TRAIN DE SATELLITES | Constellation Startlink de SpaceX d’Elon Musk | (Source Marco Langbroek)

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  • Panique astronomique face à la constellation de satellites d’Elon Musk
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/panique-astronomique-face-a-la-constellation-de-satellites-d-elon-musk-818

    TRAIN DE SATELLITES | Constellation Startlink de SpaceX d’Elon Musk | (Source Marco Langbroek)
    https://www.youtube.com/watch?v=3FL8OsJ2oa4

    Envahissante la constellation Starlink de satellites de SpaceX, s’inquiète la communauté des astronomes.

    Si le ciel est dégagé mercredi soir, vous verrez peut-être défiler dans le ciel une chaîne de 60 points brillants, les premiers satellites de la constellation Starlink mise en orbite jeudi dernier par SpaceX, la société d’Elon Musk. C’est justement le fait qu’ils soient aussi visibles, et que le patron ait l’intention d’en envoyer 12.000 en tout afin de fournir le globe en internet à haut débit, qui fait souffler un vent de panique dans la communauté des astronomes depuis quelques jours.
    […]
    Les satellites Starlink font environ 227 kilogrammes et étaient particulièrement brillants peu après leur lancement jeudi dernier, à environ 440 km d’altitude, car ils sont plats, et ont un grand panneau solaire reflétant la lumière. La brillance dépend de l’angle des panneaux, et de celle de l’orbite.

    Un astronome néerlandais, Marco Langbroek, avait anticipé la trajectoire et a réussi à filmer vendredi le « train » bien droit des satellites, comme une armée extraterrestre. Depuis, chaque soir, des astronomes tentent d’observer la longue traîne, qui s’allonge et met plus de dix minutes à traverser le ciel.

    • http://www.rfi.fr/science/20190601-space-x-pointe-doigt-cause-satellites-trop-lumineux

      Pollution radio et débris orbitaux

      Cela soulève encore un autre problème, non pas la pollution lumineuse, mais la pollution radio : ces constellations ont pour but de garantir un accès internet sur tout le globe, et les ondes qu’elles utilisent pour y parvenir risquent de gêner les radio-télescopes installés par les observatoires. Tout cela sans parler de la question des débris orbitaux. On estime aujourd’hui à 21 000 le nombre d’objets d’une taille supérieure à 10 centimètres en orbite autour de la Terre. La multiplication d’objets en orbite basse de la Terre augmente donc le risque de la collision entre un débris et l’un de ces satellites. Cela entraînerait la création de nouveaux débris, dans une réaction en chaîne. Au-delà d’un certain seuil, un tel scénario rendrait tout simplement impossibles l’exploration spatiale et l’envoi de nouveaux satellites ; il y aurait trop de risques qu’ils soient détruits par des fragments d’engins en orbite, dans ce qu’on appelle lesyndrome de Kessler.

      #astronautique #satellites