• Féminisme et différentialisme à la MG

    mes camarades de la Maison de la Grève (Rennes https://maisondelagreve.boum.org ) organisent un cycle de rencontres féministes en septembre (socle de travail : le boulot de la librairie des femmes de Milan et notamment le bouquin « ne crois pas avoir de droits »)

    #PenserLaDifférence #CyclePolitiqueDesFemmes

    « Tisser les fils d’une politique des femmes », tel est l’intitulé du prochain cycle de conférence à la Maison de la Grève. Ces discussions ouvriront la saison 2019-2020, elles auront lieu du jeudi 12 au samedi 14 septembre.

    Voici le Programme

    Jeudi 12, 18h :
    Soirée en récits et images des mouvements de femmes qui ont animé les années 70 en France.

    Vendredi 13, 18h :
    Nous accueillerons Isabelle Stengers pour aborder la question du déterminisme à travers la pensée de Donna Haraway.

    Samedi 14, 10h :
    Nous échangerons avec Anne-Emmanuelle Berger autour des notions de visibilité, identités et pouvoir.

    Samedi 14, 14h30 :
    Elise Gonthier-Gignac interviendra autour du féminisme italien de la différence et certaines pensées décoloniales.

    l’invitation en format long est à lire en ligne :
    https://maisondelagreve.org/ecrire/?exec=article&id_article=103

    #féminisme #différentialisme conférences #séminaire #rencontres

  • Ce soir au Bois Harel, Rennes, après les rencontres de cette semaine à la MG :
    https://www.facebook.com/events/320110532075142

    // Soirée GENDER FISTEUR SHOW //

    Pour cloturer la semaine DEVIANCES (genres, désir et révolution) accueillie dans les locaux de la maison de la grève du 08 au 13 octobre 2018, nous vous invitons à venir partager une dernière nuit monstrueuse où se mêlera effeuillages queer et Dj set explosif !

    21H - THE GENDER FISTEUR SHOW // collectif du Bout des lèvres

    https://maisondelagreve.boum.org

    #queer

    • « Maison de la grève. Manger est-il endoctriner ? ». Tel est le titre d’un reportage publié dans le dernier Mensuel de #Rennes (). Dans l’article, on apprend qu’une soixantaine d’élèves du lycée rennais Jean-Macé ont, fin novembre, déjeuné, à la cantine de la Maison de la grève. L’établissement était alors surveillé par les policiers du service de renseignement territorial (ex-Renseignements généraux). Ceux-ci avaient pour mission « d’identifier, puis de ficher, les militants soupçonnés d’entretenir des liens avec la mouvance anarcho-autonome rennaise ». Ils ont donc été surpris de voir ces lycéens, âgés d’environ 16 ans et élèves en section STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), franchir la porte de la cantine, encadrés par deux professeurs et deux accompagnateurs. Dans leur rapport, le service de renseignement s’est interrogé sur un risque possible « d’endoctrinement des élèves » par des militants d’ultra-gauche.

      Convoqués par leur direction, les enseignants ont expliqué que cette sortie s’inscrivait dans le cadre d’un travail sur « l’économie solidaire ». Une partie du corps professoral, qui a dénoncé cette convocation, a observé un mouvement de grève, d’autant que, selon la police, « les deux enseignants étaient inconnus de leurs services ». Des professeurs qui souhaiteraient que le rectorat leur présente des excuses. Enquête à lire dans le nº 99 du Mensuel de Rennes.

      http://www.letelegramme.fr/bretagne/mensuel-de-rennes-manger-est-il-endoctriner-02-02-2018-11836401.php
      #SCRT

  • Bonjour à tous,
    je relaie ici l’appel de la Maison de la Grève (Rennes) :

    La Maison de la Grève existe depuis maintenant sept années. De cantines en débats, de concerts en ateliers, de séminaires en salle reprographie, elle expérimente, elle cherche les voies pour construire la possibilité de vivre sans et contre le capitalisme. Nous considérons que l’économie est la mère des catastrophes que nous traversons. Nous ne croyons pas dans les réponses globales qui ne peuvent que rendre le désastre un peu plus durable, mais dans notre capacité collective à développer des rapports qui se libèrent du règne de l’argent. C’est notamment pour cette raison qu’à la Maison de la Grève tout ou presque se fait grâce à la participation libre des uns et des autres.

    Pourtant, cette expérience a besoin d’argent pour exister. Sa principale dépense est assurée par l’association qui loue les locaux où est hébergée la Maison de la Grève. L’association APRIL doit payer chaque mois 1200 euros de charges et de loyer. Cette somme n’est pas énorme, mais comme toujours nous avons besoin de votre aide pour la supporter.
    Nous aimerions, notamment, ne plus avoir besoin d’aller travailler pour boucler les fins de mois. Nous voudrions que les dons et les cotisations paient entièrement les dépenses pour la location des locaux. Dans cette perspective toutes les sommes, même les plus petites, sont réellement les bienvenues et nous permettent de continuer.

    Comme chaque année, le mois de décembre est l’occasion de rappeler que l’association APRIL poursuit un but d’intérêt général. Par conséquent les dons qu’elle reçoit sont déductibles d’impôts à hauteur de 66 % pour les particuliers (dans la limite de 20 % du revenu imposable). Par exemple, pour un don de 200 € sur une année, 132 € seront déduits du montant à payer aux impôts. Un reçu fiscal édité par l’association APRIL sera remis au donateur en début d’année pour qu’il puisse justifier les dons sur sa déclaration d’impôts. Vous avez donc la possibilité de nousfaire un don avant la fin de l’année 2017 dont une partie sera déduite sur vos impôts déclarés au printemps 2018.
    Les dons de fins d’années nous sont très précieux. Pour autant, nous
    attirons votre attention sur le fait que, pour nous, il est bien plus
    confortable de recevoir des sommes plus petites mais mensualisées.
    Celles-ci aussi peuvent être également déductibles des impôts. Pour
    l’instant, ces dons mensuels recouvrent entre 400 et 500 euros chaque mois. Mais, il ne faudrait pas plus de 100 personnes donnant entre cinq et vingt par mois pour que nous n’ayons plus à nous inquiéter dupaiement du loyer. Nous faisons donc appel à votre solidarité financière.

    Et pour passer à l’action c’est ici :
    https://maisondelagreve.boum.org/IMG/pdf/buletinfini.pdf

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    MG
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    37 rue Legraverend
    Rennes

  • relai d’un appel qui nous a été transmis du CoCoCrim (comité
    contre la ciminalisation du mouvement social).
    C’est un appel à rassemblement, samedi 17 juin, contre la répression des
    dernières manifestations.

    "
    Solidarité contre la répression des dernières manifestations !

    Cinq militants Rennais placés en détention le mercredi 31 mai.
    Mardi 30 mai, 6h, à Rennes. Des policiers font sauter des portes :
    bélier, boucliers, cagoules, armes de poing, fusils d’assaut. Des
    appartements sont retournés et sept personnes arrêtées.
    Un mois plus tôt, lors d’une manifestation, un motard de la police
    nationale dégainait son arme de service et mettait en joue les
    manifestants qui lui hurlaient de baisser son pistolet.

    La manifestation Ni Le Pen Ni Macron du 27 avril 2017
    Entre les deux tours de l’élection présidentielle, le 27 avril dernier,
    des manifestations se tiennent dans toutes les grandes villes de France
    avec pour mot d’ordre "Ni Le Pen Ni Macron". À Rennes, le centre-ville
    est complètement bouclé par des centaines de policiers casqués et armés.
    Malgré cela, 1 500 à 3 000 manifestants, parviennent à s’élancer dans un
    parcours improvisé. Le dispositif policier tente à plusieurs reprises de
    bloquer la marche. Deux motards de la police nationale se positionnent
    sur le pont Féval afin d’anticiper le parcours des manifestants. L’avant
    du cortège court en direction des deux policiers pour ouvrir la voie à
    la manifestation. Une des motos démarre, tandis que l’autre reste sur
    place. Des manifestants bousculent le motard pour qu’il parte. C’est à
    ce moment précis que celui-ci descend de son véhicule, saisit son arme
    de service et menace la foule en la mettant en joue. Finalement, il
    remonte sur sa moto et part comme il aurait pu le faire dès le début. Il
    se fera reconnaître 1 jour d’ITT.

    La prison pour les cinq
    Le 31 mai, cinq des sept personnes arrêtées la veille sont présentées
    devant le tribunal en comparution immédiate. Elles sont placées en
    détention provisoire après avoir demandé un délai pour préparer leur
    défense. Ceci leur est reproché, ainsi que l’usage de leur droit de
    garder le silence en garde-à-vue, comme une preuve de leur
    « dangerosité » et justifie, selon la juge, un mandat de dépôt. Elles
    sont aujourd’hui emprisonnées à Vezin-le-Coquet, en attente de leur
    procès le 21 juin.

    L’escalade répressive
    La généralisation à Rennes, depuis le mouvement contre la loi travail,
    de dispositifs policiers massifs pour empêcher les manifestations, la
    systématisation d’une présence policière suréquipée, et maintenant la
    banalisation d’un geste extrême – braquer une arme sur des
    manifestant.e.s ! - visent manifestement à décourager toute volonté de
    se mobiliser. Il en est de même de l’escalade judiciaire, les
    condamnations de plus en plus lourdes (6 mois de prison avec sursis,
    interdiction de manifester de 3 ans en Ille-et-Vilaine, 550 euros de
    dommages et intérêts et d’amendes pour le manifestant condamné le 2
    juin), la mise en détention à l’issue de comparution immédiate, et
    maintenant la détention provisoire avec mandat de dépôt, la remise en
    cause des droits de la défense, la pression exercée sur les témoins
    (deux témoins sont arrêtées à la fin de l’audience, menottées et
    présentées devant un juge d’instruction pour faux témoignage. Elles sont
    finalement désignées comme témoins assistés).

    Nous ne nous laisserons pas intimider
    Le nouveau président Macron et son gouvernement se préparent à affronter
    le mouvement social, tout en s’assurant un début de quinquennat sans
    réaction. D’un côté, ils s’apprêtent à faire passer dans le droit commun
    les dispositions qui relèvent pour l’instant de l’état d’urgence. De
    l’autre, il se prépare à continuer le sale boulot contre le droit du
    travail, usant d’ordonnances pour court-circuiter le Parlement. Encore
    plus fort que le 49.3, encore plus loin que la loi El Khomri, le droit
    du travail doit être totalement détricoté, le contrat de travail
    lui-même étant remis en cause.

    Alors, nous qui prendrons part aux mouvements sociaux qui s’annoncent,
    nous comprenons bien le message lancé par le pouvoir, nous affirmons
    notre solidarité avec les inculpés.

    Nous exigeons leur libération immédiate et l’abandon de toutes les
    poursuites dont ils font l’objet.

    Nous appelons à un rassemblement avec des prises de parole
    le samedi 17 juin, à 14h, place de la mairie.
    Rassemblement samedi 20 juin solidarité
    contre la répression des dernières manifestations

    Le Collectif contre la criminalisation du mouvement social"

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  • Rennes, relai d’une nouvelle invitation à soutenir les cinq inculpés actuellement en détention ( https://lundi.am/Rennes-un-policier-sort-son-arme-et-braque-des-manifestants ) :

    « Le jeudi 15 juin à 21h à la Chapelle, Arrêt Robidou de la ligne C4
    (puis fléchage)

    CONCERT DE SOUTIEN
    Aux cinq personnes incarcérées suite à la manifestation du 27 avril
    durant laquelle un motard de la police avait sorti son arme et braqué la
    foule.

    AU PROGRAMME
    Plusieurs nuances de musique électronique pour vous faire danser :

    XH12 Evasion : Electro expérimentale avec machines

    DJ set

    + GUEST

    Projection Vidéo
    Atelier Sérigraphie : amenez vos sac ou vos t-shirts pour recevoir nos
    visuels

    De quoi vous désaltérer sur place.

    On vous promet une bonne ambiance alors POUR EUX, VENEZ NOMBREUX·SES !

    Tous les bénéfices leur reviendront.

    Bisous"

    https://maisondelagreve.boum.org »

  • Voici une invitation à une soirée en soutien aux cinq personnes en
    détention provisoire, inculpées dans l’affaire du motard de la police
    qui a braqué avec son arme la foule d’une manifestation contre Le Pen et
    Macron le 27 avril dernier.

    "Bonjour à tous et toutes !

    Jeudi 8 juin,
    venez nombreux à la Chapelle, pour un concert de soutien aux cinq
    personnes incarcérées depuis mercredi dans l’affaire du motard de la
    police qui a tenu en joug la manifestation "Ni Le Pen ni Macron" du 27
    avril dernier.
    Les concerts débuteront à 21h et devraient se terminer vers 2h du matin.
    Il y aura par ailleurs tout ce qu’il faut sur place pour se désaltérer.
    Les bénéfices de la soirée serviront à couvrir les frais des cinq
    incarcérés (avocats, mandas cash pour cantiner en taule, etc...)

    On relaie ici un texte du Collectif contre la criminalisation du
    mouvement social (CoCoCriMS) qui explique très bien l’affaire :

    ##############################################
    Non ! Braquer une manifestation
    n’est pas un geste responsable.
    ##############################################

    # 5 militants Rennais ont été envoyés en détention ce mercredi 31 mai,
    dans le cadre d’une opération politico-policière. #

    Mardi 30 mai, 6h, à Rennes. Des policiers font sauter des portes :
    bélier, boucliers, cagoules, armes de poing, fusils d’assaut. Des
    appartements sont retournés et sept personnes arrêtées.
    Un mois plus tôt, lors d’une manifestation, un motard de la police
    nationale dégainait son arme de service et mettait en joue les
    manifestants qui lui hurlaient de baisser son pistolet.

    # La manifestation Ni Le Pen Ni Macron du 27 avril 2017 #

    Pendant l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, le 27 avril
    dernier, des rassemblements et des manifestations ont lieu dans toutes
    les grandes villes de France avec pour mot d’ordre "Ni Le Pen Ni
    Macron". À Rennes, le centre-ville est complètement bouclé et occupé par
    des centaines de policiers casqués et armés. Malgré cela, 1500 à 3000
    manifestants se retrouvent dans une ambiance festive. Afin d’éviter
    d’être nassés pendant plusieurs heures comme ce fût le cas lors de la
    manifestation précédente le 23 avril, le cortège s’élance dans un
    parcours improvisé.

    N’étant pas parvenu à empêcher la manifestation de se tenir, le
    dispositif policier se met en branle et tente à plusieurs reprises de
    bloquer et d’encercler la marche. Deux motards de la police nationale se
    positionnent sur le pont Féval, au-dessus des voies ferrées, afin
    d’anticiper le parcours des manifestants. L’avant du cortège court en
    direction des deux policiers pour ouvrir la voie à la manifestation. Une
    des motos démarre, tandis que l’autre reste sur place. Des manifestants
    bousculeront le motard pour l’encourager à déguerpir.

    C’est à ce moment précis que celui-ci descend de son véhicule, saisit
    son arme de service et menace la foule en la mettant en joue. Face à
    cette réaction aussi disproportionnée qu’effrayante, les manifestants
    partent en courant pendant que certains s’époumonent en lui criant de
    baisser son arme. Finalement, il remontera sur sa moto et partira comme
    il aurait pu le faire dès le début. Il se fera reconnaître 1 jour d’ITT
    pour dommage « psychologique ». Fin de l’épisode « agression d’un motard
    en marge d’une manifestation à Rennes ».

    Mais la pression policière s’est encore accrue contre la manifestation,
    avec trois arrestations arbitraires (notamment pour récupérer la caméra
    d’un manifestant). Elles donneront lieu à des accusations fantaisistes :
    des pierres ont été glissées dans les poches des manifestants pour
    trouver une raison de les embarquer en l’absence de faits réels à leur
    reprocher. La fin de la manifestation s’est soldée par une nasse à la
    Croix Saint Hélier, où les derniers lycéens présents ont subis des
    violences graves de la part des policiers. Le communiqué de l’équipe
    médic’ dénonce : « Plusieurs personnes ont été victimes de coups de pied
    dans les parties génitales, la cage thoracique, de clefs d’étranglement
    et de coups à la tête ».

    # Nous ne nous laisserons pas intimider #

    Toutes les autres tentatives de manifestations entre avril et mai
    avaient rapidement été écourtées par des violences policières, des
    nasses, des arrestations. Celle-là, voyait, en prime, la normalisation
    d’un geste insensé, à grand renfort de déclaration préfectorale et
    maintenant de montage judiciaire. Non ! Braquer une arme de poing sur
    une foule ne sera jamais un geste responsable, cette foule fut-elle en
    colère de se voir constamment réprimée pour avoir simplement essayée de
    manifester.

    L’affaire qui se présente aujourd’hui n’est pas sans nous rappeler les
    modes opératoires de la police lors d’assignations à résidence,
    d’interdictions de manifester et d’autres arrestations fallacieuses dans
    le cadre des mouvements contre la loi Travail ou contre l’aéroport de
    Notre-Dame-des-Landes. Nous percevons bien le double enjeu de ces
    opérations. D’un côté, il y a la répression de l’opposition politique
    afin d’assurer un début de quinquénat sans réaction, de l’autre, il y a
    l’augmentation et la consolidation de la marge de manœuvre des
    policiers.

    Ce 31 mai, cinq des sept personnes arrêtées la veille ont été présentées
    devant le tribunal en comparution immédiate, elles seront toutes
    envoyées en détention préventive en attente de leur procès le 21 juin
    après avoir demandé un délai pour préparer leur défense. Ceci leur sera
    notamment reproché par la juge comme une preuve de leur « dangerosité »
    qui justifie un mandat de dépôt, tout comme l’usage de leur droit de
    garder le silence en garde-à-vue.
    Ce vendredi 2 juin, une des trois personnes arrêtées le jour même de la
    manifestation passera elle aussi devant le juge.

    Nous qui prendrons part aux mouvements sociaux qui s’annoncent, et qui
    comprenons bien le message lancé par le pouvoir, nous affirmons notre
    solidarité avec les inculpés et exigeons l’abandon immédiat de toutes
    les poursuites dont ils font l’objet.

    ######
    Il n’est pas question de nous laisser intimider et nous appelons dans un
    premier temps à prendre part au rassemblement de soutien au camarade
    arrêté le 27 avril, ce vendredi 2 juin à 16h devant la cité judiciaire,
    à l’occasion de son procès. D’autres actions de solidarité seront
    organisées dans les prochains temps.
    ######

    (Le collectif contre la criminalisation du mouvement social s’est formé
    à Rennes au printemps 2016 pour faire front contre la répression qui
    s’est abattue sur le mouvement contre la loi Travail, regroupant des
    organisations politiques et syndicales, des groupes et des individus)

    Le Projet Soupirail
    https://maisondelagreve.boum.org

    MG

  • Ce pire qui nous inspire | Entre les lignes entre les mots via @biggrizzly
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2016/08/11/ce-pire-qui-nous-inspire
    https://secure.gravatar.com/blavatar/a3b1cc5dc5733d7f4309d47eda4caf8d?s=200&ts=1470987487

    Ces petits coups de pouce médiatiques destinés à vanter le savoir-faire israélien en matière de lutte contre le terrorisme arabo-musulman ne sont que la musique d’accompagnement de choix politiques au long cours opérés par les gouvernants de ce pays. Désormais, quand Manuel Valls proclame à l’occasion du dîner du CRIF (depuis longtemps réduit au statut d’officine propagandiste de l’Etat d’Israël en France) que l’antisionisme est une variété d’antisémitisme, il ne s’agit plus d’une simple et traditionnelle action de lobbying idéologique en faveur de cet Etat dont la doctrine fondamentale est que la force créé la loi3. Il s’agit bien désormais de frayer la voie à la notion d’une exemplarité pour nous, en France (et dans tous les pays menacés par le terrorisme islamiste) des doctrines et dispositifs sécuritaires et répressifs expérimentés par les autorités politiques et militaires israéliennes au détriment des Palestiniens – depuis les origines de l’Etat sioniste et en particulier depuis la première Intifada.4 Il s’agit bien désormais de donner à entendre à l’opinion publique française (et internationale) que « nous » avons un problème avec l’activisme arabo-musulman comme Israël en a un. Et qu’en conséquence, dans l’esprit comme en pratique, les méthodes israéliennes sont bien fondées, désormais, à nous inspirer.

  • Voici la lettre de la MG du 5 avril. vous pouvez aussi la lire sur le site c’est un peu plus agréable :
    https://maisondelagreve.boum.org/Lettre-du-5-avril

    Une nouvelle bataille s’est ouverte jeudi dernier à Rennes, celle de l’accès au centre-ville et plus particulièrement à la place du Parlement. Le 31 mars c’est dans un hyper-centre en état de siège dont tous les accès étaient bloqués que les manifestants ont essayé de rentrer afin d’occuper cette place. Malgré le scandale des nombreux blessés et des plus de 700 grenades lacrymogènes tirées, le préfet et la maire récidive. Aujourd’hui alors que la manif étudiante est sur le point de commencer c’est un canon à eau et un gros dispositif policier qui est annoncé. Avec cette mesquinerie en plus de la part d’Appéré : elle autorise à une occupation citoyenne et reponsable sur la non-place Charles de Gaulle. Merci Maman, mais les grévistes ne sont pas des enfants à qui l’on donne l’autorisation, et le cadre de leurs luttes. Au passage, l’AG de Rennes 2 a voté ta démission et qui sait si le mouvement ne se donnera pas les moyens de la rendre effective. Toute la question est là : la ville appartient-elle aux commerçants, aux consommateurs, et aux flux marchands ; bref est-elle le lieu du règne de l’économie ou est-elle le lieu où nous nous faisons surgir le politique et inventons d’autres manières de vivre sans les magasins de luxe et sans les gouvernants ? Deux idées de la vie, deux conceptions du monde radicalement opposées, en guerre ! À noter que la première n’a plus que ses flics fébriles pour continuer à faire croire qu’elle est l’ordre naturel des choses. La fiction se brise, nous reprenons prises sur nos vies. Tous dans la rue, la ville est à nous !
    Voici, comment fini le texte Ici c’est c’est Rennes . La bataille du Parlement.
    « On aurait pu penser que le 31 mars signerait le déclin du mouvement - achevé par les vacances. En vérité le 31 en a sonné le début. Les événements auront eu raison des six dernières années de pacification des milieux universitaires, et on a pu voir ce jour-là dans les rues de Rennes, toute une génération politique en train de naître. Samedi soir, lors de la coordination nationale étudiante à la fac de Rennes 2, on vit apparaître en rouge sur le toit de l’université, les trois mots qui depuis le CPE ont accompagné tous les mouvements étudiants « VIVE LA COMMUNE ! »

    #Cantines #MaisondelaGrève
    En raison de mouvement social, les cantines n’ont plus lieu que le mercredi. Par contre les cantines de luttes ont besoin de bras, vous les trouverez à Rennes 2, dans la rue etc.

    #MouvementAnti-LoiTravail :
    #Rennes :

    Retour sur la semaine dernière :

    - Mardi dernier les étudiants ont bloqué la rocade pendant une heure puis le métro. Cette affaire a fait un peu scandale. Pour savoir toute la vérité lisez ces deux textes. Celui de l’AG de rennes 2 : https://www.facebook.com/notes/rennes-2-en-lutte/ag-de-rennes-2-que-sest-il-passs%C3%A9-mardi-29-mars-dans-le-m%C3%A9tro-rennais-/1156122074399879. Et sur mediapart : https://blogs.mediapart.fr/jean-claude-leroy/blog/310316/rennes-une-vingtaine-de-chaises-attaquent-le-metro-mise-au-point-nec.
    - Sur la journée du 31 mars. Vous trouverez sur lundi matin un récit du 31 et un texte sur la semaine du 20 au 27 texte : https://lundi.am/Rennes-loi-travail-bataille-parlement#metro. Place à défendre, nous livre également un beau texte sur le début de barricade monté en homage à Blanqui http://place-a-defendre.blogspot.fr/2016/04/merci-de-deranger.html. Il y aussi la vidéo de Taranis : https://www.youtube.com/watch?v=vXtkiS_lSa8

    . Et les articles de Ouest-France http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-pourquoi-les-policiers-ont-ils-tire-autant-de-lacrymogenes-41358 http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/manifestation-rennes-des-violences-policieres-denoncees-4135785
    - violences policières : les forces de l’ordre ont été particulièrement brutales jeudi dernier. C’est ce qui arrive quand une partie de la population décide de ne plus leur déléguer l’usage de la violence dont chacun d’entre nous est capable. Nous avons largement plus confiance dans l’usage que nous pouvons faire de notre propre violence, que dans celle de ceux qui exécutent les ordres. De nombreux récits des blessés circulent sur le net. Nous faisons circuler celui d’une personne de la médic team visée au visage et qui a bien failli perdre son oeil : https://maisondelagreve.boum.org/Temoignage-d-un-medic-blesse-par . Par Ailleurs, une adresse cirucle sur le facebook de rennes 2 en lutte : "Nous recherchons donc des témoignages et photos de vos blessures (anonymes et sans détail compromettant). Le but est de recenser et d’établir le vrai bilan de la répression et de l’usage de telles armes. Merci donc d’envoyer tout cela à blessesdu31.03rennes [at] riseup"

    Cette semaine :
    - meeting proposé par SUD 18h sur : les violences policières, la jonction avc le syndicalisme de lutte, et la prise de la place du parlement
    - mercredi comité de luttes https://comitedeluttesrennais.wordpress.com
    - jeudi soir : concert de soutien aux arrétés du mouvement à rennes 2
    - samedi, manif et occupation du parlement

    #Paris
    Regarder cette vidéo exceptionnelle de TaranisNews !! Des flics qui ne font que reculer et des manifestants bien protégés, organisés, qui savent se défendre.
    https://www.youtube.com/watch?v=GotLNQuJwS4


    sur lundi.am
    https://lundi.am/Paris-est-magique

    #Nantes
    La vidéo de Taranis :
    https://www.youtube.com/watch?v=JSCFvJhwfMU


    Et un très bon récit sur lundi.am
    https://lundi.am/Quand-Nantes-est-dans-la-rue-c-est-la-police-qui-lutte

    #AilleursEnFrance
    Le célèbre Cauchemard et Facéties sur lundi.am
    https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-special-31-mars

    Vive la Grève !

  • Rennes - Mercredi

    je relaie ici le communiqué de la Maison de la Grève (Rennes : https://maisondelagreve.boum.org ) pour tous ceux qui auront la possibilité d’être à Rennes mercredi :

    Mercredi 2 mars à 16 heures aura lieu à Rennes le procès en appel d’un des inculpés de la manifestation contre le projet d’aéroport du 22 février 2014 de Nantes. Celui ci avait été condamné en première instance à une lourde peine de 9 mois d’emprisonnement avec sursis et près de 4500€ de dommages et intérêts sous les chefs d’inculpations suivants : dégradations volontaires de biens d’utilité publique en réunion et refus de prélevement ADN alors même que le dossier judiciaire était vide et se basait uniquement sur des photos floues et des notes blanches mensongères du renseignement intérieur. Ne laissons pas une telle mascarade se reproduire une nouvelle fois dans le silence, à l’abri des murs épais de la cour d’appel de Rennes. Ne laissons pas une énième construction policière conduire à des peines de prisons pour l’exemple dans l’indifférence.
    Nous étions 50 000 il y’a deux ans dans les rues de Nantes, nous l’étions encore le week-end dernier aux abords de la zad, entre temps le gouvernement a reculé. Nous ne reculerons pas. Il nous semble évident aujourd’hui que l’aéroport ne se fera pas comme il nous semble évident que ces attaques judiciaires doivent cesser.

    C’est pourquoi nous vous donnons rendez vous à Rennes mercredi 2 mars place du parlement à 15h30 pour un rassemblement de soutien.

    Ni procès ni expulsions. Vive la zad.

    #zad

    • première soirée très réussie. Les deux intervenants, l’un consacrant son travail de chercheur à la Syrie, l’autre à l’Irak, familiers localement et sur la durée de leurs sujets respectifs, précis, ont tenu l’assemblée en attention pendant quatre chouettes heures, dans des interventions claires sur les faits et lucides sur leur imbrication historique, tant dans les causes que dans les conséquences à venir.
      La suite demain.

  • État d’urgence :

    un rappel du programme pour le ouiquende à venir à Rennes :

    VENDREDI 12 FEVRIER 18h

    –Introduction-

    Arthur Quesnay proposera un État de la guerre au Moyen-Orient et analysera les mécanismes de confessionalisation des conflits. En outre, il abordera le contexte de formation de l’Etat Islamique et le rôle de celui-ci en tant que force politique au sein de insurrection irakienne et syrienne. Enfin, il essayera de répondre à la question : Que signifie à l’heure actuelle, « être en guerre » en France ?

    Dans un second temps, échanges avec l’intervenant. Questions/discussion.

    SAMEDI 13 FEVRIER 14h – 18h

    Thomas Deltombes déconstruira les figures contemporaines de l’Islam dans les médias. Ce faisant, il dressera le tableau de l’islamophobie en France et de son usage politique.

    Moment d’échanges avec l’intervenant. Question/Discussion.

    PAUSE

    Laurent Borredon, au travers de leurs aspects techniques et juridiques, reviendra sur l’ensemble des lois « sécuritaires » et particulièrement sur l’histoire de l’état d’urgence depuis la Guerre d’Algérie.

    Moment d’échanges avec l’intervenant. Question/Discussion.

    DIMANCHE 14 FEVRIER 14h-18h

    Vanessa Codaccioni approfondira la question de l’état d’urgence par l’angle de la justice d’exception et de ses conséquences : criminalisation des oppositions politiques et tentatives de redéfinition des bornes du politique.

    Moment d’échanges avec l’intervenant. Question/Discussion.

    Des inculpés de « l’affaire de Tarnac » viendront parler de leur situation et analyseront le paradigme sécuritaire comme une nouvelle forme de gouvernement.

    Moment d’échanges avec l’intervenant. Question/Discussion.

    PAUSE

    Discussion : A l’aune de ces trois jours, et de diverses expériences présentées, comment réussir à penser ce que pourrait être une politique radicale adéquate ?

    Si vous voulez en savoir plus sur les intervenants et les détails du programme :

    Maison de la Grève - état d’urgence, état du monde
    https://maisondelagreve.boum.org/etat-d-urgence

  • Contre l’état d’urgence, penser l’état du monde - Du 12 au 14 février à Rennes
    https://lundi.am/Contre-l-etat-d-urgence-penser-l-etat-du-monde-Du-12-au-14-fevrier-a-Rennes

    La Maison de la Grève invite à trois jours de discussions autour de deux éléments essentiels de la séquence historique que nous traversons : les conflits au Moyen-Orient et la construction en France d’un « État de sécurité ».

    « https://maisondelagreve.boum.org »
    « https://maisondelagreve.boum.org/etat-d-urgence »

  • lettre d’info du 12 janvier - Maison de la Grève
    https://maisondelagreve.boum.org/lettre-d-info-du-12-janvier

    « Tout est possible avec la lutte de Notre-Dame-des-Landes. On peut même arriver à rendre vivable une rocade. Là où normalement on ne fait que circuler le plus vite possible, ou rager dans les embouteillages, on a passé quelques unes de nos plus belles heures depuis longtemps. En plein état d’urgence, 20 000 personnes envahissent la chaussée, à la rencontre de milliers de cyclistes et de centaines de tracteurs. Et ça ne s’arrête pas là : sous un orage de grêle qui tombe pile pour marquer le changement d’ambiance, la manifestation se transforme en occupation permanente. On monte des barnums pour nous protéger de la pluie, les tracteurs qui restent se placent en travers des voies, les équipes cantines s’affairent autour des marmittes de soupe et du four à pizza, et quelques centaines de personnes se préparent à passer la nuit dans le foin. Tout est possible, et on se prend à s’imaginer rester là jusqu’à la victoire du mouvement. Nouvelle averse de grêle, nouveau changement d’ambiance. La préfecture, vexée de s’être fait berner par les organisateurs de la manifestations avec qui elle avait cru négocier la paix sociale et un départ en milieu d’après-midi, envoie ses troupes. Véners, les troupes : on veut montrer les muscles, et les flics s’affichent tout à fait disposés à éclater humains et matériel dans l’assaut. Repli stratégique, sous les mesquines grenades lacrymogènes.

    Grosse assemblée à la Vacherit le dimanche, tout le monde est galvanisé par la journée de la veille. 40 actions de soutien ont eu lieu dans le week-end partout en France. COPAIN annonce de nouveaux blocages, mis en oeuvre dès le lundi après-midi autour de Nantes. Une opération escargot est prévue pour mardi matin pour reprendre le blocage du périph’. Et nouvelle manif à Rennes ce samedi 16. Ça ne fait que commencer. Jusqu’à la victoire de la zad. »

    plein de belles choses en perspective