À Tripoli, les effets des largesses de Wissam Hassan à l’égard des salafistes :
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À Tripoli, les gens vivent dans la peur. Depuis la mort du chef des services de renseignements des FSI, Wissam Hassan, les apparitions armées et les abus se multiplient. Les habitants redoutent essentiellement les salafistes.
Il est 21 h quand Muutaz entend des de tirs alors qu’il se rend au café Ahwak, dans la rue Achir el-Dayeh. Des hommes en treillis le dévisagent. L’un d’eux, armé jusqu’aux dents, un kalachnikov à la main et deux revolvers en poche, lui reproche de ne pas pleurer la mort de Wissam el-Hassan : « Va pleurer sa mort au lieu de boire un café, tempête-t-il. On tire pour que vous fichiez le camp. »