• l’AIEA apublié son rapport sur la centrale de #Zaporijja (sur tous les sites nucléaires d’#Ukraine en fait, y compris #Tchernobyl)
    https://www.iaea.org/sites/default/files/22/09/ukraine-2ndsummaryreport_sept2022.pdf

    (pas encore lu. Je me demande si je vais trouver une explication au fait que la centrale est au mains des russes, bombardée, mais que l’Ukraine proteste contre les bombardements... Ah ces russes qui se bombardent eux même, on a pas idée...)

    #nucléaire #guerre

    • Kiev propose une mission internationale à Zaporijjia, la population appelée à évacuer
      https://www.connaissancedesenergies.org/afp/kiev-propose-une-mission-internationale-zaporijjia-la-popul

      « Nous proposons de créer une mission internationale avec la participation de l’UE, de l’ONU et d’autres organisations. Celle-ci faciliterait le retrait de l’armée russe de la centrale et du territoire autour dans un rayon de 30 km », a indiqué lors d’une réunion du gouvernement ukrainien le Premier ministre Denys Chmygal.

      « On propose que la centrale nous soit restituée » tout simplement.

      Les russes doivent rigoler. Ils sont méchants, donc par force ils rigolent. Comme le chien de Satanas et Diabolo.

      Je complète avec une autre citation de la dépêche :

      En cas d’incident grave, « il y aura des conséquences non seulement pour l’Ukraine, mais aussi, clairement, des conséquences au-delà des frontières », a prévenu Oleg Korikov, le chef par intérim de cette structure, lors d’une conférence de presse en ligne.

      Selon lui, cette centrale située dans le sud du pays et actuellement débranchée du réseau électrique risque de se retrouver dans une situation où ses systèmes de sécurité seront alimentés grâce à des puissance de réserve fonctionnant avec du diesel.

      « Mais en temps de guerre il est très difficile de refaire le plein des réserves de diesel » dont il faut quatre citernes par jour, a expliqué M. Korikov.

    • @ericw En même temps, je doute que les experts en énergie atomique de l’AIEA soient reconnus comme compétents pour désigner l’origine des bombardements. Ces gens sont des spécialistes du nucléaire, it’s not rocket science.

    • @arno on est bien d’accord, ce n’est pas leur boulot. Mais c’est là qu’on rentre dans le grand jeu de dupes de la spécialité : ils ont été missionnés uniquement pour se prononcer sur l’état du site, son fonctionnement et les perspectives en terme de sûreté. Donc, ils auront beau voir du matériel militaire russe sur le site (et le documenter dans le rapport), en conclure que ce ne sont certainement pas les mêmes qui s’envoient des bombinettes sur le coin de la gueule, il ne peuvent rien dire car ils ne sont pas là pour ça (et on a du assez leur répéter à mon avis).

      Par contre, bien que n’ayant aucune sympathie pour l’agression poutinienne, le zelensky comment à me les brouter menu.

      @biggrizzly oui, le problème de l’alimentation des diesels de secours est bien soulevé dans le rapport. Et ça ça pue vraiment, parce que dans une installation nucléaire, les générateurs diesels, c’est l’ultime secours. Après ça c’est démerde toi ou cours.

    • Dans ce troisième Carnet, une des dimensions nucléaires de cette guerre, mais pas la seule, nous a obligé à revenir de plus près à ce qui se passe dans la centrale de Zaporijia, tant la médiocrité du bavardage médiatique est indigne à ce sujet. Encore cela n’est-il qu’une des dimensions nucléaires de cette guerre, un autre résidant dans les conséquences du fait que les stratégies d’emploi « des armes nucléaires de théâtre » ont changé, aussi bien aux Etats-unis en 2019, qu’en Russie en 2021. Ainsi cela invalide-t-il l’increvable postulat de la dissuasion nucléaire auquel s’accrochent encore tous les pays qui possèdent cette arme. Il est vraiment minuit moins deux dans le siècle !

      Avant hier soir (vendredi 9/09/2022), la centrale de Zaporijjia était de nouveau déconnecté du réseau électrique ; en fait, le nucléaire civil est aussi une composante de la dissuasion et les résidents à proximité (mais pas qu’eux) sont en quelque sorte pris en otage par les belligérants. Reste à calculer le rayon de « proximité » dans le cas d’un accident majeur et à surveiller le sens du vent. Des pilules d’iode ? Vous n’y pensez pas j’espère. De toute façon, les gens ne sauraient pas les utiliser ...

  • Tchernobyl, 34 ans après : comprendre le déroulement de l’accident, ses conséquences sur la santé et l’environnement, et la situation actuelle
    https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20200426_Tchernobyl-34-ans-apres.aspx

    Le 26 avril 1986, suite à un protocole (mal respecté) de réduction de puissance initié la veille (fermeture des vannes de vapeur sous-pression alimentant les turbines), un des réacteurs de la centrale de Tchernobyl (RSS d’Ukraine) « diverge » et la dalle de l’enceinte est pulvérisée par une violente explosion. S’en suit un incendie gigantesque projetant des fumées hautement radio-actives dans l’atmosphère jusqu’à 1 200 m d’altitude. Les autorités soviétiques perdent les pédales et « enfument » la communauté internationale. Une autre puissance nucléaire mais de l’autre camp cette fois, s’enferre dans le déni et prétend que le « nuage s’est arrêté aux frontières », exposant ainsi sa population à de graves conséquences sanitaires.

    Un dossier servi par le très étatique institut (de la radio-protection, etc)

    Quelques trente ans plus tard, on serait en droit de se demander si l’enfumage continue. Ce dont on est sûr, c’est, qu’entre temps, la dictature s’est installée... dans la « patrie des Droits de l’Homme ».
    https://seenthis.net/messages/846786

    #nucléaire #accident_industriel #protection_des populations

  • Incendies autour de Tchernobyl
    Communiqué du 10 avril 2020
    Mise à jour du communiqué du 8 avril 2020
    Source : Criirad

    Les incendies dans la zone très contaminée de Polesskoye, située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de la centrale nucléaire de Tchernobyl, sont toujours actifs, mais d’autres foyers se sont développés au cours de la semaine, au cœur de la zone des 30 kilomètres. L’incendie qui touche la forêt de Korogodsky est ainsi situé à quelques kilomètres seulement du réacteur accidenté (voir illustration ci-dessus).


    Outre la remise en suspension dans l’atmosphère du césium 137 accumulé dans la biomasse (et probablement aussi du plutonium et du strontium 90), des questions se posent sur la sûreté des installations nucléaires. Le 9 avril, les autorités ukrainiennes ont indiqué : « les incendies à grande échelle peuvent menacer la sécurité environnementale dans la région ainsi que les installations situées dans la zone d’exclusion où sont stockés les déchets radioactifs, le combustible nucléaire irradié et la centrale nucléaire de Tchernobyl » et « En raison de la forte fumée, il est impossible de déterminer avec précision la zone affectée par l’incendie, qui, selon les estimations préliminaires, peut être de 100 ha ».


    Selon l’agence DAZV, l’Agence d’Etat en charge de la Gestion de la Zone Interdite, les débits de dose gamma mesurés par les capteurs situés dans les secteurs proches des incendies présentent des niveaux de fluctuation habituels. Mais la concentration en césium 137 dans l’air au cœur de la zone interdite est élevée. La valeur maximale de 54 microbecquerels par mètre cube publiée le 9 avril par cette agence correspond à une mesure sur un capteur qui n’est pas forcément le plus exposé. Les valeurs théoriques du césium 137 calculées par des modélisations (compte tenu de la mauvaise qualité de l’image, il persiste un doute sur les unités de mesure) pourraient dépasser en effet a priori par endroit les 30 Bq/m3. L’Agence indiquait le 9 avril que les doses admissibles ne seraient pas dépassées pour les pompiers, à condition qu’ils portent des protections respiratoires.


    Comme indiqué dans notre précédent communiqué, les panaches contaminés se sont dirigés d’abord vers le sud en direction de la ville de Kiev. Selon les modélisations effectuées par les services Ukrainiens, les augmentations ponctuelles maximales théoriques de l’activité du césium 137 dans l’air avaient été évaluées à 2 mBq/m3 pour le 8 avril. Les prélèvements réalisés à Kiev, le 8 avril, par les services Ukrainiens ont montré des valeurs comprises entre 5 et 7 mBq/m3 entre 12H25 et 16H35. Ce sont des valeurs plusieurs centaines de fois supérieures au niveau du bruit de fond. Les doses induites restent effectivement faibles pour les habitants de Kiev. Mais l’impact est cumulatif et les incendies ne sont pas éteints.

    Les modélisations des panaches contaminés mises en ligne par les services Ukrainiens spécialisés indiquent des trajectoires en direction du nord de l’Ukraine du 9 au 10 avril, puis à nouveau en direction de Kiev, du 10 au 11 avril. Des extraits des modélisations officielles sont reproduits ci-dessous (activité du césium 137 dans l’air).

    La CRIIRAD suit la situation avec attention.
    En France, comme attendu, les mesures effectuées en direct par les balises d’alerte qu’exploite la CRIIRAD en vallée du Rhône (par exemple à Montélimar) n’ont pas mis en évidence d’augmentation de la radioactivité des poussières atmosphériques. La sonde gamma située à Genève n’a pas mis en évidence d’anomalie. La CRIIRAD a procédé cependant ce matin 10 avril à un prélèvement de filtre à aérosol sur une des balises afin de vérifier, avec une précision nettement supérieure à ce que permettent les mesures en direct, que la concentration en césium 137 dans les masses d’air potentiellement impactées par les premiers incendies reste très faible (ce qu’indiquent les modélisations).

    Les résultats seront mis en ligne mardi sur le site https://balises.criirad.org

    #nucléaire

    • Suite des Incendies dans les zones contaminées de tchernobyl (2)
      https://bureburebure.info/suite-des-incendies-dans-les-zones-contaminees-de-tchernobyl-2

      Les incendies dans la zone très contaminée de Polesskoye, située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de la centrale nucléaire de Tchernobyl, sont toujours actifs, mais d’autres foyers se sont développés au cours de la semaine, au cœur de la zone des 30 kilomètres. L’incendie qui touche la forêt de Korogodsky est ainsi situé à quelques kilomètres seulement du réacteur accidenté (voir illustration ci-dessus).

      Outre la remise en suspension dans l’atmosphère du césium 137 accumulé dans la biomasse (et probablement aussi du plutonium et du strontium 90), des questions se posent sur la sûreté des installations nucléaires. Le 9 avril, les autorités ukrainiennes ont indiqué : « les incendies à grande échelle peuvent menacer la sécurité environnementale dans la région ainsi que les installations situées dans la zone d’exclusion où sont stockés les déchets radioactifs, le combustible nucléaire irradié et la centrale nucléaire de Tchernobyl » et « En raison de la forte fumée, il est impossible de déterminer avec précision la zone affectée par l’incendie, qui, selon les estimations préliminaires, peut être de 100 ha ».

      Selon l’agence DAZV, l’Agence d’Etat en charge de la Gestion de la Zone Interdite, les débits de dose gamma mesurés par les capteurs situés dans les secteurs proches des incendies présentent des niveaux de fluctuation habituels. Mais la concentration en césium 137 dans l’air au cœur de la zone interdite est élevée. La valeur maximale de 54 microbecquerels par mètre cube publiée le 9 avril par cette agence correspond à une mesure sur un capteur qui n’est pas forcément le plus exposé. Les valeurs théoriques du césium 137 calculées par des modélisations [1] pourraient dépasser en effet a priori par endroit les 30 Bq/m3. L’Agence indiquait le 9 avril que les doses admissibles ne seraient pas dépassées pour les pompiers, à condition qu’ils portent des protections respiratoires.

      Comme indiqué dans notre précédent communiqué, les panaches contaminés se sont dirigés d’abord vers le sud en direction de la ville de Kiev. Selon les modélisations effectuées par les services Ukrainiens,les augmentations ponctuelles maximales théoriques de l’activité du césium 137 dans l’air avaient été évaluées à 2 mBq/m3 pour le 8 avril. Les prélèvements réalisés à Kiev, le 8 avril, par les services Ukrainiens ont montré des valeurs comprises entre 5 et 7 mBq/m3 entre 12H25 et 16H35. Ce sont des valeurs plusieurs centaines de fois supérieures au niveau du bruit de fond. Les doses induites restent effectivement faibles pour les habitants de Kiev. Mais l’impact est cumulatif et les incendies ne sont pas éteints.

      Les modélisations des panaches contaminés mises en ligne par les services Ukrainiens spécialisés indiquent des trajectoires en direction du nord de l’Ukraine du 9 au 10 avril, puis à nouveau en direction de Kiev, du 10 au 11 avril. Des extraits des modélisationsofficielles sont reproduits ci-dessous (activité du césium 137 dans l’air).

      Simulations du panache contaminé par le césium 137 (extraits) –Source : SSTC

      La CRIIRAD suit la situation avec attention.

      En France, comme attendu, les mesures effectuées en direct par les balises d’alertequ’exploite la CRIIRAD en vallée du Rhône (par exemple à Montélimar) n’ont pas mis en évidence d’augmentation de la radioactivité des poussières atmosphériques.La sonde gamma située à Genève n’a pas mis en évidence d’anomalie. La CRIIRAD a procédécependant ce matin10 avril à un prélèvement de filtre à aérosol sur une des balises afin de vérifier, avec une précision nettement supérieure à ce que permettent les mesures en direct, que la concentration en césium 137 dans les masses d’air potentiellement impactées par les premiers incendies reste très faible (ce qu’indiquent les modélisations).

      Les résultats seront mis en ligne mardi sur le site https://balises.criirad.org

      Rédaction : Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, directeur du laboratoire de la CRIIRAD

      Contact : bruno.chareyron@criirad.org

      [1] http://dazv.gov.ua/novini-ta-media/vsi-novyny/radiatsijna-situatsiya-v-zoni-vidchuzhennya-v-rajoni-pozhezhi-stanom-na-12-. Compte tenu de la mauvaise qualité de l’image, il persiste un doute sur les unités de mesure.

    • Yo « les gens » ! J’ai interrogé mon réseau de météorologues amateurs mais néanmoins compétents pour connaître quels seraient les paramètres météo pertinents à suivre pour avoir une idée de l’évolution du panache de fumée et permettre de prédire un éventuel survol de ces fumées de notre territoire national, et partant, de sa non moins éventuelle contamination par des radio-nucléides. Je n’ai pas eu vraiment les réponses que j’attendais mais plutôt des comptes-rendus très officiels de l’IRSN, organisme non moins officiel en mode « EPIC » sur tout ce qui touche à l’énergie nucléaire en France. Alors, pas de problème, le survol par un nuage « faiblement » radio-actif a déjà eu lieu, et ce, dès les premiers jours qui ont suivi l’accident. Et ça continue. Voyez plutôt :

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=10&v=BGuEvUtLiYg&feature=emb_logo

      Quelques éléments de langage de l’IRSN (for decoders only) :

      https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20200407_NI-Tchernobyl-ukraine-Incendie-zone-exclusion-impact-possible-france.a

      https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20200415_NI-Tchernobyl-ukraine-Incendie-zone-exclusion-impacts-possibles.aspx

      Le CV de l’usine è gaz sus-citée ici même :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_de_radioprotection_et_de_s%C3%BBret%C3%A9_nucl%C3%A9aire

  • Non-conformité de tenue au séisme de groupes électrogènes de secours à moteur Diesel des réacteurs EDF des centrales nucléaires de Gravelines, de Paluel et de Civaux
    https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20190513_Non-conformite-de-tenue-au-seisme-de-groupes-%C3%A9lectrogenes-de-seco

    Non-conformité de tenue au séisme de groupes électrogènes de secours à moteur Diesel des réacteurs EDF des centrales nucléaires de Gravelines, de Paluel et de Civaux

    13/05/2019

    Le 6 mai 2019, EDF a déclaré à l’ASN un événement significatif pour la sûreté de niveau 2 sur l’échelle INES [1] concernant l’indisponibilité potentielle en cas de séisme de niveau SMHV [2] de l’ensemble des groupes électrogènes de secours à moteur Diesel des réacteurs des centrales nucléaires de Gravelines, de Paluel et de Civaux. Cette indisponibilité potentielle en cas de séisme est due à un risque d’interaction de raccords flexibles ou de tuyauteries véhiculant des fluides (fioul, huile, eau, air) nécessaires au fonctionnement des groupes électrogènes avec les structures environnantes.

    En cas de séisme, compte tenu d’une non-conformité affectant la ventilation du turboalternateur de secours LLS de ces réacteurs et dans l’attente de la mise en service des DUS (diesels d’ultime secours), le fonctionnement d’au moins un groupe électrogène de secours est nécessaire pour assurer l’alimentation électrique des équipements utilisés pour le maintien en état sûr des réacteurs.

    Lorsque les deux groupes électrogènes d’un réacteur sont concernés par une non-conformité, l’événement est classé au niveau 2 de l’échelle INES dans la mesure où le maintien du réacteur en état sûr ne peut pas être démontré en cas de séisme.

    Ainsi, une situation de séisme de niveau SMS (voire SMHV) [2] affectant les réacteurs concernés et engendrant potentiellement une perte des alimentations électriques externes pourrait conduire à terme à une fusion du cœur provoquée par l’impossibilité d’alimenter en électricité les dispositifs prévus pour refroidir le combustible, ainsi qu’à une perte de refroidissement de la piscine d’entreposage du combustible usé.

    Les travaux de remise en conformité ont été réalisés pour l’ensemble des réacteurs concernés, seul un des deux groupes électrogènes du réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de Paluel n’a pas encore été traité, mais le sera lors de l’arrêt pour visite décennale actuellement en cours.

    L’IRSN rappelle qu’il a relevé de manière récurrente ces dernières années des écarts concernant les groupes électrogènes de secours et a formulé des recommandations visant à les résorber rapidement.

    Sur ce point, l’IRSN insiste sur l’importance pour la sûreté des contrôles associés aux programmes de maintenance préventive qui doivent permettre de détecter ce type d’écart. À cet égard, des événements significatifs relatifs à des défauts d’application de ces programmes de maintenance sont régulièrement déclarés par EDF. Comme l’IRSN l’a souligné à de nombreuses reprises, EDF doit appliquer avec rigueur ces programmes et s’assurer de leur complétude afin de garantir la conformité des installations.

    Télécharger la note d’information de l’IRSN « Non-conformité de tenue au séisme de groupes électrogènes de secours à moteur Diesel des réacteurs EDF (risque d’interaction des tuyauteries et raccords flexibles reliés aux moteurs avec les structures environnantes) » (PDF).

    [1] L’échelle INES (International Nuclear Event Scale) s’applique aux événements se produisant dans les installations nucléaires ; elle comporte sept niveaux.

    [2] Le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) correspond au séisme le plus pénalisant susceptible de se produire sur une durée d’environ 1000 ans, évalué sur la base des séismes historiquement connus. Le séisme majoré de sécurité (SMS) est défini en ajoutant conventionnellement 0,5 à la magnitude du SMHV ; il est retenu pour le dimensionnement aux séismes des installations nucléaires.