Comptitivit : ce qu’il faut savoir sur « l’oukaze » des grands patrons

?xtor=EPR-175-[XPN_18h]-20121029--794411

  • Compétitivité : ce qu’il faut savoir sur « l’oukaze » des grands patrons - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/competitivite-ce-qu-il-faut-savoir-sur-l-oukaze-des-grands-patro

    Oui. L’Afep est un groupe de pression et son intervention dans le débat sur la compétitivité a le mérite de se faire dans la transparence.

    Plus transparent, tu meurs !

    Oui. Le fond du débat porte sur la priorité à donner à la compétitivité prix ou à la compétitivité hors prix (mais encore ?) . Ce débat divise au sein même du paronat puisque certains grands patrons, comme Jean-Louis Beffa, affirment qu’il s’agit d’un problème de compétitivité hors coût à 90%. (?????) L’Afep insiste pour sa part sur les prix même si sa lettre ouverte ne se limite pas à cet aspect. Le déficit de compétitivité de la France est en effet avéré. La part de marché de la France dans l’économie mondiale est passée de 5% à 3,3% au cours des dix dernières années. (Normal, avec les délocalisations, on n’exportera bientôt plus que nos salariés). Autre signe de faiblesse, les marges des entreprises dans l’industrie sont tombées à leur plus bas niveau depuis 25 ans, 20%, au lieu de 30% en Allemagne (Ha ! l’Allemagne !)

    Et les Etats-Unis doivent désormais une partie non négligeable de leur croissance à l’exploitation du gaz de schiste.

    Et on en remet une couche !

    Depuis les élections présidentielles, la grogne des patrons ne cesse de monter. Il faut dire que ces derniers devront supporter 10 milliards d’euros d’imposition en 2013, afin de ramener le déficit budgétaire vers la barre des 3% du PIB. Et que celles-ci vont essentiellement concerner les grandes entreprises. S’y ajoutent des mesures touchant les hauts revenus et donc les chefs d’entreprises

    Ben, depuis le temps qu’ils se gavent, il est urgent de les faire cracher au bassinet.

    petite séance de vaccination (obligatoire) contre le droitisme ambiant :
    @monolecte : je reprends un lien que tu as cité hier avec un passage particulièrement intéressant :
    http://sarkofrance.blogspot.fr/2012/10/sacrifice.html

    Précisons l’évolution : en une décennie, l’imposition sur les revenus supérieurs à 46.000 euros est passée de 53% à ... 30%. Pour être complet, il faudrait ajouter toutes ces niches fiscales qui ne bénéficient qu’aux plus riches : défiscalisations des nounous et des femmes de ménages, des emprunts immobiliers, des aménagements d’isolation d’appartement, etc. Sans compter la trop faible imposition des REVENUS du capital, c’est-à-dire de l’argent qui dort mais qui rapporte, de la rente contre le travail. « La multiplication des avantages fiscaux venant minorer le montant de l’imposition et des modalités particulières du calcul de l’impôt reposant sur l’application de taux forfaitaires a également entraîné une perte de progressivité de l’impôt » notait le député Christian Eckert dans son rapport sur le PLF 2013 . D’après le Conseil des prélèvements obligatoires, « les contribuables appartenant au dernier décile concentrent ainsi 62 % des réductions d’impôt. » A l’inverse, les 40% des contribuables les moins riches bénéficient en moyenne « de moins d’un quart du montant de réductions d’impôt auquel ils pourraient prétendre, en raison de la faiblesse de leur imposition ».

    Et pour avoir toujours sur soi, des petites pilules contre l’#enfumage :
    http://gauchedecombat.com/2012/10/28/aujourdhui-les-riches-deterrent-la-hache-de-guerre-vautoursdujdd