• Fête de Lutte Ouvrière 2023 : le week-end de la Pentecôte

    (samedi 27 de 11 h à 23 h, puis sans interruption du dimanche 28 à 9 h jusqu’au lundi 29 mai à 20 h)

    La fête de Lutte ouvrière sera un vrai bol d’air, à tous les sens du terme. Dans une ambiance fraternelle, amis et camarades, parents et enfants, collègues de travail et voisins, tous pourront profiter d’une pause nature.

    Ceux, nombreux, que bouleversent l’horreur de la guerre menée à nos portes et l’absurdité de cette société de classes, trouveront de multiples lieux et occasions de partager, lire, comprendre.

    Rassemblement politique et festif, ce sera aussi un lieu de débats, de culture, de lecture, de musique, de théâtre et de liberté, où les enfants auront leur place.

    On y trouvera aussi bien sûr les nourritures terrestres les plus variées.

    https://fete.lutte-ouvriere.org

    Débats aux chapiteaux Marx et Engels

    – Laurence De Cock : Une journée fasciste, La campagne contre l’instituteur Célestin Freinet
    – Serge Hercberg : Mange et tais-toi. Un nutritionniste face au lobby agro-alimentaire | #nutrition
    – Renaud Piarroux, biologiste, à propos de l’histoire des épidémies
    – Marc Plocki, sur Maurice Rajsfus, historien-militant
    – Judith Perrignon : Là où nous dansions
    – Comité des sans-papiers de Vitry
    – Louis Witter : La Battue – l’État, la police et les étrangers
    – Alizée Delpierre : Servir les riches – les domestiques chez les grandes fortunes
    – Thomas Rose : Les socialistes en France de 1871 à 1914 | #PS
    – Gérard Delteil, auteur de romans policiers
    – Jean-Yves Mollier : Histoire de la concentration dans le monde du livre
    – Jean-Jacques Marie : La collaboration Staline-Hitler
    – Anthony Galluzzo : Le mythe de l’entrepreneur – Défaire l’imaginaire de la Silicon Valley
    – William Blanc : La fascination du #Moyen_Âge
    – Anne Marchand : Mourir de son travail aujourd’hui – enquête sur les cancers professionnels
    – Quentin Muller : Les esclaves de l’homme-pétrole
    – Nicolas Hatzfeld : Les frères Bonneff, reporters du travail
    – Mylène Stambouli, avocate, sur le durcissement des lois contre les migrants
    – Michèle Audin : Paris, boulevard Voltaire

    Présentation de livres

    – Les Carnets de la Révolution russe, de Nikolaï Soukhanov
    – Seuls les fous n’ont pas peur, de Georg Scheuer
    – Sur les piquets de grève, les femmes dans la grande grève des mines de l’Arizona de 1983, de Barbara Kingsolver
    – Vendus contre des obus, d’Alexeï Kozlov
    – Les Écrits militaires de Léon #Trotsky, par Jean-Jacques Marie
    Banjo, de Claude McKay

    Les débats politiques

    Notre fête est un grand rassemblement des révolutionnaires et de tous ceux qui veulent changer cette société.

    Plusieurs dizaines de groupes politiques de France et d’ailleurs y sont présents et y tiennent un stand. Tous ne partagent pas forcément l’ensemble de nos convictions, mais ce rassemblement est l’occasion pour chacun de présenter ses idées et de les confronter avec les autres.

    Pour sa part, Lutte ouvrière proposera de nombreux débats sur des sujets d’actualité ou historiques.

    – Esclavage et démocratie dans la Grèce antique
    – La naissance de l’islam et la conquête arabe
    – La démocratie directe pendant la Révolution française (1789-1792)
    – 1830 : aux origines révolutionnaires de la Belgique
    – La Commune de Paris, les travailleurs au pouvoir (1871)
    – Le Bund, un mouvement ouvrier révolutionnaire juif (1897-1921)
    – Les communistes allemands et l’occupation française de la Ruhr (1923)
    – Spartacus et les révoltes d’esclaves de l’Antiquité
    – Les IWW, des syndicalistes révolutionnaires et internationalistes aux États-Unis (1905-1920)
    – La grève générale de 1918 en Suisse
    – Les porte-conteneurs, dans les griffes de l’impérialisme (1960-2020)...

    Les cinq librairies

    – La librairie du château
    – La cité du roman
    – La librairie de la Cité des sciences
    – Sous les pavés, les pages (livres d’occasion)
    – Le stand Toutes les publications de Lutte ouvrière.

    Pour les enfants

    Des dizaines de jeux d’adresse, sportifs, de réflexion, pour petits et grands, sont accessibles en permanence, gratuits pour la plupart, des classiques jeux de kermesse aux parties d’échecs en simultané.

    Des mini-conférences leur sont spécialement dédiés.

    Sans compter le cirque Ühler, le Petit Train, le feu d’artifice et les spectacles dans les allées.

    – Une Carte Jeux, gratuite, donne accès à de nombreux jeux et leur permet de se promener partout en toute liberté.
    – La Cité des jeunes, une belle aire de pelouse et de sous-bois avec animations, dessins animés, contes, jeux, sous la surveillance permanente d’adultes qualifiés.
    – La garderie, où les bébés de plus de trois mois sont accueillis par des camarades compétents et attentifs.

    Au Village médiéval

    Forge médiévale, calligraphie, vannerie, travail du bois, herboristerie, travaux d’aiguille, démonstrations de techniques de combat, de lutte ou de dague…

    Spectacles : le Procès du cochon, les Voleurs de feu, escrime médiévale, jeux médiévaux, acrobatie, jonglerie…

    Lecture : poèmes de François Villon, Charles d’Orléans, Christine de Pisan...

    Conférences avec des historiens :
    – Cyril Marconi, le développement de la justice pénale dans les villes du Moyen Âge
    – Julie Pilorget, les femmes au Moyen Âge
    – William Blanc, le mythe du roi Arthur, d’hier à aujourd’hui – Robin des Bois, histoire et légende
    – Matthieu Scherman, le travail au Moyen Âge

    Au Carrousel de la Connaissance : La démocratie, une histoire de luttes de classes

    « Démocratie » : pas un jour ne s’écoule sans qu’on entende ou lise ce mot, censé évoquer un système politique basé sur le respect de la volonté du peuple, avec une bonne dose de mystification de bien des politiciens.

    Qu’est-ce que la « démocratie » ? Née en Grèce il y a 2 500 ans au terme d’affrontements entre paysans libres, esclaves et aristocrates, sa signification évolue avec le développement de la bourgeoisie au Moyen Âge, puis avec la démocratie des sans-culottes pendant la Révolution française, enfin avec la démocratie bourgeoise, qui masque la dictature capitaliste sur la société.

    Son histoire est liée à celle de la lutte des classes, jusqu’à la démocratie ouvrière de la Commune de Paris, des Soviets de 1917… et celle de demain !

    Spectacle audiovisuel de 45 minutes

  • « Qui a connu ce parti au temps de sa splendeur, même couronnée d’un échec retentissant, ne peut sans un pincement au cœur voir ce qu’il tend à devenir. »
    Laurent Lévy | Contretemps
    https://www.contretemps.eu/marseille-congres-pcf-roussel

    Que s’est-il passé lors du 39e congrès du Parti communiste français (PCF) qui vient de se tenir à Marseille ? Sans prétention à l’exhaustivité, Laurent Lévy analyse dans ce texte certains des principaux aspects de ce congrès, et ce qu’il révèle de l’état d’un parti qui a fêté son centenaire en 2020. Alors que son actuelle direction insiste à l’envie sur le retour du PCF et « l’affirmation communiste », et alors que la presse n’a retenu de ce congrès que le « triomphe » de Fabien Roussel, ce texte donne à voir les points de tension politiques qui ne manqueront pas de marquer l’organisation au cours des années à venir, notamment dans ses rapports aux autres composantes de la gauche mais aussi aux mouvements sociaux.

    • « Et pour ceux qui l’auraient raté, je remets ce passage éclairant du congrès pcf 🤦🏻‍♂️ »
      https://video.twimg.com/ext_tw_video/1646222726997082119/pu/vid/508x284/kN2ybb-9f0BKMaeR.mp4?tag=12

      Deux amendements successifs lors du congres PCF

      – on ajoute « réforme heureuse » favorable✅
      – on rajoute « sur la base de politiques de rupture avec l’ordre existant » défavorable « ça fige les périmètre » ça serait du verbalisme❌

      https://twitter.com/StefPalomba/status/1646409819539030017?cxt=HHwWgoC2hcDAnNktAAAA

    • Le PCF transformé en écurie présidentielle pour Roussel
      https://www.politis.fr/articles/2023/04/le-pcf-transforme-en-ecurie-presidentielle-pour-roussel

      TRIBUNE. À l’issue du dernier congrès du Parti communiste français, Fabien Roussel en a été réélu secrétaire national. Ce texte critique vertement la transformation du parti et s’inquiète de la stratégie anti-Nupes mortifère.

      Le congrès du Parti communiste français, qui s’est tenu le week-end dernier à Marseille, signe sa transformation en écurie présidentielle. Fabien Roussel a compris que pour franchir les 5 %, il ne pourra pas se contenter du soutien du Parti radical de gauche. Il aspire désormais à être le candidat des anti-Nupes. Ainsi la rencontre avec Bernard Cazeneuve, qui était le ministre de l’Intérieur de la déchéance de nationalité et qui a quitté le PS en raison de son désaccord avec la Nupes, est tout sauf une sortie de piste.

      Au risque d’enfoncer des portes ouvertes, quelles sont les formations de gauche ? Le PCF, le PS, EELV et LFI. Qui est la Nupes ? Le PCF, le PS, EELV et LFI. Alors oui, il faut que la Nupes évolue vers plus de citoyenneté, de démocratie. Il faut qu’elle s’ouvre à certains et travaille avec d’autres. Il faut qu’elle s’affranchisse de toute volonté hégémonique.

      Mais toute autre construction est un changement d’alliance. Derrière les atermoiements, c’est la stratégie présidentielle qui ne dit pas son nom. Bien sûr, il faut tout de même anticiper une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. Et là, la Nupes reviendrait en odeur de sainteté. Car pas de Nupes, pas de député.es…

      En bonne écurie présidentielle, il faut transformer les militant.es en fans ayant le doigt sur la couture du pantalon. En cela, il s’agit d’un recul historique. En 2000, après l’effondrement du bloc de l’Est, le congrès de Martigues ambitionnait de transformer le vieux Parti communiste en un parti ouvert sur la société et riche de la liberté d’opinion de ses membres.

      L’affaire Cazeneuve aurait dû être une bombe. Il n’en fut rien.

      Les vicissitudes qui ont suivi, notamment la tentative de réduire le PCF à une tendance du PS appelée « le congrès de Tours à l’envers », défendue par les proches de Robert Hue, qui occupent aujourd’hui des postes clés dans l’équipe de Fabien Roussel, sont devenues prétexte à pourfendre le cœur de l’avancée. La diversité des points de vue était devenue un droit, véritable mutation par rapport à la culture du centralisme démocratique.

      Depuis ce week-end, la diversité est remisée au rang d’obstacle à l’efficacité ! Les démons du passé reviennent en force. Cette injonction à se soumettre à la parole du chef conduit à accepter l’inacceptable. L’affaire Cazeneuve aurait dû être une bombe. Il n’en fut rien.

      Exceptées quelques interventions critiques et bien souvent sifflées, c’est « circuler il n’y a rien à voir ! » « Il [Darmanin] sait entendre la colère, connaît la difficulté d’un ouvrier, il est comme moi ». Le secrétaire national du Parti communiste parle du ministre qui envisage de priver la Ligue des droits de l’homme de subventions publiques et dont la doctrine de maintien de l’ordre est critiquée jusqu’à Washington ! Sur ce point aussi, le congrès avale la pilule. Galvanisé, Fabien Roussel va encore plus loin avec les frontières passoires et les migrants problèmes…

      La tentative de représenter les anti-Nupes n’est pas seulement une impasse, elle est mortifère. Pour la première fois depuis Pétain et la Libération, une candidate fasciste est donnée gagnante à l’élection présidentielle dans un sondage. Ce devrait être une préoccupation majeure du parti des fusillés. Que nenni ! L’objectif est de tacler LFI plutôt que de tout faire pour que la gauche, à l’image de l’intelligence des syndicats, soit au niveau du formidable mouvement pour la retraite.

      La paix mondiale est menacée, mais le congrès du Parti communiste, né du combat pacifiste, n’en parle pas.

      La guerre est à trois heures de Paris. Depuis une semaine la Chine encercle Taïwan et les navires américains arrivent sur site. La paix mondiale est menacée, mais le congrès du Parti communiste, né du combat pacifiste, n’en parle pas.

      Et même si l’on veut se regarder le nombril : un score présidentiel minable, l’absence de député.es au Parlement européen, la perte de positions locales, des milliers de cotisants en moins… Là encore, cela passe en pertes et profits.

      Pire, pour la première fois dans un congrès, la direction sortante s’est affranchie de son rapport d’activité : le bilan d’organisation prévu au conseil national de novembre 2022, promis à celui de janvier 2023 n’a même pas été présenté au congrès. Le parti fantasmé est plus enthousiasmant que le parti réel !

      Dans l’écurie présidentielle, il ne faut pas tenir tête, sinon elle tombe. La purge a été expéditive. Seulement 5 % des membres du Conseil national ont soutenu la proposition de texte alternatif « Urgence de communisme ». Parmi eux, Le Printemps du communisme, courant pro-Nupes inscrit dans la longue filiation des unitaires (reconstructeurs, refondateurs…), se sont vus interdits de prise de parole tant dans le débat général que dans celui de la composition de la direction nationale.

      Pourtant, on aurait aimé connaître leur réaction à leur éradication puisqu’aucun d’entre eux ne sera membre du conseil national. Décidément le chouchou des médias cache bien son jeu. Avec lui, la tradition communiste qui, articulant radicalité et responsabilité (ni social-démocrate, ni gauchiste), implantation de proximité et rayonnement national, union des intellectuels et du peuple, a participé à façonner le modèle social français et à contribuer à faire gagner la gauche, pourrait disparaître.

      Gageons que l’intelligence des communistes permettra d’une façon ou d’une autre de redonner vie à cette histoire.

    • https://seenthis.net/messages/999039

      Sur le fond, tous ces politiciens sont bonnet blanc et blanc bonnet, selon une vieille formule du PCF. Sur le terrain du nationalisme ou du protectionnisme, les différences entre Roussel, Mélenchon ou Ruffin sont indiscernables. Sur le terrain de la sécurité, Roussel, qui est allé manifester derrière la police, aux côtés de Darmanin et Bardella en mai 2021, doit apprécier Cazeneuve, ancien ministre de l’Intérieur.

      Depuis des années, la politique du PCF se résume ainsi à ses tentatives de sauvegarder ses positions électorales face aux pressions de ses alliés, tout en se présentant toujours comme candidat à être un parti de gouvernement. Cela signifie en tout cas être « toujours prêt » à faire passer sous la table les revendications des travailleurs, comme on l’a vu quand le PCF a eu des ministres sous Mitterrand comme sous Jospin.

      Ce n’est pas au PCF, pas plus dans sa version Roussel que dans les précédentes, que les militants ouvriers et les jeunes, attirés par le langage « lutte de classe », la référence au communisme et l’envie de combattre le capitalisme, trouveront une réponse à leurs aspirations.

    • On a le droit d’être déboussolés face aux contradictions répétées de Roussel, qui pourtant s’expliquent très bien si on comprend qu’il a en tête le vieux schéma d’une gauche fondée sur l’alliance PS-PC. Une gauche bourgeoise et une populaire qui s’allient pour gouverner.

      Du coup, la défense d’un programme qui se veut la défense des intérêts populaires va très bien avec les marques de respect en direction de la minorité PS, de Cazeneuve etc. Car la strategie Roussel (explicitée il y a un moment par Chassaigne) a un double problème :

      D’un coté, la perte de centralité du pcf dans la représentation des classes pop. C’est un pb vieux, qui précède largement l’arrivée de Roussel, et qu’il essaie à sa façon de résoudre. Autre problème, l’effondrement de la gauche bourgeoise qui se reconnaissait dans le PS.

      Or, sur ce 2d pb, Roussel et le pcf n’y peuvent pas grand chose. Mais privé d’allié bourgeois, le pcf se retrouve avec une stratégie qui ne mène à rien. Donc il essaie d’aider comme il peut la minorité du PS et Cazeneuve, tout en soulignant les différences programmatiques.

      Ce sont eux, les alliés de Roussel. Maintenant, qui sont les adversaires ? Ceux qui entravent la reconstitution de la gauche en deux pôles : ceux qui ont rompu l’alliance avec la gauche molle et qui essaient de reconstruire la gauche autour d’une perspective de rupture.

      J’ai nommé évidemment JLM et LFI, mais aussi la majorité du PS et une bonne partie d’eelv, qui travaillent pour faire grandir la Nupes. Et la Nupes elle-même, construction unitaire autour d’un programme de rupture, est un obstacle pour Roussel.

      Quand il parle de dépasser la Nupes et construire un front plus large, c’est ça qu’il a en tête : fin de toute organisation unitaire à gauche, retour au schéma en deux pôles alliés, gauche bourgeoise/gauche populaire.

      Je passe sur le manque d’analyse sur les raisons qui ont fait perdre la centralité du pcf chez les classes pop d’un coté et conduit à l’effondrement total de la gauche bourgeoise de l’autre. Le congrès a été marqué par l’aveuglement complet sur ces thèmes.

      La question que je pose est : si la stratégie confirmée à 80% par le pcf (malgré la raclée de la prés) est celle-ci, que fait le pcf dans la nupes ? Je sais pourquoi ils veulent y être : pour la saboter, en sauvant qqs élus au passage.

      Mais ceux qui croient à la nupes, qui voient ses limites mais voudraient les corriger pour la faire grandir car ils veulent une gauche unie autour d’un programme de rupture, pkoi ils devraient accepter d’y faire participer un parti qui a une stratégie totalement opposée ?

      Croire à une Nupes qui grandit, qui se démocratise, qui porte de façon plurielle et unitaire la perspective de la rupture avec le néolibéralisme, ça implique de virer au plus vite Roussel. Autrement c’est un accord électoral sans stratégie commune, et rien d’autre.

      https://twitter.com/StefPalomba/status/1646447014773661697

    • Un non-sens que d’opposer "gauche bourgeoise/gauche populaire", car si la première n’est pas populaire, la seconde n’en est pas moins bourgeoise et candidate au gouvernement de la bourgeoisie.

      C’est d’ailleurs pourquoi c’est également un non-sens que de s’imaginer la Nupes comme une façon de "reconstruire la gauche autour d’une perspective de rupture", "autour d’un programme de rupture", "qui porte de façon plurielle et unitaire la perspective de la rupture avec le néolibéralisme".

      Si Mélenchon et ses alliés profitent, en effet, du discrédit du PS, il faudrait être bien naïf pour voir dans ses quelques déclarations d’apparence radicale une quelconque rupture avec ce que certains nomment le « social-libéralisme » du PS.

      Mélenchon et son petit monde, toujours prêts à défendre leurs industriels nationaux (y compris ceux qui se spécialisent dans le crime de masse) et à s’exprimer au nom des "intérêts fondamentaux de la France" (Mélenchon, sic) – donc de leur propre impérialisme –, s’ils parviennent au gouvernement de la bourgeoisie ainsi qu’ils y aspirent, feront là où la grande bourgeoisie française leur dira de faire.

      Tant que les rapports sociaux ne seront pas renversés, l’État ne servira pas d’autres intérêts.

      Il est tout de même curieux, quand on y songe un peu, de constater que, toujours et encore, après pourtant des quantités innombrables de gouvernements de gauche – pourtant estampillés "radicaux", de "la vraie gauche", etc. –, qu’il s’en trouve encore pour sombrer politiquement et intellectuellement dans les illusions répandues à foison par ces charlatans fanfaronnant qui ne postulent, somme toute, qu’à remporter une élection pour s’emparer de la direction des affaires de la bourgeoisie...

      Loin du cirque électoral (ou des bullshits – en escadrilles aujourd’hui – autour d’une décision du Conseil constitutionnel), seules les luttes déterminées de l’ensemble du monde du travail pourront arrêter les attaques contre les travailleurs. En prendre conscience, c’est la seule façon de commencer à préparer, véritablement, l’avenir.

    • Et encore, on pourrait aussi tout simplement étendre la liste à tous les gouvernements sociaux-démocrates — le très mittérandolâtre Mélenchon ne bouderait pas la référence, je pense…

      Et se rappeler au passage que la supposée « radicalité » de LFI est toujours restée bien en deçà des promesses du « Programme commun » des ancêtres de Mélenchon et Cazeneuve.

      Ou reconnaître que le mot ne se justifie, à la rigueur, qu’à condition de se borner aux saillies populistes, social-chauvines, auxquelles Mélenchon recourt régulièrement pour canaliser dans ses rangs ce qui reste de gauche gestionnaire.

    • 39ème congrès du PCF : entre isolement sectaire et réécriture de la tradition communiste | Paul Elek
      https://www.contretemps.eu/congres-pcf-roussel-isolement-gauche-nupes

      Selon Paul Elek, la rousselisation du PCF s’est achevée lors du 39e congrès et ce n’est une bonne nouvelle ni pour la gauche, ni pour la classe travailleuse, ni pour le PCF lui-même. Loin d’un renouveau et de la réaffirmation d’une « ambition communiste » qui remettraient le parti au centre du jeu politique, ce congrès a entériné à la fois un repli sectaire et une grande confusion – voire des régressions notables – sur une série de questions.

  • N’oubliez pas : ce week-end, c’est la traditionnelle fête de LO. La plus grande fête d’extrême-gauche au monde ! ?

    La fête se déroule dans un grand parc boisé de plusieurs hectares, à Presles, petite ville du Val-d’Oise, à 30 km au nord de Paris, entre L’Isle-Adam et Beaumont.

    15 € pour les 3 jours. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.

    La gare ? de Presles-Courcelles (ligne H) est à 900 m de la fête. Départ : toutes les heures de Paris-Gare du Nord à partir de 6 h 34 (durée : 38 minutes).
    Retour : toutes les heures de la gare de Presles vers Paris de 5 h 47 à 23 h 47.
    Un minibus fait la navette de la gare de Presles à l’entrée de la Fête (priorité aux personnes à mobilité réduite).

    Des bus ? font la navette entre la sortie du métro Saint-Denis-Université (terminus de la ligne 13) et l’entrée de la fête. Ils circuleront les trois jours pendant les mêmes horaires que la fête, avec un départ toutes les 20 mn environ, et le retour est toujours garanti ! Durée du trajet : 45 à 60 minutes.

    Pour vous faire une idée du programme des festivités (débats, concerts, librairies, etc.), 2 liens :

     ?Le site de la fête https://fete.lutte-ouvriere.org

     ?https://journal.lutte-ouvriere.org > le pdf avec le plan de la fête (en pages centrales) : https://journal.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/journal/pdf/LO2652.pdf ?

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