Le constat du dangereux déclin de la nature avec l’accélération « sans précédent » du taux d’extinction des espèces - Magazine GoodPlanet Info
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Nous republions ici dans son intégralité le communiqué des scientifiques de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Ce communiqué accompagne la publication d’un rapport de référence sur l’état des lieux de la biodiversité. Il dresse un constat inquiétant de l’érosion du vivant et de la biodiversité. Le rapport de l’IPBES sur le déclin de la nature et du vivant est le résultat d’années de travaux entrepris par la communauté scientifique internationale. Ses principales conclusions se résument ainsi :
– Le dangereux déclin de la nature que traduit un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère
– La réponse mondiale actuelle est insuffisante
– Des « changements transformateurs » sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature
– Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous
– C’est l’évaluation la plus exhaustive de ce type, elle comptabilise 1.000.000 espèces menacées d’extinction
« La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine – et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier », alerte le nouveau et historique rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dont le résumé a été approuvé lors de la 7ème session plénière de l’IPBES, qui s’est réunie la semaine dernière (du 29 Avril au 4 mai) à Paris.
« Les preuves accablantes contenues dans l’évaluation globale publiée par l’IPBES et obtenues à partir d’un large éventail de domaines de connaissance, présentent un panorama inquiétant », a déclaré le président de l’IPBES, Sir Robert Watson. « La santé des écosystèmes dont nous dépendons, ainsi que toutes les autres espèces, se dégrade plus vite que jamais. Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier ».
(et qu’on n’arrête de parler de la nature comme une prestataire de "services", c’est agaçant !)