• Le déficit de la Sécurité sociale va replonger en 2019
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2019/06/11/le-deficit-de-la-securite-sociale-va-replonger-en-2019_5474402_1651302.html

    Selon un rapport de la Commission des comptes, le déficit plongera au moins à 1,7 milliard d’euros et pourrait même atteindre 4,4 milliards, ce qui compromet le retour à l’équilibre annoncé.

    On vous prie, ami·e·s grévistes de faire un petit peu preuve de responsabilité, que diable !

    • Le déficit de la Sécu va replonger en 2019, la réponse aux « gilets jaunes » coûte cher
      https://actu.orange.fr/france/le-deficit-de-la-secu-va-replonger-en-2019-la-reponse-aux-gilets-jaunes-

      Longtemps espéré pour 2019 par le gouvernement, le retour à l’équilibre de la Sécurité sociale risque d’être compromis par les mesures coûteuses prises pendant la crise des « gilets jaunes », ainsi que par le ralentissement économique.

      Encore plus explicite. Toute la chienlit française est visée : vous voulez vivre au-dessus de vos moyens ? Ben voilà le résultat !

      Jamais on n’accusera les exonérations de charges, évidemment.

      En ce moment, ils viennent tous me voir : « mais bon sang (clin d’oeil), c’est génial le PEE (clin d’oeil), vous mettez 1000, la société abonde de 300% et c’est totalement exonéré de charges et d’impôts (clin d’oeil). Pour le chef d’entreprise, c’est une rémunération exceptionnelle qu’il faut utiliser (clin d’oeil). Et vous n’êtes pas obligé d’être explicite avec vos salariés (clin d’oeil). »

    • Jamais on n’accusera les exonérations de charges, évidemment.

      C’est pourtant bien ce que fait ici la Tribune (c’est elle qui graisse…) Et pour la Commission, outre les exonérations (au profit des Gilets jaunes, c’est la faible croissance de la masse salariale (la matière cotisable…) qui est la cause première. Croissance insuffisante ou répartition de la valeur ajoutée à revoir au profit du travail ?

      Sécu : les espoirs de Buzyn et Darmanin douchés, le déficit va replonger en 2019
      https://www.latribune.fr/economie/france/secu-les-espoirs-de-buzyn-et-darmanin-douches-le-deficit-va-replonger-en-2

      Selon la Commission des comptes, cette rechute « résulte pour l’essentiel d’une croissance de la masse salariale (...) nettement inférieure à la prévision initiale » du gouvernement.

      Au lieu des 3,5% espérés à l’automne, Bercy ne table plus que sur une progression de 3,1%, selon le programme de stabilité transmis à Bruxelles en avril.

      Mais à cause de la « prime Macron » votée en décembre (exonération totale de cotisations et d’impôts jusqu’à 1.000 euros), la Sécu devra se contenter de 2,9%.

      Soit, au bout du compte, des « recettes plus faibles qu’attendu » de l’ordre de 1,7 milliard d’euros, l’équivalent du montant du déficit prévu, dans le meilleur des cas.

      Car l’addition pourrait se corser si l’Etat ne compensait pas à la Sécu les autres « mesures d’urgence » adoptées en fin d’année, au plus fort de la crise des « gilets jaunes ».

      L’exonération de cotisations sur les heures supplémentaires dès le 1er janvier, et la baisse du taux CSG pour une partie des retraités, coûteront « respectivement 1,2 et 1,5 milliard d’euros », estime la Commission des comptes.

      De quoi aggraver le « creusement » du déficit « qui atteindrait alors 4,4 milliards », poursuit-elle, ajoutant que « la trajectoire de retour à l’équilibre de la sécurité sociale pourrait être remise en cause ».