• #Mines canadiennes à l’étranger : or, sang et feuille d’érable | Agnès Gruda et Isabelle Hachey | National
    http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201210/19/01-4585242-mines-canadiennes-a-letranger-or-sang-et-feuille-derable.php

    Évictions forcées en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Massacre en République démocratique du Congo. Viols collectifs au Guatemala. Partout sur la planète, des sociétés minières canadiennes sont accusées d’engendrer de la violence et des dommages écologiques.

    Pour réaliser ce reportage, nous avons voyagé en #Tanzanie, mais aussi au Honduras et au Salvador, où des projets miniers sont à la source d’inquiétants conflits sociaux.

    Le portrait que nous en avons tiré n’est pas entièrement noir. Ces entreprises créent des emplois et investissent dans les communautés où elles sont implantées. Le tiers du millier d’employés de North Mara, par exemple, proviennent des villages environnants. Et la mine achète 30% de sa nourriture chez les producteurs locaux. Mais pour la population locale, les dommages paraissent souvent plus graves que les bénéfices apportés par les mines.

    La réputation entachée du #Canada

    Selon une étude commandée en 2009 par l’Association canadienne des prospecteurs et des développeurs, 34% des infractions minières dans le monde impliquent des sociétés canadiennes. Ça peut paraître relativement peu, compte tenu de l’importance de l’industrie minière canadienne dans le monde.

    Mais selon le Centre canadien d’étude des conflits liés aux ressources naturelles, qui a réalisé cette recherche, le Canada détient le record des contraventions parmi les pays développés qui exploitent des mines dans le tiers-monde.

    Et il y a plus. Contrairement à d’autres pays, qui déclenchent des enquêtes lorsque des allégations de violations de droits de la personne pèsent sur leurs sociétés installées à l’étranger, Ottawa n’intervient pas.