Charles Gounod – MIREILLE – Chanson de Magali (Andrée Esposito, Alain Vanzo)

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  • Puisqu’on a évoqué un tableau représentant Mireille faisant l’aumône (réserves du Musée Fabre de #Montpellier), et aussi la légende des Sainte Maries, un peu de #sérendipité et on tombe sur : Mirèio de Frédéric Mistal, poème en #occitan qui lui a valu le prix Nobel de littérature en 1904 :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mirèio

    Mirèio (Mirèlha en graphie classique, Mireille en français), composée en 1859, est une œuvre en vers de l’écrivain Frédéric Mistral, en langue provençale. C’est un poème épique en douze chants qui évoque la vie et les traditions provençales au xixe siècle en contant les amours contrariées de deux jeunes provençaux de conditions sociales différentes, Mirèio (Mireille) et Vincèn (Vincent). Ce poème, qui lui a valu de recevoir le prix Nobel de littérature en 1904, ferait référence à un épisode de la vie de Mistral.

    Au pays des Baux, en Provence, Mireille, fille de riches paysans et Vincent, jeune vannier modeste, s’éprennent l’un de l’autre. Amour impossible : les parents de la jeune fille, furieux de son choix, alors qu’elle éconduit de beaux partis, refusent la mésalliance. Mireille, désespérée, s’enfuit de chez elle. Sous le soleil d’été, elle traverse la Camargue, dans le but d’aller aux Saintes-Maries-de-la-Mer implorer les saintes d’infléchir la décision de ses parents.

    Sa course est pénible : accablée de chaleur, elle est frappée d’insolation. Quand elle arrive au terme de sa route, les saintes lui apparaissent, lui racontent leur propre épopée et lui font entrevoir le bonheur de l’autre monde. Au milieu des siens qui, éplorés, la retrouvent, elle se laisse doucement glisser dans la mort, confiante et sereine.

    • Lectures en Arles, Claude Guerre lit « Mireille » de Frédéric Mistral - Arles Agenda
      http://www.arles-agenda.fr/?id=14984

      Mireille, poème de jeunesse qui l’a fait connaître, est, pour plusieurs raisons, le chef-d’œuvre de Frédéric Mistral. C’est le poème totémique de la Provence fière d’être elle-même dans sa langue. C’est un poème homérique – et l’on pense plus encore en le lisant aux Géorgiques de Virgile — et un poème symphonique populaire. Qui en Provence n’a vu et aimé l’histoire tragique de Mireille, par le texte et souvent aussi au travers de l’opéra que Gounaud en a tiré ? Qui ne sait fredonner la chanson de Magali ? Mais Mireille, c’est aussi l’invention d’un prénom porté par tant de nos filles et de nos femmes – heureux l’écrivain qui invente un prénom, et c’est encore une œuvre qui valut rapidement le succès à son auteur, on sait que Lamartine lui fit cortège vers la gloire avec ces mots rares : un grand poète épique est né !