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  • Voilà qui expliquerait pourquoi EDF n’est pas pressé de finir l’EPR national...

    https://korii.slate.fr/biz/finlande-electricite-tarifs-prix-negatifs-energie-eolienne-hydraulique-p

    En Finlande, les prix de l’électricité sont désormais négatifs
    Une aubaine pour la population, mais pas pour les fournisseurs.

    elle a produit un tel excédent d’énergie propre que les prix ont fini par passer en dessous de zéro.

    L’utilisation d’un nouveau réacteur nucléaire EPR depuis la fin de l’année 2022 aura largement contribué à inverser la donne. Olkiluoto 3, le premier réacteur flambant neuf à être inauguré en Europe depuis plus de quinze ans, a permis de faire baisser le prix du mégawattheure de 75% entre décembre et avril, expliquait The National le 14 mai.

    • Il y aurait un vrai prix de marché pour l’électricité en Finlande ? Un prix négatif ?

      tout en précisant bien que dans les faits, la population finlandaise ne sera pas payée pour sa consommation d’électricité. En revanche, en cas de tarif négatif, la facture est limitée à sa plus simple expression : il n’y a qu’à payer la forfait correspondant à la distribution de cette énergie, et les frais s’arrêtent là.

      ahhhh, nous voilà rassurés !

      Bon sinon, dis donc, un prix de marché - environ - et on aurait pas ça chez nous, crédiou ? Il nous en faut un ! Et pourquoi nos opérateurs alternatifs ils leur achètent pas de l’électricité à prix négatif sur le super marché Européen ?

      Lorsque production et profit ne sont plus synonymes, c’est tout un marché qui panique. Or, au printemps, il est extrêmement difficile de réduire la quantité d’électricité produite grâce à l’énergie hydraulique. Diminuer la production n’est donc même pas une éventualité envisageable.

      Ben leur prod exédentaire, il la jettent à la poubelle et voilà, pour maintenir le profit - pardon, soutenir le prix de marché - je vois pas où est le problème. :-)

      Sinon, la bonne vieille alternative : ils remontent leur eau dans leurs barrages, et hop, stockage plutôt que gaspillage ? Me semble qu’on fait ça régulièrement avec les nôtres, de barrages et de centrales nucléaires.

    • Une production excédentaire pour 5.5M de citoyens, ça a bien du pouvoir se revendre quelque part, mais ça va pas changer la donne au niveau des centaines de millions d’européens.
      Pour ce qui est d’en utiliser une partie pour faire remonter la flotte derrière les turbines, je pense qu’ils sont équipés. mais pour ça il faut que le niveau du barrage soit pas à son maximum. Et chez eux il reste probablement encore assez de glaciers pour atteindre ce maximum à la saison des fontes.

    • Quant au tarif du KW/h, il est en réalité indexé sur le cours des hydrocarbures :
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/10/06/pourquoi-le-prix-de-l-electricite-depend-de-celui-du-gaz-et-autres-questions

      Pourquoi les tarifs de l’électricité sont-ils si volatils ?
      Depuis les années 1990, l’Union européenne (UE) a progressivement ouvert les marchés nationaux de l’électricité à la concurrence pour harmoniser et libéraliser le marché européen, et mieux l’interconnecter. Le réseau de transport européen d’électricité assure aujourd’hui la sécurité d’approvisionnement et les échanges entre trente-cinq pays.
      Ce marché s’appuie sur une place boursière européenne, EPEX Spot SE, sur laquelle s’échangent les mégawattheures (MWh), avec des cours qui varient selon les pays en fonction de l’offre et de la demande. Elle constitue une place spéculative qui réunit producteurs, fournisseurs et négociants, qui achètent et vendent de l’électricité (nucléaire, renouvelable ou fossile), pour des livraisons immédiates ou différées.
      Or, dans ce marché de gros, le prix est fixé non pas en fonction du coût moyen de production d’électricité en Europe, mais à partir du coût de production « marginal » du dernier MWh injecté sur le réseau. En cas de faible demande, les installations nucléaires ou renouvelables suffisent, mais lorsque la demande est forte, les centrales thermiques sont mises à contribution, et le coût de l’électricité est alors basé sur le cours du gaz (ou du charbon). A cela s’ajoute une taxe sur les émissions de CO2, dans le cadre du marché carbone européen.

      L’Union européenne peut-elle agir sur les prix ?
      Oui, les ministres européens de l’énergie se sont accordés le 30 septembre sur des mesures d’urgence destinées à limiter l’explosion des factures d’électricité.
      Les responsables ont validé des propositions présentées à la mi-septembre par la Commission européenne, visant à imposer une réduction de la demande d’électricité « d’au moins 5 % » aux heures de pointe.
      Ils ont aussi acté le plafonnement des revenus des producteurs d’électricité à partir du nucléaire et des renouvelables (éolien, solaire, hydroélectrique), qui engrangent des bénéfices exceptionnels en vendant leur production à un prix très supérieur à leurs coûts de production. Ce plafond est fixé à 180 euros par mégawattheure et la différence entre ce niveau et le prix de gros du marché doit être récupérée par les Etats pour être redistribuée aux ménages et aux entreprises. Une « contribution temporaire de solidarité » s’applique, en outre, aux producteurs et distributeurs de gaz, charbon et pétrole.
      Mais une majorité d’Etats membres (quinze, dont la France, la Belgique, l’Italie et l’Espagne) estiment qu’il faut encore s’attaquer au « problème le plus grave », en plafonnant les prix de gros du gaz sur le marché européen. L’Allemagne, qui était le pays le plus dépendant du gaz russe, a aussi jusqu’à présent rejeté l’idée.

      Les Français payent-ils l’électricité au prix européen ?
      Pas totalement, malgré une augmentation très nette. « Une partie seulement des kilowattheures est achetée au “prix fort” sur le marché de gros », explique à l’Agence France-Presse (AFP) Patrice Geoffron, professeur d’économie à l’université Paris Dauphine-PSL et directeur du Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières. Le reste « correspond à la production nucléaire, dont le coût est bien inférieur au niveau des prix de gros ». Les prix seraient toutefois bien plus contenus si le parc nucléaire était en mesure de tourner à plein régime.

  • Sécheresse au Maroc : la stratégie des grands barrages mise en cause – Jeune Afrique
    https://www.jeuneafrique.com/1313203/politique/secheresse-au-maroc-la-strategie-des-grands-barrages-mise-en-cause

    Le chiffre est pour le moins anxiogène : selon le ministère de l’Eau, les grands barrages du pays sont remplis à 33 % seulement de leur capacité en ce mois de février. C’est la conséquence d’un déficit pluviométrique majeur qui s’est fatalement répercuté sur les réserves hydriques du pays.

    #paywall #climat #agriculture (ce que j’en comprends)

    • Face aux nombreux rapports alarmants sur la sécheresse qui laissent présager de graves conséquences économiques pour le royaume, le gouvernement a bien tenté de rassurer. Mais il peine à convaincre.

      Le chiffre est pour le moins anxiogène : selon le ministère de l’Eau, les grands barrages du pays sont remplis à 33 % seulement de leur capacité en ce mois de février. C’est la conséquence d’un déficit pluviométrique majeur qui s’est fatalement répercuté sur les réserves hydriques du pays.

      Mais cette situation conjoncturelle est aggravée par une série de problèmes structurels pointés par les spécialistes de la gestion hydrique. « Certes, le Maroc, du fait de sa position géographique, est très mal doté en ressources hydriques. Mais on constate que ce phénomène de sécheresse est de plus en plus fréquent et d’une intensité de plus en plus forte au fil des ans » , note le professeur Najib Akesbi, économiste, enseignant-chercheur passé par l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II.

      Stress hydrique structurel

      Au Maroc, 88 % de l’eau est exploitée par le secteur agricole, l’un des principaux moteurs de l’économie nationale. Autant dire que l’enjeu est crucial pour le royaume. Avec un potentiel de ressources en eau évalué à 2 milliards de m3 (soit 700 m3 par habitant et par an), le royaume se trouve dans une « situation de stress hydrique structurel » .

      Selon le World Resources Institute basé à Washington, le Maroc figure parmi les 20 pays au monde les plus menacés par le stress hydrique. Les projections scientifiques évoquent une diminution de 20 % à 40 % du taux de variation des précipitations à moyen terme dans la région. Comprendre : le Maroc sera dans les prochaines années exposé à des épisodes de plus en plus réguliers de sécheresse.

      Au lendemain de l’indépendance, en 1956, le Maroc avait mis en place un plan massif de développement des structures hydriques, avec la construction de barrages géants. Aujourd’hui, le royaume est doté de pas moins de 149 grands barrages, pour une capacité de 19,1 milliards de m3, soit presque 10 fois son potentiel de ressources en eau...

      Il faut également compter 136 barrages de petites et moyennes capacités, des dizaines de stations de dessalement et plusieurs ouvrages de transfert de l’eau d’une région à l’autre.

      Au cours de l’année 2021, 4 grands barrages ont été achevés, mobilisant 3,5 milliards de dirhams (330 millions d’euros). Des projets qui s’inscrivent dans un plan de développement global : le programme prioritaire pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (Vision 2020-2027), pour un coût total de 115,4 milliards de dirhams (presque 11 milliards d’euros).

      La politique agricole du pays miserait sur « des productions à haute valeur commerciale, hautement hydrovores »

      La même année, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, s’est engagé à construire 15 barrages supplémentaires d’une capacité de réservoir totale de plus de 4,3 milliards de m3, ainsi que 30 barrages de plus petite taille.

      « Propagande des barrages »

      De nouveaux projets qui soulèvent des interrogations : est-il pertinent de construire de nouveaux barrages quand ceux existants sont remplis à moins de la moitié de leur capacité ? De son côté, le professeur Akesbi n’hésite pas et dénonce tout de go une « propagande des barrages » lancée dans les années 1960.

      Il faudrait selon lui « privilégier l’investissement dans la Petite et Moyenne Hydraulique (PMH) » au lieu de lancer des « projets énormes disposés sur de petites surfaces » . En clair : il vaudrait mieux répartir des barrages de plus petite taille sur l’ensemble du territoire.

      D’autre part, le chercheur évoque la nécessité de remettre en question la politique agricole qui miserait sur « des productions à haute valeur commerciale, vouée principalement à l’exportation et hautement hydrovores » .

      Il donne l’exemple de la culture des pastèques, composée à plus de 90 % d’eau, dans la zone désertique de Zagora, ou encore des dattes de variété mejhoul , plus gourmandes en eau que d’autres, dans la province d’Errachidia. Sans oublier des cultures d’avocats destinés au marché européen. Une politique « masochiste » pour Najib Akesbi, qui remet en question les subventions octroyées à ce type de projet. « On utilise des fonds publics pour des projets qui épuisent les nappes phréatiques » , assène-t-il.

      Selon l’ex-secrétaire d’État chargée de l’eau, Charafat Afilal, qui abonde sur la suspension urgente de certaines cultures, il faudrait aussi se pencher sur « l’irrigation des grands périmètres, la mobilisation des ressources souterraines, la régulation des pressions au niveau des réseaux » , en plus d’une meilleure « sensibilisation du grand public » .

      « Une attention particulière doit être accordée à la lutte contre la déperdition et les pertes au niveau des installations de transport et de distribution. » Quant au traitement des eaux usées, qui permettrait une réutilisation vertueuse de la précieuse ressource, il n’est pas encore opératoire, le pays manquant cruellement de stations d’épuration. Une situation qui n’est d’ailleurs pas propre au Maroc.

      Expédients

      Pour justifier le décalage entre les promesses de projet et la réalité du terrain, elle invoque « des retards dans le démarrage et la livraison des projets » . « Une année de retard est l’équivalent d’une année de soif et de tension » , explique-t-elle.

      Dans son rapport, Chakib Benmoussa fait de l’optimisation des ressources hydriques une priorité majeure

      Le 11 février, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, a promis « prochainement » une série d’initiatives gouvernementales pour compenser le « retard des précipitations » . Sans davantage de précisions, il a ainsi affirmé que le gouvernement suivait le problème avec « le sérieux requis » .

      Pour Najib Akesbi, il faudrait vraisemblablement s’attendre au même « rituel de mesures » prises par le gouvernement : la restriction de la fourniture en eau au profit de l’arboriculture, l’importation de l’orge subventionnée par l’État, d’éventuels travaux publics dans les régions les plus touchées afin d’assurer un revenu aux populations et enfin le report des échéances de crédits pour atténuer les effets de la crise.

      Dans son rapport sur le Nouveau Modèle de développement présenté en mai dernier, Chakib Benmoussa, aujourd’hui ministre de l’Éducation nationale, fait de l’optimisation des ressources hydriques une priorité majeure.

      Les mesures évoquées comprennent la création d’une nouvelle Agence nationale de gestion de l’eau (ANGE), chargée de « traiter la question de l’eau selon une approche intégrée » . Elles incluent aussi une « réforme de l’organisation du secteur » et des efforts portés sur « la transparence des coûts de la ressource » .

      Pour le professeur Akesbi, le rapport passe « à côté du vrai diagnostic » . L’économiste regrette notamment l’absence de critique de la politique des barrages ou de celle des énergies renouvelables, « mal pensées » et « peu rentables » , selon lui.

      Rym Bousmid

      https://www.jeuneafrique.com/1313203/politique/secheresse-au-maroc-la-strategie-des-grands-barrages-mise-en-cause

    • Ca va être sympa le prix des denrées cette année et les années suivantes (si ça continue)
      C’est simple : il pleut plus nul part

      « Je n’ai jamais vu ça ! », se désole Carlos Perdigao, 76 ans, qui vient régulièrement pêcher sur les rives du fleuve Zêzere, entouré de larges bandes de terre jaune craquelée en raison de la sécheresse qui frappe la péninsule ibérique cet hiver.

      Devant lui, les ruines de Vilar, ancien village de pierre englouti par le fleuve après la construction d’un grand barrage il y a près de 70 ans, ont émergé depuis quelques semaines et sont à nouveau visibles en raison du niveau très bas des eaux.

      La baisse du niveau du Zêzere, qui serpente au milieu des montagnes recouvertes d’eucalyptus et de mimosas dans cette région du centre du Portugal, est vue comme une nouvelle menace par les habitants, déjà durement frappés par les incendies meurtriers de 2017, qui avaient fait plus d’une centaine de morts.

      L’Espagne, comme le Portugal voisin, est frappée cet hiver par une aridité précoce et extrême en raison de la faible pluviométrie enregistrée en janvier, mois qui est déjà considéré comme le deuxième le plus sec depuis l’an 2000 dans la péninsule ibérique, selon les agences météorologiques des deux pays.

      Cette sécheresse est exceptionnelle par « son intensité, son ampleur et sa durée », indique Ricardo Deus, climatologue de l’Institut portugais de la Mer et de l’Atmosphère (IPMA).

      Et en Espagne, « en janvier, il n’a plu que le quart de ce qu’il aurait dû pleuvoir à cette période », explique Ruben del Campo, porte-parole de l’AEMET, l’agence météorologique espagnole, à l’AFPTV.

      – Agriculteurs et éleveurs inquiets -

      Cette situation inhabituelle a déjà amené le gouvernement portugais à prendre des mesures d’urgence. Dans un pays où près de 30% de l’énergie consommée est d’origine hydraulique, les autorités ont été contraintes début février d’annoncer la suspension de la production hydroélectrique de cinq barrages pour « préserver les volumes nécessaires à l’approvisionnement public ».

      De l’autre côté de la frontière, le ministre de l’Agriculture espagnol, Luis Planas, a fait part mercredi de sa « préoccupation » face à cette situation, assurant que le gouvernement prendrait « les mesures nécessaires en fonction de l’évolution de la situation ».

      Les niveaux des réservoirs d’eau, dont l’apport est indispensable à l’agriculture, se situent actuellement à moins de 45% de leur capacité en Espagne, d’après les autorités de ce pays, les régions les plus touchées étant l’Andalousie (sud) et la Catalogne (nord-est).

      Cette faible pluviométrie, qui dure depuis la fin de l’année dernière, inquiète les agriculteurs et les éleveurs des deux pays.

      « Regardez ! L’herbe ne pousse pas pour nourrir les bêtes », se désespère Antonio Estevao, un producteur de fromage possédant un cheptel d’une trentaine de chèvres à Portela do Fojo Machio, commune située à quelques kilomètres de Pampilhosa da Serra, dans le centre du Portugal.

      « S’il ne pleut pas dans les prochains jours, ça va être très compliqué », soupire cet homme devant des pâturages à la végétation rase.

      « Pour nous, c’est une catastrophe », lance Henrique Fernandes Marques, le maire de ce village d’environ 400 habitants, devant une piscine flottante dressée sur les berges du fleuve et qui repose désormais sur un sol asséché depuis quelques jours, menaçant également les efforts pour développer le tourisme dans cette région de l’intérieur du pays.

      – Pas d’amélioration en vue -

      L’alternance entre les années de sécheresse et les années pluvieuses est normale dans le sud de l’Europe, mais « on observe un pourcentage d’années pluvieuses en baisse dernièrement », souligne Filipe Duarte Santos, chercheur à la faculté de Sciences de Lisbonne et spécialiste de l’environnement, qui pointe du doigt le réchauffement climatique.

      Ces sécheresses sont « l’une des conséquences les plus graves du changement climatique », explique-t-il. D’après lui, « tant que l’on n’aura pas fortement réduit les émissions globales de gaz à effet de serre, le problème continuera de se poser ».

      Avec le réchauffement climatique, l’intensité et la fréquence des épisodes de sécheresse, qui menacent notamment la sécurité alimentaire des populations, risquent encore d’augmenter, même si le monde parvient à limiter la hausse des températures à +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

      Et la situation ne devrait pas s’améliorer dans les prochains jours, puisque les prévisions météorologiques des deux pays font état de précipitations en dessous des moyennes de saison.

      Confronté à cette réalité, le gouvernement portugais a annoncé jeudi qu’il allait renforcer sa coopération avec l’Espagne pour lutter contre la sécheresse dans la péninsule.

      https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-espagne-et-le-portugal-frappes-par-la-secheresse-en-plein-hiver_1

      et l’année dernière :

      https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/en-irak-la-secheresse-tue-cultures-et-animaux-remplaces-par-des-imm
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20211112-s%C3%A9cheresse-en-jordanie-le-manque-d-eau-devient-alarmant-pour-la-po
      https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/ravagee-par-la-secheresse-la-californie-arrache-ses-precieux-amandi
      https://www.realites.com.tn/2021/09/secheresse-la-tunisie-manque-cruellement-deau
      https://lapresse.tn/79169/changements-climatiques-faibles-precipitations-et-secheresse-vers-le-tariss

      et ça touche pas que les besoins primaires...
      https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/materiaux/semi-conducteurs-la-secheresse-a-taiwan-risque-d-amplifier-la-penur
      https://korii.slate.fr/biz/economie-secheresse-chine-risque-provoquer-penurie-mondiale-usines-elect

  • Accrochez-vous : la « super-bulle » est sur le point d’exploser | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/economie-finance-immobilier-super-bulle-menace-exploser-fed-hausse-taux-

    La fin de la récré arrive et l’ensemble des marchés pourrait s’effondrer.

    Repéré par Thomas Burgel sur The Guardian

    26/01/2022 à 6h55

    Deux ans après le début de la pandémie de Covid-19, le monde continue de souffrir. Pas sa finance : portée notamment par les stimulis « quoi qu’il en coûte » de banques centrales bien décidées à soutenir les économies par des injections de cash et des taux-planchers, elle caracole gaiement depuis deux ans, insensible aux malheurs du monde.

    Cryptomonnaies, immobilier, investissements boursiers ou dans la dette, entreprises de la tech au firmament, fortunes en banque des grands patrons, matières premières : dans cette ère particulière où l’« argent facile » a coulé à grands flots, tout a flambé pour former ce que Business Insider nomme une « everything bubble ».

    Tout a flambé, y compris l’inflation. Désormais galopante aux États-Unis (où elle bat des records vieux de quatre décennies) comme ailleurs, elle constitue une menace économique suffisamment sérieuse pour que Jerome Powell et la Fed –comme Christine Lagarde et la Banque centrale européenne– annoncent la fin de la récré.

    Selon Jeremy Grantham, co-fondateur de la firme d’investissement GMO, basée à Boston, la gueule de bois pourrait être terrible. Comme le rapporte le Guardian, il compare la « super-bulle » actuelle à la situation pré-crise de 1929, à la bulle internet des années 2000 ou à la crise des subprimes.

    La grande nervosité de Wall Street ces derniers jours, qui attend avec fébrilité les décisions de la Fed et scrute dans l’angoisse la situation à la frontière ukrainienne, va dans le sens des analyses du Britannique : jamais la super-bulle, qu’il décrit comme étant la quatrième du siècle pour les États-Unis, n’a paru si proche de l’éclatement.
    Panique

    Quelques signes pourraient ne pas tromper. Netflix, l’un des grands gagnants de la pandémie et de ses confinements, l’un des vaisseaux amiraux de la nouvelle ère tech également, a dégringolé de plus de 20% –un cinquième de sa valeur, c’est colossal– vendredi 21 janvier, après la publication de résultats jugés décevants.

    Plus curieux encore, Microsoft a réussi la performance plutôt tordue de perdre 5% en bourse mardi après l’annonce de résultats qui, cette fois, ont dépassé les attentes : près de 19 milliards de dollars de profits, de solides performances sur tous les fronts et les belles promesses du rachat gargantuesque d’Activision Blizzard n’ont pas empêché les investisseurs de se délester d’une partie de leurs titres.

    Qu’en sera-t-il à l’annonce des résultats de Apple, Tesla, Intel ou Samsung ces jours prochains, puis Alphabet, Amazon et Meta un peu plus tard ? Brian Wieser, président de GroupM Global, explique au Guardian que les fondamentaux et perspectives de toutes ces firmes restent solides et se méfie de l’idée d’une bulle sur le point d’éclater.

    D’autres notent en revanche que la déconvenue de Netflix pourrait être un tournant, le signal d’un changement de mentalité chez les investisseurs, paniqués par la hausse du prix de l’argent que commencent à dessiner la Fed et d’autres banques centrales.

    La panique semble réelle, rampante, les nerfs sont tendus, la simple peur de la douleur et un quelconque déclencheur –une guerre en Europe ?– pourrait aboutir à des mouvements massifs et une très sérieuse correction dans les prochaines semaines ou prochains mois.

    Et celle-ci ne concernera pas que quelques traders, mais le monde entier. « L’une des raisons principales pour lesquelles je déplore les super-bulles –et en veux à la Fed et à d’autres autorités financière de les faciliter– est qu’on sous-estime les dégâts qu’elles peuvent causer lorsqu’elles se dégonflent en entraînant avec elles notre richesse », écrit Jeremy Grantham, repris par CNN.

    « Quand elles se forment, les bulles nous donnent une idée follement surestimée de notre richesse réelle, ce qui nous encourage à dépenser en conséquence. Puis, alors qu’elles explosent, elles démolissent ces rêves et accélèrent les forces négatives qui tirent l’économie vers le bas. »

    « Bonne chance ! Nous allons tous en avoir besoin », conclut le Britannique : ça promet pour les mois à venir.

  • La Chine construit des « hôtels à cochons » pour endiguer la peste porcine | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/economie-chine-construit-hotels-cochons-endiguer-peste-porcine-immeubles

    À Jiaxing, à l’est de la Chine, un immense immeuble de treize étages s’élève au-dessus des habitations. Surveillé par une armée de caméras et soumis à des contrôles d’accès draconiens, ce gigantesque complexe abrite un cheptel de 10.000 cochons.

    Hog heaven : China builds pig hotels for better biosecurity
    https://www.aljazeera.com/economy/2021/8/2/hog-heaven-china-builds-pig-hotels-for-better-biosecurity

    #le_monde_d'après
    😑

  • Du rififi dans le pétrole : un fonds activiste humilie Exxon Mobil sur le climat | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/energie-exxon-mobil-vote-fonds-activiste-engine-n-1-shell-justice-climat

    ien qu’il ne dispose que d’une part très minoritaire dans le capital de la firme, Engine No. 1 est devenu ces derniers mois le fer de lance des actionnaires d’Exxon exprimant leurs doutes, de plus en plus marqués, sur la (non) politique environnementale menée par Woods.

    Le programme déroulé par le fonds activiste exprimait ainsi la nécessité impérieuse d’engager Exxon Mobil sur une voie déjà empruntée par certains de ses concurrents : viser la neutralité carbone, de ses produits comme de ses opérations, d’ici 2050. [...]

    Ce vote coup de tonnerre des actionnaires d’Exxon est d’autant plus historique qu’il est survenu le jour même où, de l’autre côté de l’Atlantique, un tribunal néerlandais rendait une décision majeure, et qui –c’est le cas de le dire– pourrait faire tâche d’huile au niveau international.

    et donc https://seenthis.net/messages/917356

  • Pfizer profite de la pandémie pour augmenter le prix de son vaccin (et s’en vante) | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/vaccin-covid-19-pfizer-profite-pandemie-augmenter-prix-vaccin-bourse-pro

    Initialement négocié à 12 euros la dose en novembre 2020, le #vaccin #Pfizer avait finalement été acheté à 15,50 euros par l’Union européenne. Selon Borissov, la dose devrait nous coûter à l’avenir 19,50 euros.

    La facture finale risque donc d’être salée. « 19,50 euros pour 900 millions (de doses) coûteront près de 18 milliards d’euros à l’UE », calcule-t-il, avertissant les gouvernements européens qu’il leur faudra réviser à la hausse leur budget vaccination.

    Et encore, il ne s’agit peut-être que d’un début, les négociations n’étant pas terminées, souligne le site Business AM. Par comparaison, AstraZeneca s’est engagé à délivrer son vaccin à prix coûtant, soit 1,78 euro la dose, comme l’avait fait fuiter en décembre dernier la secrétaire d’État au Budget belge Eva De Bleeker. Le vaccin de Pfizer va donc revenir 11 fois plus cher que celui de son concurrent anglo-suédois.

    #spéculation #covid19 #santé #big_pharma

  • Aux États-Unis, la razzia des fonds de pension sur l’immobilier | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/immobilier-etats-unis-razzia-fonds-pension-maisons-lotissements-retraite

    Cet exemple est loin d’être un cas isolé. À Houston (Texas), les investisseurs raflent 24% des achats de maison. C’est peu ou prou les mêmes chiffres dans plusieurs autres villes en expansion comme Miami, Phoenix ou Las Vegas.

    Les promoteurs construisent aujourd’hui des maisons explicitement réservées à la location et la pandémie a encore renforcé la concurrence. Les investisseurs généralement engagés dans la location de bureaux se tournent à présent vers le secteur résidentiel, dont la rentabilité s’avère bien plus juteuse.

    D’autres gestionnaires de fonds, y compris J.P. Morgan Asset Management et BlackRock, achètent également des maisons à tour de bras, et des start-ups telles que Fundrise et Roofstock, qui s’occupent d’acheter et de gérer les loyers au nom d’investisseurs particuliers, sont également entrés dans la danse.

    #habitat #logement #fonds_de_pension #spéculation

  • Derrière vos animes préférés, des petites mains se tuent pour une misère
    https://korii.slate.fr/biz/japon-industrie-animes-animation-salaires-misere-travail-passion-cadence

    Un « travail-passion » parfois rémunéré moins de 200 euros par mois, malgré l’élan du secteur. Quiconque est abonné à Netflix ou Amazon Prime Video n’aura pas manqué de noter à quel point les animes asiatiques sont devenus d’importants produits d’appel pour un public de plus en plus large. Ce n’est d’ailleurs ni par hasard ni par passion que Sony, en décembre 2020 et après une longue série d’acquisitions de premier ordre dans le domaine, a signé un chèque d’un milliard d’euros pour s’offrir Crunchyroll, une (...)

    #bénéfices #GigEconomy #travail #art

  • Les sites de e-commerce revendent vos retours en gros (et pour une bouchée de pain)
    https://korii.slate.fr/biz/ecommerce-retours-vente-gros-lots-business-liquidation-palettes-ebay-gar

    Des lots qui peuvent faire le bonheur ou le malheur de petits revendeurs. L’un des points faibles de la vente en ligne, comparée à la vente en boutique, est que l’on ne peut jamais être tout à fait sûr de ce que l’on achète. Couleur différente de celle des photos, matériaux de mauvaise qualité, taille incorrecte… les raisons de rendre un produit commandé sont nombreuses. Résultat, selon les différentes estimations, le taux de retour des articles achetés en ligne avoisine les 20%, à peu près le double des (...)

    #Amazon #écologie #consommation #GigEconomy

  • Amazon offre ses services à Joe Biden pour vacciner les Américains
    https://korii.slate.fr/biz/amazon-offre-services-logistique-joe-biden-vaccination-americains-covid-

    Une proposition pas tout à fait désintéressée. Si elle eût paru saugrenue il y a quelques années, l’idée qu’un géant du privé comme Amazon vienne à la rescousse d’États parfois dépassés dans leur lutte contre la pandémie de Covid-19 a fait du chemin. Elle en a tant fait que, mercredi 20 janvier, l’entreprise de Jeff Bezos a écrit au président Biden pour lui proposer ses services. Annoncé mi-janvier, le plan de Joe Biden pour la campagne américaine de vaccination est ambitieux : le 46e président des (...)

    #Amazon #domination #COVID-19 #lobbying #santé

    ##santé

  • « Management prédateur » : comment Huawei contrôle ses expatriés en Europe
    https://korii.slate.fr/biz/huawei-management-predateur-controle-pressions-expatries-chinois-europe-

    Un climat de peur, de discrimination et d’exploitation, selon une enquête de The Signals Network. C’est à vingt kilomètres de Strasbourg, dans le Business Parc de Brumath, que le géant chinois des télécoms Huawei ouvrira son usine française géante à l’horizon 2023, avec 500 emplois à la clé. Les futurs employés feraient peut-être pourtant bien de se méfier. Selon une vaste enquête menée par le consortium d’investigation The Signals Network (qui regroupe entre autres des journalistes du Daily Telegraph, d’El (...)

    #Huawei #Amazon #racisme #discrimination #travail #santé

    ##santé

  • Productivity Score : le logiciel Microsoft qui surveille les salariés
    https://korii.slate.fr/biz/productivity-score-logiciel-microsoft-qui-surveille-salaries-surveillanc

    Chaque activité est enregistrée et donne un certain nombre de points. Les jeux vidéo, les applications sur nos téléphones et les réseaux sociaux nous ont rendu accro aux doses de dopamine que délivrent notifications, likes et micro-accomplissements constants. Microsoft l’a bien compris, et a intégré cette mécanique dans son nouveau software d’évaluation de la productivité : le Productivity Score. Soixante-douze critères sont ainsi évalués puis compilés dans plusieurs catégories. Combien de fois (...)

    #Microsoft #algorithme #Windows #notation #surveillance #télétravail #travail

  • Tesla accusée d’ignorer et de dissimuler de graves défauts de conception
    https://korii.slate.fr/biz/tesla-accusee-ignorer-dissimuler-graves-defauts-conception-suspensions-d

    Un procès collectif contre le constructeur a été engagé. C’est un dossier pour le moins enquiquinant que les avocats de Tesla ont reçu, le 20 novembre, sur leur bureau. Selon une class action intentée par une clientèle mécontente, le néo-constructeur aurait feint de ne pas prendre la mesure des défauts structurels des suspensions de ses Model X et Model S produites entre 2013 et 2018. Et, pire encore, elle aurait tout fait pour dissimuler l’affaire. Le défaut visé par la plainte est connu depuis (...)

    #Tesla #manipulation #bug

  • Comment la Suède résiste à Amazon
    https://korii.slate.fr/biz/ecommerce-comment-suede-resiste-amazon-lancement-erreurs-traductions-log

    Le géant du e-commerce souhaiterait conquérir la Scandinavie, mais la tâche s’annonce ardue. « Dancing Queen », le nom de code utilisé par Amazon pour son lancement officiel en Suède fin octobre, annonçait un départ en fanfare. Le résultat évoque davantage le bal de Carrie que le tube pop d’Abba. Dès le départ, il a semblé clair que le géant du e-commerce avait préparé son arrivée en Scandinavie dans une inhabituelle approximation. La traduction de l’anglais au suédois, notamment, s’est avérée (...)

    #Amazon #domination #consommation #syndicat

  • Les foyers pauvres, nouvelle cible commerciale d’Amazon
    https://korii.slate.fr/biz/foyers-pauvres-nouvelle-cible-commerciale-amazon-food-stamps-aide-alimen

    Les Food Stamps américains, l’aide alimentaire locale, permettent de commander de la nourriture en ligne. En 2019, plus de 35 millions d’Américain·es bénéficiaient du programme d’aide alimentaire SNAP, plus couramment appelé Food Stamps. Ce programme fédéral fournit à ses bénéficiaires des bons échangeables contre de la nourriture. Plus tôt cette année, alors que la première vague de Covid-19 faisait rage et que les autorités sanitaires recommandaient de réduire les déplacements, le gouvernement a permis (...)

    #Amazon #FoodTech #pauvreté

    ##pauvreté

  • Ant Group, la firme qui a uberisé la Chine, prête à faire sauter la bourse
    https://korii.slate.fr/biz/ant-group-ipo-bourse-record-jack-ma-uberise-chine-alipay-app-banque-assu

    Propriétaire de l’application Alipay, elle devrait lever 29,5 milliards d’euros lors de son arrivée sur les marchés. L’histoire commence en 2004 : Alibaba Group, le géant chinois du e-commerce, crée le système de paiement Alipay pour sa plateforme Taobao, le « eBay chinois » –à l’époque, celle-ci n’accepte que les paiements en liquide. En 2009, Alipay lance son application mobile et commence à utiliser les codes QR. Ant Financial (future Ant Group) lance ensuite Yu’e Bao, qui sera un temps le plus grand (...)

    #Alibaba #Taobao #Alipay #payement #QRcode #domination #bénéfices #finance #AntGroup #notation (...)

    ##SocialCreditSystem

  • Connaissez-vous Civvl, le Uber des expulsions ? | korii.
    https://korii.slate.fr/biz/etats-unis-logement-crise-civvl-uber-expulsions-plateforme-huissiers-dem

    « Les expulsions sont les prestations qui connaissent la plus forte croissance, en raison du Covid-19 », claironne Civvl. Cette application américaine propose de jouer les huissiers ou les déménageuses en free-lance, pour déloger des locataires en délicatesse avec leurs propriétaires. Une sorte de Uber des expulsions, qui menacent des millions d’Américain·es en raison de la pandémie.

    « Le chômage est à un niveau record et beaucoup [de personnes] ne peuvent pas ou ne paient tout simplement pas de loyer et d’hypothèques. Nous sommes engagés par des propriétaires et des banques contrariées, afin de récupérer des propriétés résidentielles saisies », explique Civvl sur le site de petites annonces Craigslist.

    Selon l’entreprise, des milliers d’huissières et de déménageurs sont nécessaires afin d’exécuter les procédures d’expulsion qui se multiplient dans le pays. Comme le font les autres plateformes, elle vante la flexibilité de son modèle ainsi que l’avantage de pouvoir y travailler en devenant son propre patron ou sa propre patronne.

    « C’est tordu que des prolétaires en difficulté soient tentés par des prestations comme le transport de meubles ou le rôle d’huissier pour une entreprise comme Civvl, expulsant d’autres prolétaires de leur maison afin de pouvoir eux-mêmes payer leur loyer », dénonce la juriste et militante du droit au logement Helena Duncan.

    Vice a d’abord cru à un canular. Mais Civvl est une application bien réelle, détenue par OnQall, une entreprise qui propose l’ubériseration de toutes sortes de tâches « en dehors des principaux centres urbains ». Elle a également développé les apps LawnFixr (entretien des pelouses) CleanQwik (nettoyage) et MoveQwik (déménagement).

    #Plateformes #Nouvelle_domesticité #Expulsions

  • Les liaisons dangereuses d’Uber Eats & co avec l’extrême droite italienne
    https://korii.slate.fr/biz/italie-uber-eats-deliveroo-syndicat-ugl-extreme-droite-convention-collec

    En signant un accord avec le syndicat minoritaire UGL, les plateformes de livraison tentent d’échapper à la régulation. Un accord « pirate » ? Le 16 septembre, plusieurs plateformes italiennes de livraison de nourriture ont dévoilé la convention collective signée avec le syndicat minoritaire d’extrême droite UGL. « Il s’agit d’une avancée importante qui montre qu’il est possible d’accroître la sécurité des travailleurs indépendants dans l’Union européenne », assure Matteo Sarzana, directeur général de (...)

    #Uber #UberEATS #copyright #extrême-droite #FoodTech #GigEconomy #syndicat #travail