Entre le domestique et le sauvage. N°894 - Radio Univers
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Comme le confirment les industriels de l’alimentation eux-mêmes à qui Dieu a accordé de gros portefeuilles. Qui se félicitent du nouveau « programme alimentation et nutrition » du gouvernement, qui vient de retoquer le lancement d’une étude sur les risques pour la santé des aliments ultra-transformés.
Qui se félicitent aussi à n’en pas douter de l’arrivée de la FNSEA, il y a trois ans, à la tête de la région Bretagne dans le domaine agricole : accélération de la concentration porcine (Plan porcs en avril 2016 de 32 millions d’euros), accélération du nombre de méthaniseurs, poulaillers géants et stabulations libres pour bovins, bassines d’irrigations, installation de fermes usines, pesticides … Rien que ces trois années, et c’est trente ans de lutte contre les algues vertes qui ont été anéantis. Et c’est pas la faute à pas de chance ! Ainsi ce week-end, à l’unité de valorisation organique (UVO) des déchets de Launay-Lantic (22), ont été recueillies 2000 tonnes d’algues vertes échouées. 6 000 tonnes d’algues vertes pour toute l’année 2018. Et déjà 5 000 tonnes ramassées en baie de Saint-Brieuc, alors que la saison commence à peine. Une situation hors norme catastrophique et scandaleuse, nous assure-t-on. Pas si étonnant quand ce sont les chambres d’agriculture à qui, par débilité (ou faveurs répugnantes) des crétins patentés ont confié la mise en œuvre des plans algues vertes. Pendant ce temps, le double discours sur l’environnement des élus régionaux et de la FNSEA marche à bloc, et les contribuables continuent de payer le coût des dépollutions.
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