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  • #Chercheurs afghans abrités par l’uni

    L’université de Genève s’apprête à accueillir deux scientifiques afghans, avant d’en faire venir sans doute d’autres. En parallèle, elle ouvre cette rentrée ses portes à 290 personnes issues de l’asile.

    Le 15 août 2021, les talibans prennent Kaboul. Un voile obscurantiste tombe sur tout le pays. Les scènes de fuite désespérée font le tour du monde et suscitent un important élan de solidarité. En Suisse, l’Académie n’a pas fait exception. L’université de Genève (Unige) se mobilise pour accueillir deux chercheurs, avant sans doute d’autres, dans le cadre du programme international #Scholars_at_risk (chercheurs en danger) visant à protéger les scientifiques en danger de mort ou d’emprisonnement.

    « Dès la chute de Kaboul, la communauté universitaire s’est très fortement mobilisée, se remémore Mathieu Crettenand, délégué à l’intégration et responsable des programmes Scholars at risk et Horizon académique à l’Unige. Rapidement, nous avons reçu des appels de facultés telle que celles des Sciences ou des Sciences de la société, nous informant qu’elles se tenaient à disposition pour accueillir des confrères et consœurs afghan·es. » Le rectorat, tout comme les autorités genevoises, partageaient aussi cette volonté de venir en aide à celles et ceux qui fuient les talibans.

    Pas encore de femmes

    Le délégué à l’intégration et son équipe ont ensuite sondé le siège du programme à New York et les réseaux scientifiques des chercheurs et chercheuses genevois·es pour identifier des profils. Deux sont retenus : un spécialiste de la santé, ancien membre du gouvernement, et un géographe. Et les femmes ? « C’est un regret, nous n’avons pas identifié de profils de chercheuses parmi les réseaux que nous avons sondés. Elles ne devaient sans doute pas être très nombreuses non plus sous le régime précédent les talibans. »

    Si le chiffre de deux peut sembler particulièrement bas, c’est que ce programme est exigeant et les obstacles pour faire venir des chercheurs de pays du Sud sont particulièrement difficiles à franchir. Première pierre d’achoppement : les barrières administratives à la migration dressées en Europe. « Il faut obtenir un visa humanitaire pour les chercheurs et leur famille. L’un a son épouse et trois enfants, et au vu de son profil souhaiterait faire venir ses parents également ; l’autre n’a que son épouse et un nourrisson », détaille Mathieu Crettenand. Le lobbying de swissuniversities et des autorités est en bonne voie de faire aboutir les démarches.

    Un programme de niche

    Mais le plus dur reste l’obstacle financier. « Ce programme est destiné à des scientifiques reconnu·es qu’on extrait d’une situation de danger pour leur offrir un poste dans la recherche. » Il faut donc payer un salaire en lien avec les standards suisses. Pour une personne, cela représente une charge de 100’000 à 120’000 francs. Des sommes importantes qui expliquent sans doute une certaine modestie. Genève a rejoint Scholars at risk en 2008, mais les premiers chercheurs et chercheuses ne sont arrivé·es qu’en 2011. Et jusqu’à présent, il n’y en a eu que 7. « C’est une des limites du programme qui est destiné à un public restreint », concède Mathieu Crettenand. Ces sommes sont financées notamment par l’université, le Fonds national suisse de la recherche scientifique et des partenariats avec les autorités.

    Toutefois, la volonté politique à Genève semble favorable à l’accueil de réfugié·es afghan·es, ce qui se traduit par du lobbying à Berne. « Nous sentons que les obstacles financiers tombent », se réjouit aussi le responsable du programme. Il souligne que « les besoins de protection de scientifiques restent importants ». A terme, l’université pourrait accueillir un contingent plus important. « Des contacts sont déjà établis. »

    290 réfugiées et réfugiés cette rentrée

    Ces dernières années, l’ouverture de l’université de Genève aux exilé·es a connu une accélération sans précédent, grâce au programme #Horizon_académique. Lancé en 2016 avec le Bureau de l’intégration des étrangers, il vise à faciliter l’accès aux études aux personnes relevant de l’asile, à celles détenant un « permis B regroupement familial » et aux Suisses de retour de l’étranger.

    « Le projet a germé après la guerre en Syrie, explique Mathieu Crettenand, responsable d’Horizon académique. La faculté des Sciences de la société a proposé d’ouvrir l’université aux réfugié·es qualifié·es syrien·nes.

    Cinq ans plus tard, la sixième volée découvre les bancs de l’université. Avec une croissance exponentielle : de 35 étudiantes et étudiants en en 2016-2017, puis 152 l’année passée, on est passé à 290 cette rentrée, à tous les niveaux d’enseignement et même en doctorat. On estime entre 10% et 15% les demandeurs et demandeuses d’asile ayant le niveau universitaire.

    Ces étudiant·es ne sont toutefois pas soumis·es aux même critères que les autres. Ils et elles ne sont pas officiellement immatriculé·es mais peuvent suivre les cours. En parallèle, des cours de langue française ainsi qu’un accompagnement académique, professionnel et social leur est offert. A la fin du cursus, des crédits universitaires virtuels leurs sont attribués et peuvent leur ouvrir les voies de l’immatriculation.

    Et les chiffres sont plutôt corrects : 37% finissent par s’immatriculer, 18% obtiennent un autre type de « sortie réussie » (prise d’emploi, orientation vers une autre voie, etc.) et 20% abandonnent. « Mais même pour eux, ce n’est pas un véritable échec. Car en matière d’intégration, l’expérience qu’ils auront vécue sera décisive pour la suite de leur parcours », estime Mathieu Crettenand.

    https://lecourrier.ch/2021/09/22/chercheurs-afghans-abrites-par-luni
    #université #universités-refuge #réfugiés #réfugiés_afghans #solidarité #Genève #université_de_Genève #unige

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  • Réfugiés aux études

    Un programme inédit en #Suisse permet aux migrants d’intégrer un cursus universitaire à #Genève. Reportage.

    https://www.rts.ch/play/tv/mise-au-point/video/refugies-aux-etudes?urn=urn:rts:video:11687108
    #horizon_académique #vidéo #réfugiés #études_universitaires #université #asile #migrations #éducation #accès_aux_études #solidarité

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  • Bari, l’Ateneo dà a 42 rifugiati il passaporto di studio : « La nostra è un’università del mondo »

    L’Egpr riconosce le qualifiche e titoli di studio: è stato consegnato a persone di età compresa tra i 19 e i 43 anni, provenienti 15 Paesi mediorientali e africani,. Il rettore Bronzini: «Vogliamo che sia nel mondo e per il mondo»

    A 42 rifugiati di età compresa tra i 19 e i 43 anni, provenienti 15 Paesi mediorientali e africani, l’Università di Bari ha consegnato l’Egpr, il passaporto europeo che riconosce le loro qualifiche e titoli di studio. «Noi ci crediamo e vogliamo che l’Università di Bari sia una università nel mondo e per il mondo», ha detto il rettore, Stefano Bronzini.

    L’Egpr (European qualifications passport for refugees), viene rilasciato dal Consiglio d’Europa con il patrocinio del Miur. In assenza di documenti, i candidati hanno dovuto compilare questionari per dimostrare i propri percorsi formativi nei Paesi di origine. I moduli sono stati poi valutati dal Centro di informazione sulla mobilità e le equivalenze accademiche (Cimea), in collaborazione con la Rete delle università italiane per l’apprendimento permanente (Ruiap).

    Alla cerimonia di consegna oggi sono intervenuti Clarisse, 35enne della Costa d’Avorio, laureata in Filosofia; Abbas, 23enne pakistano che potrà iscriversi al terzo anno di Giurisprudenza; Samir, ingegnere civile sudanese di 41 anni; e Khalel, 29enne siriano, laureato in medicina, che si iscriverà a Bari a un master in odontoiatria.

    Il direttore del Cimea, Luca Lantero, intervenuto in video-conferenza perché in via precauzionale tutto lo staff del Centro ha deciso di limitare i viaggi in Italia e all’estero, ha spiegato che l’Eqpr «non riconosce direttamente la qualifica ma permette alle nostre istituzioni di leggerla in maniera più adeguata soprattutto in assenza di documenti: un punto di avanguardia grazie al quale riusciamo a trattenere chi può dare un valore aggiunto». Fausta Scardigno, presidente del Centro per l’apprendimento permanente, ha detto che «il nostro Ateneo è sempre tra i primi in Italia a promuovere iniziative che sostengano concretamente l’integrazione accademica e culturale delle persone rifugiate».

    https://bari.repubblica.it/cronaca/2020/03/02/news/universita_di_bari_consegna_a_42_rifugiati_il_passaporto_studio-2500
    #université #solidarité #réfugiés #asile #migrations #Bari #Italie

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  • Universities are failing refugees. They must do more to prevent a ’#lost_generation'

    Most refugees have lost records of their qualifications. It’s up to UK universities to find creative ways to assess them.

    Imagine that your home country is so unsafe that you have to flee from the nightmares of war, famine or persecution. You have to leave behind family, friends, belongings – and your education. As it stands, there are 70.8 million people displaced globally, including nearly 26 million refugees, over half of whom are under the age of 18. Only 3% of refugees have access to higher education. This is a catastrophic waste of potential.

    The UN’s 2030 agenda for sustainable development calls for the international community to ensure that “no one is left behind”, including the growing number of refugees and displaced people. Despite this, until recently the conversation has been focused almost exclusively on securing access to basic education. Now, on world access to higher education day, universities must think about how they can open their doors to more refugees too.
    ’It means everything’: the university opening its doors to asylum seekers
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    Education doesn’t only benefit the individual, but also the community they are part of. It serves to develop people to their fullest, and in turn build stronger, safer, healthier societies for us all. And, in the case of refugees and displaced people, it can provide them with the skills needed to tackle some of the uniquely challenging issues they face in both their host nations and their countries of origin.

    Unfortunately, for the overwhelming majority of refugees and displaced people, access to higher education is blocked by a number of barriers. These obstacles vary from financial restrictions, since refugees are often expected to pay inflated international student fees, to psychosocial or cultural barriers.

    But perhaps the greatest barrier is the lack of recognition of prior qualifications achieved in their countries of origin. When people flee war or persecution, documents can be lost or destroyed, making it harder to provide proof of their educational achievements. Even for those who do manage to salvage documentation of their previous studies, these often aren’t recognised by a different educational system. This is due to a historic and systemic lack of flexibility on the part of many universities.

    This must change. Unesco’s new global convention on the recognition of higher education qualifications is a significant start: it will provide a global standardised process for countries to understand and map out which university qualifications are equivalent. It obliges countries to put in place ways to recognise refugees’ qualifications, even if they cannot provide any documentary evidence.
    Refugees lose friends, money, home – ‘only knowledge lasts’
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    A more flexible approach to admissions criteria is already being introduced at a number of universities across the UK, thanks to initiatives such as the Universities of Sanctuary, which works to support institutions in enrolling refugees and displaced people. It offers member universities support with finding different ways to assess academic achievements in the absence of complete qualification documents.

    It’s incredibly important that universities realise that by being more flexible about refugees’ qualifications they aren’t lowering the standards of their institution, but increasing the number of students who are exceedingly determined and resilient. This will enrich the classroom with a diversity of perspectives. To date, 13 universities in Britain have been classified at Universities of Sanctuary, with 30 more working towards recognition.

    Of course, most displaced people have neither the means nor the opportunity to travel to the UK, but studying at university no longer means having to attend a physical campus thanks to technology. We need innovative approaches to deliver education in difficult environments such as refugee camps. The Partnership for Digital Learning and Increased Access, led by King’s College London, is one such example, increasing access to higher education for refugee and disadvantaged host communities in Jordan and Lebanon through new online programmes.

    Migration is one of the major global challenges of our time, and there is already talk of a “lost generation” of young refugees. Education is the route to a better life – and universities can help provide the solutions, through expanding access on campus and beyond.

    https://www.theguardian.com/education/2019/nov/26/universities-are-failing-refugees-they-must-do-more-to-prevent-a-lost-g
    #déqualification #asile #migrations #réfugiés #université

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  • #Sanctuary_Scholarship

    We are pleased to offer scholarships for forced migrants to the UK. The Sanctuary Scholarship is open to people who wish to study any undergraduate, postgraduate or research degree. The scholarship covers the cost of tuition and a £10,000 a year award towards living costs, for a maximum of three years.

    There are a limited number of scholarships available. Successful applicants will be chosen using a set of selection criteria. Successful applicants will not have to repay any of the money they receive through the scholarship.

    https://www.leeds.ac.uk/info/123000/international_students/598/sanctuary_scholarship

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    #bourses_d'étude #asile #migrations #Leeds #université #solidarité #UK #Angleterre

  • #Projet européen #coLAB : les réfugiés partagent leurs savoirs à l’université

    Alors que la crise des réfugiés occupe régulièrement les premières pages des journaux et des magazines d’actualité depuis quelques années, un rapport du Conseil de l’Europe décrit des réactions d’hostilité et de méfiance vis-à-vis des réfugiés et des migrants, parfois plus prononcées dans certains pays européens (Georgiou et Zaborowski, 2017).

    Pour de nombreux citoyens, les réfugiés sont des individus dans le besoin. Et bien entendu, dans une certaine limite, ils le sont, mais leur identité est loin de se réduire à cette situation. Ils ont également des compétences et une expertise qu’ils peuvent partager avec la société d’accueil.

    C’est dans ce contexte qu’avec trois autres établissements d’enseignement supérieur – l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales à Bruxelles (#Belgique), le London College of Communication à Londres (#Royaume-Uni) et la Libera Università Maria Ss. Assunta à Rome (#Italie) – l’Université Clermont Auvergne a réfléchi à une manière originale de contribuer à l’intégration des réfugiés dans la société.

    https://theconversation.com/projet-europeen-colab-les-refugies-partagent-leurs-savoirs-a-lunive
    #solidarité #asile #migrations #réfugiés #université

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  • Passano da Bologna i “corridoi universitari” per gli studenti rifugiati

    Università di Bologna, UNHCR e altri partner hanno sottoscritto l’accordo per la selezione di cinque studenti rifugiati che si sono laureati in Etiopia e desiderano continuare a studiare in Italia. Grazie ai “#corridoi_universitari”, questi giovani potranno ottenere borse di studio per un corso di laurea nell’ateneo emiliano, con servizi di supporto amministrativo e logistico e percorsi di integrazione nella vita universitaria locale.

    http://viedifuga.org/passano-per-bologna-i-corridoi-universitari-per-gli-studenti-rifugiati
    #Bologne #université #corridors_humanitaires #corridor_humanitaire #asile #migrations #réfugiés #étudiants #étudiants_réfugiés #corridors_universitaires #UNI-CO-RE

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