• La police néerlandaise ouvre le feu dans une manifestation d’agriculteurs La libre.be - ANP
    https://www.lalibre.be/international/europe/2022/07/06/la-police-neerlandaise-ouvre-le-feu-dans-une-manifestation-dagriculteurs-KL5

    Depuis plusieurs jours, le monde agricole manifeste sa colère aux Pays-Bas.

    La police néerlandaise a déclaré avoir tiré mardi soir des coups de semonce, sans faire de blessé mais touchant un tracteur, en marge d’actions d’agriculteurs contre un plan du gouvernement destiné à réduire les émissions d’azote.

    « Vers 22H40 (2040 GMT), des conducteurs de tracteurs ont tenté d’entrer en collision avec des agents et des véhicules de police », à Heerenveen (Nord), a expliqué la police sur Twitter.

    « Une situation menaçante se présenta. Des coups de semonce ont été tirés et des coups ciblés ont été tirés », a-t-elle ajouté.

    « Un tracteur a été touché » et trois personnes ont été arrêtées, a-t-elle précisé, ajoutant qu’une enquête indépendante avait été ouverte sur les tirs de la police.

    Des fermiers néerlandais protestent régulièrement depuis le 10 juin et l’annonce par le gouvernement de projets destinés à réduire les émissions d’azote, un gaz à effet de serre.

    Ces derniers jours ils ont bloqué avec des tracteurs des centres de distribution de plusieurs supermarchés, conduisant à des pénuries dans des enseignes.

    Les Pays-Bas, deuxième exportateur agricole au monde après les Etats-Unis, sont l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre en Europe - et d’azote en particulier. Une situation due en partie aux nombreux troupeaux qui paissent sur ses plaines.

    Le gouvernement veut faire baisser les rejets d’azote de jusqu’à 70% dans 131 zones clés - la plupart proches de réserves naturelles et de terres protégées - afin d’atteindre les objectifs environnementaux en 2030.

    Pour les agriculteurs, ce plan signifie une baisse des émissions de 40% et environ 30% de bétail en moins, selon les médias néerlandais.

    Les agriculteurs affirment qu’ils sont injustement ciblés par rapport aux grandes entreprises et à l’industrie, et beaucoup promettent de résister à tout projet de réduction ou de fermeture d’exploitations.

    Omstreeks 22:40 uur is er door trekkerbestuurders geprobeerd in te rijden agenten en dienstvoertuigen. Dit gebeurde bij de oprit Mercurius/A32 in #Heerenveen. Er ontstond een dreigende situatie. Hierbij zijn waarschuwingsschoten gelost en er werd gericht geschoten.
    -- Politie Fryslân (@POL_Fryslan) July 5, 2022
    Vervolg #Heerenveen 💥

Firearms used by #Police in the Netherlands at Dutch famers, Holding them at gunpoint

2x times shots fired💥

During #farnerorotests against nitrogen-lies by Dutch gov under PM @markrutte#BREAKING #BreakingNews 
Cc : @GonzaloLira1968 @robertjensen pic.twitter.com/7MtP2olayy
    -- Newo Judicial 💬 Tegen de Journalist als ’Expert’ ! (@oakentersagain) July 5, 2022

    Huit arrestations
    La police néerlandaise a arrêté huit personnes dans le cadre de l’enquête sur la manifestation d’agriculteurs qui a dégénéré devant le domicile de la ministre de l’Environnement chargée de la politique en matière d’azote, Christianne van der Wal. Des images des incidents ont été diffusées la semaine passée et quatre personnes ont déjà été arrêtées précédemment. Des agriculteurs avaient forcé la semaine dernière le cordon de police dressé devant le domicile de la ministre. Les forces de l’ordre ont alors publié des images de onze suspects, dont huit ont été arrêtés. Une seule personne doit encore être identifiée et « des images pourront encore être diffusées si nécessaire », précise la police

    Les forces de l’ordre ont également publié des images d’incidents qui se sont déroulés à Kootwijkerbroek et Stroe. Cela a donné lieu à l’arrestation de deux suspects.

    #agriculteurs #paysans #agriculture #manifestation #pollution #police #violence #violences_policiéres

  • Émeutes à Rotterdam : les policiers tirent à balles réelles pendant la manifestation anti-pass sanitaire - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2021/11/20/les-policiers-tirent-a-balles-reelles-pendant-la-manifestation-anti-pass-s

    Des violences ont éclaté et fait sept blessés vendredi 19 novembre dans la soirée aux Pays-Bas lors d’une manifestation contre les restrictions sanitaires à Rotterdam aux Pays-Bas. Les policiers ont ouvert le feu face aux émeutiers.

    La manifestation anti-pass sanitaire a dégénéré en heurts violents vendredi 19 novembre dans la soirée. Des voitures ont été incendiées et des protestataires ont jeté des pierres contre les forces de l’ordre qui ont riposté à l’aide de canons à eau et en effectuant des tirs de sommation et « également des tirs directs parce que la situation mettait leur vie en danger », a déclaré à Reuters une porte-parole de la police, Patricia Wessels.

    « Nous savons qu’au moins sept personnes ont été blessées, probablement à cause des tirs de sommation, mais nous devons enquêter davantage sur les causes exactes », a-t-elle ajouté.

    Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées pour protester contre le projet du gouvernement de limiter l’accès à des lieux publics aux personnes munies d’un pass sanitaire.

    Les Pays-Bas ont réinstauré il y a une semaine des mesures de confinement pour une période initiale de trois semaines afin d’endiguer une nouvelle vague de contaminations par le coronavirus SARS-CoV-2.
    « Une orgie de violence »

    Le maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, a condamné « une orgie de violence ». Les autorités ont indiqué avoir arrêté plus de 20 personnes et s’attendre à d’autres arrestations, de nombreuses caméras de surveillance quadrillant le centre-ville de Rotterdam où les émeutes ont eu lieu.

    Le ministre néerlandais de la Justice, Ferd Grapperhaus, a déclaré dans un communiqué que la « violence extrême » contre la police et les pompiers à Rotterdam était « répugnante ». « Le droit de manifester est très important dans notre société mais ce que nous avons vu hier soir était tout simplement un comportement criminel », a ajouté le ministre.

    Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées pour protester contre le projet du gouvernement de limiter l’accès à des lieux publics aux personnes munies d’un pass sanitaire.

    Les Pays-Bas ont réimposé certaines mesures de confinement il y a une semaine pour une période initiale de trois semaines afin de ralentir la nouvelle vague épidémique.

  • Mike Pompeo appelle le monde à tenir tête à la #Chine
    https://www.lapresse.ca/international/europe/2020-07-21/mike-pompeo-appelle-le-monde-a-tenir-tete-a-la-chine.php

    M. Pompeo a appelé « toutes les nations attachées à la #liberté et à la #démocratie […] à comprendre la menace que représente le Parti communiste chinois ».

    #états-unis

    • 5G : Huawei banni de facto du réseau mobile français d’ici 2028 - Sciences et Avenir
      https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/5g-huawei-banni-de-facto-du-reseau-mobile-francais-d-ici-2028_14618

      Une sortie de Huawei serait pénalisante en particulier pour Bouygues Telecom (Bouygues) et SFR (Altice Europe), les deux opérateurs qui utilisent déjà Huawei dans leurs réseaux.

      Les deux technologies étant liées, si un opérateur décidait de changer d’équipementier pour la 5G, il serait également contraint de remplacer son infrastructure 4G.

      Bouygues et Altice n’ont pas souhaité faire de commentaire.

      Les deux autres principaux opérateurs français, l’opérateur historique Orange et Iliad, ont recours principalement à Nokia et Ericsson pour leurs réseaux mobiles.

      Iliad et Orange n’ont pas souhaité faire de commentaire.

      En Grande-Bretagne, où les opérateurs ont largement recours à Huawei, le gouvernement a ordonné le bannissement de Huawei des réseaux 5G d’ici 2027.

      « Les positions britannique et française sont de fait plutôt similaires malgré des communications différentes », a résumé l’une des sources.

  • #Italie : le #coronavirus présent dans des eaux usées dès décembre 2019
    https://www.lapresse.ca/international/europe/2020-06-19/italie-le-coronavirus-present-dans-des-eaux-usees-des-decembre-2019

    ... deux mois avant le premier malade officiellement recensé dans le pays, indique une étude de l’Institut supérieur de la santé (ISS) italien.

  • Le traitement infligé à #Assange met sa vie « en danger »
    https://www.lapresse.ca/international/europe/201911/01/01-5247911-le-traitement-inflige-a-assange-met-sa-vie-en-danger.php

    Dans un communiqué, Nils Melzer [rapporteur de l’#ONU] acexprimé son « inquiétude face à la détérioration continue de la santé de Julian Assange depuis son arrestation et sa détention au début de cette année », affirmant que « sa vie était désormais en danger ».

    « À moins que le #Royaume-Uni ne change d’urgence de cap et n’améliore sa situation inhumaine, l’exposition continue de M. Assange à l’arbitraire et aux violations de ses droits pourrait bientôt lui coûter la vie », a-t-il déclaré.

    M. Melzer a précisé à l’AFP que son inquiétude actuelle était liée à de « nouvelles informations médicales transmises par plusieurs sources fiables affirmant que la santé de M. Assange est entrée dans un cercle vicieux d’anxiété, de stress et d’impuissance, typique des personnes exposées à un isolement prolongé et à un arbitraire constant ».

    « Bien qu’il soit difficile de prédire avec certitude l’évolution précise de ces symptômes, ceux-ci peuvent rapidement se transformer en une situation mettant la vie en danger, impliquant un arrêt cardiaque ou une dépression nerveuse », a fait valoir le Rapporteur.

    #états-unis

  • L’#Espagne exhume le #dictateur #Franco de son mausolée monumental
    https://www.lapresse.ca/international/europe/201910/24/01-5246699-lespagne-exhume-le-dictateur-franco-de-son-mausolee-monumental.p

    Vingt-deux membres de la famille du dictateur assistent à cette exhumation, dont son arrière-petit-fils Louis de Bourbon, cousin éloigné du roi d’Espagne Felipe VI et considéré par les légitimistes comme le prétendant au trône de #France.

    • Migrants : le « Sea-Watch 3 » force le blocus italien vers Lampedusa

      Bloqué depuis 14 jours au large de l’île de Lampedusa avec 42 migrants à son bord, le navire humanitaire Sea-Watch 3 a décidé ce mercredi 26 juin de forcer le blocus des eaux territoriales italiennes.

      Le Sea-Watch 3 était bloqué depuis deux semaines devant l’île italienne après une nouvelle opération de secours au large de la Libye. Sur les sites de trafic maritime, les relevés du navire humanitaire battant pavillon néerlandais montrent clairement qu’après avoir navigué le long de la ligne des eaux italiennes pendant une dizaine de jours, il l’a franchie à la mi-journée en direction du port de Lampedusa.

      « J’ai décidé d’entrer dans le port de Lampedusa. Je sais ce que je risque, mais les 42 naufragés à bord sont épuisés. Je les emmène en lieu sûr », a annoncé ce mercredi sur Twitter la jeune capitaine allemande du Sea-Watch 3, Carola Rackete.

      « Nous ferons usage de tous les moyens démocratiquement permis pour bloquer cette insulte au droit et aux lois », a réagi Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur, dans une vidéo sur Facebook, dénonçant le « petit jeu politique sordide » de l’ONG, mais aussi l’indifférence affichée par les Pays-Bas, dont le Sea-Watch 3 bat le pavillon, et l’Allemagne, le pays de l’ONG. Les gouvernements de Berlin et La Haye « en répondront », a menacé M. Salvini.

      Conformément au récent « décret sécurité » adopté par le gouvernement italien, la capitaine du navire humanitaire et les responsables de Sea Watch risquent désormais des poursuites pour aide à l’immigration clandestine, la saisie du bateau et une amende de 50000 euros.

      Mardi, la Cour européenne des droits de l’homme, saisie par l’ONG allemande, avait refusé d’intervenir en urgence. Elle avait cependant demandé à l’Italie de « continuer de fournir toute assistance nécessaire » aux personnes vulnérables se trouvant à bord. Sur les 53 migrants que le Sea-Watch 3 avait secourus le 12 juin au large de la Libye, Rome a déjà accepté le débarquement de onze personnes vulnérables. Des dizaines de villes allemandes se sont dites prêtes à accueillir les migrants. L’évêque de Turin, Cesare Nosiglia, a annoncé lundi que son diocèse proposait de les prendre en charge.

      Le recours déposé à la CEDH était la seule solution qui nous restait avant de devoir entrer dans les eaux italiennes. Mais la CEDH a déclaré que la responsabilité italienne ne pouvait pas être engagée tant que notre bateau se trouvait dans les eaux internationales. Nous n’avions donc qu’une option : entrer dans le territoire italien.

      En janvier dernier déjà, 32 migrants secourus par le Sea-Watch étaient restés bloqués 18 jours à bord, avant de pouvoir débarquer à Malte grâce à accord de répartition entre plusieurs pays européens.

      L’odyssée du Sea Watch 3

      L’odyssée du Sea Watch 3 débute le 12 juin dernier, au large de la Libye. Alerté par une patrouille aérienne, le navire se porte au secours de 53 personnes en perdition sur un Zodiac dans les eaux internationales. Dans la journée, il reçoit l’ordre du gouvernement italien de faire route vers Tripoli, opportunément déclaré « port sûr » par les gardes-côtes libyens après l’opération de secours. Mais l’équipage refuse.

      Trois jours plus tard, une inspection sanitaire mène au débarquement de trois familles, 10 personnes en tout, dont une femme enceinte et des enfants. Mais entre-temps, le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a signé un décret inédit, un décret interdisant au Sea Watch 3 de débarquer en Italie. L’ONG fait appel de cette décision, mais en vain.

      À partir de cette date, c’est le blocage. Avec 42 personnes à bord, le Sea Watch 3 longe sans issue les eaux territoriales italiennes au large de Lampedusa, dans une chaleur étouffante. Et finalement c’est donc mardi que la Cour de justice européenne, saisie par l’équipage et les passagers, se déclare incompétente pour contraindre le gouvernement italien à changer de position. La capitaine Carola Rackete a alors publié sa décision sur Twitter : « Les 42 naufragés à bord sont épuisés, dit-elle. Je les emmène en lieu sûr ».

      https://twitter.com/seawatch_intl/status/1143859524559941632?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E11
      http://www.rfi.fr/europe/20190626-migrants-sea-watch-blocus-lampedusa

    • I portuali di Genova pronti ad accogliere la Sea Watch

      «Possiamo bloccare i porti ma anche aprirli»

      «Per quanto ci riguarda, la Sea Watch 3 può fare rotta verso il nostro porto, per noi saranno i benvenuti. Possiamo bloccare i porti, ma anche aprirli». Così il collettivo autonomo dei lavoratori portuali di Genova in un post pubblicato questa notte su facebook, poche ore prima che la nave battente bandiera olandese con a bordo 42 migranti forzasse il blocco al largo di Lampedusa. La nave, scrivono i portuali, «dovrà trovare una solidarietà concreta e attiva e tutta la forza di cui i lavoratori e gli antirazzisti saranno capaci. Noi non siamo degli eroi, nè dei politici. Qualcuno ci ha definito ’piantagrane’. Siamo semplici lavoratori del porto di Genova ma proprio perchè lavoratori, non possiamo che riconoscerci nei valori fondanti del movimento operaio: la fratellanza tra esseri umani, la solidarietà internazionale».
      I ’camalli’ ricordano che «nelle ultime settimane abbiamo bloccato, non da soli certamente, per due volte il carico di una compagnia specializzata in traffico di armamenti, così come siamo stati in piazza per spiegare ai fascisti e a chi li proteggeva che nella nostra città non hanno alcuna speranza.
      Mentre si avvicina il 30 giugno e Salvini pensa di fare un’altra visita a Genova, noi non possiamo che ricordare a tutti, e innanzi tutto a noi stessi, che un altro caposaldo della tradizione operaia è la lotta. Sappiamo come bloccare i porti, possiamo farlo ancora».
      Intanto, questa sera sotto la prefettura di Genova, vari gruppi pacifisti hanno organizzato un presidio dalle 19 a mezzanotte di solidarietà dal titolo evocativo «e noi dormiamo sotto la prefettura», per unirsi alla protesta del parroco di Lampedusa che da giorni dorme sul sagrato della sua chiesa per chiedere lo sbarco dei migranti. Anche la Cgil ha annunciato la propria adesione.

      https://genova.repubblica.it/cronaca/2019/06/26/news/i_portuali_di_genova_pronti_ad_accogliere_la_sea_watch-229702593

      #Genova #Gênes

    • Sea Watch, #Orlando annuncia la cittadinanza onoraria allo staff della ong

      Il sindaco di Palermo Leoluca Orlando ha deciso di voler consegnare la cittadinanza onoraria alla ciurma della Sea Watch 3, bloccata davanti al porto di Lampedusa con una quarantina di migranti a bordo. Il Ministro Salvini non ha autorizzato lo sbarco dei migranti e, difficilmente, accoglierà la richiesta della comandante che ieri sera ha deciso di puntare verso il porto sicuro di Lampedusa.

      Ora Orlando, da sempre impegnato nella sua campagna pro-migranti e volta all’accoglienza, decide di fare dello staff della Sea Watch dei palermitani onorari “per l’impegno mostrato – dice il primo cittadino – di fronte al drammatico ed inarrestabile flusso migratorio, contribuendo in modo determinante al salvataggio di vite umane.

      “Per rendere omaggio a cittadini e cittadine che negli ultimi mesi sono protagonisti di una operazione di umanità e professionalità; un atto di amore e coraggio che giorno dopo giorno ha salvato e salva vite umane, ridato speranze e costruito un ponte di solidarietà nel mare Mediterraneo, anche contro logiche, politiche e leggi che poco hanno di umano e civile.” Con queste parole, il Sindaco Leoluca Orlando ha annunciato di voler concedere all’equipaggio e allo staff della nave Sea-Watch la cittadinanza onoraria della città di Palermo, dopo quella concessa, con analoga motivazione, alla Guardia Costiera (ottobre 2015) e a Medici senza Frontiere (settembre 2015).

      http://www.mondopalermo.it/news/sea-watch-orlando-annuncia-la-cittadinanza-onoraria-allo-staff-della-on
      #Palerme #Palermo

    • La capitaine du Sea-Watch arrêtée après avoir accosté de force à Lampedusa

      Le Sea-Watch a accosté de force dans la nuit dans le port de Lampedusa, et sa jeune capitaine Carola Rackete a été arrêtée, avant que ne débarquent 40 migrants bloqués à bord depuis 17 jours.

      « Nous attendons encore et toujours une solution qui ne se dessine malheureusement pas. C’est pourquoi j’ai maintenant moi-même décidé d’accoster dans le port », a-t-elle déclaré dans une vidéo relayée par Sea-Watch sur les réseaux sociaux.

      Mercredi, cette Allemande de 31 ans, aux commandes du navire battant pavillon néerlandais, avait forcé le blocus des eaux territoriales italiennes imposé par le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini (extrême droite). Mais le navire avait dû s’arrêter à un mille en face du petit port de Lampedusa et restait bloqué là depuis.

      Carola Rackete a finalement choisi de forcer le passage au beau milieu de la nuit, malgré la vedette de police chargée de l’en empêcher. « Nous nous sommes mis devant pour l’empêcher d’entrer dans le port mais rien (...). Si on était restés sur le chemin, (le Sea-Watch) aurait détruit la vedette », a commenté devant des caméras un policier qui se trouvait à bord.

      Un peu avant 3H00 (1H00 GMT), la police est montée à bord pour arrêter la jeune femme pour résistance ou violence envers un navire de guerre. La capitaine, qui risque jusqu’à 10 ans de prison selon les médias italiens, est descendue du navire encadré par des agents, sans menottes, avant d’être emmenée en voiture.

      Sur le quai, des habitants et militants sont venus acclamer l’arrivée du navire, tandis que d’autres ont applaudi l’arrestation aux cris de « Les menottes ! », « Honte ! », « Va-t’en ! »

      Si les pêcheurs et les habitants de Lampedusa ont été en première ligne de l’accueil des migrants depuis près de 30 ans, la Ligue de Matteo Salvini a obtenu 45% des voix aux élections européennes de mai sur l’île.

      « Nous sommes fiers de notre capitaine », a écrit sur les réseaux sociaux le président de l’ONG allemande, Johannes Bayer. « Elle a exactement fait ce qu’il fallait, elle a insisté sur le droit de la mer et a mis les gens en sécurité ».

      – Cinq pays d’accueil -

      Le parquet d’Agrigente (Sicile) avait ouvert une enquête jeudi contre Carola Rackete pour aide à l’immigration clandestine et non-respect de l’ordre d’un navire militaire italien de ne pas pénétrer dans les eaux territoriales italiennes.

      Les migrants ont pu débarquer peu après 5H30 (3H30 GMT), certains tout sourire, d’autres en larmes, alors que le jour se levait, pour être conduits dans le centre d’accueil de l’île.

      Malgré la fermeté affichée par M. Salvini, ce centre n’est jamais vide : Lampedusa a vu débarquer plus de 200 migrants pendant les deux semaines où le Sea-Watch est resté bloqué au large de l’île. Et plusieurs embarcations de fortune ont été signalées dans la nuit au large.

      Juste après, le Sea-Watch, conduit par les garde-côtes, est reparti pour s’ancrer au large.

      Les migrants du Sea-Watch avaient été secourus dans les eaux internationales au large de la Libye. Au fur et à mesure, 13 d’entre eux avaient été évacués vers Lampedusa, essentiellement pour des raisons médicales. Pour les 40 restants, c’était encore l’incertitude.

      Vendredi après-midi, le ministre italien des Affaires étrangères, Enzo Moavero, avait annoncé que cinq pays européens (France, Allemagne, Portugal, Luxembourg et Finlande) étaient disposés à les accueillir.

      La Commission européenne exigeait que les migrants soient à terre avant d’organiser la répartition, tandis que M. Salvini refusait de les laisser descendre avant d’avoir l’assurance qu’ils seront immédiatement transférés aux Pays-Bas, en Allemagne ou dans d’autres pays européens.

      Dans le même temps, le navire de l’ONG espagnole Proactiva Open Arms patrouillait au large de la Libye, malgré la menace d’une amende de 200.000 à 900.000 euros brandie par les autorités espagnoles.

      « Si je dois payer par la prison ou par une amende le fait de sauver les vies de quelques personnes, je le ferai », a assuré Oscar Camps, fondateur de l’ONG.

      https://information.tv5monde.com/info/la-capitaine-du-sea-watch-arretee-apres-avoir-accoste-de-force

    • Sea Watch, migranti sbarcati a Lampedusa. Arrestata la comandante

      Sono sbarcati a Lampedusa i 40 migrati a bordo della Sea Watch, che era ferma da tre giorni al largo di Lampedusa. Prima di sbarcare dalla nave i migranti hanno salutato e abbracciato i volontari della ong che in queste due settimane li hanno assistiti. Gli uomini della Guardia di Finanza e della Polizia che stanno ponendo sotto sequestro l’imbarcazione.

      La capitana della nave Sea Watch, Carola Rackete, è ora in stato di arresto per violazione dell’Articolo 1100 del codice della navigazione: resistenza o violenza contro nave da guerra, un reato che prevede una pena dai tre ai 10 anni di reclusione.

      «Comportamento criminale della comandante della Sea Watch, che ha messo a rischio la vita degli agenti della Guardia di Finanza. Ha fatto tutto questo con dei parlamentari a bordo tra cui l’ex ministro dei trasporti: incredibile», ha commentato il ministro dell’Interno Matteo Salvini.

      Carola Rackete andrà agli arresti domiciliari. E’ stato deciso dalla Procura di Agrigento che la accusa di resistenza e violenza a nave da guerra e tentato naufragio. La comandante della Sea Watch, arrestata all’alba dopo aver violato l’alt della Guardia di Finanza, è entrata nel porto di Lampedusa speronando una motovedetta delle Fiamme Gialle nel tentativo di arrivare in banchina.

      Il comandante della tenenza di Lampedusa delle Fiamme Gialle, luogotenente Antonino Gianno, ha prelevato personalmente la comandante a bordo della Sea Watch con l’ausilio di altri 4 finanzieri, notificandole in caserma il verbale di arresto. La comandante della Sea Watch potrebbe adesso essere trasferita nel carcere di Agrigento in attesa delle decisioni della Procura di Agrigento che coordina l’inchiesta.

      https://www.ansa.it/sito/notizie/politica/2019/06/28/sea-watch-indagata-la-capitana.-nuovo-affondo-di-salvini-contro-lolanda-comport

    • Carola arrestata sulla banchina di Lampedusa sembra essere il contentino per un ministro che gridava « non scenderanno neanche a Natale » che ha dovuto consumare la sua becera vendetta nelle forme plateali dello spettacolo della violenza.

      4 paesi che accoglieranno 40 persone dopo settimane di trattative (e la chiamano solidarietà)

      In queste ore, in queste settimane, si é consumata l’ennesima pagina vergognosa della storia di questo paese, del diritto e della dignità umana.


      https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10219241344492453&set=a.1478670974789&type=3&theater

    • Sea Watch, la capitana Rackete andrà ai domiciliari: rischia fino a 10 anni di carcere – Il video dell’arresto

      La nave non aveva ricevuto l’autorizzazione ad attraccare. Durante le manovre, una motovedetta della gdf è rimasta schiacciata tra l’imbarcazione e la banchina. La capitana è accusata di resistenza e violenza a nave da guerra e tentato naufragio

      https://www.open.online/2019/06/29/la-sea-watch-e-entrata-nel-porto-di-lampedusa-il-video

    • Carola Rackete, « l’emmerdeuse » qui veut sauver les migrants

      Héroïne pour les défenseurs des migrants, « emmerdeuse » pour le ministre italien Matteo Salvini, Carola Rackete, jeune capitaine venue du froid, a bravé mercredi l’interdit et la prison pour faire débarquer les 42 migrants qu’elle avait secourus il y a deux semaines.


      https://www.levif.be/actualite/europe/carola-rackete-l-emmerdeuse-qui-veut-sauver-les-migrants/article-normal-1159337.html?cookie_check=1561628580

    • E vi segnalo che per poter arrestare #CarolaRackete hanno dovuto rispolverare un articolo del Codice della Navigazione promulgato nel 1942 (o nel XX come piaceva e ancora piace ad alcuni...) dal «Re d’Italia e d’Albania e Imperatore d’Etiopia».

      https://twitter.com/kkvignarca/status/1144858140032339968?s=19

      Il s’agit de l’article 1100:
      Art. 1100 Codice Navigazione - Resistenza o violenza contro nave da guerra

      Il comandante o l’ufficiale della nave, che commette atti di resistenza o di violenza contro una nave da guerra nazionale, è punito con la reclusione da tre a dieci anni. La pena per coloro che sono concorsi nel reato è ridotta da un terzo alla metà.

      http://trovalegge.it/codice-navigazione/art-1100-codice-navigazione-resistenza-o-violenza-contro-nave-da-guerra

    • Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch arrêtée, reçoit des milliers de dons | Le Huffington Post
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/carola-rackete-la-capitaine-du-sea-watch-recoit-des-milliers-de-dons-

      Cette semaine des milliers de dons ont afflué pour la soutenir au point de faire sauter le site de Sea-Watch mercredi et une cagnotte sur Facebook lancée il y a quatre jours pour payer les frais de justice de l’ONG et de “Capitaine Carola” a déjà récolté près de 370.000 euros. Un record pour l’ONG allemande qui vient au secours des migrants en mer.

    • Pas de la « violence », mais de la « désobéissance », dit la capitaine du Sea-Watch | Europe
      https://www.lapresse.ca/international/europe/201906/30/01-5232194-pas-de-la-violence-mais-de-la-desobeissance-dit-la-capitaine-du-

      « Je n’avais pas le droit d’obéir, on me demandait de les ramener (les migrants) en Libye. Mais du point de vue de la loi, ce sont des personnes qui fuient un pays en guerre, la loi interdit qu’on puisse les ramener là-bas ».

    • Lampedusa, la contestazione a Carola: «Resistenza contro una nave da guerra». Cosa rischia

      De Falco, l’ex comandante della Guardia Costiera, solleva il caso: «Contestazione sbagliata». Quindici anni fa, un caso simile, concluso poi con un’assoluzione.

      Alla comandante Carola Rackete, arrestata in flagranza e adesso agli arresti domiciliari, viene contestato di aver violato l’articolo 1100 del codice della navigazione: «Resistenza o violenza contro una nave da guerra». Così recita: «Il comandante o l’ufficiale della nave, che commette atti di resistenza o di violenza contro una nave da guerra nazionale, è punito con la reclusione da tre a dieci anni.La pena per coloro che sono concorsi nel reato è ridotta da un terzo alla metà».

      Una contestazione che ha già aperto un dibattito. Per Gregorio De Falco, ex comandante della Guardia Costiera e attualmente senatore del Gruppo Misto, è un’accusa che non regge: «L’arresto di Carola Rackete è stato fatto per non essersi fermata all’alt impartito da una nave da guerra, ma la nave da guerra è altra cosa, è una nave militare che mostra i segni della nave militare e che è comandata da un ufficiale di Marina, cosa che non è il personale della Guardia di finanza. Non ci sono gli estremi». Per De Falco, «la Sea Watch è un’ambulanza, non è tenuta a fermarsi, è un natante con a bordo un’emergenza. La nave militare avrebbe dovuto anzi scortarla a terra».

      La comandante era già indagata per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina e per un altro reato previsto dal codice della navigazione: il 1099, «Rifiuto di obbedienza a nave da guerra». Questa la contestazione: «Il comandante della nave, che nei casi previsti nell’articolo 200 non obbedisce all’ordine di una nave da guerra nazionale, è punito con la reclusione fino a due anni». Un ulteriore riferimento a una «nave da guerra».

      C’è poi un’altra questione giuridica. «Si può applicare una norma del nostro codice della navigazione a una nave straniera in assenza di espressa indicazione?», si chiede l’avvocato Giorgio Bisagna. Il legale, impegnato sul fronte della tutela dei migranti, dice: «Quando una norma si può applicare a una nave straniera, viene espressamente detto. E in questo caso, non ci sono specificazioni in tal senso».

      Bisagna ricorda un caso di quindici anni fa. La nave Cap Anamur forzò il blocco navale imposto dal governo Berlusconi, per impedire lo sbarco a Porto Empedocle dei naufraghi salvati. Ci furono 15 giorni di stallo in acque internazionali. Poi, il comandante e il presidente della Ong Cap Anamur furono arrestati e la nave sequestrata per favoreggiamento dell’immigrazione clandestina. «Dopo 5 anni - dice l’avvocato Bisagna - il tribunale di Agrigento ha assolto gli imputati per aver agito in presenza di una causa di giustificazione: avevano adempiuto un dovere, quello di salvare delle persone in mare».


      https://palermo.repubblica.it/cronaca/2019/06/29/news/lampedusa_a_carola_contestano_la_resistenza_contro_una_nave_da_gu

    • Captain defends her decision to force rescue boat into Italian port

      Carola Rackete says act of ‘disobedience’ in Lampedusa was necessary to avert tragedy.

      An NGO rescue boat captain who has risked jail time after forcing her way into Lampedusa port in Italy with 40 migrants onboard has defended her act of “disobedience”, saying it was necessary to avert a tragedy.

      “It wasn’t an act of violence, but only one of disobedience,” the Sea-Watch 3 skipper, Carola Rackete, told the Italian daily Corriere della Sera in an interview published on Sunday, as donations poured in for her legal defence.

      Rackete, 31, from Germany, is accused of putting a military speedboat and the safety of its occupants at risk in the incident on Saturday.
      Rescue ship captain arrested for breaking Italian blockade
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      “The situation was desperate,” she said. “My goal was only to bring exhausted and desperate people to shore. My intention was not to put anyone in danger. I already apologised, and I reiterate my apology.”

      The Sea-Watch 3 had rescued the migrants off the coast of Libya 17 days earlier. They were finally allowed to disembark at Lampedusa and taken to a reception centre as they prepared to travel to either France, whose interior ministry said it would take in 10 of them, or to Germany, Finland, Luxembourg or Portugal.

      The Italian coastguard seized the rescue boat, anchoring it just off the coast.

      Rackete, who was placed under house arrest, is expected to appear before a judge early this week in the Sicilian town of Agrigento to answer charges of abetting illegal immigration and forcing her way past a military vessel that tried to block the Sea-Watch 3. The latter crime is punishable by three to 10 years in jail.

      Her arrest prompted a fundraising appeal launched by two prominent German TV stars, which had raised more than €350,000 (£314,000) by midday on Sunday.

      The comedian Jan Böhmermann, who launched the campaign with the TV presenter Klaas Heufer-Umlauf, said in a video posted on YouTube: “We are convinced that someone who saves lives is not a criminal. Anyone who thinks otherwise is simply wrong.”

      Rackete has become a leftwing hero in Italy for challenging the “closed-ports” policy of the far-right interior minister, Matteo Salvini.

      “I didn’t have the right to obey,” Rackete said. “They were asking me to take them back to Libya. From a legal standpoint, these were people fleeing a country at war [and] the law bars you from taking them back there.”

      The head of the NGO that operates the ship, Johannes Bayer, said Sea-Watch was “proud of our captain”.

      Böhmermann accused Salvini of “abusing rescuers at the Mediterranean Sea in order to turn the mood against refugees, against EU, and for an inhumane politics”.

      Salvini welcomed Rackete’s arrest. “Mission accomplished,” he tweeted. “Law-breaking captain arrested. Pirate ship seized, maximum fine for foreign NGO.”

      https://www.theguardian.com/world/2019/jun/30/italy-refugee-rescue-boat-captain-carola-rackete-defends-decision

    • Sea Watch, #De_Falco ex comandante della Guardia Costiera e attualmente senatore: «Carola Rackete dovrà essere liberata, non era tenuta a fermarsi»

      Sull’arresto della comandante della Sea Watch interviene #Gregorio_De_Falco, ex comandante della Guardia Costiera e attualmente senatore del Gruppo Misto.

      «L’arresto di Carola Rackete è stato fatto per non essersi fermata all’alt impartito da una nave da guerra ma la nave da guerra è altra cosa, è una nave militare che mostra i segni della nave militare e che è comandata da un ufficiale di Marina, cosa che non è il personale della Guardia di Finanza. Non ci sono gli estremi. La Sea Watch è un’ambulanza, non è tenuta a fermarsi, è un natante con a bordo un’emergenza. La nave militare avrebbe dovuto anzi scortarla a terra».

      «Sea Watch non avrebbe potuto andare in altri porti, il più vicino è Lampedusa e non aveva alcun titolo a chiedere ad altri, sebbene lo abbia fatto. Ha atteso tutto quello che poteva attendere - continua De Falco - finché non sono arrivati allo stremo; a quel punto il comandante ha detto basta ed è entrata per senso di responsabilità. È perverso un ordinamento che metta un uomo, o una donna in questo caso, di fronte a un dramma di questo tipo. Quella nave aveva un’emergenza e aspettava da troppo».

      https://www.diritti-umani.org/2019/06/sea-watch-de-falco-ex-comandante-della.html

    • La vergogna sul molo di Lampedusa

      Da dove vengono (e quale scelta ci impongono) le minacce sessiste urlate alla capitana Carola dai contestatori che l’hanno insultata mentre scendeva a terra.

      GLI INSULTI urlati sulla banchina a Lampedusa a Carola Rackete sono rimbalzati contro il suo volto sereno, non hanno scalfito quella compostezza data dalla consapevolezza di aver messo il proprio corpo a disposizione della propria responsabilità, cosa non scontata. Non scontata, in un Paese in cui il ministro dell’Interno, spaventato da un’eventuale condanna, si è sottratto al processo per sequestro di persona nel caso Diciotti facendosi salvare dalla sua maggioranza.

      Ma torniamo agli insulti. Sono stati abbastanza prevedibili. Nella parte non censurata di video che è stata postata, leghisti e grillini lampedusani urlano contro Carola: «Spero che ti violentino ’sti negri, a quattro a quattro te lo devono infilare». E ancora: «Ti piace il cazzo negro». La dinamica è tipica: da un lato il sesso visto come aberrazione, insulto, porcheria, vizio, e dall’altro il senso di inferiorità che qualcuno ha in questo campo verso l’africano.

      Per quanto possa sbalordire, uno dei motivi principali del razzismo verso gli immigrati africani è proprio la minaccia sessuale: è stato così negli Stati Uniti ed è così in Europa. Tutta la retorica razzista di Salvini sugli immigrati furbi invasori perché arrivano con corpi atletici e non sono scheletri affamati, nasconde un evidente complesso di inferiorità. Il «ti devono violentare» viene dalla bocca degli stessi che blaterano di violenza carnale ogni volta che discutono di immigrazione ciarlando con crassa ignoranza di mafia nigeriana, della quale non sanno nulla.

      Nel video spunta a un certo punto una voce tenue che dice: «Piccio’, non parlate accussì». È una donna, e si sta vergognando. È interessante capire come il leader di questi balordi abbia intenzione di commentare l’accaduto e che provvedimenti intenda prendere nei loro confronti. Chissà se questi miserabili sono coscienti che i leghisti del Nord usavano gli stessi insulti contro le persone che cercavano di difendere i meridionali. La cantilena allora era: «Li difendi perché ti piace scopare con i terroni». Che rabbia deve generare in un leghista una donna giovane in grado di fare una scelta così forte, in grado di gestire una tale situazione con nervi saldi e con dichiarazioni piene di responsabilità, una donna in grado di vivere la propria vita con autonomia, che non viene definita in quanto fidanzata di, moglie di, amante di. Ecco, una donna così per i leghisti deve essere insopportabile anche solo da immaginare. Ed è naturale che insultare una donna attraverso il sesso sia la cosa più scontata e facile per vomitare la propria frustrazione.

      Ma c’è una seconda parte degli insulti che raccontano bene il Paese. A urlare «le manette» e «venduta» è l’Italia forcaiola che conosco benissimo; l’Italia che sputa su Enzo Tortora perché se non puoi essere Enzo Tortora è un bene che lui cada e ti faccia sentire meno mediocre; l’Italia che lancia le monetine su Craxi avendolo temuto e blandito fino a un minuto prima (poco importa in queste dinamiche l’innocenza o la colpevolezza, ma conta il grado di frustrazione e di meschinità); che parteggia a favore o contro Raffaele Sollecito e Amanda Knox; che esulta per ogni arresto, per ogni avviso di garanzia, come se facesse sentire meno tollerabile la propria sofferenza.

      Se la giustizia che pretende, tempo, pacatezza e responsabilità è impossibile, allora meglio tifare per le disgrazie altrui, cosa che non mitigherà le proprie ma almeno servirà a sfogarsi. Io sono cresciuto in un Sud Italia in cui, quando veniva arrestato un boss, la gente applaudiva il criminale e insultava i carabinieri. Guardate su YouTube il video di Antonino Monteleone che ha ripreso l’arresto del boss Giovanni Tegano a Reggio Calabria: c’era una fitta folla fuori dalla questura ad inneggiarlo. Non solo parenti ma anche semplici concittadini grati per la sua strategia contraria agli atti sanguinari. Quando venne arrestato Cosimo di Lauro a Secondigliano, centinaia di persone lo applaudirono e difesero. In fondo è così, è il prezzo del sopravvivere: piegarsi al potente, temere la sua vendetta, blandirlo, sperare in una sua parola per poter cambiare la propria vita. Al contrario, è facile colpire Carola, non ti succede niente se lo fai, stai sputando addosso a una donna che ha solo il suo corpo e la sua dignità come simbolo e difesa. Non ti toglierà il lavoro, non verrà a minacciarti, non c’è nessun favore che potrai chiederle.

      Carola non poteva che agire in questo modo: sbarcare a Malta, in Grecia o in Spagna significava compiere un atto fuorilegge, perché Lampedusa era molto più vicina e ciò rispondeva all’esigenza di mettere in sicurezza l’equipaggio. Se avesse deciso di andare verso altri porti, avrebbe messo in pericolo le persone salvate in mare violando la legge del mare. Urlano «venduta», ma Carola ha scelto di impegnarsi mettendo le sue competenze al servizio di un “ambulanza del mare” ed è una donna che prende onestamente il suo stipendio, più vicino a un rimborso spese che a un lauto guadagno.

      È incredibile che tutto questo venga detto da un partito come la Lega, che non ha mai spiegato perché è andata a trattare con un’impresa di Stato russa per farsi finanziare la campagna elettorale; in un Paese dove il ministro dell’Interno finanziava post razzisti su Facebook con 5000 euro (500 quelli in cui annuncia i suoi comizi). In un Paese così, si dà addosso a una persona che salva con il proprio impegno dei disperati dall’agonia e si difende, invece, chi non mostra la minima trasparenza e chi ha alleanze torbide e partner politici criminali.

      Il meccanismo è sempre lo stesso: se sei un bandito non puoi convincere gli altri che tu non lo sia, puoi però cercare di far credere che tutti gli altri siano peggio di te. Ecco il gioco sporco di Matteo Salvini e dei leghisti con Carola. Ascoltate quegli insulti perché lì c’è tutto il cuore marcio del nostro Paese. Bisogna capire da che parte stare. Con chi volete stare? Con chi chiede manette per chi ha salvato vite? Con chi augura a una donna una violenza carnale? Da che parte volete stare? Con questi insultatori o con chi considera la libertà e la solidarietà l’unica dimensione in cui vale la pena di vivere?

      https://www.repubblica.it/cronaca/2019/06/30/news/la_vergogna_sul_molo_di_lampedusa-229957468
      #insultes #sexisme

    • The White Man’s Burden, „wir schaffen das“ and Carola Rackete

      ‘The White Man’s Burden’ is a poem from 1899 by Rudyard Kipling about the Philippine-American War of the colonial occupation of these islands. In this poem, it is portrayed what the task of the white man is. It gives green light for colonialism and at the same time puts the other non-white only in the weak rank that needs protection and needs to be led to light.

      This happened many years ago, but what is happening now? We all remember what happened in 2015 and the famous saying ‘wir schaffen das.’

      What we can? We can save them, we can give them to eat and drink and so on …

      But who are we? We are the European German society in particular!

      Both, in the example story from 1899 and 2015 the white person is the one in the position to safe the ‘non -white one.’

      But at end, there will stay one hero only, ‘the white one.’ The non-white people have to be happy to have that nice victim position in the story of 1899 to be a slave or in 2015 be the victim that needs help. And even if s*he puts himself in danger to come to the EU, the hero is the one who helps him, and he needs to be integrated in the society then maybe he will get chance to be in the media as the perfect example of integration. That’s what the white one needs!

      How many migrants say in front of the sea when they get on the boat with others migrants ‘wir schaffen das’? I’m shure many of them, and some of them do it and they are here in Europe. But the only famous one is the ‘wir schaffen das’ by white Angela Merkel .

      With full respect of what Carola Rackete has done, I’m asking structures like media and political groups around the topic of migrants: Do we really need white hero again?

      And why are we reducing the right of the people to freedom of Movement to ‘Saving live is not a crime.’

      Why we are playing with the system of the colonial game? Why do we try to victimize the migrants and only give them the chance to have a new white hero that would save them and do not talk about all the migrants who die trying to reach the EU? Why are we not talking abut the people who die in the sea and were the reason why Carola Rackete went there?!

      Solidarity is important but not for the cost of victimization of migrants and creating new colonial image of the ‘white hero’!

      Let us not forget abut the thousands of people who die there and say loud: the problem is the system and the politicians!

      Instead of ‘Saving live is not crime’ we need to say loud: politicians who let people die in the sea are criminals!

      Instead of saying ‘free Carola’ let’s speak out the names and tell the story of the people who died in the sea. They are the topic here!

      Don’t make a new white hero again, but remember why Carola went to the sea.

      Adam Baher

      https://ffm-online.org/the-white-mans-burden-wir-schaffen-das-and-carola-rackete

    • Méditerranée : face à la guerre aux migrant·es, la solidarité ne cèdera pas !

      Après 17 jours d’attente en mer, des attaques outrageantes et répétées dans les médias de la part du ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini et le silence assourdissant des États européens, Carola Rackete, capitaine du Sea-Watch 3, a décidé, dans la nuit du 28 juin 2019, de braver l’interdiction d’accoster dans le port de l’île de Lampedusa afin de sauver la vie de 40 personnes. En entrant dans le port samedi, elle a dû manœuvrer pour éviter un navire de la marine italienne qui lui barrait la route. A leur arrivée, les personnes exilées ont été débarquées et placées dans le hotspot de l’île. La capitaine, arrêtée puis assignée à résidence, risque d’être inculpée pour « aide à l’entrée irrégulière » et « résistance ou violence contre navire de guerre ». Elle encourt jusqu’à 15 ans de réclusion et 50 000 euros d’amende.

      La théâtralisation et la dramatisation de cette opération de sauvetage, orchestrées par Matteo Salvini, lui permettent d’entériner en pratique son décret-loi « sécurité bis », entré en vigueur le 15 juin 2019 avant même son passage devant le parlement italien. Ce décret vise à renforcer la criminalisation de la migration et des solidarités qui a été croissante depuis 2016, en sanctionnant lourdement les capitaines de bateau et les armateurs qui contreviennent à l’interdiction d’entrée dans les eaux territoriales italiennes. Cette interdiction est contraire aux conventions internationales ratifiées par l’Italie, qui prévoient l’obligation de débarquement en lieu sûr des personnes secourues en mer.

      Face à cette situation honteuse, quelle réponse de l’Europe ? Un silence assourdissant pendant plusieurs jours, puis l’engagement de la France, l’Allemagne, le Portugal, le Luxembourg et la Finlande de se répartir les personnes débarquées. Alors que l’UE compte 500 millions d’habitant·es, il faut aujourd’hui « d’intenses échanges diplomatiques » pour accueillir 40 personnes !

      Parce que les États européens refusent de prendre leurs responsabilités, le taux de mortalité en Méditerranée augmente et les violences s’accroissent contre les personnes bloquées de l’autre côté de la Méditerranée, dans les pays auxquels l’UE sous-traite sa politique migratoire, dont la Libye en guerre. Si les ONG opérant le secours en mer sont aujourd’hui la cible de telles attaques, c’est aussi parce qu’elles sont un regard citoyen aux frontières de l’Europe qui contrarie cette politique d’externalisation.

      Aujourd’hui, ce sont des citoyennes et des citoyens qui se mobilisent pour dire non à ces politiques mortifères et venir en soutien aux personnes tout au long des parcours migratoires. La violence des politiques menées depuis plus de 30 ans en Europe nourrit les idées racistes et sexistes, comme en témoigne le déchainement d’insultes à caractère sexuel lancées contre la capitaine Rackete par des responsables politiques et une partie de la population.

      La riposte s’organise à Lampedusa, à Rome et au-delà : des député·es de l’opposition sont resté·es à bord du Sea-Watch 3 jusqu’à ce que tout le monde ait pu débarquer, des habitant·es de Lampedusa ont dormi plus d’une semaine sur le parvis de l’église aux côtés de son prêtre en demandant que les exilé·es soient débarqué·es, des appels à mobilisations ont été lancés dans plusieurs villes italiennes. Ces mobilisations ne s’arrêtent pas à l’Italie, c’est du monde entier que vient le soutien !

      De 17 pays du Moyen Orient, d’Afrique et d’Europe, le réseau Migreurop affirme sa solidarité avec les personnes exilées débarquées, avec l’ensemble de l’équipage du Sea-Watch 3, ainsi qu’avec toutes les autres personnes qui ont été criminalisées pour leurs gestes de solidarité ces dernières années, qu’elles soient des membres d’ONG ou des pêcheurs des rives sud de la Méditerranée. Nous savons que si la solidarité est violemment attaquée aujourd’hui, c’est parce qu’elle s’érige en dernier rempart face à la guerre aux migrant·es que mènent les États. Le courage de Carola Rackete et tant d’autres acteurs moins médiatisés montre que la solidarité n’est pas prête d’être étouffée.

      Liberté de circulation pour toutes et tous !

      http://www.migreurop.org/article2929.html

    • Accostage du « Sea Watch III » à Lampedusa : Carola Rackete, arrêtée mais célébrée

      La capitaine du « Sea Watch III », navire transportant une quarantaine de migrants, a été arrêtée samedi après avoir accosté de force à Lampedusa. Elle risque jusqu’à dix ans de prison.

      Quelques jours avant d’accoster à Lampedusa, elle avait dit au Spiegel : « Si nous ne sommes pas acquittés par un tribunal, nous le serons dans les livres d’histoire. » La capitaine allemande du Sea Watch III, navire affrété par l’ONG Sea Watch qui vient en aide aux migrants en Méditerranée, Carola Rackete, a été arrêtée dans la nuit de vendredi à samedi. Les autorités italiennes lui reprochent notamment d’avoir tenté une manœuvre dangereuse contre la vedette des douanes qui voulait l’empêcher d’accoster. Elle risque jusqu’à dix ans de prison pour « résistance ou violence envers un navire de guerre ». « Ce n’était pas un acte de violence, seulement de désobéissance, a expliqué Carola Rackete dimanche au Corriere della Sera. Mon objectif était seulement d’amener à terre des personnes épuisées et désespérées. J’avais peur. » « Après dix-sept jours en mer et soixante heures en face du port, tout le monde était épuisé, explique à Libération Chris Grodotzki de Sea Watch. L’équipage se relayait vingt-quatre heures sur vingt-quatre afin de surveiller les passagers pour les empêcher de se suicider. »

      Carola Rackete a débarqué sur l’île italienne sous un mélange d’applaudissements et d’éructations haineuses : « Les menottes ! », « Honte ! », « J’espère que tu vas te faire violer par ces nègres ». Le ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, s’est réjoui de l’arrestation. « Prison pour ceux qui ont risqué de tuer des militaires italiens, mise sous séquestre du navire pirate, maxi-amende aux ONG, éloignement de tous les immigrés à bord, désolé pour les "complices" de gauche. Justice est faite, on ne fera pas marche arrière ! »

      Si l’extrême droite italienne la qualifie de « criminelle », Carola Rackete suscite l’admiration en Allemagne. Celle que le Tagespiegel surnomme « l’Antigone de Kiel » est née tout près de ce port en bordure de la mer Baltique il y a 31 ans. « J’ai la peau blanche, j’ai grandi dans un pays riche, j’ai le bon passeport, j’ai pu faire trois universités différentes et j’ai fini mes études à 23 ans. Je vois comme une obligation morale d’aider les gens qui n’ont pas bénéficié des mêmes conditions que moi », avait-elle expliqué à La Repubblica. Avant de rejoindre Sea Watch il y a quatre ans, elle a participé à des expéditions pour l’Institut Alfred-Wegener pour la recherche polaire et marine, et pour Greenpeace. Elle effectue des sauvetages en mer depuis 2016.
      « Dans toute l’Europe elle est devenue un symbole »

      Ses proches la décrivent comme une femme calme et opiniâtre. « Carola […] sait toujours ce qu’elle fait et c’est une femme forte », a dit son père, Ekkehart Rackete, au Corriere della Sera. Chris Grodotzki de Sea Watch dépeint une personne « directe et pragmatique ». Dans une vidéo diffusée par l’ONG vendredi, à la question « Matteo Salvini a fait de vous sa principale ennemie, que répondez-vous ? » elle rétorque, impériale : « Pour être honnête, je n’ai pas eu le temps de lire les commentaires. Il y a 42 personnes à bord qui ont besoin qu’on s’occupe d’elles. » Car si les médias ont volontiers mis en scène le duel entre « la capitaine » et « Il Capitano » – surnom de Salvini en Italie –, elle ne souhaite pas incarner seule la résistance au ministre de l’Intérieur italien.

      De Rome à Berlin, elle reçoit un large soutien de l’opinion. « Dans toute l’Europe elle est devenue un symbole. Nous n’avons jamais reçu autant de dons », dit Chris Grodotzki, indiquant qu’en Italie une cagnotte avait recueilli dimanche près de 400 000 euros. En Allemagne, deux stars de la télévision, Jan Böhmermann et Klaas Heufer-Umlauf, ont également lancé une cagnotte samedi, avec ces mots : « Soutenons ensemble la capitaine emprisonnée Carola Rackete […] avec ce que nous avons par-dessus tout en Allemagne, l’argent. » 500 000 euros ont été récoltés en moins de vingt-quatre heures. Du président de l’Église évangélique, Heinrich Bedford-Strohm, au PDG de Siemens, Joe Kaeser, de nombreuses voix se sont élevées dans le week-end pour prendre sa défense.
      Des politiques allemands timorés

      Les politiques allemands ont donc fini par réagir. Samedi, le ministre SPD des Affaires étrangères, Heiko Maas, déclarait : « Sauver des vies est un devoir humanitaire. Le sauvetage en mer ne devrait pas être criminalisé. La justice italienne doit désormais clarifier rapidement ces accusations ». « Une phrase typique de diplomate allemand timoré, commente Chris Grodotzki de Sea Watch. Nous avons demandé un millier de fois à Heiko Maas de prendre position sur le sauvetage en mer, sans succès jusqu’ici. » Dimanche, le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, affirmait dans une interview télévisée : « Celui qui sauve des vies ne peut pas être un criminel. »

      Les 40 migrants du Sea Watch III ont donc fini par débarquer à Lampedusa. Ils devraient être répartis entre cinq pays : la France, l’Allemagne, le Portugal, le Luxembourg et la Finlande. Ceux-là ne seront pas morts en Méditerranée, où 17 900 personnes ont péri entre 2014 et 2018 selon un récent rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), et où demeurent toujours engloutis les restes de 12 000 personnes.

      https://www.liberation.fr/planete/2019/06/30/accostage-du-sea-watch-iii-a-lampedusa-carola-rackete-arretee-mais-celebr

    • L’ONORE DI DISOBBEDIRE – di Gad Lerner

      Di fronte a sé, stavolta, Salvini si ritrova un osso duro: Carola Rackete
      Vien da chiedersi: ma cosa penserà di Salvini la madre di Salvini? Quando, di fronte a quello che, comunque la si pensi, rimane un dramma umano, il suo Matteo scrive: «Non sbarca nessuno, mi sono rotto le palle. Lo sappia quella sbruffoncella». Esibendo l’ennesimo riferimento genitale viriloide in sfregio alla Capitana della Sea-Watch 3, Carola Rackete, lei sì disposta a rischiare per davvero, una giovane donna che lo ridimensiona a Capitano piccolo piccolo. Sbruffoncella? Non abbiamo piuttosto a che fare con un ministro sbruffone da osteria?
      Come nei videogiochi con cui egli si diletta nel cuore della notte, il responsabile dell’ordine pubblico scimmiotta la parodia della difesa dei confini nazionali bloccando un’imbarcazione di 50 metri con 42 naufraghi a bordo. E poi minaccia di erigere barriere fisiche (galleggianti?) a imitazione dei suoi modelli Orbán e Trump, o al contrario (sarebbe già meglio) di smettere l’identificazione e la registrazione degli sbarcati, di modo che possano proseguire il loro viaggio in direzione Nord Europa, da dove, così facendo, non potrebbero più essere rispediti a forza in Italia. Riposto nel taschino il rosario d’ordinanza, Salvini chiede «rispetto ai preti» e sfotte l’arcivescovo di Torino, Cesare Nosiglia, colpevole di aver offerto l’ospitalità ai 42 naufraghi; mandandogli a dire che usi le sue risorse per 42 poveri italiani perché tanto quelli lì non sbarcheranno neanche a Natale. Sì, viene da chiedersi, senza volerle mancare di rispetto, cosa pensi in cuor suo la madre di Salvini di questo figlio che si compiace nell’esibizione pubblica dello scherno e della cattiveria addosso a persone che soffrono. Convinto, il ministro della propaganda, sbagliando, che chi plaude sghignazzando alle sue bravate sui social, rappresenti il comune sentire della nazione. Fa male i suoi conti.
      Anche ammettendo che i 9 milioni di voti leghisti — e sommateci pure quelli di Fratelli d’Italia e una quota dei berlusconiani — vivano come una liberazione l’indifferenza nei confronti di quei reduci dai campi di prigionia libici, ugualmente si tratta solo della minoranza arrabbiata di un Paese di 60 milioni di abitanti che resta assai migliore della raffigurazione che Salvini ne fornisce ogni sera dagli schermi televisivi. Dovrà fare i conti con un’Italia, certo, intimidita, ammutolita dall’accanimento con cui vengono liquidate le figure di riferimento che predicano l’umanitarismo e la solidarietà, un’Italia che vive con crescente disagio la spirale del turpiloquio e dell’ostentazione di cinismo.
      La fandonia secondo cui coloro che praticano il salvataggio in mare sarebbero «complici dei trafficanti di esseri umani», è un veleno sparso da anni senza una sola prova a carico delle Ong. Complici dei trafficanti di esseri umani sono i politici di ogni colore che — a partire dalla legge Bossi-Fini con cui fu interdetta ogni forma di immigrazione legale — hanno concesso alle organizzazioni criminali il monopolio sulle rotte.
      Complici dei trafficanti di esseri umani sono i governanti che hanno revocato il pattugliamento delle acque internazionali da parte della nostra Marina. Complici specialmente odiosi, quando fingono di averlo fatto per il bene dei migranti che muoiono sempre più numerosi di sete e di fame, anziché annegati, scaricati lungo le piste del Sahel e del Sahara, o schiavizzati nei campi di concentramento a custodia dei quali agiscono gli stessi trafficanti.
      Di fronte a sé, stavolta, Salvini si ritrova un osso duro: Carola Rackete. Durerà fatica a millantare che la comandante della Sea-Watch 3 sia l’ingranaggio della finanza mondialista nemica del popolo italiano, o magari un’avventuriera bolscevica. La disobbedienza civile con cui la Capitana ha deciso di sfidare il Capitano piccolo piccolo e il suo Decreto Sicurezza bis che criminalizza il soccorso in mare, è la più classica forma di omaggio alla legalità sostanziale, fondata sul rispetto delle norme internazionali sancite dal diritto del mare.
      Salvini finge di non saperlo, ma per settimane di fronte al porto tunisino di Zarzis è rimasto bloccato dalle autorità locali il rimorchiatore Maridive 61 con 75 migranti a bordo, prima che ne fosse autorizzato lo sbarco. Altro che Tunisia approdo sicuro. Davvero qualcuno crede che il problema dei migranti si risolverà rispedendoli in Africa?
      Certo, è vero che il governo gialloverde ha gioco facile a ricordare le colpevoli inadempienze degli altri paesi dell’Ue, ma da quando le inadempienze altrui possono giustificare le nostre?
      Carola Rackete è una cittadina europea che tenta coraggiosamente, a suo rischio e pericolo, di riscattare il disonore dei governanti dell’Unione. Di tutti noi. Lo ricordino i dirigenti del Pd che oggi si precipitano a Lampedusa, ma il cui ultimo governo inaugurò quell’opera di denigrazione delle Ong che ha prodotto i guasti da cui oggi muove la loro ripulsa morale. Ci sono valori inderogabili ai quali è dovuta venire a richiamarci, lì in mezzo al mare, una giovane donna capace di ascoltare la voce di chi soffre.

      http://www.bocchescucite.org/lonore-di-disobbedire-di-gad-lerner

    • Antonello Nicosia, Direttore dell’Osservatorio Internazionale dei Diritti Umani, scrive alla Gip #Alessandra_Vella e Carola Rakete

      “Due donne colte, coraggiose, determinate, sicure di sé – scrive il Dott. Nicosia – sedute l’una difronte all’altra hanno saputo dimostrare quanto la forza del buon senso abbia avuto un’ energia superiore a qualsiasi auspicato “perbenismo sociale” rivolto al rispetto di supposte leggi. Lo chiamerei, più che altro, mera e futile ipocrisia. “Una nave che soccorre migranti non può essere giudicata offensiva per la sicurezza nazionale”, queste sono le parole utilizzate dal Gip, Alessandra Vella. Già lo stesso verbo, “soccorrere”, è perspicuo, illumina sul grado di civiltà di una determinata società. L’ atto del soccorrere è intriso di buon senso, consapevolezza, buon vivere civile. Sanzionare un tal gesto a che pro? Quale messaggio viene veicolato alle nuove generazioni così facendo?

      Xenofobia, xenofobia “claustrofobica”, che soffoca l’uomo, che marcisce ed esplode nel chiuso di una mente, la cui veduta non apre orizzonti, ma li sbarra.

      Questa brutta vicenda – prosegue il Direttore dell’Osservatorio Internazionale dei Diritti Umani – mi riporta alla memoria l’azione del presidente statunitense Woodrow Wilson, il quale, alla fine della prima guerra mondiale, redige il suo programma di pace in 14 punti. Tra questi ultimi emerge e si staglia con fermezza la libertà di navigazione. Libertà intesa come agevolazione dei commerci, la cui base doveva essere la riduzione delle barriere doganali, precedentemente imposte.

      Il mare che unisce, il mare che crea libero scambio, il mare che apre un orizzonte pronto per essere solcato.

      Voglio continuare ad insegnare questa storia alle generazioni future, voglio parlare di menti grandi ed eccelse. Di uomini, donne con un coraggio così forte e grande da annullare qualsivoglia remore o paura.

      Voglio raccontare la storia di due donne, il cui valore comune di sicurezza dell’essere umano ebbe dato l’input per andare oltre una politica votata agli utilizzi di escamotage.

      Desidero una società la cui umanità emerga da ogni crepa – conclude Nicosia – avendo sempre ben fisso un unico scopo, un comune obiettivo: il rispetto dei diritti umani.”

      http://www.lavalledeitempli.net/2019/07/03/antonello-nicosia-direttore-dellosservatorio-internazionale-dei-di

    • European Border and Coast Guard: Launch of first ever joint operation outside the EU

      Today, the European Border and Coast Guard Agency, in cooperation with the Albanian authorities, is launching the first ever joint operation on the territory of a neighbouring non-EU country. As of 22 May, teams from the Agency will be deployed together with Albanian border guards at the Greek-Albanian border to strengthen border management and enhance security at the EU’s external borders, in full agreement with all concerned countries. This operation marks a new phase for border cooperation between the EU and its Western Balkan partners, and is yet another step towards the full operationalisation of the Agency.

      The launch event is taking place in Tirana, Albania, in the presence of Dimitris Avramopoulos, Commissioner for Migration, Home Affairs and Citizenship, Fabrice Leggeri, Executive Director of the European Border and Coast Guard Agency, Edi Rama, Albanian Prime Minister and Sandër Lleshaj, Albanian Interior Minister.

      Dimitris Avramopoulos, Commissioner for Migration, Home Affairs and Citizenship, said: "With the first ever deployment of European Border and Coast Guard teams outside of the EU, we are opening an entirely new chapter in our cooperation on migration and border management with Albania and with the whole Western Balkan region. This is a real game changer and a truly historical step, bringing this region closer to the EU by working together in a coordinated and mutually supportive way on shared challenges such as better managing migration and protecting our common borders.”

      Fabrice Leggeri, Executive Director of the European Border and Coast Guard Agency, said: “Today we mark a milestone for our agency and the wider cooperation between the European Union and Albania. We are launching the first fully fledged joint operation outside the European Union to support Albania in border control and tackling cross-border crime.”

      While Albania remains ultimately responsible for the protection of its borders, the European Border and Coast Guard is able to lend both technical and operational support and assistance. The European Border and Coast Guard teams will be able to support the Albanian border guards in performing border checks at crossing points, for example, and preventing unauthorised entries. All operations and deployments at the Albanian border with Greece will be conducted in full agreement with both the Albanian and Greek authorities.

      At the start of the operation, the Agency will be deploying 50 officers, 16 patrol cars and 1 thermo-vision van from 12 EU Member States (Austria, Croatia, Czechia, Estonia, Finland, France, Germany, Latvia, the Netherlands, Romania, Poland and Slovenia) to support Albania in border control and tackling cross-border crime.

      Strengthened cooperation between priority third countries and the European Border and Coast Guard Agency will contribute to the better management of irregular migration, further enhance security at the EU’s external borders and strengthen the Agency’s ability to act in the EU’s immediate neighbourhood, while bringing that neighbourhood closer to the EU.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-19-2591_en.htm
      #externalisation

    • Remarks by Commissioner Avramopoulos in Albania at the official launch of first ever joint operation outside the EU

      Ladies and Gentlemen,

      We are here today to celebrate an important achievement and a milestone, both for Albania and for the EU.

      Only six months ago, here in Tirana, the EU signed the status agreement with Albania on cooperation on border management between Albania and the European Border and Coast Guard. This agreement, that entered into force three weeks ago, was the first agreement ever of its kind with a neighbouring country.

      Today, we will send off the joint European Border and Coast Guard Teams to be deployed as of tomorrow for the first time in a non-EU Member State. This does not only mark a new phase for border cooperation between the EU and Western Balkan partners, it is also yet another step towards the full operationalisation of the Agency.

      The only way to effectively address migration and security challenges we are facing today and those we may be confronted with in the years to come is by working closer together, as neighbours and as partners. What happens in Albania and the Western Balkans affects the European Union, and the other way around.

      Joint approach to border management is a key part of our overall approach to managing migration. It allows us to show to our citizens that their security is at the top of our concerns. But effective partnership in ensuring orderly migration also enables us, as Europe, to remain a place where those in need of protection can find shelter.

      Albania is the first country in the Western Balkans with whom the EU is moving forward with this new important chapter in our joint co-operation on border management.

      This can be a source of pride for both Albania and the EU and an important step that brings us closer together.

      While the overall situation along the Western Balkans route remains stable with continuously low levels of arrivals - it is in fact like night and day when compared to three years ago - we need to remain vigilant.

      The Status Agreement will help us in this effort. It expands the scale of practical, operational cooperation between the EU and Albania and hopefully soon with the rest of the Western Balkan region.

      These are important elements of our co-operation, also in view of the continued implementation of the requirements under the visa liberalisation agreement. Visa-free travel is a great achievement, which brings benefits to all sides and should be safeguarded.

      Together with Albanian border guards, European Border and Coast Guard teams will be able to perform border checks at crossing points and perform border surveillance to prevent unauthorized border crossings and counter cross-border criminality.

      But, let me be clear, Albania remains ultimately responsible for the protection of its borders. European Border and Coast Guard Teams may only perform tasks and exercise powers in the Albanian territory under instructions from and, as a general rule, in the presence of border guards of the Republic of Albania.

      Dear Friends,

      When it comes to protecting our borders, ensuring our security and managing migration, the challenges we face are common, and so must be our response.

      The European Border and Coast Guard Status Agreement and its implementation will allow us to better work together in all these areas. I hope that these agreements can be finalised also with other Western Balkans partners as soon as possible.

      I wish to thank Prime Minister Edi Rama, the Albanian authorities, and the Executive Director of the European Border and Coast Guard Agency Fabrice Leggeri and his team for their close cooperation in bringing this milestone achievement to life. I also want to thank all Member States who have contributed with staff and the personnel who will be part of this first deployment of European Border and Coast Guard teams in a neighbouring country.

      With just a few days to go before the European Elections, the need for a more united and stronger European family is more important than ever. We firmly believe that a key priority is to have strong relations with close neighbours, based on a clear balance of rights and obligations – but above all, on genuine partnership. This includes you, fellow Albanians.

      Albania is part of the European family.Our challenges are common. They know no borders. The progress we are witnessing today is another concrete action and proof of our commitment to bring us closer together. To make us stronger.

      http://europa.eu/rapid/press-release_SPEECH-19-2668_en.htm

    • Externalisation: Frontex launches first formal operation outside of the EU and deploys to Albania

      The EU has taken a significant, if geographically small, step in the externalisation of its borders. The European Border and Coast Guard Agency, Frontex, has launched its first Joint Operation on the territory of a non-EU-Member State, as it begins cooperation with Albania on the border with Greece.

      After the launch of the operation in Tirana on 21 May a deployment of 50 officers, 16 patrol cars and a thermo-vision van started yesterday, 22 May (European Commission, link). Twelve Member States (Austria, Croatia, the Czech Republic, Estonia, Finland, France, Germany, Latvia, the Netherlands, Romania, Poland and Slovenia) have contributed to the operation.

      New agreements

      The move follows the entry into force on 1 May this year of a Status Agreement between the EU and Albania on actions carried out by Frontex in that country (pdf). Those actions are made possible by the conclusion of operational plans, which must be agreed between Frontex and the Albanian authorities.

      The Status Agreement with Albania was the first among several similar agreements to be signed between the Agency and Balkan States, including Bosnia and Herzegovina, Serbia and North Macedonia.

      The nascent operation in Albania will give Frontex team members certain powers, privileges and immunities on Albanian territory, including the use of force in circumstances authorised by Albanian border police and outlined in the operational plan.

      Frontex does not publish operational plans whilst operations (which can be renewed indefinitely) are ongoing, and documents published after the conclusion of operations (usually in response to requests for access to documents) are often heavily-redacted (Ask the EU, link).

      Relevant articles

      Article 4 of the Status Agreement outlines the tasks and powers of members of Frontex teams operating in Albanian territory. This includes the use of force, if it is authorised by both the Frontex team member’s home Member State and the State of Albania, and takes place in the presence of Albanian border guards. However, Albania can authorise team members to use force in their absence.

      Article 6 of the Status Agreement grants Frontex team members immunity from Albanian criminal, civil and administrative jurisdiction “in respect of the acts performed in the exercise of their official functions in the course of the actions carried out in accordance with the operational plan”.

      Although a representative of Albania would be informed in the event of an allegation of criminal activity, it would be up to Frontex’s executive director to certify to the court whether the actions in question were performed as part of an official Agency function and in accordance with the Operational Plan. This certification will be binding on the jurisdiction of Albania. Proceedings may only continue against an individual team member if the executive director confirms that their actions were outside the scope of the exercise of official functions.

      Given the closed nature of the operational plans, this grants the executive director wide discretion and ensures little oversight of the accountability of Agency team members. Notably, Article 6 also states that members of teams shall not be obliged to give evidence as witnesses. This immunity does not, however, extend to the jurisdiction of team members’ home Member States, and they may also waive the immunity of the individual under Albanian jurisdiction.

      Right to redress

      These measures of immunity alongside the lack of transparency surrounding documents outlining team members’ official functions and activities (the operational plan) raise concerns regarding access to redress for victims of human rights violations that may occur during operations.

      Human rights organisations have denounced the use of force by Frontex team members, only to have those incidents classified by the Agency as par for the course in their operations. Cases include incidents of firearm use that resulted in serious injury (The Intercept, link), but that was considered to have taken place according to the standard rules of engagement. This opacity has implications for individuals’ right to good administration and to the proper functioning of accountability mechanisms.

      If any damage results from actions that were carried out according to the operational plan, Albania will be held liable. This is the most binding liability outlined by the Status Agreement. Albania may only “request” that compensation be paid by the Member State of the team member responsible, or by the Agency, if acts were committed through gross negligence, wilful misconduct or outside the scope of the official functions of the Agency team or staff member.

      Across the board

      The provisions regarding tasks, powers and immunity in the Status Agreements with Albania, Bosnia and Herzegovina, the Republic of North Macedonia and Serbia are all broadly similar, with the exception of Article 6 of the agreement with Bosnia and Herzegovina. This states:

      “Members of the team who are witnesses may be obliged by the competent authorities of Bosnia and Herzegovina… to provide evidence in accordance with the procedural law of Bosnia and Herzegovina”.

      The Status Agreement with Serbia, an early draft of which did not grant immunity to team members, is now consistent with the Agreement with Albania and includes provisions stating that members of teams shall not be obliged to give evidence as witnesses.

      It includes a further provision that:

      “...members of the team may use weapons only when it is absolutely necessary in self-defence to repel an immediate life-threatening attack against themselves or another person, in accordance with the national legislation of the Republic of Serbia”.

      http://www.statewatch.org/news/2019/may/fx-albania-launch.htm

    • La police des frontières extérieures de l’UE s’introduit en Albanie

      Frontex, l’agence chargée des frontières extérieures de l’Union européenne, a lancé mardi en Albanie sa première opération hors du territoire d’un de ses États membres.

      Cette annonce de la Commission européenne intervient quelques jours avant les élections européennes et au moment où la politique migratoire de l’UE est critiquée par les candidats souverainistes, comme le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini ou le chef de file de la liste française d’extrême droite, Jordan Bardella, qui a récemment qualifié Frontex d’« hôtesse d’accueil pour migrants ».

      Cette opération conjointe en Albanie est « une véritable étape historique rapprochant » les Balkans de l’UE, et témoigne d’une « meilleure gestion de la migration et de la protection de nos frontières communes », a commenté à Tirana le commissaire chargé des migrations, Dimitris Avramopoulos.

      L’Albanie espère convaincre les États membres d’ouvrir des négociations d’adhésion ce printemps, ce qui lui avait été refusé l’an passé. Son premier ministre Edi Rama a salué « un pas très important dans les relations entre l’Albanie et l’Union européenne » et a estimé qu’il « renforçait également la coopération dans le domaine de la sécurité ».

      À partir de 22 mai, Frontex déploiera des équipes conjointes à la frontière grecque avec des agents albanais.

      La Commission européenne a passé des accords semblables avec la Macédoine du Nord, la Serbie, le Monténégro et la Bosnie-Herzégovine, qui devraient également entrer en vigueur.

      Tous ces pays sont sur une des « routes des Balkans », qui sont toujours empruntées clandestinement par des milliers de personnes en route vers l’Union européenne, même si le flux n’est en rien comparable avec les centaines de milliers de migrants qui ont transité par la région en quelques mois jusqu’à la fermeture des frontières par les pays de l’UE début 2016.

      Ce type d’accord « contribuera à l’amélioration de la gestion de la migration clandestine, renforcera la sécurité aux frontières extérieures de l’UE et consolidera la capacité de l’agence à agir dans le voisinage immédiat de l’UE, tout en rapprochant de l’UE les pays voisins concernés », selon un communiqué de la Commission.

      Pour éviter de revivre le chaos de 2015, l’Union a acté un renforcement considérable de Frontex. Elle disposera notamment d’ici 2027 d’un contingent de 10 000 garde-frontières et garde-côtes pour aider des pays débordés.


      https://www.lapresse.ca/international/europe/201905/21/01-5226931-la-police-des-frontieres-exterieures-de-lue-sintroduit-en-albani

    • European Border and Coast Guard Agency began to patrol alongside the Albanian-Greek border in late May (https://www.bilten.org/?p=28118). Similar agreements have recently been concluded with Serbia, Northern Macedonia, Montenegro, and Bosnia and Herzegovina but Albania is the first country to start implementing programs aimed at blocking refugees entering the EU. Bilten states that Frontex employees can carry arms and fight “against any kind of crime, from” illegal migration “to theft of a car or drug trafficking”. Frontex’s mission is not time-bound, i.e. it depends on the EU’s need. The Albanian authorities see it as a step forward to their membership in the Union.

      Reçu via la mailing-list Inicijativa dobrodosli, le 10.06.2019

      L’article original:
      Što Frontex radi u Albaniji?

      Nakon što je Europska unija službeno zatvorila “balkansku migrantsku rutu”, očajni ljudi počeli su tražiti nove puteve. Jedan od njih prolazi kroz Albaniju, a tamošnja se vlada odrekla kontrole nad vlastitom granicom u nadi da će time udobrovoljiti unijske dužnosnike.

      Agencija za europsku graničnu i obalnu stražu, Frontex, počela je krajem prošlog mjeseca patrolirati uz albansko-grčku granicu. Već prvog dana, raspoređeno je pedesetak policajaca iz različitih zemalja članica EU koji bi se u suradnji s albanskim graničarima trebali boriti protiv “ilegalne migracije”. Iako je slične dogovore Unija nedavno sklopila sa zemljama poput Srbije, Sjeverne Makedonije, Crne Gore te Bosne i Hercegovine – a sve s ciljem blokiranja mogućnosti izbjeglica da uđu na područje EU – Albanija je prva zemlja u kojoj je počela provedba tog programa. Zaposlenici Frontexa ne samo da smiju nositi oružje, već imaju i dozvolu da se bore protiv bilo koje vrste kriminala, od “ilegalnih migracija” do krađe automobila ili trgovine drogom. Također, njihova misija nije vremenski ograničena, što znači da će Frontexovi zaposlenici patrolirati s albanske strane granice dok god to Unija smatra potrebnim.

      Unatoč nekim marginalnim glasovima koji su se žalili zbog kršenja nacionalne suverenosti prepuštanjem kontrole nad granicom stranim trupama, javnost je reagirala bilo potpunom nezainteresiranošću ili čak blagom potporom sporazumu koji bi tobože trebao pomoći Albaniji da uđe u Europsku uniju. S puno entuzijazma, lokalni su se mediji hvalili kako su u prva četiri dana Frontexovi zaposlenici već ulovili 92 “ilegalna migranta”. No to nije prvo, a ni najozbiljnije predavanje kontrole nad granicom koje je poduzela albanska vlada. Još od kasnih 1990-ih i ranih 2000-ih jadranskim i jonskim teritorijalnim vodama Republike Albanije patrolira talijanska Guardia di Finanza. Tih se godina albanska obala često koristila kao most prema Italiji preko kojeg je prelazila većina migranata azijskog porijekla, ne samo zbog blizine južne Italije, već i zbog slabosti državnih aparata tijekom goleme krize 1997. i 1998. godine.

      Helikopteri Guardije di Finanza također kontroliraju albansko nebo u potrazi za poljima kanabisa i to sve u suradnji s lokalnom državnom birokracijom koja je sama dijelom suradnica dilera, a dijelom nesposobna da im se suprotstavi. No posljednjih godina, zbog toga što su druge rute zatvorene, sve veći broj ljudi počeo se kretati iz Grčke preko Albanije, Crne Gore i BiH prema zemljama EU. Prema Međunarodnoj organizaciji za migracije, granicu je prešlo oko 18 tisuća ljudi, uglavnom iz Sirije, Pakistana i Iraka. To predstavlja povećanje od sedam puta u odnosu na godinu ranije. Tek manji dio tih ljudi je ulovljen zbog nedostatka kapaciteta granične kontrole ili pak potpune indiferencije prema ljudima kojima siromašna zemlja poput Albanije nikada neće biti destinacija.
      Tranzitna zemlja

      Oni koje ulove smješteni su u prihvatnom centru blizu Tirane, ali odatle im je relativno jednostavno pobjeći i nastaviti put dalje. Dio njih službeno je zatražio azil u Albaniji, ali to ne znači da će se dulje zadržati u zemlji. Ipak, očekuje se da će ubuduće albanske institucije biti znatno agresivnije u politici repatrijacije migranata. U tome će se susretati s brojnim pravnim i administrativnim problemima: kako objašnjavaju lokalni stručnjaci za migracije, Albanija sa zemljama iz kojih dolazi većina migranata – poput Sirije, Pakistana, Iraka i Afganistana – uopće nema diplomatske odnose niti pravne predstavnike u tim zemljama. Zbog toga je koordiniranje procesa repatrijacije gotovo nemoguće. Također, iako sporazum o repatrijaciji postoji s Grčkoj, njime je predviđeno da se u tu zemlju vraćaju samo oni za koje se može dokazati da su iz nje došli, a većina migranata koji dođu iz Grčke nastoji sakriti svaki trag svog boravka u toj zemlji.

      U takvoj situaciji, čini se izvjesnim da će Albanija biti zemlja u kojoj će sve veći broj ljudi zapeti na neodređeno vrijeme. Prije nekih godinu i pol dana, izbila je javna panika s dosta rasističkih tonova. Nakon jednog nespretnog intervjua vladinog dužnosnika njemačkom mediju proširile su se glasine da će se u Albaniju naseliti šesto tisuća Sirijaca. Brojka je već na prvi pogled astronomska s obzirom na to da je stanovništvo zemlje oko tri milijuna ljudi, ali teorije zavjere se obično šire kao požar. Neki od drugorazrednih političara čak su pozvali na oružanu borbu ako dođu Sirijci. No ta je panika zapravo brzo prošla, ali tek nakon što je vlada obećala da neće primiti više izbjeglica od onog broja koji bude određen raspodjelom prema dogovoru u Uniji. Otad zapravo nema nekog osobitog antimigrantskog raspoloženja u javnosti, unatoč tome što tisuće ljudi prolazi kroz zemlju.
      Europski san

      Odnos je uglavnom onaj indiferencije. Tome pridonosi nekoliko stvari: činjenica da je gotovo trećina stanovništva Albanije također odselila u zemlje Unije,1 zatim to što ne postoje neke vjerske i ultranacionalističke stranke, ali najviše to što nitko od migranata nema nikakvu namjeru ostati u zemlji. No zašto je albanska vlada tako nestrpljiva da preda kontrolu granice i suverenitet, odnosno zašto je premijer Edi Rama izgledao tako entuzijastično prilikom ceremonije s Dimitrisom Avramopulosom, europskim povjerenikom za migracije, unutrašnje poslove i državljanstvo? Vlada se nada da će to ubrzati njezin put prema članstvu u Europskoj uniji. Posljednjih pet godina provela je čekajući otvaranje pristupnih pregovora, a predavanje kontrole nad granicom vidi kao još jednu ilustraciju svoje pripadnosti Uniji.

      S druge strane, stalna politička kriza koju su izazvali studentski protesti u prosincu 2018., te kasnije bojkot parlamenta i lokalnih izbora od strane opozicijskih stranaka, stavlja neprestani pritisak na vladu. Očajnički treba pozitivan znak iz EU jer vodi političku i ideološku borbu protiv opozicije oko toga tko je autentičniji kulturni i politički predstavnik europejstva. Vlada naziva opoziciju i njezine nasilne prosvjede antieuropskima, dok opozicija optužuje vladu da svojom korupcijom i povezanošću s organiziranim kriminalom radi protiv europskih želja stanovništva. Prije nekoliko dana, Komisija je predložila početak pristupnih pregovora s Albanijom, no Europsko vijeće je to koje ima zadnju riječ. Očekuje se kako će sve ovisiti o toj odluci. Ideja Europe jedno je od čvorišta vladajuće ideologije koja se desetljećima gradi kao antipod komunizmu i Orijentu te historijska destinacija kojoj Albanci stoljećima teže.

      Neoliberalna rekonstrukcija ekonomije i društva gotovo je uvijek legitimirana tvrdnjama kako su to nužni – iako bolni – koraci prema integraciji u Europsku uniju. Uspješnost ove ideologije ilustrira činjenica da otprilike 90% ispitanih u različitim studijama podržava Albansku integraciju u EU. U toj situaciji ne čudi ni odnos prema Frontexu.

      https://www.bilten.org/?p=28118

    • Frontex expands operations in EU neighbouring countries

      After Albania and Montenegro, the EU Commission has concluded a Frontex status agreement with Serbia, to be followed by Northern Macedonia and Bosnia-Herzegovina. A first deployment of the EU border troops has meanwhile been increased.

      The European Commission has now also signed an arrangement with Serbia on „cooperation on border management“. The so-called status agreement regulates the implementation of „Joint Operations“ with the EU border agency Frontex at the common borders with the European Union. It was already published by the Commission in January and has now been ratified by the Serbian Parliament. Kosovo’s territory is excluded.

      The objectives of the agreement include the fight against irregular migration and cross-border crime in accordance with the Frontex Regulation. The EU also promises „increased technical and operational assistance“ to the Serbian border police.

      Model status agreement for „priority third countries“

      The negotiations with Serbia followed a model status agreement approved by the Commission under the „European Migration Agenda“ for operational cooperation with „priority third countries“. The Commission first concluded a status agreement with Albania a year ago, followed by a similar agreement with Montenegro on 7 October this year. Further status agreements with Bosnia-Herzegovina and Northern Macedonia have been negotiated but still need to be ratified by the national parliaments. The European Parliament must also give its assent.

      Once all five status agreements have been signed, Frontex could be deployed throughout the whole Western Balkans with the exception of Kosovo. The EU Commissioner for Migration, Home Affairs and Citizenship, Dimitris Avramopoulos, describes the agreements as „yet one more step towards bringing the Western Balkan region closer to the EU“. All countries concerned are considered candidates for EU membership and the agreement to the Frontex operations is intended to facilitate the negotiations.

      However, this rapprochement is likely to be damaged by the decision of the French government to refuse negotiations on EU membership to Northern Macedonia and Albania despite fulfilling the necessary conditions. The North Macedonian parliament could therefore delay the planned Frontex agreement. The same applies to Bosnia-Herzegovina, which France’s President Macron described as a „ticking time bomb“ for returning jihadists.

      Police powers and immunity

      The border police officers sent by Frontex from the EU Member States receive a special identity card from the country of deployment and wear their own uniforms with a blue Frontex armband. They will also carry weapons, ammunition and equipment from their sending state and may use force.

      The troops enjoy immunity during Frontex operations. If a criminal offence is found, it will be prosecuted by the jurisdiction of the Member State of origin. Frontex team members also enjoy full protection against civil and administrative prosecution in the State of operation. The latter will also be liable for any damage caused by a member of the team during „all acts performed in the exercise of the official functions“.

      Deployment plan agreed with Greece

      Following the conclusion of the status agreement with Albania, it took six months for Frontex to launch its by now „first-ever joint operation“ on the territory of a neighbouring third country. According to Frontex, the governments in Austria, Croatia, the Czech Republic, Estonia, Finland, France, Germany, Latvia, the Netherlands, Romania, Poland and Slovenia have sent personnel to a total of 16 patrol vehicles and one thermovision car.

      According to the operational plan, which Frontex says is agreed with the Greek government, the operation will take place along the entire „green“ border and, in addition to border surveillance in the sections Sopik, Çarçovë, Leskovik, Shtikë, Kapshticë and Livadhja, will include border control at the Albanian-Greek crossing points Kakavija, Tre Urat (Çarçovë), Kapshticë, Rips and Qafe Bote. Frontex has set up support offices in Gjirokaster, Kakavija and Kapshticë to coordinate operations.

      In the meantime, the operation, which started with 50 EU officials, has grown to 66. One sixth comes from the German Federal Police, which also brought along six of the twelve patrol vehicles currently in use. In addition to operational border control, training measures are also planned in Albania. The operation will also facilitate the exchange of operational information and „best practices“.

      No Albanian human rights groups involved

      The new Frontex Regulation will apply from 4 December. The border agency will be then granted more powers and will set up a border troop of 10,000 border guards. The measures taken by Frontex should be observed by a Fundamental Rights Officer, among others. Frontex has also set up a Consultative Forum with non-governmental organisations to advise the Agency on how to prevent infringements.

      For „Joint Operations“ in third countries, the Consultative Forum recommends involving human rights groups active there in the operational plan. However, the German Federal Ministry of the Interior, which sends eleven officers to Albania, has „no knowledge“ of the involvement of Albanian non-governmental organisations. The German Government also does not know which Albanian organisations might be asked to participate.

      https://digit.site36.net/2019/11/25/frontex-expands-operations-in-eu-neighbouring-countries