Crises climatique, économique, c’est le système capitaliste qui est en faillite ! [éditorial de LO du 29 juillet 2019]
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/07/31/crises-climatique-economique-cest-le-systeme-capitaliste-qui
Crises climatique, économique, c’est le système capitaliste qui est en faillite ! [éditorial de LO du 29 juillet 2019]
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28 juin 1919 : traité de Versailles. Les germes de la guerre suivante
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/07/03/28-juin-1919-avec-le-traite-de-versailles-les-germes-de-la-g | #archiveLO (4 juillet 2019)
– La peur du communisme
– Création d’un « cordon sanitaire » en Europe centrale
– "L’Allemagne paiera"
– Le repartage du monde entre brigands impérialistes
2 mars 1919 : fondation de l’Internationale communiste (IIIe Internationale)
– La faillite de la IIe Internationale
– L’Internationale communiste est proclamée
– L’#IC aux mains de la #bureaucratie
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/03/06/mars-1919-la-fondation-de-linternationale-communiste_117719. #archiveLO (8 mars 2019)
Après la révolution russe, quand la révolution internationale était à l’ordre du jour
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2009/03/18/il-y-90-ans-mars-1919-la-naissance-de-linternationale-commun #archiveLO (20 mars 2009)
Du 2 au 6 mars 1919, le congrès de fondation de la #Troisième_internationale se tint à Moscou. C’était l’aboutissement de l’appel lancé par les #bolchéviks dès janvier 1918, à peine quelques mois après la révolution d’octobre 1917 et l’installation du pouvoir ouvrier en Russie.
Pour les bolchéviks, comme pour tous les marxistes de l’époque et même plus largement pour tous les courants qui se posaient le problème de renverser le #capitalisme, #anarchistes ou autres, le caractère international de la lutte pour l’émancipation des travailleurs était une idée qui allait de soi. Dans l’esprit des bolchéviks, la révolution d’Octobre n’était donc qu’un premier pas : la révolution venait de commencer en #Russie, « le maillon le plus faible de l’#impérialisme » comme la définissait #Lénine, mais elle ne s’achèverait qu’avec la défaite de la #bourgeoisie à l’échelle de la planète. Pour les #révolutionnaires_russes, ce premier succès ne se concevait donc que dans le cadre de la lutte internationale de la classe ouvrière contre la classe capitaliste.
Dans cette perspective, la Russie révolutionnaire représentait un point d’appui. Les bolchéviks étaient convaincus que l’#État_ouvrier ne pourrait tenir que si d’autres révolutions victorieuses venaient à la rescousse, en particulier dans des pays développés comme l’Allemagne et la France. Il était donc impératif de se donner les moyens d’étendre la révolution et de construire l’instrument nécessaire pour coordonner et diriger la lutte de classe à l’échelle internationale, tâche à laquelle s’attelèrent les dirigeants de l’État ouvrier russe en s’appuyant sur l’immense espoir soulevé par la victoire de la révolution prolétarienne d’octobre 1917.
La révolution russe avait déclenché dans toute l’Europe, et au-delà, une immense vague d’enthousiasme, ouvrant une nouvelle perspective, redonnant l’espoir, remobilisant tous les militants ouvriers, de toutes tendances, qui se fixaient pour objectif le renversement du capitalisme. Et l’appel lancé à la création d’une nouvelle Internationale ne resta pas sans écho.
Malgré tous les obstacles mis en place par les gouvernements des grandes puissances pour empêcher les militants de rejoindre Moscou afin de participer à ce congrès de fondation de l’Internationale communiste, le congrès rassembla des dizaines de délégués venant des quatre coins du monde. Parmi ceux qui rallièrent cette Internationale, il y eut certes des anciens dirigeants de la Deuxième Internationale, ces sociaux-démocrates qui n’avaient pas résisté à la vague chauvine au moment de la déclaration de guerre de 1914 et qui avaient rallié l’Union sacrée. Mais Lénine, Trotsky et les dirigeants russes misaient sur l’autorité morale et politique du #Parti_bolchévique, qui venait de démontrer sa capacité à mener le prolétariat jusqu’à la prise du pouvoir, pour imposer à la nouvelle Internationale, à ses partis, aux anciens militants comme aux jeunes générations, une politique communiste révolutionnaire sans faille.
Cette nécessité d’étendre la #révolution pour assurer la survie de la Russie ouvrière était vitale, et elle se fondait sur une réalité. À la suite de la prise du pouvoir en Russie, une montée révolutionnaire se manifesta dans toute l’Europe, qui aurait pu submerger et détruire la bourgeoisie. Ce fut le cas en Allemagne par exemple, mais aussi, à des degrés divers, dans d’autres pays : l’Italie, la Hongrie, etc. Et même si elle ne parvint pas à la victoire, elle saisit de terreur les possédants et les gouvernements devant la perspective de tout perdre, et freina l’intervention des armées des grandes puissances coalisées pour écraser le jeune pouvoir ouvrier russe.
La Russie soviétique ne fut pas écrasée, mais elle sortit de la guerre et de la guerre civile à bout de souffle, comme « un homme mort » disait Lénine. Dans aucun autre pays la révolution ouvrière ne réussit à triompher. Le jeune État ouvrier resta isolé et de ce fait ne put résister à une #dégénérescence_bureaucratique que rien n’arrêta plus après la mort de Lénine en 1924.
L’Internationale communiste et les partis qui la composaient, entièrement sous l’autorité de Moscou, suivirent la même évolution et furent rapidement réduits à n’être que des agents de la diplomatie stalinienne. Avec #Staline, la théorie du « socialisme dans un seul pays » fut imposée, rompant avec l’internationalisme du jeune État ouvrier. C’était là tourner le dos au #socialisme, au #communisme. Pourtant, l’#internationalisme survécut grâce à des militants qui, auprès de #Trotsky combattirent contre le stalinisme et sa dictature, sans jamais renier l’objectif communiste. Grâce à ceux qui ont su transmettre aux générations suivantes ce que la révolution russe avait donné de meilleur, l’internationalisme prolétarien des premiers congrès de l’Internationale communiste est toujours vivant !
#éphéméride #parti_révolutionnaire #social-démocratie #révolution_russe
Contre les campagnes antimusulmans et contre tous les racismes | Communiqué de LO
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/11/06/contre-les-campagnes-antimusulmans-et-contre-tous-les-racism
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations organisées le 10 novembre contre le #racisme et l’#islamophobie.
Depuis plusieurs mois, un concours de #démagogie à fond raciste et xénophobe bat son plein dans le monde politicien et médiatique, notamment sous forme d’attaques répétées contre les musulmans.
Pour faire diversion face à la montée du mécontentement social, #Macron et ses ministres ont repris à leur compte une partie des thèmes de campagne et du vocabulaire du Rassemblement national, entretenant la confusion entre terrorisme, #immigration, #islam et question du #voile. Ils sont relayés par tous les politiciens qui, à droite et à l’extrême droite, cherchent à capter les voix de l’électorat le plus réactionnaire.
La surenchère odieuse à laquelle se livrent tous ces politiciens ne peut que renforcer les préjugés et les comportements racistes, et encourager les plus violents à passer à l’acte, comme cela a été le cas lors de l’attentat commis contre la mosquée de Bayonne. Il est indispensable de s’opposer à ces pousse-au-crime !
En participant à ces manifestations, Lutte ouvrière tient à affirmer sa #solidarité avec tous ceux qui sont injustement pointés du doigt . Plus que jamais, il faut affirmer que les travailleurs, quelle que soit leur origine ou leur #religion, constituent une même classe, avec les mêmes intérêts à défendre et un même combat à mener pour s’émanciper et changer la société .
Communiqué de Lutte ouvrière du 5 novembre
Retraites : préparer la riposte du monde du travail | Le Journal Lutte Ouvrière
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/09/04/retraites-preparer-la-riposte-du-monde-du-travail_134157.htm
Alors qu’il affichait au début de l’été sa détermination à engager rapidement une #réforme_des_retraites, le gouvernement a changé d’attitude. « On va prendre un an, un petit peu moins d’un an », a déclaré en fin de semaine le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. Le même jour, tout en expliquant que le futur projet de loi serait « présenté au Parlement lors des mois qui viennent », le Premier ministre #Édouard_Philippe a insisté à son tour sur le fait qu’il fallait
« prendre le temps d’en parler ».
Le ton et la méthode tranchent avec l’attitude provocante qui était celle de #Macron et de ses ministres il y a un an. Entre temps, le mouvement des gilets jaunes et le large soutien dont il a bénéficié ont montré que le mécontentement des classes populaires est général et profond. Le gouvernement redoute qu’il ne se manifeste à nouveau à l’occasion de la réforme des retraites. C’est pourquoi il préfère la repousser au-delà des élections municipales de mars 2020.
Le ballet des rencontres entre représentants du patronat et des organisations syndicales va commencer les 5 et 6 septembre et un calendrier va être annoncé. À ces réunions dans les ministères, le gouvernement parle d’ajouter une « consultation citoyenne », peut-être à la façon du grand débat organisé pour servir d’étouffoir à la colère exprimée par les gilets jaunes.
Mais la concertation dont Macron et ses ministres nous rebattent les oreilles ces temps-ci se résume simplement : « Cause toujours, et à la fin je décide ! » Le gouvernement n’a pas renoncé à s’attaquer aux retraites. En se livrant à cette mascarade, il cherche à obtenir la caution des confédérations syndicales et tente de faire croire que son projet bénéficie de l’assentiment de la population.
En juillet, le politicien de droite #Jean_Paul_Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites et désormais membre du gouvernement, a rendu publiques les pistes envisagées : suppression des #régimes_spéciaux dont bénéficient encore certaines catégories, notamment dans la fonction publique ; la pension ne serait plus calculée sur les 25 meilleures années ou les six derniers mois mais sur toute la carrière, ce qui entraînerait forcément une diminution, et ce calcul reposerait sur un système de points dont le gouvernement se réserverait le droit de fixer la valeur ; instauration d’un âge pivot à 64 ans pour obtenir une retraite pleine.
Macron a déclaré récemment que rien n’était décidé et qu’il préférait « qu’on trouve un accord sur la #durée_de_cotisation plutôt que sur l’âge ». Mais augmenter la durée de cotisation revient à retarder l’âge du départ ! Quel que soit le moyen utilisé, le résultat reste le même : faire travailler les salariés plus longtemps, ou les maintenir plus longtemps au chômage, puisque c’est la situation de près de la moitié des plus de 55 ans ; et de toute façon, amputer les retraites de tous.
Le gouvernement prétend mettre en place un système plus juste mais c’est une justice à la sauce patronale, qui consiste à imposer une régression à toutes les catégories de salariés ! La réforme que prépare Macron est un nouvel épisode dans la guerre menée au monde du travail par la classe capitaliste et les gouvernements à son service.
Pour accroître leurs profits dans un contexte de crise et de concurrence exacerbée, les capitalistes font reculer le niveau de vie des travailleurs par tous les moyens, en aggravant l’exploitation, la #précarité et en imposant les bas salaires. De leur côté, quelle que soit leur couleur politique, tous les gouvernements n’ont cessé depuis des années de consacrer une part croissante des finances publiques à satisfaire les exigences du grand patronat et des banques. L’éducation, le système de santé, la retraite, tout ce qui est le plus essentiel pour les travailleurs est sacrifié pour favoriser les profits d’une minorité de riches bourgeois !
Des journées de #mobilisation sont organisées contre cette réforme des retraites, dont celle proposée par la #CGT le 24 septembre. Ce sont des occasions à saisir pour commencer la mobilisation contre l’ensemble des attaques.
#Emplois, #salaires, retraites : les capitalistes mènent la guerre sur tous les fronts. C’est collectivement, en tant que classe sociale aux intérêts communs, que les travailleurs pourront mettre un coup d’arrêt à cette offensive contre leurs droits et leurs conditions de vie. Nous sommes le nombre, nous faisons fonctionner la société, nous en avons la force si nous en avons conscience.
Montrons au gouvernement qu’il a raison de craindre les réactions de colère des travailleurs !
Bulletins d’entreprise du 2 septembre
PSA : des milliards de profits issus du vol du travail ouvrier | Lutte Ouvrière n°2663/ 13 août 2019
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/08/13/psa-des-milliards-de-profits-issus-du-vol-du-travail-ouvrier
Hongrie, août 1919 : l’écrasement du pouvoir ouvrier | Lutte Ouvrière de 15 août 2019 #15aout
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/08/13/hongrie-aout-1919-lecrasement-du-pouvoir-ouvrier_133819.html
– La #Hongrie à la veille de la révolution
– La montée révolutionnaire dans le sillage de la #révolution_russe
– Les 133 jours du pouvoir ouvrier
USA-Chine : guerre commerciale et monétaire | Lutte Ouvrière n°2662 / 8 août 2019
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/08/07/usa-chine-guerre-commerciale-et-monetaire_133729.html
Crises climatique, économique, c’est le système capitaliste qui est en faillite ! [éditorial de LO du 29 juillet 2019]
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/07/31/crises-climatique-economique-cest-le-systeme-capitaliste-qui
#Migrants : de #Macron à #Salvini, une même politique criminelle
►https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/07/31/migrants-de-macron-salvini-une-meme-politique-criminelle_133
(LO du 31 Juillet 2019)
#Ceta : dans la cuisine du capital | Le Journal Lutte Ouvrière
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/07/31/ceta-dans-la-cuisine-du-capital_133626.html
Le Ceta vise à régler au mieux, sur la base des rapports de force d’aujourd’hui, les rapports entre divers groupes capitalistes, aidés par leurs représentants étatiques, dans la recherche de ce qui est le plus rentable pour eux.
De nombreux écologistes, à commencer par Nicolas Hulot, dénoncent les dangers potentiels du Ceta et l’absurdité de l’intensification de certains échanges, au moment où l’on parle de réduire les émissions de CO2. Ils ont certainement raison, à ceci près que le danger n’est pas le Ceta en soi, ni l’un quelconque des traités négociés entre capitalistes, mais le système lui-même.
Ne s’en prendre qu’au Ceta revient à se battre contre des moulins à vent.
#Migrants : de Macron à #Salvini, une même politique criminelle | Le Journal Lutte Ouvrière
►https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/07/31/migrants-de-macron-salvini-une-meme-politique-criminelle_133
20-21 juillet 1969 : Niel Amstrong et #Edwin_Aldrin foulaient pour la première fois le sol lunaire #archiveLO (22 juillet 1989)
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Le premier pas sur la #Lune d’une société qui piétine | Le Journal Lutte Ouvrière ( 17 Juillet 2019)
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#NASA #Neil_Armstrong #alunissage
Europe écologie-Les Verts : une “#vague_verte ” porteuse de désillusions | Le Journal Lutte Ouvrière
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/05/28/europe-ecologie-les-verts-une-vague-verte-porteuse-de-desill #EELV
Au Parlement européen, le groupe écologiste, même renforcé, n’aura aucun pouvoir véritable, d’abord parce que les institutions européennes sont faites pour que cette assemblée n’en ait aucun. Ce n’est pas la création d’un « comité de surveillance et d’initiative » annoncé par #Jadot le soir des élections qui y changera quelque chose. Et, pour le reste, les perspectives qu’il a tracées, à savoir la création d’un grand parti écologiste pour les élections municipales et nationales à venir, visent simplement à occuper la place longtemps tenue par la gauche aujourd’hui moribonde, pour participer à la gestion du capitalisme en crise.
Éditorial des bulletins d’entreprise (LO) du 27 mai 2019 :
Après les européennes, il faut que le camp des travailleurs se renforce
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/05/28/apres-les-europeennes-il-faut-que-le-camp-des-travailleurs-s
Le Pen-Bardella et Macron-Loiseau se disent satisfaits des résultats du scrutin européen. Le #RN termine la course en tête, et La République en marche estime avoir limité les dégâts. Tout avait été fait pour que les électeurs pensent qu’ils n’avaient le choix qu’entre le représentant des banquiers et la millionnaire d’#extrême_droite, entre la peste et le choléra. La liste #Les_Républicains enregistre un score faible. Une grande partie des électeurs de droite votent maintenant pour cet ancien ministre de Hollande qu’est #Macron : il mène une politique antiouvrière qui les comble.
Dans une certaine mesure, le résultat des écologistes témoigne d’une inquiétude légitime sur l’avenir de la planète. Mais, sans une remise en cause du fonctionnement de l’économie, la protection de l’environnement ne peut que buter sur les intérêts des grands groupes capitalistes. Des #Verts à Hulot, les ministres écologistes ont servi d’alibi à bien des gouvernements, plus soucieux des profits de Total et autres pollueurs que de l’environnement.
Quant aux salariés, aux chômeurs, aux retraités des classes populaires, ils sont largement restés à l’écart du scrutin. Aux abstentionnistes, nombreux dans les communes ouvrières, il faut ajouter les travailleurs immigrés qui, bien que vivant en France et y payant des impôts, sont privés du droit de vote.
C’est tout le système politique qui est en cause : quel que soit le parti vainqueur dans les urnes, ce sont toujours les capitalistes qui dirigent. Et c’est encore plus criant pour ce Parlement européen, dont on ne sait pas vraiment à quoi il sert.
Lorsque l’alternance entre la droite et la gauche gouvernementale fonctionnait, cette dernière était encore, par son histoire, liée au mouvement ouvrier, ce qui attirait la sympathie des classes populaires. Mais elle a défendu les institutions, en expliquant aux travailleurs qu’ils pouvaient changer leur sort par le vote. Aujourd’hui, après des années au pouvoir, elle s’est discréditée. En France, le RN de Le Pen s’est renforcé. En Italie, en Hongrie ou en Belgique, d’autres courants politiques xénophobes, partisans de régimes autoritaires, ont également progressé, comme en témoignent les résultats du scrutin.
Face à cela, certains ont l’ambition de #reconstruire_la_gauche, de revenir au gouvernement pour gérer les affaires des capitalistes, comme l’ont fait Hollande et d’autres.
Ce n’est pas ainsi qu’on peut s’opposer à l’extrême droite et à sa politique réactionnaire. Ce qu’il faut reconstruire, ce n’est pas la gauche de gouvernement, c’est un parti ouvrier, défendant réellement les intérêts du monde du travail.
Les capitalistes mènent une guerre sociale. La politique de Macron depuis deux ans, dans la continuité de Sarkozy et de Hollande, en est l’expression. Et d’autres attaques sont à venir, contre les retraites ou contre les chômeurs. Aussi, #le_camp_des_travailleurs n’est pas une formule. Avant d’être un choix politique conscient, c’est une réalité sociale. Et, pour défendre ses intérêts, ce camp doit mener la lutte de classe.
Pour modestes que soient les résultats de #Lutte_Ouvrière, soit 176 433 voix, ils confirment la présence d’un courant politique qui maintient la tradition révolutionnaire du #mouvement_ouvrier, l’#internationalisme face à la montée du #nationalisme et de la xénophobie. Renforcer ce courant, lui donner la force d’intervenir dans la lutte de classe, est essentiel en cette période d’offensive de la classe capitaliste. Il est indispensable de construire un parti représentant vraiment les intérêts des travailleurs, et qui ne soit pas prêt à les brader pour quelques strapontins ministériels.
La société est aujourd’hui ravagée par la crise économique et la misère. Elle est sous la menace de guerres et de catastrophes écologiques. L’avidité de la bourgeoisie, la classe qui dirige le monde, la rend incapable de répondre aux problèmes qui se posent à l’humanité. Le fonctionnement du capitalisme exige qu’il renforce et perpétue l’exploitation et l’oppression du prolétariat. Tôt ou tard, cette oppression provoquera des révoltes. C’est à travers celles-ci que la classe ouvrière pourra mettre fin à la domination du grand capital.
Le monde du travail en aurait la force. Mais il lui manque la conscience de ses formidables capacités. Cette conscience, un parti ayant pour objectif de mener la révolution sociale, un parti communiste révolutionnaire, doit l’incarner. L’avenir du monde du travail et, au-delà, de toute l’humanité en dépend.
#Poland: The Bosses Need #Immigrants — The Spark #1080
▻https://the-spark.net/np1080403.html
Translated from Lutte Ouvrière, the newspaper of the revolutionary workers group of that name active in France : “#Pologne : les patrons ont besoin des migrants… que le gouvernement dénonce”
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/2019/04/24/pologne-les-patrons-ont-besoin-des-migrants-que-le-gouvernem #émigration #Russie #République_tchèque #Slovaquie #xénophobie #marché_du_travail