• 50 ans après Armstrong, 15 auteurs de SF imaginent l’avenir de l’humanité dans l’espace en 2069
    http://onpk.net/index.php/2019/07/24/739-50-ans-aprs-armstrong-15-auteurs-de-sf-imaginent-l-avenir-de-l-humanit-dan

    Quand un de mes auteurs contemporains favoris - Alain Damasio - met les pieds dans le plat : Je pense qu’il ne se passera rien d’ici 50 ans. Je pense qu’on s’est totalement gouré là dessus. C’est comme la robotique et le cycle des robots d’Asimov, c’est une catastrophe totale. Je...

    #Notes

  • « Homo luzonensis », un petit homme des Philippines qui vient de loin
    https://www.liberation.fr/sciences/2019/04/10/homo-luzonensis-un-petit-homme-des-philippines-qui-vient-de-loin_1720526

    Des fouilles dans une grotte de l’île de Luçon ont permis de mettre la main sur des os de pied et de main et des dents vieux d’au moins 50 000 ans, ayant appartenu à trois individus d’une espèce humaine de petite taille et contemporains d’« Homo sapiens ».

    Tous les os paraissent étranges. Les phalanges de pied sont très courbées et possèdent des zones d’insertion bien creusées, qui devaient accueillir des muscles assez développés pour fléchir le pied. Rien à voir, donc, avec un pied d’Homo sapiens bipède… Cet humain-là devait avoir une capacité de préhension par le pied et peut-être monter aux arbres, comme les vieux (2 à 3 millions d’années) Australopithèques d’Afrique.

    Des fouilles récentes, sur un site voisin, ont cependant révélé des outils de pierre âgés de 700 000 ans et des os de rhinocéros montrant des traces de boucherie, laissant présager une très vieille présence humaine à Luçon. Sûrement les ancêtres d’Homo luzonensis. « Mon hypothèse, c’est qu’une sorte d’Homo erectus peut-être venu de Chine a réussi à traverser la mer et s’est installé sur l’île de Luçon, où il a subi les effets de l’endémisme insulaire, et cela a donné Homo luzonensis, tente Florent Détroit. Mais c’est très spéculatif, je me trompe peut-être sur un ou plusieurs aspects de ce scénario simpliste. »

  • (1) La première sortie 100% féminine dans l’espace annulée, faute de combinaison à la bonne taille - Libération
    https://www.liberation.fr/sciences/2019/03/26/la-premiere-sortie-100-feminine-dans-l-espace-annulee-faute-de-combinaiso

    Zut alors, c’est quand même ballot… Ce vendredi devait avoir lieu la première sortie dans l’espace 100% féminine de l’histoire de la station spatiale internationale (et donc de l’histoire de l’humanité tout court). Mais la Nasa a changé ses plans au dernier moment, et on a appris cette nuit que l’équipe sera finalement constituée d’un homme et d’une femme.

    Le problème ? Il n’y aura pas assez de combinaisons spatiales à la bonne taille pour vendredi. Les sorties dans l’espace – qu’on appelle « activités extra-véhiculaires » dans le métier, soit « EVA » pour faire court – sont pourtant planifiées et organisées des mois à l’avance. On avait donc prévu, pour cette petite virée hors de l’ISS, une combinaison en taille M pour l’astronaute américaine Christina Koch, et une taille L pour sa collègue Anne McClain. Elles sont bien rangées dans leur placard, prêtes à être enfilées vendredi.

    Mais Anne McClain a déjà effectué une première sortie vendredi dernier, le 22 mars. C’était la toute première EVA de sa carrière, et elle en a tiré au moins deux enseignements capitaux : d’une part, elle sait désormais comment remplacer une batterie pour les panneaux solaires de la station (une compétence assez classe en matière de bricolage), et d’autre part, la taille L est trop grande pour elle. « Anne s’était entraînée avec du M et du L, et elle pensait préférer la taille large. Mais après la sortie de vendredi, elle a décidé que la taille medium lui allait mieux », raconte Stephanie Schierholz, porte-parole de la Nasa. Et il vaut mieux se sentir à l’aise quand on doit passer six à sept heures dans le vide spatial à effectuer des manipulations minutieuses : de l’avis de tous les astronautes qui s’y sont frottés, les EVA sont éreintantes.

    L’astronaute Anne McClain lors de sa sortie extra-véhiculaire du 22 mars, qui a duré 6 heures et 39 minutes pour améliorer les capacités de stockage d’énergie de la station spatiale.L’astronaute Anne McClain dans sa combi trop grande, lors de sa sortie extra-véhiculaire du 22 mars, qui a duré 6 heures et 39 minutes pour améliorer les capacités de stockage d’énergie de la station spatiale. (Photo Nasa)

    Pour garantir à Anne McClain de bonnes conditions de travail, il faut donc revoir sa garde-robe. Ce n’est malheureusement pas aussi facile que changer de chemise : les combinaisons spatiales sont constituées de nombreuses pièces – torse, épaules, bras, gants, pantalon, casque, tableau de bord électronique… – qu’il faut assembler et ajuster entre elles, sans oublier de les inspecter et les tester pour éviter tout risque de fuite. La tâche est laborieuse, et elle n’était pas prévue dans l’emploi du temps déjà surchargé des astronautes. « Dans ce cas, il est plus facile (et plus rapide !) de changer l’équipe de sortie que de reconfigurer la combinaison », conclut Stephanie Schierholz.

    C’est donc l’astronaute Nick Hague qui enfilera la combinaison taille L de McClain toute prête à l’emploi, et la remplacera aux côtés de Christina Koch pour continuer le changement des batteries de la station. Il n’est pas prévu pour le moment de réorganiser une sortie à deux femmes : la troisième EVA de cette mission aura lieu le 8 avril et la Nasa, dans son communiqué, semble toujours compter sur une équipe formée d’Anne McClain et du Canadien David Saint-Jacques.