le périphérique s’invite dans la campagne des municipales

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  • Paris : le périphérique s’invite dans la campagne des municipales
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    400.000 personnes habitent dans un rayon de 150 mètres autour du périphérique et sont exposées quotidiennement à un bruit et à des niveaux de dioxyde d’azote et de particules fines supérieurs aux plafonds recommandés.
    Crédits : Photo AFP

    Anne Hidalgo vient de recevoir ce 28 mai 2019 le rapport de la mission d’information et d’évaluation du Conseil de Paris sur le devenir du périphérique parisien. Selon son rapporteur (UDI) Eric Azière, la maire (PS) de Paris devrait en suivre les principales préconisations : une gouvernance partagée, une voie réservée au covoiturage et une vitesse abaissée à 50 km/h. Dans le même temps, Gaspard Gantzer, candidat à la succession d’Anne Hidalgo, propose purement et simplement de supprimer l’infrastructure routière.

    « En finir avec le boulevard périphérique source de pollutions multiples, véritable barrière urbaine et faire émerger à moyen terme un espace de liaison, de respiration plus vert, renaturé, doté de nouveaux usages urbains. » C’est ce que recommande la mission d’information et d’évaluation du Conseil de Paris dans son rapport « Le périphérique : quelles perspectives de changement ? » remis ce mardi 28 mai 2019 à Anne Hidalgo. Selon toute vraisemblance, la maire (PS) de la Ville devrait en reprendre les principales conclusions.
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    Premier « impératif » identifié par la mission : le combat contre la pollution atmosphérique et sonore. Près de 400.000 personnes habitant dans un rayon de 150 mètres autour du périphérique sont exposées quotidiennement à un bruit supérieur à 60 décibels, avec des pics à 80-85 décibels, et à des niveaux d’alerte de dioxyde d’azote et de particules fines. « Cela représente plus d’un tiers de la pollution du trafic parisien ! Ce n’est plus un boulevard de 35 kilomètres inauguré en 1973, mais un fleuve de pollution », résume Eric Azière.
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    3 ans de concertation, 15 ans de travaux
    [Gaspard Gantzer,] candidat à la mairie de Paris veut en effet « récupérer la surface disponible » pour « en faire des espaces verts et des logements ». Pour parvenir à ses fins, il s’est fixé dix-huit ans, soit trois mandats municipaux. Les trois premières années seraient celles de la concertation « mètre par mètre » avant un référendum en 2023 auprès des grand-parisiens dans les 131 communes que comporte la métropole du Grand Paris (MGP). Les quinze années suivantes seraient celles des « travaux phasés » pour « offrir des alternatives » au million d’automobilistes qui emprunte quotidiennement le périphérique.