller ce qui est déversé dans l’environnement ? Comment l’exploitant peut-il détecter - et encore mieux, stopper - des rejets qui ne respectent pas les limites fixées pour leurs teneurs en substances chimiques ? Comment, avec un prélèvement tous les 30 jours, détecter des dysfonctionnements du système de dépollution des eaux et réagir à temps pour épargner l’environnement ?
    Surveiller de près le fonctionnement du dispositif anti-pollution, l’entretenir et le nettoyer régulièrement pourrait éventuellement venir contre-carrer des prélèvements et des analyses trop peu fréquents. De même, débusquer les fuites d’huiles et agir dès que l’une d’elle est détectée pourrait aussi renforcer la prévention et la lutte contre les pollutions générées par le site industriel. En d’autres termes, surveiller plus et mieux les équipements pour éviter et résoudre au plus tôt les "défauts d’exploitation". Mais manifestement, ce n’est pas comme ça marche à la centrale EDF du Tricastin.

    Cet incident, déclaré aux autorités car significatif pour l’environnement [2], montre très clairement que le fonctionnement de l’installation et l’organisation d’EDF ne permettent pas de prévenir les pollutions ni de préserver le milieu naturel. Et malheureusement, le cas du Tricastin n’est pas isolé, pour preuve les nombreuses déclarations de dépassement des limites autorisées dans les rejets liquides des centrales nucléaires (voir notre cartEau). EDF est loin, très loin de se donner les moyens de limiter la casse environnementale produite par son activité industrielle.
    Ce que dit EDF :

    Evénements significatifs de décembre 2023

    Publié le 22/02/2024

    Les évènements significatifs suivants ont été déclarés au niveau 0 en dessous de l’échelle INES à l’Autorité de sûreté nucléaire. Ils n’ont eu aucune conséquence sur la sûreté des installations ou sur l’environnement.

    29 décembre 2023, événement significatif environnement

    Conformément à la réglementation, les équipes réalisent un prélèvement mensuel afin d’analyser la quantité d’hydrocarbures en sortie du déshuileur. Le résultat est de 46,6 mg/l pour une limite autorisée de 10 mg/l. Les analyses effectuées en janvier 2024 ne montrent pas de dépassement. Un défaut ponctuel d’exploitation est la cause la plus probable.

    https://www.edf.fr/la-centrale-nucleaire-du-tricastin/les-actualites-de-la-centrale-nucleaire-du-tricastin/evenements-significatifs-de-decembre-2023

    [1] INES : International nuclear and radiological event scale (Échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques) - Description et niveaux ici - https://www.asn.fr/Lexique/I/INES

    [2] Événements significatifs : incidents ou accidents présentant une importance particulière en matière, notamment, de conséquences réelles ou potentielles sur les travailleurs, le public, les patients ou l’environnement. https://www.asn.fr/Lexique/E/Evenement-significatif En dessous des évènements significatifs, il y a les évènements dits « intéressants », et encore en dessous les « signaux faibles ». Un évènement catégorisé « significatif » est donc déjà « en haut de l’échelle » d’importance des évènements

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Tricastin-4-fois-trop-d-hydrocarbures-dans-l-eau

    #rivière #nucléaire #pollution_de_l'eau

  • France : Gravelines : Série noire à la centrale, 5 accidents en 5 semaines

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Gravelines-Serie-noire-a-la-centrale-5-accidents-en-5-sema

    Mi janvier 2024, plusieurs interventions sont en cours sur le réacteur 1 de la centrale #nucléaire de Gravelines (Nord), qui fonctionne à pleine puissance. En lançant ces opérations en même temps, EDF n’a pas anticipé que son réacteur serait privé de plusieurs systèmes qui doivent être pleinement fonctionnels. Manque d’analyse, mauvaise gestion et absence de vision globale, ce nouvel incident montre un sérieux défaut de compétences de l’exploitant nucléaire. Et il n’y a pas que sur le réacteur 1 que les problèmes se multiplient : c’est le 5ème accident déclaré par le site en à peine 5 semaines.

  • La gravité de ce qui s’est produit est à peine croyable

    La personne censée surveiller et conduire l’installation #nucléaire exploitée par Ionisos à Pouzauges (Vendée) est partie, en pleine séance d’irradiation.
    Elle a quitté son poste, sans attendre la relève et sans prévenir personne.

    Son remplaçant a pris la relève 8 minutes plus tard. Heureusement, aucun dysfonctionnement n’est survenu durant la séance en cours.

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Ionisos-Une-usine-nucleaire-en-auto-gestion

  • France : #Gravelines : #EDF déverse des #déchets (trop) radioactifs en mer

    Quand l’industriel prend la nature pour une décharge

    Début décembre 2023, la centrale de Gravelines (Hauts-de-France) a déversé dans la mer les déchets liquides radioactifs qu’elle produit. Les alarmes ont retenti au bout de quelques secondes, alertant sur leur niveau de radioactivité et de dangerosité.

    La bonne nouvelle c’est que les alarmes fonctionnent. La mauvaise c’est que EDF prend la mer pour une décharge et y déverse ses déchets sans vérifier avant ce qu’il y a dedans. Il aura fallu 23 secondes pour que les alarment se déclenchent et que les rejets soient arrêtés. Durant près d’une demie minute, EDF a déversé dans la nature trop de radioactivité, plus que ce qui lui est autorisé.

    Les réacteurs nucléaires produisent lors de leur fonctionnement toutes sortes de déchets et de résidus, chimiques et/ou radioactifs, de différents niveau de dangerosité. Certains sont liquides, d’autres gazeux, d’autres solides. Seuls les déchets solides sont envoyés vers des filières extérieures, les substances liquides et gazeuses finissent dans la nature, après avoir été plus ou moins traitées. C’est que EDF, comme toutes les industries, a obtenu des autorités un droit à polluer : il a des autorisations de rejets. Mais il ne peut pas déverser n’importe quoi n’importe quand n’importe où dans la nature, il y a des conditions précises et des limites fixées pour les rejets de chaque substance.

    C’est justement ces autorisations que EDF n’a pas respectées. Il a lancé le déversement du contenu d’un réservoir de déchets liquides produits en zone nucléaire dans la nuit du 2 au 3 décembre 2023, sans en vérifier au préalable la teneur. Au bout de 23 secondes les alarmes signalant trop radioactivité se sont déclenchées, et les rejets en mer ont été interrompus. EDF ne dit pas si tout ce qui a été déversé durant ces 23 secondes a été récupéré ou pas. Il est probable qu’une partie du contenu du réservoir radioactif ait atteint la mer avant que EDF ne ferme les écoutilles. L’industriel ne précise pas non plus quels types de radioéléments étaient présents, ni en quelle concentration, pas plus qu’il ne dit quelle(s) limite(s) a été dépassée.
    Une chose est sûre : ces limites existent pour limiter la dangerosité de ces rejets. Selon leur niveau de concentration, les substances radiochimiques peuvent être très néfastes, pour l’homme et pour les écosystèmes. EDF a prévenu les autorités quelques jours après l’incident. Le public lui, ne sera averti que 3 semaines après, par un bref communiqué qui n’explique rien.

    Pourquoi les équipes de conduite ont autorisé ce rejet radioactif alors qu’il ne respectait pas les limites ? Problème de place et d’espace de stockage de ces déchets liquides produits en permanence sur le site nucléaire ? « Oubli » d’une étape dans la procédure ? Quoiqu’il en soit, l’incident montre bien que pour EDF, respecter ses autorisations de rejet et penser avant tout à préserver l’environnement n’est pas la priorité. Sa priorité semble plutôt d’aller vite, et de continuer à produire. Quitte à mal faire et à faire mal. Sachant que le site nucléaire comporte déjà 6 réacteurs et que EDF voudrait en construire deux autres, les accidents relevant d’une mauvaise gestion - déjà très fréquents (voir le bandeau à droite de cet article) - ne risquent pas de s’arrêter.

    Ce que dit EDF :

    Les évènements significatifs déclarés à l’Autorité de sûreté nucléaire en décembre 2023

    Publié le 21/12/2023

    Le 2 décembre en fin d’après midi, un réservoir d’effluents liquides dilués (KER) de l’ilôt nucléaire est mis à la disposition du service Conduite afin d’effectuer un rejet réglementé dans l’environnement naturel. Dans la nuit du 2 ou 3 décembre, l’opération est engagée, contrôlée par les chaines de mesure de radioprotection (KRT) qui assurent notamment la surveillance et le respect des seuils de rejet fixé par les décrets.

    Au bout de 23 secondes, ces chaines déclenchent et stoppent automatiquement le rejet, en raison d’un dépassement du seuil d’alarme. Cet écart n’a pas eu de conséquence sur l’environnement et a été déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire le 6 décembre 2023 en événement relevant du domaine Environnement.

    https://www.edf.fr/la-centrale-nucleaire-de-gravelines/les-actualites-de-la-centrale-nucleaire-de-gravelines/les-evenements-significatifs-declares-a-lautorite-de-surete-nucleaire-en-decembr

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Gravelines-EDF-deverse-des-dechets-trop-radioactifs-en-mer
    #radioactivité #déchets_nucléaires #résidus #pollution #centrale_nucléaire #incident

  • Les raisons des mystérieux transports du combustible de l’EPR de Flamanville
    https://www.sortirdunucleaire.org/Les-raisons-des-mysterieux-transports-du-combustible-de-l-EPR-de-

    Fin octobre 2023, le journal Ouest-France signale de mystérieux transports de combustible nucléaire, quittant l’EPR de Flamanville (Normandie) pour être renvoyé là où il a été fabriqué (Drôme). Ce retour à l’envoyeur est dû à de sérieuses difficultés. Comme le révèle un récent document de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), une partie du combustible de l’EPR est en réalité inutilisable en l’état. Pourtant, EDF a assuré au média qu’il « n’y a pas de sujet combustible ». Retour sur ce sujet (qui existe bel et bien) et explications sur les raisons de ces mystérieux transports.

    #EPR #IRSN #EDF #Flamanville

    • AVIS IRSN N° 2023-00151 : Réacteurs électronucléaires EDF – EPR – Corrosion du gainage en alliage M5 des assemblages de combustible – 13/10/2023
      https://www.irsn.fr/sites/default/files/2023-11/Avis-IRSN-2023-00151.pdf

      Toutefois, les assemblages chargés en positions non périphériques, fabriqués antérieurement à l’identification du phénomène de corrosion accélérée sur le parc électronucléaire français, contiennent des gaines en alliage M5 issues de coulées de matière à faible teneur en fer. Leur sensibilité au phénomène de corrosion accélérée doit donc être considérée pour définir le plan de chargement des assemblages pour le premier cycle d’irradiation de l’EPR FA3, d’autant plus que la majorité de ces coulées ne dispose, à date, d’aucun REX.

      Au cours de l’expertise, EDF a optimisé le plan de chargement des assemblages (type et position dans le cœur) afin, d’une part, de limiter le phénomène de corrosion accélérée du gainage M5 lors du premier cycle d’irradiation de l’EPR FA3, et d’autre part d’anticiper le plan de chargement des cycles suivants. Les optimisations, réalisées au regard de la teneur en fer des coulées, conservent la répartition et la position des assemblages dans le cœur par type d’enrichissement en uranium 235 et consistent à :
      exclure les assemblages présentant un nombre élevé de crayons issus de la coulée hypersensible identifiée, en particulier ceux avec le plus fort enrichissement en uranium 235. Ces assemblages seront remplacés par des assemblages d’enrichissement identique présentant des crayons issus de coulées de matière M5 de plus forte teneur en fer. Toutefois, quelques assemblages contenant un très faible nombre de crayons issus de la coulée hypersensible sont conservés dans la mesure où le REX montre des épaisseurs de zircone modérées pour ce type d’assemblage ;
      • sélectionner, pour les autres assemblages, ceux comportant les coulées de plus forte teneur en fer disponibles, en particulier pour ceux présentant le plus fort enrichissement en uranium 235.

      (c’est moi qui graisse)
      explication des retours au producteur

      Ceci dit, ça laisse apparaître chez celui-ci un défaut de maîtrise du procédé assez ahurissant ! Dans un cadre de certification d’assurance qualité que j’imagine au top niveau, on a, en sortie, des variations des valeurs de paramètres qui sont (ou se révèlent ?) critiques. C’est dingue !

  • Carte de France « nucléaire danger permanent » mise à jour
    https://www.sortirdunucleaire.org/Carte-de-France-nucleaire-danger-permanent-1172

    Nous venons de mettre à jour l’interface de notre carte de France en ligne « Nucléaire : danger permanent ». Avec cet outil renouvelé, vous pourrez découvrir en cliquant sur les installations tout le travail de surveillance, de veille juridique et autres dossiers de fond que nous effectuons sur chacune des trop nombreuses installations nucléaires qui constellent le sol français. Parmi les nouvelles fonctionnalités, découvrez l’âge des réacteurs ou encore quel serait le périmètre de la zone interdite en cas de catastrophe nucléaire.

    Les sites miniers mentionnés sur la carte dans sa version papier sont fondés sur les données de l’inventaire MIMAUSA effectué par l’IRSN. Nous avons fait le choix de référencer les sites en fonction du nom des communes sur le territoire desquelles ils sont implantés, pour permettre à tout citoyen de savoir s’il habite à proximité, même s’il n’a jamais entendu parler des sites miniers proches. Afin de vous permettre de savoir quels sont les sites miniers (référencés par leur nom) correspondant à une commune référencée sur notre carte papier, vous pouvez télécharger la liste de correspondance « commune - sites miniers » au format PDF.

    #nucléaire

  • PLF 2024 : les associations dénoncent un amendement qui menace de bâillonner la société civile
    https://www.sortirdunucleaire.org/PLF-2024-les-associations-denoncent-un-amendement?origine_sujet=L

    Vendredi 13 octobre un amendement au projet de loi de finances a été adopté en commission des finances de l’Assemblée nationale : ce dernier, rédigé par la FNSEA et repris sous différentes formes par des député·e·s de la droite, de l’extrême droite et de la majorité, vise à suspendre les avantages fiscaux à tout organisme faisant appel à la générosité du public [1] au titre des dons, versements et legs lorsque ceux-ci seraient condamnés pour certaines infractions pénales. Il élargit la liste de ces infractions, en y ajoutant entre autres la diffamation, la provocation à la commission de délits, le fait d’occuper un terrain appartenant à autrui ou encore la dégradation de biens.

  • EDF a commencé à démarrer son réacteur alors qu’une avarie affectait les grappes de commande sans qu’elle n’ait été détectée préalablement, mais qui plus est, l’industriel a mal dosé le bore qu’il a injecté dans la cuve pour diminuer la puissance de la réaction nucléaire qu’il avait lancée.

    Par cette double erreur, l’industriel a directement entravé sa capacité à garder le contrôle de la réaction #nucleaire

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Dampierre-Quand-EDF-gere-mal-la-reaction-nucleaire

  • Depuis 2021, plusieurs transports de Framatome avaient dépassé les limites de masse d’#uranium prenant le risque de déclencher une réaction #nucleaire spontanée

    Ce risque, dit de #criticité, est le B.A-BA pour qui travaille avec des matières radioactives, un principe de base à connaître.
    Manifestement Framatome ne se soucie pas que cette règle soit connue et respectée.

    L’incident démontre un profond manque de rigueur sur le site nucléaire de Romans-sur-Isère

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Romans-sur-Isere-Trop-d-uranium-sur-les-routes

  • 🛑 ☠️ ☢️ Appel de scientifiques contre un nouveau programme nucléaire...

    Le 11 Février 1975 dans les colonnes du Monde, 400 scientifiques invitaient la population française à refuser l’installation des centrales nucléaires « tant qu’elle n’aura pas une claire conscience des risques et des conséquences ». Rappelant le caractère potentiellement effroyable d’un accident nucléaire, ils constataient que « le problème des déchets est traité avec légèreté », et que : « systématiquement, on minimise les risques, on cache les conséquences possibles, on rassure ».

    La pertinence de cet appel, qui pourrait être repris quasiment mot pour mot aujourd’hui, a été largement confirmée dans les dernières décennies (...)

    🛑 ☠️ ☢️ 🌍 #écologie #environnement #nucléaire #danger... #antinucléaire !

    🏴 ★ #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

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    ▶️ https://www.sortirdunucleaire.org/Appel-de-scientifiques-contre-un-nouveau-programme-nucleaire

  • 🛑 ☢ 🌍 France : EPR Flamanville : Pas encore en service, déjà polluant...

    Plus de 250 kilos de liquides de refroidissement se sont « échappés » du système produisant de l’eau froide pour l’EPR de Flamanville (Normandie). Pas encore en service, mais déjà fourni en combustible nucléaire, le réacteur a, comme tous ses congénères, besoin de refroidissement. Ce froid est produit à l’aide de liquides réfrigérants qui se transforment en gaz lorsqu’ils sont à une pression atmosphérique normale. Étant donnée la composition chimique de ces liquides, ces rejets gazeux engendrés par les fuites ont un fort pouvoir de réchauffement global, bien plus puissant que le CO2 (...)

    🛑 ☢ ☠️ 🌍 #EPR #Flamanville #danger #écologie #pollution #environnement #nucléaire #antinucléaire

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    ▶️ https://www.sortirdunucleaire.org/France-EPR-Flamanville-Pas-encore-en-service-deja-polluant

  • 🛑 Victoire ! Après 6 années de procédure, EDF est enfin condamnée !

    Ce 3 mai 2023, à l’issue d’une longue bataille judiciaire, la cour d’appel d’Orléans a enfin reconnu EDF coupable d’une série d’irrégularités et de manquements à la sécurité constatés à la centrale de Belleville-sur-Loire. Nos associations Réseau "Sortir du nucléaire" et Sortir du nucléaire Berry-Giennois-Puisaye se félicitent de la condamnation d’EDF pour cette affaire qui remonte à 2017.
    Des équipements importants pour la sûreté dans un état alarmant Le 13 septembre 2017, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) plaçait la centrale nucléaire de Belleville sous surveillance renforcée après une inspection menée en avril 2017.
    De nombreux équipements importants pour la sûreté ont été découverts dans un état de délabrement avancé. Leur usure était aggravée par un manque évident d’entretien et des réparations de l’ordre du rafistolage. De plus, cette inspection a fait apparaître des problèmes organisationnels, un manque dans la rigueur et la traçabilité des opérations de maintenance et, trop souvent, une sous-estimation de la gravité des dysfonctionnements [1] .
    La situation n’était par ailleurs pas nouvelle : en 2015, le Réseau “Sortir du nucléaire“ avait déjà porté plainte pour une trentaine d’infractions à la réglementation environnementale et nucléaire à la centrale de Belleville [2].
    La culpabilité d’EDF reconnue en justice malgré de nombreuses entraves C’est sur la base du rapport établi par l’ASN en 2017 que le Réseau “Sortir du nucléaire“ et l’association locale SDN Berry-Giennois-Puisaye ont adressé une plainte au Procureur de Bourges le 20 octobre 2017.

    🛑 ☠️ ☢️ 🌍 #écologie #environnement #contamination #pollution #radioactivité #nucléaire #danger... #antinucléaire ! #EDF

    🏴 ★ #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

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    ▶️ https://www.sortirdunucleaire.org/Victoire-Apres-6-annees-de-procedure-EDF-est

  • ☠️ ☢️ Message à toutes les personnes qui continuent de se préoccuper du sort des habitants de Fukushima...

    Nouveaux réacteurs, redémarrage et prolongation de ceux existants... Au Japon, le gouvernement s’est engagé à relancer le nucléaire, ravivant la colère des habitants et des victimes de Fukushima. Contre les verdicts iniques des procès civils, et contre la décision du gouvernement japonais de rejeter les eaux radioactives de Fukushima dans la mer, Ruiko MUTO, déléguée de la partie plaignante au procès pénal intenté contre les dirigeants de TEPCO, appelle à la mobilisation (...)

    🛑 ☠️ ☢️ 🌍 #Fukushima #écologie #mer #environnement #contamination #pollution #radioactivité #nucléaire #danger... #antinucléaire !

    🏴 ★ #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

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    ▶️ https://www.sortirdunucleaire.org/Message-a-toutes-les-personnes-dans-le-monde-qui

  • ☢️ 💦 Le gouvernement à côté de la flaque : L’impact incertain et approximatif du nucléaire sur l’eau...

    Le 30 mars dernier, Emmanuel Macron a présenté un « Plan eau » : une série de mesures concernant la gestion de l’eau en France et son adaptation au changement climatique. Au sujet du nucléaire, le chef de l’État a aligné imprécisions et approximations. Il a ainsi montré une nouvelle fois l’impréparation de la filière aux dérèglements en cours et à venir.

    🛑 ☠️ ☢️ 🌍 #écologie #eau #environnement #contamination #pollution #radioactivité #nucléaire #danger... #antinucléaire !

    🏴 ★ #Anticapitalisme #antiproductivisme #décroissance #anarchisme

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    ▶️ https://www.sortirdunucleaire.org/Le-gouvernement-a-cote-de-la-flaque-L-impact

  • Le nucléaire, un tiers de l’eau consommée en France ? | TF1 INFO
    https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/le-nucleaire-un-tiers-de-l-eau-consommee-en-france-2250492.html

    Le bilan environnemental de la France réalisé par le ministère de la Transition écologique soulignait ainsi dans son édition 2021 qu’en moyenne, « entre 2008 et 2018, le volume annuel d’eau consommée est estimé à 5,3 milliards de m3 en France métropolitaine (soit environ 20 % de l’eau prélevée, hors alimentation des canaux) ». Si l’agriculture est présentée comme « la première activité consommatrice d’eau avec 45 % du total », vient ensuite « le refroidissement des centrales électriques », essentiellement nucléaires, à hauteur de « 31% ». C’est à ce document, plus récent, que la cheffe de file des écologistes se réfère pour évaluer les besoins en eau des centrales.

    • Au moment ou le seigneur-président nous annonce la construction de 6 (et plus) nouveaux réacteurs nucléaires les questions qui se posent sont notamment :
      – comment les refroidir ?
      – quel impact sur la faune et la flore des fleuves ?
      – quelle qualité d’eau en aval des centrales (en termes de potabilité) ?

      Lire l’excellent dossier du magazine Sortir du nucléaire n°95 consacré à se sujet
      https://www.sortirdunucleaire.org/Sortir-du-nucleaire-no95

      Le dossier de notre Revue est consacré à l’eau, l’un de nos biens communs les plus précieux. Retour sur les accidents survenus dans nos centrales nucléaires et qui ont impactés notre eau, durant l’année écoulée ; ainsi que sur les arrêtés dérogatoires de dépassement des normes de rejets d’eau chaude dans nos cours d’eau, déjà malmenés par les températures caniculaires. Il y est également question de l’impact de ces rejets thermiques sur la biodiversité des milieux aquatiques. Focus sur le laboratoire indépendant et l’observatoire citoyen de contrôle de la radioactivité de l’Ouest. Et enfin découvrez la vaste campagne « Le nucléaire met notre eau en danger » initiée par le Réseau « Sortir du nucléaire ».

      #nucléaire #eau

  • 🛑 ☢ ☠ 🌍 #écologie #environnement #contamination #pollution #radioactivité #nucléaire #danger... #antinucléaire

    ☠️☢️ 8 bonnes raisons d’être antinucléaire... - Réseau Sortir du Nucléaire

    Face aux crises sanitaires, écologiques et économiques en cours et à venir, notre modèle de production et de consommation est défaillant. Il est urgent de dépasser les logiques de profit à court terme et de se recentrer sur l’essentiel. Il nous faut passer à un système énergétique plus sobre, sûr, résilient, local et renouvelable.
    Et le nucléaire n’en fait assurément pas partie (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.sortirdunucleaire.org/8-bonnes-raisons-d-etre-antinucleaire-1235

  • France : Générique : 16 réacteurs particulièrement sujets à la corrosion sous contrainte

    https://www.sortirdunucleaire.org/France-Generique-16-reacteurs-particulierement-sujets-a-la-corros

    Mi décembre 2022, plus d’un an après la découverte du phénomène, EDF annonce que ses 16 réacteurs nucléaires les plus récents sont aussi les plus « sensibles » à la corrosion sous contrainte (CSC). Il en reste six à « traiter » entièrement en 2023 et pour ceux-là (et pour Cattenom 1), EDF change de stratégie : fini les contrôles et les découpes de tronçons présentant des indications, toutes les tuyauteries des circuits d’injection de sécurité (RIS) « dont les soudures pourraient être affectées » seront remplacées.

    [...]

    cette stratégie de remplacement à l’identique pose questions. Outre les déchets radioactifs qui vont être générés par la mise au rebus de ’ensemble des circuits RIS de 8 réacteurs, la répétition du phénomène paraît fort probable si les circuits de remplacement sont identiques.

    Quand je bossais à EDF, pour acheter un truc, tu devais pondre une étude technico-économique.
    Quand t’es jeune, tu te défonces, tu laisses rien au hasard et tu ponds le truc et tu le tends tout fier parce que tu sais qu’un choix rationnel tendra forcément vers la solution que tu mets en avant.
    La première fois tu comprends pas le choix retenu.
    La deuxième non plus. Puis là t’as un ancien qui te conseille de lever le pied et qui te souffle gentiment que c’est le « responsable achat » qui a le dernier mot.
    Tu réponds que tu sais mais que justement t’as tout mis dans le document pour lui montrer le meilleur rapport qualité prix par rapport au besoin.
    Et là l’ancien te regarde avec tendresse et compassion...et il te dit ce que ta jeunesse ne soupçonnait même pas : il s’en fout de ton document....ils regardent que les prix les responsables achat.

    Chaque défaut générique me fait penser qu’il y a un responsable achat qui n’a pas lu le document derrière ces conneries...

  • Risques de pénurie d’électricité : qui est responsable de la crise ?

    https://www.sortirdunucleaire.org/Risques-de-penurie-d-electricite-qui-est

    Risques de pénurie d’électricité : qui est responsable de la crise ?

    Risques de délestages, de coupures ciblées touchant une partie de la population... Cet hiver, la pénurie d’électricité est une réalité. RTE, qui gère le réseau électrique au niveau national, avertit d’une situation très tendue. Face à cette crise, de nombreuses voix incriminent la guerre en Ukraine, un soutien insuffisant au nucléaire, voire la fermeture de Fessenheim. Mais qu’en est-il vraiment ?

    Une pénurie liée à la situation du parc nucléaire français

    Traditionnellement, l’hiver est une période délicate pour le réseau électrique français : la part importante du chauffage électrique, très énergivore, engendre des pics de consommation qui ne peuvent être affrontés qu’en important massivement du courant depuis d’autres pays européens. Cette année, la situation est rendue encore plus compliquée par un phénomène inédit : un nombre record de réacteurs nucléaires, notamment les plus puissants, sont indisponibles. En 2022, la moitié d’entre eux ont dû être arrêtés. Et si des redémarrages progressifs ont eu lieu, ce phénomène risque de perdurer dans le temps. Au 13 décembre, 15 réacteurs sur 56, soit un tiers de la puissance nucléaire installée, sont toujours à l’arrêt. Parmi eux, 12 ne redémarreront pas avant Noël (source : https://nuclear-monitor.fr)

    Pourquoi ces arrêts en cette période cruciale ?

    Quelques-uns sont arrêtés dans le cadre de travaux destinés à prolonger leur durée de fonctionnement, d’autres pour réaliser des opérations de maintenance lourde qui auraient dû avoir lieu pendant la première vague du Covid et ont été décalées.

    Surtout, une quinzaine sont (effectivement ou potentiellement) concernés par un grave problème de corrosion détecté sur des tuyauteries essentielles pour la sûreté. Ce défaut est très préoccupant car il accroît dangereusement le risque d’une rupture de ces tuyauteries, qui entraînerait un accident nucléaire. À l’heure actuelle, on ne sait pas encore s’il s’agit d’un défaut de conception ou de fabrication. Des examens et travaux de réparation sont toujours en cours. Les réacteurs les plus récents (qui sont aussi les plus puissants) sont les premiers touchés mais l’ensemble du parc doit faire l’objet d’investigations, qui s’étaleront jusqu’en 2025.

    Ce ne sont pas les écologistes qui ont saboté le parc nucléaire français pour l’empêcher de fonctionner, mais bien l’industrie nucléaire qui est victime de sa propre vulnérabilité. Depuis des années déjà, l’Autorité de sûreté nucléaire avertissait : les centrales ayant été construites en série, si un défaut générique était un jour détecté, il faudrait alors arrêter un très grand nombre de réacteurs d’un coup.

    On n’en fait pas un peu trop avec la sûreté et le principe de précaution ?

    Tant EDF que les autorités en charge du contrôle de la sûreté prennent ce problème très au sérieux. Relancer coûte que coûte les réacteurs arrêtés, sans prendre le temps d’investigations approfondies, aboutirait à bâcler les examens et les réparations nécessaires et pourrait avoir des conséquences très graves. Non seulement ces arrêts sont absolument impératifs, mais il serait même nécessaire d’augmenter le niveau d’exigence. Suite à une inspection menée dans l’usine italienne où sont fabriquées certaines tuyauteries de remplacement, l’Autorité de sûreté nucléaire a souligné que les conditions de surveillance et de traçabilité et la qualité des gestes n’était pas au niveau requis pour un problème de cette importance.
    « Si Fessenheim n’avait pas été fermée, on n’en serait pas là ! » Vraiment ?

    Fessenheim était la centrale la plus vieille et la moins puissante du parc nucléaire français. À pleine puissance, elle fournissait 1760 MW, soit guère plus de 2% de la production électrique française. C’est une goutte d’eau comparée à la puissance des réacteurs qui font actuellement défaut, soit près de 20 000 MW au 13 décembre.

    Quoi qu’en disent certains commentateurs, il n’est plus possible de relancer Fessenheim. Le combustible nucléaire a été évacué et certaines opérations de démantèlement ont déjà commencé.

    Par ailleurs, cette fermeture, annoncée en 2012 mais réalisée seulement en 2020, était nécessaire et incontournable du point de vue de la sûreté. Fessenheim avait tout juste dépassé les 40 ans. Elle répondait encore aux normes qui s’appliquent aux réacteurs de plus de 30 ans, mais elle n’aurait certainement pas pu se conformer au référentiel requis pour une prolongation de 10 ans au-delà de 40 ans. En effet, celui-ci exigeait des travaux lourds et très probablement impossibles à réaliser, notamment le renforcement du radier (socle en béton sous la centrale) pour éviter qu’il soit percé en cas d’accident. Particulièrement mince, celui-ci avait fait l’objet d’un petit renforcement en 2012, mais insuffisant pour répondre aux objectifs pour les 40 ans. Ce point n’était pas anodin, la centrale étant construite au-dessus de la plus grande nappe phréatique d’Europe, en zone sismique et en contrebas du Grand Canal d’Alsace. Devant les parlementaires, l’Autorité de sûreté nucléaire a reconnu que la centrale n’aurait pas pu continuer à fonctionner au-delà de 2020 sans enfreindre les normes requises en termes de sûreté. (pour plus d’informations, consulter notre dossier)
    « La France a besoin de nouvelles centrales nucléaires pour sortir de cette situation ! » Vraiment ?

    Même en accélérant au maximum les délais et les procédures pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires (ce qui implique de porter atteinte au droit de l’environnement et de l’urbanisme), de nouveaux réacteurs ne pourraient pas être opérationnels avant 2035-2037, selon un rapport officiel publié en février 2022. En outre, un rapport interne de l’administration, dévoilé par le média Contexte, indiquait que ce délai était très optimiste et que la mise en service d’un premier réacteur, de façon réaliste,ne pourrait pas avoir lieu avant 2040, voire 2043 ou 2045. Autant dire que ces nouveaux réacteurs ne régleraient rien aux problèmes qui se posent cet hiver, ni le suivant ! Et si nous comptons sur ces réacteurs pour l’électricité de demain, nous risquons d’être confronté·es aux mêmes problèmes qu’actuellement à la fin des années 2030.

    Chercher à aller plus vite encore ne servirait à rien et entraînerait même des effets pervers. La filière nucléaire française souffre en effet d’un cruel déficit de compétences et de rigueur, au point qu’elle doit faire venir de l’étranger des travailleurs spécialisés pour réparer les réacteurs touchés par la corrosion. Il reste encore des années d’efforts à fournir pour l’ingénierie soit au point pour les projets de nouveaux réacteurs, qui n’existent que sur le papier. Dans ces conditions, pousser pour un démarrage à tout prix et au plus tôt des projets envoie un très mauvais signal, avec le risque que certaines opérations soient bâclées et les problèmes irrésolus mis sous le tapis pour ne pas freiner le calendrier. EDF risquerait donc de voir se répéter les problèmes qu’elle a connus sur le chantier de l’EPR de Flamanville, qui a connu d’innombrables malfaçons et compte actuellement 11 années de retard.

    Plusieurs scénarios officiels (RTE, Ademe) et associatifs (négaWatt) le démontrent : nous n’avons pas besoin de nouveaux réacteurs pour atteindre nos objectifs climatiques et énergétiques. Miser sur ce moyen de produire de l’électricité à l’avenir, alors que le 100% renouvelable est possible à terme, représenterait surtout une perte de temps et de ressources qui ne résoudrait pas nos problèmes.
    « Les énergies renouvelables ne nous servent à rien ! »

    Sans le soutien des énergies renouvelables (hydraulique, mais aussi solaire et éolien), la situation actuelle serait encore plus compliquée, imposant de recourir encore plus aux importations et aux énergies fossiles. Même en une période qui n’est ni très venteuse ni très ensoleillée, leur contribution reste décisive.

    La part des énergies renouvelables est encore trop peu élevée en France. Cela ne résulte pas de limites techniques, mais bien de décisions politiques : la France est le seul pays d’Europe à avoir raté ses objectifs de développement des énergies renouvelables.

    Alors que de nouveaux réacteurs ne produiraient pas d’électricité avant 15 ou 20 ans au mieux, de nouvelles installations renouvelables pourraient être opérationnelles beaucoup plus tôt. Si nous voulons nous sortir de cette situation, c’est la solution sur laquelle miser à moyen terme, tout en faisant le maximum, à court terme, pour économiser l’énergie

    #nucléocratie