Un an et demi après #MeToo notre nouvelle enquête "Les Français.e.s et les représentations sur le viol"vague 2 réalisée par IPSOS

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  • stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles : Un an et demi après #MeToo notre nouvelle enquête "Les Français.e.s et les représentations sur le viol"vague 2 réalisée par IPSOS
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    Si les Français.e.s estiment très majoritairement - 81% - que #MeToo a un effet positif, ils adhèrent encore plus qu’en 2016 à certains stéréotypes sexistes et aux fausses représentations sur le viol, particulièrement celles qui mettent en cause la victime et considèrent qu’une attitude « provocante » en public une attitude ou une tenue sexy, avoir déjà flirté ou aller chez seule chez un inconnu atténue la responsabilité de l’agresseur , malgré une bonne connaissance des difficultés pour les victimes à porter plainte et des mécanismes psychotraumatiques tels que la sidération, la dissociation, l’emprise et l’amnésie traumatique, ils sont encore plus nombreux qu’en 2016 - 37% (vs 32%) à penser que les victimes accusent souvent à tort, 27% (vs 25%) qu’elles ne seraient pas violées si elles respectaient certaines règles de précautions, 30% (vs 27%) que ce n’est pas un viol si la victime ne se défend pas, et 43% (vs 41%) que, si elles se défendaient vraiment, elles feraient fuir le violeur. ils restent loin du compte en ce qui concerne la prise en charge judiciaire des viols en étant 90% à penser que le nombre de condamnation a augmenté depuis 10 ans alors qu’il a diminué de 40%.