• Sinon, l’info du moment à #Montpellier : Suicide d’une policière à Montpellier, retour sur ce fléau
    https://www.midilibre.fr/2019/04/19/suicide-dune-policiere-a-montpellier-retour-sur-ce-fleau,8140747.php

    Une capitaine de police s’est tiré une balle dans le cœur au commissariat à Montpellier. L’inquiétude gagne après ce nouveau drame.

    Il y a trop d’émotion, elle était discrète, appréciée de tous… Je ne peux rien dire de plus", lance cet agent du commissariat central de Montpellier où la stupeur et la consternation prédominent après le suicide d’une capitaine de police, retrouvée sans vie hier matin.

    « Personne n’a rien entendu, elle a pris son service le matin, normalement », rapporte un fonctionnaire.

    Peu après 8 h, cette femme, âgée de 49 ans, mère de deux enfants, a été retrouvée sans vie dans son bureau de la brigade financière de la sûreté départementale où elle officiait depuis 2016 après avoir travaillé dans différents services comme le commandement de nuit.

  • "Gilets jaunes" à Montpellier : coupés du monde le samedi
    https://www.midilibre.fr/2019/04/19/gilets-jaunes-a-montpellier-coupes-du-monde-le-samedi,8140406.php

    D’autant que le samedi est traditionnellement journée faste dans l’écusson. En cas de réservations, le sexagénaire, comme d’autres restaurateurs, va jusqu’à récupérer ses clients au-delà du barrage policier. À l’avenant, les commerçants du “marché aux fleurs” s’organisent tant bien que mal. "L’autre jour, les CRS venus des Bouches-du-Rhône ont laissé passer quelques clients, on a apprécié. Mais certaines compagnies restent inflexibles", souffle un garçon de café.

    Depuis plusieurs semaines, la supérette du quartier ferme ses portes vers 13 h 15. Rester ouvert l’après-midi ne valait plus la peine. "Ici, c’est sûr, on n’est pas en danger ! Mais ça ne sert à rien de rester là pour tenir un musée, cela n’a aucun sens", imagent “Lili” et “Nanou”. Les “gérantes intégrées” d’une grande marque de distribution ne parviennent plus à tenir leurs objectifs depuis deux ou trois mois. "Certains riverains partent tout le week-end", pour ne pas rester coincés chez eux. Beaucoup ont changé leurs habitudes et "font les courses à l’extérieur..."

    Ça c’est le cas assez exemplaire : il s’agit de toute la zone derrière la préfecture (le centre du centre-ville…) qui est entièrement bouclée, « préventivement », chaque semaine. Que ça gaze ou que ça gaze pas. Que ça frite ou que ça frite pas, même tarif : on ne passe pas, dès le début de l’après-midi les petites rues sont bloquées. Et ces dernières semaines on a l’impression que ce no-man’s-land policier s’étend. On essaie de faire le tour, et on se retrouve coincé au milieu de la rue de l’Université, et on erre de ruelle en ruelle pour essayer de rejoindre le bas de la Carnourgue et remonter vers le Peyrou.

    • Ah ah, dans le journal imprimé, ils ont titré ça « Pris en otage tous les samedis » :

      Pris en otage par « les forces de l’ordre », donc. J’aimerais croire que c’est un choix éditorial clair du canard, mais j’en doute. Je suspecte plus une phrase automatique : gilets jaunes, manifestation, donc « pris en otage ». (Et zut, Machin, tu nous a collé un titre « Pris en otage par les forces de l’ordre, t’es con ou quoi ? » ; bon, on va changer le titre pour le ouaibe au moins.)

    • Même chose à Toulouse où la place du Capitole, place centrale piétonne qui a toujours été le lieu de toute manifestation est depuis des semaines fermée le samedi. La police va jusqu’à enfermer les familles dans les magasins pendant le passage des cortèges de #gilets_jaunes