• La plupart des policiers violents étaient des sympathisants d’extrême-droite | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/franck-juin/blog/240519/la-plupart-des-policiers-violents-etaient-des-sympathisants-d-extrem

    Sur les 240 enquêtes ouvertes par l’IGPN pour des violences de la part de fonctionnaires de police, la grande majorité d’entre elles concerneraient des sympathisants d’extrême-droite.

    Depuis le début de la contestation des "Gilets Jaunes", 240 enquêtes judiciaires ont été ouvertes par l’IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) pour des violences présumées et volontaires sur des manifestants. 

    161 de ces plaintes émanent du Parquet de Paris pour des faits survenus lors des manifestations dans la Capitale depuis le mois de novembre 2018.

    Les derniers signalements remontent aux manifestations du 1er mai 2019.

    De nombreuses associations, ainsi que la Ligue des Droits de l’Homme et Amnesty International, déplorent le traitement particulièrement lent de ces dossiers par les services de l’IGPN.
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    Si le vote d’extrême-droite est largement supérieur à la moyenne, au sein des fonctionnaires des Forces de l’Ordre (55, 6 %), les "policiers incriminés pour faits de violences volontaires" exploseraient ce score avec un taux d’appartenance aux théories d’extrême-droite avoisinant les 80%...!
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    Rien n’établit à ce jour que ces policiers responsables des principales violences et débordements (du côté des Forces de l’Ordre) aient pu recevoir des consignes de la part des syndicats d’extrême-droite mais cela demeure une possibilité qu’étudie le GIPN.

    l’IGPN décrypte aussi les consignes données par la hiérarchie de l’exécutif pour y trouver d’éventuels encouragements à « se lâcher » ou qui aient pu laisser croire que ces violences excessives resteraient impunies.

    Il est aussi relevé, dans l’étude de ces différents cas, le fait que ni le Président de la République ni le Chef du Gouvernement et ni même le Ministre de l’Intérieur, n’ont condamné clairement et fermement ces violences policières (que l’IGPN qualifié de « marginales ») à la suite des différents évènements, ce qui a pu, là aussi, laisser croire à un sentiment d’impunité.

    • "Si le vote d’extrême-droite est largement supérieur à la moyenne, au sein des fonctionnaires des Forces de l’Ordre (55, 6 %), les « policiers incriminés pour faits de violences volontaires » exploseraient ce score avec un taux d’appartenance aux théories d’extrême-droite avoisinant les 80%...!"
      j’ai beaucoup de mal avec cette statistique... elle sort d’où ? on demande l’opinion politique des personnes visées par une enquête ? ou alors on a croisé avec des fichiers de sympathisants ? je serais très curieux de savoir d’où sort cette statistique...
      https://www.youtube.com/watch?v=7tzfl1wTemM