Des féminicides qui auraient pu être évités | Panoramiques

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  • Des féminicides qui auraient pu être évités | Panoramiques | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/enquete-sur-des-feminicides-qui-auraient-pu-etre-evites

    Sylvia meurt en novembre. Et quand Ludovic passe aux aveux un mois plus tard, en décembre 2018, le juge des libertés et de la détention le place sous contrôle judiciaire. « En 44 ans de carrière, je n’avais jamais vu ça. C’est surréaliste de ne pas incarcérer un mari qui a tué sa femme », rapporte Yves Sauvayre, l’avocat des parties civiles.

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    https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/enquete-sur-des-feminicides-qui-auraient-pu-etre-evites

    Le 8 octobre 2018, Ludovic comparaît au tribunal de grande instance du Puy-en-Velay. Il lui est proposé une composition pénale – une alternative aux poursuites – dans laquelle il devra verser une amende de 500 euros au Trésor public, accomplir à ses frais un stage de responsabilisation* Ces modules, dits de « responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein du couple ou sexistes », ont été institués par la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. C’est un complément au suivi individuel mené avec les conseillers d’insertion et de probation (SPIP)., mais aussi reverser 1 429,95 euros à son ex-femme, notamment au titre du préjudice moral et matériel.

    Sylvia meurt en novembre. Et quand Ludovic passe aux aveux un mois plus tard, en décembre 2018, le juge des libertés et de la détention le place sous contrôle judiciaire. « En 44 ans de carrière, je n’avais jamais vu ça. C’est surréaliste de ne pas incarcérer un mari qui a tué sa femme », rapporte Yves Sauvayre, l’avocat des parties civiles.

    « Il n’avait plus rien à perdre et pouvait très bien venir s’en prendre à nous, estime Lucia, l’une des soeurs. J’ai enchaîné des nuits blanches à cauchemarder. » La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom a fait appel de cette décision et son placement en détention a finalement été ordonné le 20 décembre, dans l’attente du procès. Contacté, l’avocat de Ludovic n’a pas répondu à nos questions.