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  • Sur l’état de l’armée française (Commentaire lecteur site Le Point.fr...)

    « Non l’armée française n’est pas prête, elle est au bord de l’apocalypse

    Plus de 50% des matériels militaires sont en panne ou en maintenance longue, les stocks de munition fabriqués à l’étranger ne permettent de ne tenir qu’un jour face à une guerre de haute intensité, peu d’avions, encore moins de drones, 70 000 hommes dont une partie sont embourbés, en pleine retraite au Sahel, des armes individuelles fabriquées en Allemagne, une pénurie de semi conducteurs mondiale qui affecte nos forces armées, bref c’est un désastre. Envoyer quelques gugusses en Roumanie exige un préalable de flux logistique important qui mettra 2 à 3 mois pour arriver sachant que nous dépendions des frets ukrainiens pour nos transports aériens. Bref c’est du n’importe quoi mais cette posture ne fera guère illusion face à une armée russe bien approvisionnée. »

    (Corroboré par une de mes sources familiale dans la grande muette...)

  • "Dans les profondeurs des fonds marins, grandes puissances, géants du numérique et start-up ont déjà investi le terrain et mènent “des activités secrètes, commerciales, scientifiques et militaires”, selon la ministre des armées."
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/fonds-marins-comment-la-france-veut-defendre-ses-interets_fr_620b7dee


    À 6000 mètres sous la mer, cette autre guerre dans laquelle la France est engagée

    La ministre des armées Florence Parly a présenté les ambitions de la "stratégie de maîtrise des fonds marins", qui implique drones et robots sous-marins.

    MER - Il n’y a pas qu’à la frontière ukrainienne que l’on parle d’attaques hybrides et de conflit mondial. Dans les profondeurs des fonds marins, grandes puissances, géants du numérique et start-up ont déjà investi le terrain et mènent “des activités secrètes, commerciales, scientifiques et militaires”, selon la ministre des armées. Et la France entend bien affirmer sa présence et défendre ses intérêts.

    C’était l’objet de la présentation de la ministre des armées Florence Parly, qui a énoncé la “stratégie de maîtrise des fonds marins” de la France lundi 14 février à Balard. Présentés comme un “nouvel espace de compétition stratégique”, les fonds marins ne sont aujourd’hui connus avec précision qu’à 20%.

    “Aujourd’hui, au-delà de 2000m, presque tout reste à explorer”, a exposé Florence Parly. Et les enjeux sont colossaux, à l’image du cyberespace ou de l’espace exo-atmosphérique. Alors que la Terre, selon plusieurs ONG, a consommé l’ensemble des ressources de la planète, celles présentes dans les fonds marins attirent toutes les convoitises.

    Un stock de matières premières

    Riches en métaux rares, les abysses représentent un stock de matières premières dont chercheraient à s’emparer États et entreprises privées. Et qui, à l’abri des regards, donnent lieu à des manoeuvres qui “bousculent le cadre juridique, ce qui entraîne de nombreux contournements du droit”, alerte la ministre. Ce qui n’est pas protégé fini toujours pas être pillé et contesté.”

    Autre enjeu stratégique de ces fonds marins : sous les océans sont enfouis plus de 450 câbles sous-marins à fibre optique, qui véhiculent près de 99% des données numériques mondiales. Soit “1.300.000 kilomètres de câbles, plus de trois fois la distance entre la Terre et la Lune, rappelle Florence Parly. Un réseau d’autoroutes de communication qui relient les économies entre elles.”

    L’endommagement, volontaire ou accidentel, d’un câble, peut donc avoir des conséquences directes sur nos vies quotidiennes. “En 2008, la coupure accidentelle de trois câbles sous-marins en Méditerranée avait engendré d’importantes perturbations des liaisons télécoms entre l’Europe, l’Asie et le Proche-Orient”, rappelle-t-elle. Ces câbles sous-marins peuvent aussi être la cible de nations tentées de surveiller ou dégrader ces infrastructures.

    Nous ne voulons pas d’une piraterie sous-marine, de flibustiers qui pillent et détruisent les richesses des fonds marins.Florence Parly, ministre des armées

    Enfin, les fonds marins représentent aussi un enjeu de souveraineté. “On sait que la Chine a un projet avancé de Grande Muraille sous-marine. Plus ouvertement, les Britanniques ont fait part de leur intérêt pour les fonds marins”, souligne la ministre.

    Avec la deuxième plus grande zone économique exclusive (ZEE) -un espace maritime sur lequel un État côtier exerce des droits souverains et économiques en matière d’exploration et d’usage des ressources naturelles-, la France n’entend pas “rester sur le rivage.”

    Objectif : 6000 mètres de profondeur

    La France ne part pas de zéro dans ce domaine, comme l’a rappelé le chef d’État-Major des armées,Thierry Burkhard. “La marine nationale n’a pas attendu aujourd’hui pour connaître, surveiller, et agir dans les fonds marins, a-t-il souligné. Mais nos forces n’évoluent seulement qu’à quelques centaines de mètres de profondeur.”

    Le gouvernement a pris la décision de doter les armées de moyens capables d’atteindre une profondeur de 6000 mètres d’ici 2025, ce qui permettrait de “parcourir 97% des fonds marins et de protéger efficacement nos intérêts.”

    Drones sous-marins et robots

    L’armée compte pour cela se doter de drones sous-marins ainsi que de robots d’intervention, dès la fin 2023. “Nous devrions obtenir une première capacité exploratoire constituée d’un drone de surveillance AUV (véhicule sous-marin autonome) et d’un robot d’action ROV (véhicule opéré à distance) capables d’évoluer à très grande profondeur”, a affirmé le général Burkhard.

    Selon l’AFP, la France possède actuellement deux ROV qui vont respectivement à 1000 et 2000 mètres et ne possède pas de drone AUV.

    Dans une “posture dépourvue d’ambiguïté”, une gouvernance dédiée va être créée. “Nous ne voulons pas d’une piraterie sous-marine. Nous ne voulons pas de flibustiers qui pillent et détruisent les richesses des fonds marins. Notre pays s’érigera en rempart” a conclu la ministre.

  • « Les #cabinets-de-conseil coûtent entre 1,5 et 3 milliards par an à l’Etat »
    https://www.lopinion.fr/fabrique/les-cabinets-de-conseil-coutent-entre-1-5-et-3-milliards-par-an-a-letat

    Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre ( grands reporters à “l’Obs” ) : « On fait comme si les hauts fonctionnaires étaient nuls. Mais alors, pourquoi continuer à les embaucher ? Les rapports de l’Inspection des finances, de l’IGAS, de la Cour des comptes sont-ils voués à rester lettre morte ? »

    Créée en novembre 2021 au Sénat, la Commission d’enquête sur « l’influence des cabinets de conseil sur la conduite des politiques publiques » auditionne ce mercredi les responsables de la SNCF, d’EDF et de La Poste après avoir entendu les dirigeants de plusieurs structures comme McKinsey ou le Boston Consulting Group. Le livre-enquête Les Infiltrés dénonce la montée en puissance des consultants au cœur du pouvoir qui, selon ses auteurs, dépossède l’administration de compétences essentielles.
    Les cabinets de conseil, tels McKinsey, Boston Consulting Group ou Bain, sont dans le collimateur depuis la crise sanitaire. Quel a été le montant de leurs interventions  ?

    Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre : L’enveloppe globale s’élève à 24,6 millions pour les seuls dix-huit premiers mois de la crise, soit 47 contrats signés avec 7 entreprises de consulting. McKinsey a perçu la plus grosse part (10,7 millions). Dès mars 2020, la problématique des masques était au cœur de ces demandes avec l’évaluation des stocks, les questions de logistique, à raison d’un contrat toutes les deux ou trois semaines. Ont suivi des marchés sur les tests, l’approvisionnement en réactifs, puis sur la stratégie vaccinale.

    En 2015, la Cour des comptes estimait le coût du recours aux cabinets de conseil à environ 150 millions d’euros par an entre 2011 et 2013. Vous évoquez aujourd’hui une fourchette globale dix à vingt fois supérieure : entre 1,5 et 3 milliards d’euros.
    Comment êtes-vous arrivés à un tel montant  ?

    M. A. : La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, reconnaît elle-même que l’Etat ne sait pas combien il dépense. Cela pose un vrai problème. Notre estimation repose sur les données des organisations professionnelles qui évoquent une fourchette entre 730 et 820 millions d’euros pour 2019. Les dépenses suivant une trajectoire ascendante, nous sommes probablement très largement au-dessus aujourd’hui.
    On est loin des 3 milliards…

    M. A. : Il faut ajouter les achats de conseil en informatique. Le numérique est l’un des principaux enjeux de transformation de l’Etat aujourd’hui. Le dernier bilan publié par la Cour des comptes, dans lequel n’entrent pas les marchés passés par les collectivités, fait état de 830 millions d’euros de commandes de l’Etat en 2018. Un chiffre lui aussi en constante augmentation (660 millions en 2016, 738 millions en 2017, 828 millions en 2018) et dont on peut estimer qu’il est aujourd’hui au-dessus du milliard. D’autres sources institutionnelles nous confortent dans ce chiffrage.

    Qui préside aujourd’hui l’Ecole polytechnique  ? Qui a fondé l’Ecole d’affaires publiques de Sciences Po  ? Qui s’occupe des cours de modernisation de l’Etat pour les futurs fonctionnaires  ? Les consultants sont présents tout au long de la chaîne de formation des idées. Mais l’Etat n’est pas victime, il est consentant

    #saccage-de-l'état

  • Aux JO de Pékin, ces hockeyeuses ont dû jouer leur match masquées | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/aux-jo-de-pekin-ces-hockeyeuses-ont-du-jouer-leur-match-masquees_fr_6

    Une fois les résultats de leurs tests communiqués, les joueuses russes ont retiré leurs masques au cours de la troisième période, tandis que les Canadiennes ont fait le choix de les garder.

    “Nous nous sommes dit que nous les avions (les masques) sur nous pendant deux périodes alors pourquoi ne pas continuer à être très prudentes pendant une période”, a souligné Spooner.

    Et elles ont gagnées.
    Je vais devoir préparer un courrier pour le Lycée, pour expliquer que mon gamin portera le masque en intérieur, jusqu’à ce que les résultats des tests PCR de toute la classe soient publiés.

  • L’union entre Jadot et Rousseau vacille après la réunion avec Taubira
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/eelv-union-entre-jadot-et-rousseau-vacille-apres-la-reunion-avec-taub

    La tension monte d’un cran entre les deux personnalités écolos. Sandrine Rousseau regrette publiquement "les manœuvres politiciennes" menées par l’équipe de Yannick Jadot à deux mois de l’élection présidentielle.

    POLITIQUE - Chez les Verts, le linge sale se lave en public. Sur le papier, Sandrine Rousseau est bien la présidente du conseil politique de Yannick Jadot mais le doute est permis tant leurs derniers échanges publics sont âpres, en marge de la révélation d’un conciliabule entre l’entourage du candidat écologiste et celui de Christiane Taubira à deux mois de l’élection présidentielle.

    “Une réunion en non-mixité”, a réagi l’éco-féministe sur les réseaux sociaux en apprenant dans la presse la tenue de ce rendez-vous secret auquel participaient cinq hommes. Des discussions confirmées par Christiane Taubira et Yannick Jadot, mais qui n’auraient pas abouti à grand chose à en croire les deux camps. Qu’importe, pour Sandrine Rousseau le procédé est détestable et elle n’hésite pas à le dire dans les médias.

    Une charge indirecte qui n’a pas franchement plu au principal intéressé. “Je ne comprends pas sa sortie”, a répliqué l’eurodéputé, sur un ton quelque peu exaspéré, ce mercredi 9 février sur LCI, au lendemain des révélations, avant d’expliquer en substance qu’il n’a pas à la prévenir avant de discuter avec les autres prétendants de la gauche.

    De nouvelles crispations qui viennent s’ajouter à plusieurs divergences de vues, et des épisodes déjà tendus entre le vainqueur de la primaire EELV -tenant d’une ”écologie de rassemblement”- et celle qui avait créé la surprise lors de ce processus interne avec une ligne plus clivante. Au risque de faire planer un parfum de rupture ?

    Tensions en série

    Déjà à l’automne 2021, Sandrine Rousseau s’était difficilement rangée derrière Yannick Jadot. Elle avait mis trois jours et posé plusieurs conditions pour acter clairement son soutien et affirmer qu’elle se mettait “pleinement à son service”. Sans jamais contester sa courte défaite (51% contre 49), elle avait jusque-là entretenu le flou en refusant d’appeler à voter pour l’eurodéputé ou en exprimant publiquement ses doutes quant à sa capacité à “entendre le mouvement qu’il y a derrière” sa personnalité. En d’autres termes, à radicaliser son discours.

    Depuis ce mois d’octobre, Sandrine Rousseau est devenue présidente du conseil politique du candidat des Verts, une fonction symbolique, sans cesser de faire entendre sa propre petite musique. Problème pour Yannick Jadot, cette partition prend souvent la forme de critiques à son encontre, sur la forme comme sur le fond.

    “On s’emmerde, non ?”, se demandait-elle dans les colonnes de L’Obs le 25 novembre, à propos de la campagne, avant de se prendre au “côté trop sage” de Yannick Jadot. “Ce qu’il nous faudrait, c’est un type qui met les pieds dans la boue, un rockeur qui donne envie de passer une nuit à Woodstock avec lui.” Une sortie qui provoquera la colère du candidat, lequel va refuser d’adresser la parole à son ancienne concurrente pendant plusieurs jours, selon le récit du Monde.

    Et pour le côté rockeur ? On repassera, Yannick Jadot a choisi d’enfiler une cravate pour la première fois le 30 janvier dernier pour ne pas être disqualifié auprès des “personnes d’un certain âge qui disent ‘pour être président de la République, il faut mettre une cravate’”, selon ses mots sur France Inter.

    Sur le fond, Sandrine Rousseau ne manque pas une occasion pour appeler son candidat à aller plus loin dans son discours et ses propositions. “Je pense que la bataille qui se joue est culturelle, ce n’est pas juste un ensemble de mesures”, avançait-elle au HuffPost le 14 décembre dernier en affirmant qu’elle aurait ”évidemment fait campagne différemment.”

    Des conseils qu’elle répétait presque mot pour mot mi-janvier sur le plateau de Public Sénat. Selon elle, l’eurodéputé devrait “aller sur des mesures plus radicales, affirmer le fait que l’écologie est centrale et que ce n’est pas juste des petits gestes”. Et d’ajouter du bout des lèvres “il le porte, il le sait”.

    Silence radio chez les écolos

    En parallèle de ces “conseils” ou de ces critiques, c’est selon, on peut effectivement reconnaître à Sandrine Rousseau une forme de constance dans son soutien au camp de l’écologie politique, et de son représentant pour 2022. “Je me suis engagée à suivre un processus, je le suivrais, ça fait partie de mes qualités, ne pas bouger de ligne” affirmait-elle encore sur la chaîne parlementaire, toujours au mois de janvier. Mais qu’en sera-t-il avec le nouveau recadrage public de Yannick Jadot ?

    Côté écolo, on refusait, ce mercredi, de répondre aux questions sur ces nouvelles bisbilles. Comme une ambiance de gêne au sein de l’état-major EELV ou chez les différentes chapelles. Il faut dire que les deux principaux intéressés ne s’épargnent plus vraiment par médias interposés.

    “Oui, il y a un sujet” a ainsi estimé Sandrine Rousseau mardi soir, sur BFMTV, en confirmant qu’elle n’était pas au courant des tractations entre les camps Jadot et Taubira. Selon elle, ce genre de “magouilles”, “de la politique à l’ancienne, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire ou faire pour dégoûter les gens de la politique”. L’économiste se dit même “furibarde”, dans L’Opinion, face à la tournure des événements.

    Des reproches malvenus pour Yannick Jadot. “Tout le monde va retrouver un peu de calme, de sérénité”, a-t-il d’abord répondu, ce mercredi matin sur LCI, pour tenter d’apaiser ce climat délétère, accompagné de sondages en berne (autour des 5%) avant d’ajouter, à toutes fins utiles : “vous me permettrez de ne pas discuter avec Sandrine Rousseau avant d’accepter l’appel de Christiane Taubira. Je suis le candidat des écologistes à l’élection présidentielle.” Fermez le ban ? Pour l’instant.

  • « Darmon n’est qu’une des pièces du #consensus-à-la-dictature que partage la #bourgeoisie-actuelle. Leur monde se meurt et ils ne voient d’autres solutions que de faire taire toute critique autour d’un homme fort. Après ils choisissent entre Macron et Zemmour. Rien de plus ! »

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/darmon-plenel-pere-fouettard-qui-donne-des-infos-en-loucede_fr_61ff78

    MÉDIAS - Le ton est resté posé, mais les mots étaient tranchants. L’acteur #Gérard-Darmon et le patron de #Médiapart Edwy Plenel étaient invités de Laurent Ruquier sur le plateau d’ On Est En Direct sur France 2 , ce samedi 5 février. Interrogé sur ce qu’il pensait du journaliste, le comédien n’a pas retenu ses coups.

    Gérard Darmon était à l’antenne pour parler de la pièce de théâtre intitulée Une situation délicate , dans laquelle il partage l’affiche avec Clotilde Courau et Max Boublil, également invités samedi soir. De son côté, Edwy Plenel a présenté son dernier livre À gauche de l’impossible . Après un entretien entre les deux présentateurs, Léa Salamé et Laurent Ruquier, et le patron de Mediapart, Gérard Darmon a été invité à prendre la parole. Très calmement, il a alors commencé à étriller le journaliste, lui reprochant autant sa façon de parler que ses “méthodes”.

    “Edwy Plenel est un homme qui tremble quand il parle, c’est quelque chose d’assez troublant”, a-t-il déclaré en préambule. Avant de tacler son “discours Tartuffe” qu’il a “l’impression d’entendre depuis quatre siècles” et d’estimer qu’il se comporte “de temps en temps” comme “un juge, un policier” qui “donne des infos en loucedé”. “Vous êtes une sorte de père fouettard de la politique, même des rapports humains”, lance encore le comédien.

    “Caricature” et “préjugé”

    “Vous ne me connaissez pas”, s’est défendu Edwy Plenel avant de déplorer “une caricature et un préjugé” faits par son interlocuteur à son propos, mais surtout aux journalistes qui “apportent les mauvaises nouvelles”, “disent des vérités qu’on n’a pas envie d’entendre”. “On est habitués au fait que des gens nous voient comme des chiens qui aboient, des inquisiteurs, des persécuteurs”, a souligné le patron de Médiapart.

    Edwy Plenel a ensuite demandé à Gérard Darmon de citer “une information publiée par Mediapart qui n’ait pas été d’intérêt public”, rappelant notamment l’affaire Cahuzac. Ce qui n’a visiblement pas convaincu l’acteur, qui avait apporté son soutien à François Hollande en 2012.

    Ce dimanche matin sur Twitter, Edwy Plenel est revenu sur cette séquence qu’il a partagée, dénonçant une “attaque personnelle” qui “visait en réalité le journalisme, du moins celui qui enquête, cherche et révèle au service de l’intérêt public”.

    D’autres journalistes de Mediapart sont revenus sur la séquence sur Twitter, ironisant sur “l’indignation” de Gérard Darmon qui leur reproche de faire leur travail ou laissant entendre qu’il pourrait y avoir un lien avec “l’amitié” de l’acteur avec l’actuel garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti.

    #OEED #journalisme

    « Entendre Ruquier, qui a fait le lit de la candidature de Zemmour depuis des années, et Léa Salamé enjoindre Edwy Plenel de s’expliquer sur sa responsabilité dans la place pris par Eric Zemmour dans le débat public, être mis en accusation par un acteur, ex soutien de François Hollande ...

    un grand moment de #tartufferie ! »

    #UnMondeSeMeurt !

  • Sur le mal-logement, Taubira n’avait pas vraiment de programme et ça s’est vu !
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/sur-le-mal-logement-taubira-navait-pas-vraiment-de-programme-et-ca-se

    La candidate à l’élection présidentielle a semblé bien moins à l’aise sur cet exercice technique qu’à la tribune à discourir.

    POLITIQUE - Après Macron, les candidats. Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, mais également la plus récente dans la course à l’élection présidentielle, Christiane Taubira, sont intervenus dans l’après-midi ce mercredi 2 février pour évoquer les propositions de leur programme sur le sujet du mal-logement. Ce, après la publication du rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre.

    Quand ce fut au tour de la gagnante de la Primaire populaire, un certain malaise s’est installé, ont commenté les spectateurs sur les réseaux sociaux. À la fin de chaque intervention de candidat, un nuage de mots s’affichait sur grand écran pour mesurer la réception du public qui suivait les débats. Celui de Christiane Taubira a été sévère : “flou”, “brouillon”, “blabla” pouvait-on lire.

    Ultime bafouille

    Souvent mise en difficulté par des questions pourtant pas plus dures que celles réservées à son prédécesseur dans l’exercice, Fabien Roussel, l’ex-garde des Sceaux a eu du mal à plusieurs reprises à répondre de façon claire et précise.

    Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus, la candidate récemment déclarée a plusieurs fois bafouillé, ne semblant parfois pas savoir quoi répondre. Comme lorsqu’elle a par exemple été interrogée sur la suppression de droits de succession, mesure qu’elle avait pourtant elle-même annoncée dans une ébauche de programme, ressemblant encore, sur certains sujets, davantage à une philosophie qu’à des propositions très concrètes.

    Après un premier meeting à Bordeaux où elle avait gagné la guerre des images contre sa concurrente directe, la socialiste Anne Hidalgo, Christiane Taubira a semblé moins à l’aise sur un sujet technique comme celui du mal-logement que quand il s’agissait de discourir à la tribune et charmer son public.

  • « Bac Nord » sera diffusé demain lors d’un « grand oral » sur « la réalité des policiers » organisé par Alliance - où sont attendus Zemmour, Le Pen, Darmanin et Pécresse.

    Son réalisateur ne « cautionne » pas cette « malheureuse récupération politique » selon lui.

    « Bac Nord » continue d’être un objet politique au grand dam de Cédric Jimenez
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/bac-nord-continue-detre-un-objet-politique-au-grand-dam-de-cedric-jim

    Précédemment cité par Marine Le Pen, Eric Zemmour ou Valérie Pécresse, le film sera diffusé en amont du "grand oral" des candidats à la présidentielle à l’initiative du syndicat de police Alliance.

    CINÉMA - “Les faits, personnages, propos et opinions sont fictifs”, précise un message en lettres blanches en ouverture du film. Pourtant depuis sa sortie à l’été 2021, Bac Nord s’invite dans des débats politiques bien réels, cités par des candidats de droite et d’extrême droite pour justifier leurs thèses sécuritaires. Une “malheureuse récupération politique” pour #Cédric-Jimenez, qui s’intensifie à l’approche de la présidentielle.

    Fraîchement nommé à sept reprises pour la prochaine cérémonie des César (meilleur acteur pour Gilles Lellouche, meilleur second rôle pour François Civil et Karim Leklou ou encore meilleur film), ce n’est pourtant pas pour ses qualités cinématographiques que le long-métrage sur trois flics intervenant dans les quartiers Nord de Marseille va être au centre de l’attention ce mercredi 2 février. Le polar est diffusé au Club de l’Étoile à Paris en préambule d’un “grand oral” sur “la réalité des policiers” organisé par Alliance et réunissant une centaine de responsables du syndicat de policiers venus de toute la France.

    Dans la foulée, Valérie Pécresse (LR), le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui représentera le candidat putatif LREM Emmanuel Macron, Éric Zemmour (Reconquête !), et Marine Le Pen (RN) viendront l’un après l’autre exposer leur programme présidentiel pour la sécurité. La candidate PS Anne Hidalgo et celui du PCF Fabien Roussel ont décliné l’invitation ainsi que Yannick Jadot (EELV). Quant à Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), Alliance ne l’a pas invité pour des raisons que le secrétaire général d’Alliance Fabien Vanhemelryck n’a pour le moment pas détaillées.

    Cette projection de Bac Nord, en amont de prises de paroles de candidats de droite et d’extrême droite uniquement, est de la “seule initiative” d’Alliance, assure au HuffPost Cédric Jimenez qui n’a été ni contacté ni prévenu de cet événement. Impuissant devant la transformation de son film en objet politique, le réalisateur préfère “ne pas réagir afin de ne pas alimenter” cette “malheureuse récupération politique”. “Ça ne veut pas dire que je la cautionne. Bien au contraire”, nous précise-t-il.

    Après sa sortie le 18 août, le polar rythmé a attiré plus de 2,2 millions de spectateurs en salles et est devenu le 5e film le plus vu de l’année en France. Et parmi eux, de nombreux hommes et femmes politiques. Valérie Pécresse figure certainement parmi les exemples les plus récents de cette “récupération politique”. Sur le plateau de l’émission “La France dans les yeux” sur BFMTV le 18 janvier, elle lance : “On parle de reconquête républicaine de quartiers minés par l’ultraviolence, je vous conseille d’aller voir Bac Nord vous comprendrez ce que je veux dire” pour justifier son idée de “créer des brigades coup de poing” pour ”éradiquer” la violence.

    Avant elle, Éric Zemmour et Marine Le Pen se sont à plusieurs reprises servis du film pour appuyer leurs déclarations. “Je ne sais pas si vous avez vu le film Bac Nord. Vous voyez la réalité de la police aujourd’hui dans les cités. Vous voyez qu’ils ne peuvent pas rentrer. Ils sont moins armés que les caïds de la drogue qui les méprisent. (...) Dans ces places fortes étrangères, on ne veut pas de la France”, assurait le candidat d’extrême droite lors d’un débat face à Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV encore.

    “Bac Nord : alors que le Président va faire un show médiatique à Marseille, la réalité c’est ce film ! Allez le voir ! Prenez conscience de cette terrible réalité et de l’urgence à reprendre la main”, tweetait aussi Marine Le Pen à la fin de l’été alors qu’Emmanuel Macron était dans la cité phocéenne pour annoncer le renfort de 300 policiers d’ici la fin 2022 et le financement de 500 caméras vidéos -un outil qui fait débat dans la ville- pour “ne rien lâcher” dans la lutte contre le trafic de drogues.

    Du point de vue policier

    “Un film reste un film, c’est une fiction qui raconte un fait divers bien particulier, ça ne raconte pas l’ensemble des quartiers Nord”, avait réagi Cédric Jimenez à l’automne sur France Inter, ulcéré par ces “mauvaises interprétations” de son long-métrage par des candidats d’extrême droite. “Quand on est candidat à la présidence de la République, on ne prend pas un film comme exemple. Ce n’est pas sérieux, on présente un programme. Surtout en mettant sur le film des valeurs qu’il ne représente pas.”

    Inspiré de l’affaire judiciaire réelle - et non achevée - dite “des ripoux” de la BAC Nord, pour laquelle 18 anciens policiers ont été jugés pour acquisition, détention et transport de stupéfiants, mais aussi divers vols, d’argent, de stupéfiants ou de cartouches de cigarettes, le film n’est ”pas un documentaire” sur les quartiers Nord insistait le cinéaste, mais bien “une fiction” sur le travail de la police. “La banlieue, c’est le contexte.”

    Interrogé sur RTL par Pascal Praud ce jeudi 27 janvier, le secrétaire général du syndicat Unité SGP Police-Force Ouvrière Grégory Joron estimait pour sa part que la représentation du quotidien des policiers dans le film “n’est pas complètement hors sol par rapport à ce que vivent mes collègues”. Déplorant la perte de sens du métier de policier, la souffrance au travail et la brutalité hiérarchique auxquels certains sont confrontés, “il y a forcément des choses assez réelles”, indiquait-il.

    Mais de nombreuses critiques, qui ont émergé dès la présentation du film au Festival de Cannes, ont aussi reproché au film un manque de subtilité et un parti pris pour la police à travers un traitement partial du fait divers dont s’inspire l’œuvre. “D’un côté, puiser dans le réel permet au film d’exploiter à souhait tous les fantasmes liés aux quartiers Nord et à sa brigade anti-criminalité, première de France par son effectif. De l’autre, la mise à distance du réel, et donc de la vérité judiciaire, tronque les enjeux de cette affaire hors norme. Pour offrir sur un plateau tous les arguments de la défense policière”, décrivait ainsi dans Marsactu la journaliste Clara Martot sur “le paradoxe” du film.

    “J’ai choisi de faire un film du point de vue de ces trois flics de la Bac. Ce que j’ai voulu raconter, c’est la façon dont des individus se sont retrouvés broyés par la machine. C’est d’ailleurs le thème de tous mes films”, expliquait Cédric Jimenez au Parisien. Interrogé sur ceux qui qualifiaient Bac Nord de “film de droite”, le cinéaste disait “accepter les critiques” des journalistes. Après tout, c’est le sort réservé à toute œuvre cinématographique. Mais devenir un objet de récupération politique en est un autre.

  • L’ancien président d’Emmaüs France, Martin Hirsch, s’interroge sur le bien-fondé du maintien des soins gratuits pour les non-vaccinés !

    On ne mesurera jamais assez combien cette pseudo élite est dépourvue de toute trace d’humanité.

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/faire-payer-les-soins-aux-non-vaccines-martin-hirsch-sinterroge-et-sa


    Après la crise du coronavirus, le directeur de l’AP-HP plaide pour "associer la responsabilité à la solidarité dans les systèmes de protection sociale”.

    CORONAVIRUS - De son propre aveu, le débat est “délicat”. Le directeur de l’AP-HP Martin Hirsch s’est interrogé sur la possibilité de faire payer les soins aux personnes qui refusent la vaccination contre le coronavirus. Mais la réflexion ne passe pas.

    “Est-il logique de bénéficier des soins gratuits quand on a refusé pour soi la vaccination gratuite et qu’on met doublement en danger les autres, en pouvant les contaminer et en pouvant prendre une place en soins intensifs nécessaire pour un autre patient ?”. La question est volontairement posée en “termes crus” par le patron de l’hôpital public de Paris dans une tribune parue dans Le Monde le 25 janvier.

    Sur le plateau de C à Vous mercredi soir, il a explicité ses propos en les élargissant au-delà du Covid, par exemple pour une pathologie pour laquelle il existe un système de dépistage recommandé tous les cinq ans : “Est-ce qu’on doit avoir exactement la même protection et le même taux de remboursement si on néglige (ce dépistage, NDLR), que quelqu’un qui ne le néglige pas ?”.

    Il distingue cependant cette situation de celle d’un fumeur, atteint d’un cancer dû à sa consommation de tabac : “Je trouve qu’il y a une très grande différence et qu’on ne peut pas blâmer quelqu’un sur un comportement, une addiction”, a-t-il précisé, confronté à cet exemple.

    Lier responsabilité et protection sociale ?

    “Si je pose cette question-là, c’est que je ne voudrais pas qu’un jour, on se dise ’les dépenses de santé explosent parce qu’il y a tout une partie de comportements dits irresponsables qui remettent en cause la solidarité de tous”, explique Martin Hirsch sur le plateau de France 5. Il plaide de façon générale pour “associer la responsabilité à la solidarité dans les systèmes de protection sociale”. Mais rappelle que le système de soins est “ouvert à tout le monde.”

    L’idée, à peine posée, a été écartée par plusieurs responsables de gauche. À commencer par Anne Hidalgo qui, tout en rappelant sa proximité avec Martin Hirsch, a estimé qu’il ne fallait pas “entrer dans ce type de démarche”.

    “On a défini une stratégie qui est celle de la vaccination, qu’il faut augmenter et poursuivre parce qu’elle protège. (...) Il faut continuer cette pédagogie”, a déclaré la candidate du PS. Elle a cependant défendu Martin Hirsch en le présentant comme “quelqu’un qui a le souci premier de ’comment répond l’hôpital” et plaidé pour “une vraie politique de santé publique que nous n’avons pas”.

    À gauche toujours, le porte-parole du candidat du NPA Philipe Poutou a lui aussi fustigé cette idée. “Je suis scotché”, a ainsi déclaré Olivier Besancenot sur RMC. “Ceux qui ont fermé 5700 lits d’hôpital en pleine crise sanitaire, même eux je ne leur souhaite pas de payer s’ils vont en réanimation. Même Emmanuel Macron, s’il va en réanimation, je ne lui souhaite pas de sortir son portefeuille. Monsieur Hirsch ferait mieux de baisser d’un ton et s’attaquer aux vrais problèmes”, comme le manque de lits et de personnel.

    Le débat posé par Martin Hirsch ne semble pas près de voir le jour. Mais il n’est pas sans faire écho à un autre sur la prise en charge en réanimation des patients infectés par le coronavirus, alors même qu’ils ont refusé le vaccin.

    D’autres réactions :

    Des propos qui n’ont pas du tout plus sur les réseaux sociaux, et notamment chez certains professionnels de santé. « Ce sont des propos scandaleux, surtout venant d’un directeur d’hôpital. Ce n’est pas son rôle », assure à RMC Christian Prudhomme, urgentiste au Samu 93. « La recherche d’un bouc émissaire, c’est une catastrophe. Si on met le doigt dans l’engrenage de la sélection des patients, on va faire payer le traitement du cancer des poumons aux fumeurs, on va pénaliser les obèses parce qu’ils mangent trop, ce n’est pas sérieux », a-t-il répondu.

    Pour la député LFI Danièle Obono, « le gouvernement qu’il soutient a fermé, en quatre ans, 17 600 lits d’hôpitaux et 5 700 d’hospitalisation en pleine pandémie. Depuis qu’il est lui à la tête de l’AP-HP, il a participé à la casse du système de santé payé par les vaccinés et non-vaccinés ».

  • Gabriel Lattanzio sur touiteur:
    https://twitter.com/GabLattanzio/status/1480430228660961284

    Je crois que tout le monde n’a pas bien mesuré à quel point la @FranceInsoumise a gravement fauté en entretenant de bien mauvaises relations dans le cadre du mouvement anti-pass.

    Partons de ces deux photos.

    Un 🧵.

    Sur la photo de gauche, cet homme roux est un nazi. Pas d’exagération de ma part. Il se définit comme tel sur ses réseaux. Il crache sa haine des juifs. Son ami à la casquette, Merlin, est un anti-masques qui diffuse des papiers disant que la vaccination est un génocide.

    Dans la photo de droite, la député @SabineRubinFI93 soutient Merlin dans un long entretien fin décembre, et relaie une campagne de financement en sa faveur. N’y est pas fait mention son appartenance au collectif de fake news de Louis Fouché, reinfocovid.

    Bien sûr, la vie est pleine de bons bougres qui se sont perdus dans de mauvaises causes. Et il faut parler à tout le monde. Mais c’est autre chose quand un parti politique finance des militants de la fake news, et leur fait de la publicité.

    Le discours de Merlin depuis deux ans est la stratégie des défiants sans conscience collective : il défend la liberté et veut « simplement vivre ». Et sitôt qu’on creuse, on voit qu’il diffuse des textes d’Astrid Stuckelberger.

    https://www.conspiracywatch.info/astrid-stuckelberger

    Dans cette vidéo de BFM, on trouvera Merlin raconter une scène où il aurait héroïquement refusé d’être piqué :
    https://www.youtube.com/watch?v=BTb0DKltScE

    @SabineRubinFI93 a donc fauté. Mais est-ce une bourde ? En juin 2021, après la première campagne de vaccination, elle défendait l’ivermectine dans une intervention dans laquelle l’efficacité des vaccins est conditionnelle, et où elle parle de... VIH.
    https://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-39474QE.htm

    Quand j’ai dit sur la page FB de Rubin que ce Merlin n’était pas fréquentable, j’ai été attaqué. Je serais un allié des labos américains, of course.

    On disait autrefois que l’antisémitisme était le socialisme des imbéciles. Le complotisme est lui l’insoumission des crétins.

    Depuis des mois, @JLMelenchon dit que l’Etat n’a pas été « convaincant ». Mais qu’a fait la FI pour aider à la clarté ? Ils ont soufflé sur les braises des pyromanes. C’est une chose d’échanger avec des sceptiques. C’est une autre de soutenir les menteurs.

    En 2022, on avait un boulevard à gauche ! La droite de Macron a menti sur les masques. Ils ont menti sur l’école. Ils ont abimé le système de santé. Et voilà que le leadership de gauche a trouvé le moyen d’être encore plus mauvais.

    Les dégâts sont pérennes : les comptes de militants France Insoumise suivent et soutiennent Fouché, Di Vizio, Wonner, Philippot, et autres exploiteurs de la haine et de l’ignorance. Ce n’est tout simplement pas vrai qu’il existe un mouvement anti-pass propre.

    J’ai le souvenir de toutes ces discussions pénibles dans lesquelles mes interlocuteurs balançaient le sempiternel « les extrêmes se rejoignent », et à quel point ça me blessait. Et bien le cauchemar est réalisé, le premier parti de gauche n’a aucune vigilance sur ses alliés.

    Et qu’on ne m’accuse pas d’être un militant En Marche. J’ai plus d’une centaine d’apparitions médiatiques critiquant le gouvernement, sur la jeunesse ou sur le covid.

    En Marche est un ennemi. Mais je sais aussi que Mélenchon aurait gravement raté sa politique sanitaire s’il avait gagné. Il n’aurait même pas commandé pfizer. Alors certains diront qu’il faut taire les problèmes de son camp pour gagner et que 2022 est ultra-dangereux.

    Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

    • La gauche meurt surtout par sa rupture avec les classes populaires et ses affinités avec le libéralisme. Partout en Europe c’est la fin de la sociale démocratie !

      Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

      Hidalgo s’est fait virer du cortège de l’éducation nationale !

      L’escroc Taubira au service de la Macronie va s’entourer de tous ceux qui sont restés planqués durant les #giletsjaunes pour séduire !

      https://seenthis.net/messages/943909

      « L’union de la gauche n’aura pas lieu, elle n’a jamais eu la moindre chance d’avoir lieu. »

      #France-Insoumise-bashing

    • Je fais allusion aux propos de ce jeune homme bien prétentieux qui veut faire le buzz et qui dans ses tweets dénigre la France Insoumise :

      les comptes de militants France Insoumise suivent et soutiennent Fouché, Di Vizio, Wonner, Philippot, et autres exploiteurs de la haine et de l’ignorance. Ce n’est tout simplement pas vrai qu’il existe un mouvement anti-pass propre.

      Et il existerait un mouvement "pro"pass propre ?, et les comptes insoumis qui ne suivent pas Fouché/Di vizio ...? C’est ajouter de la confusion à la confusion, utiliser des #amalgames-dégueulasses, ça sert quelle cause ?

      je sais aussi que Mélenchon aurait gravement raté sa politique sanitaire s’il avait gagné. Il n’aurait même pas commandé pfizer. Alors certains diront qu’il faut taire les problèmes de son camp pour gagner et que 2022 est ultra-dangereux.

      Ah oui ! Monsieur sait ! et qu’est ce qu’il en sait ? Mélenchon est lui même vacciné ainsi que tous les députés FI.
      Il aurait mis des purificateurs d’air, des capteurs de Co2 dans toutes les écoles ça c’est sur ! Et concernant le vaccin, oui on aurait eu plus de choix !

      Je n’ai jamais été d’accord avec cette approche. La gauche meurt de sa culture de fan-club, laissant aux directions en place le pouvoir, protégées de la critique. On gagnera quand on clarifiera. C’est urgent.

      Encore un social démocrate en perdition. Avec ce genre de propos c’est 5 ans de plus avec Macron ! Zemmour, Le Pen ou Pécresse.

      J’espère que comme syndicaliste Snes-FSU, Gabriel Lattanzio ne va pas se contenter des miettes ridicules obtenues lors de la grêve des enseignants.

    • Mélenchon avait prononcé un long réquisitoire à l’Assemblée contre la "loi séparatisme" et ses amalgames https://www.huffingtonpost.fr/entry/melenchon-contre-la-loi-separatisme-fait-un-long-requisitoire_fr_6018
      mais s’était abstenue en février 2021 lors du vote de l’article 4 de cette loi instaurant un « délit de séparatisme » (voté par le PCF), permettant son adoption à l’unanimté.

      Ils se présentent désormais comme des défenseurs des Musulmans, mais se sont abstenus aujourd’hui lors de l’adoption par l’Assemblée nationale d’une "résolution dénonçant le traitement des #Ouïghours par la Chine", le “caractère génocidaire” de la répression à l’encontre de cette minorité musulmane et les “crimes contre l’humanité”
      https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/060221/delit-de-separatisme-lfi-s-abstient-et-le-pcf-vote-l-article-repress

      Bon, j’essaie de suivre ces chinoiseries. Ils pensent que l’abstention c’est de droite et comme la victoire qui vient tient au vote des abstentionnistes, faut ce qu’il faut. Ils ont dû être mal conseillés. La position de Clémentine Autain n’y aura rien changé.

    • La mention de génocide impliquerait de fait une intervention internationale sous l’égide de l’ONU, et selon le député communiste Jean-Paul Lecocq cette résolution n’était « pas à la hauteur des enjeux ». Il soutient que la reconnaissance de génocide « n’appartient pas au législateur mais au juge international », et que cette proposition de résolution entretiendrait une sorte de « concurrence mémorielle malsaine ». @colporteur
      Malgré la dénonciation du traitement des Ouïghours par la Chine, cette résolution en gros ne va servir à rien ! Débrouillez vous pauvres Ouïghours !

      Mais tout est bon pour accabler Mélenchon ! N’est-ce pas ? :)))

    • Donc à nouveau hors du cadre du mouvement anti-passe, des extraits vidéos du même politicien (prendre note de ce qu’est la gauche n’est pas « accabler », tout au plus accablant)
      Élie Guckert @elieguckert
      https://twitter.com/elieguckert/status/1484618895839408145

      Et voilà ! Après 24H de contorsions de la part de
      @Clem_Autain, Mélenchon précise ce soir sur Thinkerview, la chaîne préférée des Kremlinolâtres, sa position sur la situation des Ouïghours : selon lui, ceux qui parlent d’un génocide ne sont que les « caniches » des Américains.

      Sur l’Ukraine, et sur l’attitude des USA, Mélenchon a aussi une explication « un peu triste mais très sociale » (complotiste) : « les bureaucrates des agences de sécurité Nord-Américaine » voudraient empêcher les européens de « s’entendre avec les Russes ».

    • En tous cas cette première résolution présentée par le PS était non contraignante. Il y en aura une deuxième transpartisane, mise au vote le 4 février datant de novembre 2021 présentée entre autres par Danièle OBONO, Clémentine Autain... avec peut-être un caractère plus contraignant vis à vis du gouvernement. A voir...

      https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b4726_proposition-resolution#

      L’Assemblée nationale,

      Vu l’article 34‑1 de la Constitution,
      .../...
      25. Invite le Gouvernement français à enquêter sur les intimidations, les menaces et la surveillance exercées par le Gouvernement chinois à l’égard des membres de la diaspora ouïghoure et des autres minorités turciques originaires du Xinjiang en France et à prévenir de tels actes ;

      26. Invite le Gouvernement français à demander au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies et à l’Assemblée générale des Nations unies de tenir une session spéciale ou un débat d’urgence et d’adopter une résolution demandant l’accès sans entraves des experts de l’Organisation des Nations unies, des journalistes, des chercheurs indépendants et des organisations non gouvernementales à la région du Xinjiang ;

      27. Invite le Gouvernement français à demander au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies et à l’Assemblée générale des Nations unies, dont la France est membre, de tenir une session spéciale ou un débat d’urgence et d’adopter une résolution établissant un mécanisme international indépendant chargé d’enquêter sur les crimes de droit international et toutes autres graves atteintes aux droits humains perpétrées dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang.

      C’est peut-être ce texte que la FI votera ! On verra !

      Jlm condamne les exactions mais il n’est pas dupe du rapport de force militaire que les US (comme d’habitude) veulent exercer en ce moment contre la Chine avec l’Alliance Nouvelle-Zélande, Australie, Etats-Unis, Grande-Bretagne.
      Et ceux qui sont les caniches des américains sont les français exclus de cette alliance qui avaient participé aux précédentes opérations navales dans le cadre de L’OTAN.

      Élie Guckert et @colporteur Ecoutez bien la Vidéo ! Je vous l’ai retranscrite presque mots pour mots !

      Le point de vue de Daniel Schneirdermann c’est quand même autre chose !

      C’est dur à entendre, mais Mélenchon parle en homme d’état. On a le droit de préférer ça aux vertueux aux mains blanches, qui demain au pouvoir se coucheraient comme toujours devant Pékin... Daniel Schneirdermann

      JLM : "La Chine reconnaît qu’elle a mis des #Ouïghours dans des camps de travail. On peut pas être d’accord avec ça, je le condamne. Mais pas d’hypocrisie : si on parle de « génocide », il faut intervenir pour l’arrêter. Or, ceux qui ont voté cela n’en feront rien."
      #MelenchonThinkerView

      La séquence dans son intégralité (9mn) est ici :
      https://twitter.com/d_schneidermann/status/1484882680412086272?cxt=HHwWgIC9sce7rpspAAAA

      " Si le gouvernement chinois est « génocidaire », alors il faut rompre les relations diplomatiques, fermer l’ambassade et saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour le stopper, au besoin par la force militaire. Tout le reste est posture, irresponsabilité, sottise ou démagogie ."
      Léonard Vincent

      Quant à l’Ukraine et l’attitude des USA, on voit un empire qui déstabilise des pays depuis des décennies et un pays qui défend ses frontières.

  • « Nous sommes le 5 janvier et le protocole sanitaire annoncé le 2 par Blanquer pour entrer en pratique le 3 est déjà abandonné car il est inapplicable.
    Ce n’est pas de l’amateurisme, c’est une mise en danger délibérée.
    Une seule réponse, le droit de retrait.
    #BlanquerDemission »


    https://twitter.com/realmarcel1/status/1478729350719680524?cxt=HHwWmMC5ydCgwIUpAAAA
    Rupture de stocks d’auto tests, le ministre autorise que les tests à J+2 et J+4 ne soient pas réalisés, donc le Mininistère de l’éducation s’assoit sur le protocole qu’il met en place ! #COVID19 #ProtocoleTousInfectes

  • Le premier radar sonore de France va entrer en vigueur, 135 euros d’amende à la clef | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/radar-sonore-yvelines-france-amende_fr_61d2a086e4b0bcd21954f6e9

    L’objectif de ce radar sonore, qui est une première mondiale, est de lutter contre la pollution sonore, en ciblant les propriétaires de deux-roues qui trafiquent leur engin et les amateurs de rodéos urbains. “Un seuil maximum de décibels sera fixé par décret pour déterminer à quel niveau il convient de sanctionner un conducteur qui fait trop de bruit”, expliquait en août au Parisien la directrice de Bruitparif Fanny Mietlicki. Selon une étude commandée par l’association, 87% des Franciliens sont favorables à un renforcement des contrôles et des sanctions des deux-roues motorisés trop bruyants.

  • Blair becomes ’Sir Tony’ and joins top royal order
    https://www.bbc.com/news/uk-59841419

    Tony Blair, the Duchess of Cornwall, and Baroness Amos are to be appointed as members of the Order of the Garter, England’s oldest and most senior order of chivalry.

    The former prime minister now becomes known as Sir Tony.
    The appointments are the personal choice of the Queen, with up to 24 “knight and lady companions”.

    […]

    The ceremonial order, founded in 1348, is a recognition of significant public service, made as the personal gift of the monarch.

    Agnès Buzyn dans la promotion de la Légion d’honneur du 1er janvier 2022
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/agnes-buzyn-dans-la-promotion-de-la-legion-dhonneur-du-1er-janvier-20

    Toujours dans le domaine sanitaire et social -un peu plus de 15% de la promotion- l’ancienne ministre Agnès Buzyn, directrice exécutive de l’Académie de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), est promue chevalier. L’ex-ministre de la Santé, qui avait démissionné en février 2020, a été mise en examen en septembre 2021 par la Cour de justice de la République (CJR) pour “mise en danger de la vie d’autrui” dans sa gestion de l’épidémie de Covid-19.

    Comme quoi…

  • « Pour aller aux urgences, il faudra désormais passer à la caisse à partir du 1er janvier 2022. Bizarrement, le gouvernement ne communique pas du tout sur le sujet jugé "trop techno". »
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/aux-urgences-vous-allez-devoir-passer-a-la-caisse-voici-dans-quels-ca

    Au lieu de la facture envoyée après un passage à l’hôpital, un nouveau dispositif entre en vigueur ce 1er janvier. Avec des conséquences directes pour les Français sans mutuelle et le personnel soignant.

    SANTÉ - La mesure a été officialisée il y a de longs mois, mais elle s’apprête à entrer en vigueur dans la discrétion la plus totale. À partir du 1er janvier, lors d’un passage aux urgences, chaque patient qui ne sera pas hospitalisé dans la foulée devra régler sur place une somme d’un peu moins de 20 euros.

    Un changement notable alors que jusqu’à présent, il fallait attendre plusieurs semaines pour recevoir une facture à son domicile, laquelle variait en fonction des actes pratiqués à l’hôpital (simple consultation, tel ou tel examen, une batterie de tests...) et était prise en charge par les complémentaires santé dont bénéficient 95% des Français.

    L’évolution contenue dans ce nouveau dispositif baptisé “forfait patient urgences” réside dans l’instauration d’un tarif unique et plafonné pour chaque passage aux urgences non suivi d’hospitalisation (19,61 euros pour 2022). Un montant minoré à 8,49 euros pour les femmes enceintes de plus de cinq mois et les personnes atteintes par une affection longue durée (formes graves d’épilepsie, AVC invalidant, infection au VIH pour donner quelques exemples). Et pour les enfants victimes de sévices, les victimes de terrorisme et les malades du Covid soignés dans le cadre de l’urgence sanitaire, ils sont même exemptés des frais.

    Des difficultés logistiques à l’hôpital

    Cette réforme n’est pas inattendue puisqu’elle découle des travaux menés en 2019 à la demande d’Édouard Philippe par le député LREM de la Charente et ancien urgentiste Thomas Mesnier avec le professeur spécialiste des urgences hospitalières Pierre Carli. D’ailleurs, ce dispositif, annoncé en octobre 2020 et voté dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2021, aurait dû entrer en vigueur dès septembre. Il a cependant été retardé à la demande de la Fédération hospitalière de France (FHF) du fait des complexités informatiques qu’il engendre pour les hôpitaux ainsi que d’un contexte budgétaire spécifique lié à la pandémie de coronavirus.

    Sauf que ce nouveau système interroge dans le milieu de la santé : “Très concrètement, le 31 décembre, si tu arrives aux urgences, tu es pris en charge et tu repars sans payer. Dès le 1er janvier, après t’avoir pris en charge, on te demande 19 euros”, résume après du HuffPost un employé d’hôpital.

    Dès lors, une première critique revient, de source hospitalière : celle de la difficulté de la mise en œuvre de ce nouveau fonctionnement pour les structures. “Les services d’urgence ne sont pas adaptés à l’encaissement de paiements : il faut des lecteurs de carte vitale, de la monnaie, des lecteurs de carte bleue...”, explique un connaisseur de ces problématiques.

    Le tiers payant simplifie la donne

    Aurélien Sourdille, de la Fédération hospitalière de France confirme cette difficulté logistique pour certains établissements. “La nuit par exemple, il n’y a pas toujours de secrétaires médicaux. Il y a des infirmiers et des aide-soignants, qui sont avant tout là pour les soins, et dont ce n’est pas la mission première de passer une carte bleue.” De la même manière, explique-t-il, les hôpitaux ne sont pas “des supermarchés où il faut passer à la caisse”, et il n’y a pas forcément de bureau de sortie suffisamment confidentiel dans lequel les patients pourront régler leur facture.

    Néanmoins, ce cadre de FHF nuance en expliquant que ce nouveau fonctionnement va permettre d’éviter une part de la déperdition de trésorerie liée aux factures non réglées par les patients passés aux urgences, à qui il est parfois impossible d’envoyer ce qu’ils doivent régler parce qu’ils sont partis trop vite, qu’ils sont étrangers, trop précaires... “Aujourd’hui, la plupart des impayés à l’hôpital sont liés aux urgences, là c’est terminé”, décrit-il. Le député Thomas Mesnier abonde : ”À l’heure actuelle, seuls 30% du reste à charge des passages aux urgences vont dans les caisses des hôpitaux tant la facturation est difficile à faire.”

    Surtout, 95% environ des Français disposent d’une complémentaire santé ou d’une aide équivalent (la complémentaire santé solidaire pour les petits revenus ou l’aide médicale d’État pour les plus précaires). Ce qui signifie que toute cette partie de la population pourra faire jouer le tiers payant au moment de régler ses 19,61 euros aux urgences et donc ne rien avoir à payer en dépit du nouveau système. Ils leur faudra présenter leur carte vitale et leur carte de mutuelle, ce qu’on n’a pas toujours sur soi lorsqu’on arrive aux urgences après une blessure sur un terrain de sport ou un accident de la circulation.

    Le public risque de découvrir cette nouveauté sur le fait

    Il reste aussi les 5% de la population, qui peuvent être des retraités ou des chômeurs par exemple (la complémentaire santé est obligatoire pour une vaste majorité de salariés), et qui ont fait le calcul suivant : payer une mutuelle leur reviendrait plus cher que ce qu’ils dépensent en frais médicaux. Et pour eux, à partir du 1er janvier 2022, il faudra effectivement passer à la caisse s’ils viennent aux urgences.

    Or dans ce cas, le personnel hospitalier pourrait avoir à avoir à gérer un public pas forcément au courant de cette évolution du fonctionnement des urgences. “Le 1er janvier, ce sont des agents des admissions, en première ligne donc, qui vont devoir expliquer qu’à partir de maintenant, c’est payant. Et gérer la grogne qui va avec”, anticipe une source en milieu hospitalier, évoquant de surcroît le contexte de sur-sollicitation des urgences et leur manque de moyens encore dénoncés jeudi 16 décembre au Sénat par le médecin François Escat.

    Or alors que le nouveau système va entrer en fonction dans quelques jours se pose la question de l’absence de communication de la part des autorités sur le sujet. Sollicités par Le HuffPost, ni le ministère de la Santé ni l’entourage du Premier ministre Jean Castex n’ont apporté de précision à ce propos. Le député Thomas Mesnier, lui, évoque pour expliquer cette non-communication une mesure essentiellement “techno” (comprendre technocratique, qui concernerait surtout le milieu médical et donc pas directement le grand public).

    Vers une communication locale

    Aurélien Sourdille apporte un élément d’analyse : “Je pense qu’il y a effectivement une sous-estimation de la part du gouvernement de ce que le nouveau forfait représente pour les établissements hospitaliers. Et en même temps, pour 95% des patients, cela ne change rien du tout.” Tant et si bien que pour le cadre de la FHF, le plus simple est que les établissements communiquent à leur niveau, avec leurs patients, en leur présentant les atouts du nouveau dispositif et notamment sa lisibilité évidente.

    Une source hospitalière se demande toutefois quelles conséquences pratiques le forfait patient urgences peut avoir sur la santé des Français. “Il y a sûrement des gens qui n’iront plus aux urgences par peur de devoir payer, alors qu’il le faudrait.” Et cette même source de rappeler qu’au cours de l’entretien accordé à LCI mercredi 15 décembre, le président de la République a insisté sur le fait “qu’il était vigilant à l’impact de ses décisions sur la vie des Français”.

    Mais pour Thomas Mesnier, le “forfait patient urgence” reste quand même une avancée majeure. “Honnêtement, je n’en fais même pas un objet politique : c’est une vraie réforme de simplification”, explique l’élu charentais. ”À l’heure actuelle, si l’on passe des examens en plus de la consultation lors d’un passage aux urgences, la facture peut monter. Et beaucoup. Alors que là, la facture va être plus juste, plus équitable, plus simple à comprendre.”

    Ce que confirme Aurélien Sourdille, de la Fédération hospitalière de France : “Avant, les services hospitaliers devaient attendre de connaître tous les actes pour savoir de combien serait la facture. Là, c’est simplifié à l’extrême et l’on sait immédiatement combien le patient doit régler. Et dans la plupart des cas, c’est sa mutuelle qui paiera.” Et pour ceux qui n’en ont pas, ce sera donc au personnel médical de gérer la transition d’un dispositif à l’autre.

    #santé_publique #économie #hôpital #forfait_hospitalier
    #forfait_patient_urgence

    • "pour 95% des patients, cela ne change rien du tout."
      Aurélien Sourdille, Fédération hospitalière de France
      (sauf si ils n’ont pas leur carte vitale et celle de mutuelle avec eux, mais bon)

      “Il y a sûrement des gens qui n’iront plus aux urgences par peur de devoir payer, alors qu’il le faudrait.” Une source hospitalière.

      Belle application du principe de précaution en milieu hospitalier : pour causer sur le fric et le patron (la loi budgétaire), on choisit l’anonymat.

      Il ne reste plus qu’à exiger que pour les diverses bricoles (membre cassé, examen clinique, radio éventuelle, plâtre, par exemple), cela puisse être facturé comme une hospitalisation de jour, pour laquelle le forfait hospitalier n’est pas (encore) exigible. C’est aussi comme ça que l’IHU pouvait (peut ?) (sur)facturer en hospitalisation de jour des tests et autres visites rapides, les patients n’y trouvant rien à y redire.

      Même pour de simples points de suture, je n’ai jamais trouvé un autre circuit que les urgences (qui dispatchent). J’ai déjà emmené des gens aux urgences qui n’avaient aucun justificatif sécu avec eux, et parfois 0 €. Si ça arrive à nouveau, faut désormais que je prévoie de raquer ?

  • Le pass sanitaire maintenu et étendu aux marchés de Noël de Drôme et Ardèche - Gestion logistique des flux humains
    https://ricochets.cc/Pass-sanitaire-maintenu-et-etendu-aux-marches-de-Noel-de-Drome-et-Ardeche-

    Alors que des voix s’élèvent de plus en plus, même la CNIL est critique, contre le passe sanitaire et s’interrogent sur sa réelle « efficacité » ou utilisé, le gouvernement et les préfets étendent encore son utilisation. Plus bas, une analyse plus large de la situation : Les humains sont traités exactement comme les flux logistiques des marchandises + La sécurité et la santé des populations n’est pas du tout la véritable priorité des dirigeants économiques et politiques « Pass sanitaire » - Toujours plus de (...) #Les_Articles

    / #Drôme, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Fichage_et_surveillance

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/pass-sanitaire-la-cnil-reclame-des-preuves-sur-son-efficacite-contre-
    http://www.drome.gouv.fr/IMG/pdf/raa_special_no_26-2021-214.pdf
    https://www.cheriefmvalleedurhone.fr/ardeche-le-passe-sanitaire-obligatoire-sur-les-marches-de-noel
    https://grundrissedotblog.wordpress.com/2021/11/30/les-raisons-de-la-vaccination-peut-on-encore-etre-perpl

  • Les rues sont propres et les déchets bien rangés, ...mais le carnage planétaire continue de plus belle, ici et partout ailleurs
    https://ricochets.cc/Les-rues-sont-propres-et-les-dechets-bien-ranges-mais-le-carnage-planetair

    Dans beaucoup de communes, élus et habitants sont très attachés à la propreté des rues. Sus aux mégots, aux crottes, canettes & papiers gras ! Des habitants se proposent même de ramasser bénévolement des déchets au bord des rivières ou dans certains quartiers. A Crest, des boitiers « ludiques » de collecte de mégots sont proposés actuellement dans le budget dit « participatif » chapeauté par la clique maritonienne. Certes, personne n’a franchement envie de déambuler dans les tas d’ordures, et c’est bien que (...) #Les_Articles

    / #La_civilisation,_la_civilisation_industrielle, #Le_monde_de_L'Economie

    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/cash-investigation/cash-investigation-du-jeudi-11-novembre-2021_4817185.html
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/ce-zone-interdite-sur-les-dechets-et-le-recyclage-a-indigne-les-teles

  • Guadeloupe : tout ce qui se cache derrière la grève générale | Le HuffPost
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/guadeloupe-greve-generale_fr_6194c506e4b0ae9a42991b5a

    GUADELOUPE - La situation est “tendue” en Guadeloupe. Depuis trois jours ce mercredi 17 novembre, l’île est à demi paralysée par une grève générale à l’appel d’associations syndicales et citoyennes. Lancée à l’origine contre l’obligation vaccinale des soignants, la mobilisation témoigne aussi de crispations anciennes et d’une colère latente, qui couve depuis bien plus longtemps.

    La grève générale a débuté lundi 15 novembre, avec le blocage d’axes routiers et des échauffourées entre des pompiers manifestants et les forces de l’ordre, avec des blessés légers des deux côtés, et autant d’interpellations. Le lendemain, une manifestation a rassemblé entre 300 et 400 personnes devant le CHU, dont les accès ont été bloqués, a rapporté une journaliste de l’AFP. Le CHU a d’ailleurs condamné des actes qui “perturbent le fonctionnement du principal établissement de soins” de l’île.

    Selon la direction du centre hospitalier, 566 suspensions ont été prononcées, alors que le taux de conformité avec l’obligation vaccinale est de 87%. Un seuil élevé, qui n’empêche pas la mobilisation de croître, portée par des associations syndicales et citoyennes, les pompiers et d’autres corps de métiers soumis ou non à l’obligation vaccinale.

    Mardi, des enseignants ont occupé le rectorat “en soutien aux collègues soignants de l’éducation nationale”, qui devront également recevoir leur vaccin pour continuer à exercer. La mobilisation a aussi reçu le soutien du syndicat de la branche des produits pétroliers de l’UGTG, qui a du poids dans un territoire où la voiture reste le moyen de transport principal.

    Ce mercredi, le président de la Région Guadeloupe Ary Chalus - vacciné, mais opposé à la vaccination obligatoire - a déclaré au micro de franceinfo être inquiet et avoir alerté de la situation “le président de la République”, et “les membres du gouvernement en charge de la Guadeloupe”. “Ce blocage n’est pas seulement dû à cette obligation vaccinale, mais aussi à tous les problèmes (économiques, NDLR) que nous rencontrons”, a-t-il souligné.

    36,01% de vaccinés

    “Quand on impose une telle violence (la suspension pour refus du vaccin, NDLR) à des gens qu’hier on applaudissait, il est facile de comprendre que nous ne puissions pas rester sans rien dire et que nous soyons en colère”, a expliqué à la radio locale RCI Gaby Clavier, délégué syndical de l’UTS-UGTG au CHU. “Nous subissons à mon sens beaucoup de mépris de l’hôpital, c’est pourquoi notre colère est en train de prendre de l’ampleur. Nous sommes encore plus déterminés”.

    Le pass sanitaire et surtout l’obligation vaccinale sont au cœur des revendications. Mais ces mots d’ordre ne sont que la manifestation d’un problème plus vaste : la perte de confiance dans la parole officielle publique.

    On se dit que dans le temps, faire confiance à la parole officielle, ça ne nous a pas rapporté grand chose

    À la date du 10 novembre, seulement 36,01% de la population guadeloupéenne de plus de 18 ans avait un schéma vaccinal complet. Le taux, particulièrement faible, vaut régulièrement à la Guadeloupe - et aux collectivités et territoires ultra-marins dans leur ensemble - les remontrances du gouvernement. En Martinique, une enquête a été lancée par l’ARS pour comprendre les réticences des Ultra-marins à la vaccination.
    Chlordécone et passé colonial français

    “Les causes sont diverses” pour le député LREM Olivier Serva, invité de BFMTV ce mercredi. “Globalement, l’affaiblissement de la parole de l’autorité publique. (...) En Guadeloupe, on a vécu la chlordécone, molécule terrible qui a empoisonné nos corps, nos chairs, nos mers, nos terres pour 700 ans. Et sur cela, l’État a dit qu’il n’y avait pas de problème que tout allait bien”,

    Depuis, Emmanuel Macron a reconnu que “l’État doit prendre sa part de responsabilité”, tout s’attirant les foudres des Ultra-marins et des scientifiques pour ses propos sur les conséquences terribles de ce pesticide sur la santé. Mais les longues années de silence, ainsi que les questions toujours pas réglées de la réparation, ont laissé des traces : “On a eu une dérogation pour la chlordécone (alors que le pesticide était interdit partout en France, les Antilles ont pu continuer à utiliser le produit quelques années supplémentaires, ndlr), c’est donc possible pour l’obligation vaccinale”, a fait valoir un syndicaliste guadeloupéen.

    Au-delà de ce scandale sanitaire longtemps passé sous silence, le passé esclavagiste français rôde encore : “Dès qu’on a l’impression qu’on veut nous contraindre, plus que nous convaincre, il y a une tension”, explique Olivier Serva. Jocelyn Sapotille, maire de la commune du Lamentin, parle lui sur France Inter de “plaies historiques toujours pas cicatrisées” : un véritable terreau pour les manifestants alors que la population est “sensible à ce genre d’arguments” du fait du passé. “On se dit que dans le temps, faire confiance à la parole officielle, ça ne nous a pas rapporté grand-chose”, analyse-t-il.

    Sur la même ligne, Ary Chalus évoque le dossier des sargasses -des algues toxiques envahissantes- sur lequel “on ne voit pas vraiment l’État bouger”.
    “Adapter pour renouer le dialogue”

    Cette même parole officielle se veut en tout cas “très ferme.” Mardi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a mis en garde la “petite minorité qui essaye d’instrumentaliser” la situation. Dans la soirée sur la chaîne guadeloupéenne Canal10, le préfet de l’île Alexandre Rochatte a dénoncé une “récupération qui est plus politique que sociale” de la part de manifestants dans certains secteurs.

    Contrairement à la Martinique où les indicateurs épidémiologiques sont encore élevés, le report de l’obligation vaccinale est à ce stade exclu, a martelé le représentant de l’État en Guadeloupe.

    Cette fin de non-recevoir ulcère certains élus locaux, y compris au sein de la majorité LREM. Le député Olivier Serva a ainsi refusé de voter la loi du 5 août 2021 sur l’extension du pass sanitaire et l’obligation des soignants, faute d’une législation adaptée pour les Outremers où le taux de vaccination des soignants ne dépassait pas 20%, en pleine 5e vague et avec une saturation hospitalière. “La France est diverse. On doit adapter pour pouvoir permettre de renouer le dialogue”, insiste le député de la majorité.

    Cette position est partagée par Fabien Roussel, candidat PCF à la présidentielle. Dans un courrier adressé au Premier ministre le 15 novembre, il plaide pour un “plan d’urgence pour les territoires d’outre-mer” où le risque est immense d’un soulèvement populaire en outre-mer, synonyme de blocage économique et institutionnel”.

    Il ne croit pas si bien dire. En Polynésie française, un préavis de grève générale a été lancé pour le 24 novembre. Parmi les revendications : l’obligation vaccinale, mais aussi le pouvoir d’achat, entre autres. En Martinique, le report de l’obligation vaccinale n’a pas empêché l’organisation d’une opération escargot sur les routes dès le lendemain. Les participants réclament son abrogation pure et simple, mais la question du pouvoir d’achat a aussi (re)fait son apparition, rapporte Martinique La1ère. Comme un air de déjà-vu, douze ans après la mobilisation massive des Antilles en 2009.

  • Comment réagir en cas d’inceste dans sa famille ou chez des proches ?
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/comment-reagir-en-cas-dinceste-dans-sa-famille-ou-chez-des-proches_fr

    Dans les affaires d’inceste, il y a toujours une inconnue qui fait grincer des dents : pourquoi l’entourage n’a-t-il rien dit ? L’affaire impliquant le constitutionnaliste Olivier Duhamel, révélée par Le Monde et L’Obs, n’échappe pas à la règle.

    Le journal fait témoigner la sœur jumelle de la victime présumée d’Olivier Duhamel, qui s’appelle Camille Kouchner : “Je ne révèle rien dans ce livre, dit-elle. Tout le monde sait”. La journaliste corrige : ”‘Tout le monde’, non. Mais un bon nombre d’amis du couple, figures de la bourgeoisie intellectuelle parisienne.”
    “Leurs copains se sont terrés”

    Les faits se seraient déroulés en 1988. La mère a été mise au courant en 2008. Le père des jumeaux, Bernard Kouchner, l’a su en 2011. Il aura fallu attendre 2021 et la publication du livre de Camille Kouchner pour que les mots viennent rompre le silence.

    “Une fois informés, continue l’article, seuls quelques habitués de la maison de Sanary (Var) rompent avec le couple Duhamel ; rares sont ceux qui viennent réconforter les enfants d’Évelyne. Le cordon sanitaire est solide.”

    Camille Kouchner dénonce encore. Elle parle des amis de sa mère et son beau-père, qui n’ont rien fait : “Leurs copains se sont terrés. Ils nous avaient quasiment élevés, et ils ne sont pas venus (…) nous réconforter (...) C’est comme si on était radioactifs. On n’existait plus. Surtout, ils auraient pu aller trouver notre mère pour lui dire : ‘Non mais, ça va pas la tête, Évelyne ?’ Ils avaient peur de quoi ? De perdre Duhamel ?’”

    Déni, honte, culpabilité... Combien de temps encore cette trilogie régira-t-elle les rapports entre personnes victimes d’inceste, de violences sexuelles et leur entourage ? Et surtout, quelle est la bonne attitude à adopter devant la révélation d’abus sexuels sur mineurs ?
    Quelle est la meilleure attitude à adopter ?

    “Il faut d’abord croire l’enfant”, martèle Cathy Milard, présidente de SOS inceste et violences sexuelles, interviewée par Le HuffPost. L’association recueille 1.200 appels chaque année. “Il faut écouter sa parole. Souvent, l’enfant parle vers 8 ans ou 10 ans. Si on ne l’écoute pas, ou qu’on minimise ses propos, il se taira pendant des années, et ne parlera à nouveau que vers ses 30 ans.”

    La psychiatre Muriel Salmona affirme au HuffPost que les enfants mettent une dizaine d’années avant de réussir à parler des abus dont ils ont été victimes. “70% d’entre eux parlent, mais ils ne vont pas être entendus et il ne va rien se passer. Seuls 12% des enfants vont être réellement protégés.”
    La position de la mère est primordiale

    Ensuite ce qui importe, c’est la position de la mère. “Dans la majeure partie des cas, l’agresseur est un homme, un père, un beau-père, un frère..., assure Cathy Milard de SOS inceste, c’est alors à la mère de prendre des décisions. Elle sait leur impact. Beaucoup d’entre elles accueillent la parole de l’enfant, sans la remettre en cause, mais ne vont pas plus loin. C’est un tel tsunami émotionnel d’apprendre que l’homme qu’on aime puisse agresser son propre enfant. Le déni est souvent la protection la moins éprouvante, du moins au départ.”

    Certaines mères ne traversent pas cette période de dénégation. “Celles qui nous appellent ont des enfants âgés de 4 à 10 ans environ, continue la présidente de l’association d’aide aux victimes. Elles sont prêtes à porter plainte. Mais cela comporte des risques. Parce qu’une plainte auprès du procureur entraîne la séparation du couple devant le juge aux affaires familiales et souvent une guerre pour la garde des enfants. Un père abuseur peut se voir confier ses enfants une semaine sur deux, puisque les informations entre le procureur et le juge aux affaires familiales ne sont pas partagées. Et la mère peut être mise en examen pour non présentation d’enfant.”
    “L’enquête a des effets positifs”

    Mais tout cela ne doit jamais empêcher de déposer plainte, même en cas de prescription, insistent nos deux expertes interviewées, parce qu’une enquête peut être diligentée pour savoir si l’agresseur présumé a fait d’autres victimes, comme c’est le cas pour Olivier Duhamel.

    “Et l’enquête a des effets positifs comme la reconnaissance du traumatisme, précise la Dre Muriel Salmona. Elle permet aussi de porter plainte au civil pour obtenir des réparations. Les personnes violées pendant l’enfance sont souvent dans des situations précaires dues à leur traumatisme.”

    Et si l’on ne fait pas partie de la famille ? Qu’on gravite juste dans la galaxie des amis, qu’on fait partie de la “familia grande” et qu’on n’ose pas s’immiscer dans ces affaires, reste-t-il un levier d’action ?
    Le signalement est obligatoire

    Si l’enfant révèle des violences, souligne Muriel Salmona, le signalement auprès du procureur de la République est obligatoire. Si on a des doutes, si l’enfant nous semble bizarre, même s’il n’a rien dit, si on perçoit des signes comme des mises en danger de lui-même, des scarifications, des fugues, des troubles du comportement alimentaire, des tentatives de suicide, des conduites addictives, alors il faut leur poser la question : ‘Qu’est-ce qu’on t’a fait pour que tu sois aussi mal ?’ Il faut aller vers eux, ne pas attendre qu’ils parlent. Si l’on prend l’exemple du chirurgien Le Scouarnec, il a commencé avec sa famille, ses nièces. Alors, il faut écouter les enfants.”

    Ils sont 6,7 millions en France à avoir déclaré entre 2015 et 2020 avoir été victimes de violences sexuelles, soit une femme sur cinq et un homme sur huit. Si malgré les questions, l’enfant ne répond pas et que vos doutes persistent, vous pouvez appeler la plateforme 119 qui vous renseignera sur la meilleure attitude à adopter.

    “Quoi qu’il arrive, insiste Muriel Salmona, il faut réconforter l’enfant ou l’adulte, le rassurer, lui assurer qu’il n’est pas seul et surtout qu’il n’est pas fautif. Il faut savoir que l’univers familial incestueux est hyper hiérarchisé et ceux qui agressent sont les tyrans, les dictateurs. Ils imposent leur loi et ils impliquent le fait que la victime n’a aucune valeur. Le propre des violences sexuelles, c’est de dégrader l’autre, de n’en faire qu’un objet à disposition, à consommer et à détruire. Cette délégitimation va s’imposer à la victime qui va croire que sa vie et la justice envers elle ont bien moins de valeur que celles de son agresseur.”

  • Fermeture des services d’urgences : « la situation est catastrophique » | Le Huffington Post LIFE
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/fermeture-des-services-durgences-la-situation-est-catastrophique_fr_6

    Car cette épidémie de fermetures est un symptôme carabiné de la crise que subit l’hôpital public “depuis bien avant le Covid”, souligne Fabien Paris. Il dénonce une “situation extrêmement dégradée”, conséquence directe de “trente ans de politique et réformes destructrices de l’hôpital public”. “Il y a 15 ans, la France était le pays avec le meilleur système de santé. Aujourd’hui nous ne sommes même pas dans les dix premières places de ce classement”, annonce-t-il.